Chahuter au cours d’un match de football pour exprimer un mécontentement social ou autre, c’est chose très habituelle. Le premier octobre dernier à Madrid, en Espagne, lors d’un match qui n’était pas amical du tout, plutôt un match de vie ou de mort, les supporters français de l’équipe de Marseille ont été tabassés sans contemplation par la police espagnole. Beaucoup d’entre eux sont rentrés en France avec des authentiques bandages autour de la tête ou des os de leurs bras, de leurs jambes ou de leurs côtes. La FIFA a jugé l’attitude des amphitryons de très grave et a condamné sans palliatifs les espagnols, joueurs et policiers, pour agissements très peu sportif. Les autorités espagnoles de haut rang, premier ministre, ministres et députés ont rejeté en bloc l’arbitrage de la fédération internationale. Ni la France ni l’Espagne n’ont menacé de ne plus voir leurs équipes sportives se rencontrer de nouveau dans le futur. Et pourtant entre siffler et passer à l’action, c’est à dire à la violence la plus barbare il y a bien une grande différence.
Ceci dit, les sensibilités supranationales, pour ne pas employer un autre terme, de certains français, surtout dès qu’il s’agisse d’arabes ou de musulmans, débordent du cadre sportif ou de celui des circonstances propres pour immédiatement verser dans la haine. On ne peut pas siffler la « Marseillaise », c’est un crime! C’est l’honneur de la patrie dit-on. C’est inadmissible renchérit le premier ministre monsieur Fillon. Quand au président français qui intervient à son tour en menaçant d’arrêter toute rencontre sportive ou autres dès le premier sifflement contre l’hymne français. Un autre ministre ou haut fonctionnaire de l’état français, propose tout simplement de supprimer définitivement toute rencontre « amicale » ou pas avec les « algériens », les « tunisiens » ou les « marocains ». Il aurait dû ajouter arabes ou musulmans, ça revient au même. Ainsi sont les réactions générales des hauts responsables français. Une aubaine pour Monsieur Sarkozy et son état major pour remonter la cote dans les sondages.
Et dire que la petite demoiselle qui a chanté la « Marseillaise » à tue tête s’appelle Lamia, un prénom parfaitement arabe et par-dessus la marché elle est originaire, justement, de Tunis ou du moins ses parents. Une preuve d’intégration sans équivalent. Aucun des hauts fonctionnaires français ne serait en mesure de chanter la « Marseillaise » avec plus de conviction et plus d’ardeur. Jamais rien ne sera ni suffisant ni adéquat pour satisfaire les instincts primitifs figés dans la xénophobie de certains français et d’une certaine France.
Bon à présent, que ça plaise ou non, ces « agitateurs » sont bien des français et n’ont rien à voir avec les arabes ou les musulmans. Car si c’était le cas, ils ne se seraient pas rendu au Stade de France au nombre de plus de 75.000, et auraient laissé les deux équipes se rencontrer « amicalement » sans public. Les motifs qui ne laissent aucune place à aller pavoiser pour une amitié ne manquent pas. À moins que ce genre d’amitié ne soit celui qui lie l’état major politique français avec les dictateurs installés par ses soins. Si l’amitié entre les français et les espagnols, au moins dans les stades, est de la nature de celle qui s’est exprimée dans le bain de sang de Madrid, il n’est pas exagéré de situer l’amitié entre les français et les arabes ou les musulmans à des années lumières encore. Quand l’amitié franco-espagnole, pourtant deux peuples partageant les mêmes valeurs judéo-chrétiennes, comme se plaisent à le souligner les intellectuels et les politiciens européens sans exception aucune , n’est au fond qu’une affaire d’intérêts communs, que le moment venu n’exclue aucune violence, il faut bien reconnaître que l’amitié entre arabes ou musulmans et français ou occidentaux en général, n’est qu’un euphémisme qui dissimule mal une hégémonie doublée d’une haine immense.
Pour conclure, si on insiste à qualifier les mécontents français d’arabes qu’ils faut renvoyer dans leur terre d’origine qu’à cela ne tienne. Que la France et l’Occident ramènent leurs troupes militaires et civiles à la maison et emportent dans leurs bagages les dictateurs et leurs élites respectives. Les peuples arabes n’en demanderaient pas plus. Et ce n’est qu’à partir de là qu’on pourrait un jour penser à avoir des relations normales ou non amicales.
PS. Les frais de voyage en France de l’équipe de football de Tunis aurait pu être investis dans la construction d’une école, d’un dispensaire ou de plusieurs kilomètres de route. Les priorités des peuples n’ont rien à voir avec le football ou les caprices d’une élite qui deviennent de plus en plus insupportables et même criminels. Et pour ces raisons il est à souhaiter que les autorités françaises suppriment effectivement ces rencontres. On en doute.
Colonialisme
Ils n’aiment pas tes traits
Ils se moquent de ton nez
Ils n’aiment pas ta couleur de peau
Ils n’aiment pas ton arabité et ta négritude
Ils méprisent tes ancêtres et tes habitudes
Ils n’aiment pas ton odeur
Ils n’aiment pas ta richesse culturelle
Ils n’acceptent pas tes valeurs
Mais sous ton soleil brillant, Ils imitent ta couleur brune
Ils haïssent ton origine
Ils réfutent ton humanité
Ils t’ont acculturé
Ils t’ont converti
Ils refusent de te parler
Ils refusent de t’engager
Ils refusent de t’accepter et de t’assimiler
Au contraire, ils aiment te subjuguer
Ils nient ta naissance
Ils nient ton existence
Ils nient ton identité
Ils cherchent à t’éradiquer
Ils adorent ton paysage
Ils adorent ton relief, ton climat
Ils veulent tes ressources naturelles
Ils veulent se débarrasser de toi
Ils exploitent tes hommes
Ils jouissent le viol de tes femmes…
Expatrié
«Les conséquences du colonialisme de l’histoire contemporaine»
Les Tunisiens ont siffle l hymes francaise??? on pret a demander pardon si la france est prete
a reconnaitre et a renommer son oeuvre civilisatrice. Si elle indemnise chaque tunisien pour les prejudices de la colonialisation. Alors on demandera pardon et on oubliras peut etre les milliers de mort assacines par la france civilise
Plutôt que de chercher une normalité fictive, plutôt que d’aller chercher des alibis….
Disons que c’est une grosse connerie de siffler les hymnes dans les stades, que c’est pas bien et que ça ne se fait pas et enfin que c’est un manque d’éducation.
Ça aidera aussi nos gamins à bien grandir. Car si à chaque fois qu’ils font une connerie on va leur trouver des arguments tordus dans la décadence de leur passée, ça va en faire des gâteux incontrôlables et bons à rien.
Donc bouclant svp cette histoire on affirmant haut et faire que c’est une connerie et qu’il n’y pas pas d’excuses à avoir, même si cette connerie peut sembler dérisoire à coté d’autres conneries que l’on peut voir dans certains stades, qui font parfois des morts.
Une connerie n’en excusant pas une autre.
Une “connerie dérisoire” dit-il!?
Monsieur “tun” a réduit l’affaire à une connerie dérisoire. Ni plus ni moins. Pourtant aucun des hauts responsables politiques français n’est resté à l’écart, si on excepte Michel Platini qui s’est exprimé sur le match qui a opposé l’Olympique de Marseille à l’Athlético de Madrid, qui s’est terminé en bain de sang, ainsi que sur le sifflement de la « Marseillaise » mais en tant que membre de l’organisation FIFA. Pour monsieur Platini la connerie est justement dans le fait d’introduire le politique dans le sportif. Lui il est pour supprimer carrément la « Marseillaise » lors de rencontres sportifs avec les uns ou les autres d’où qu’ils viennent.
Tous les hauts fonctionnaires français y compris le président Sarkozy se sont exprimé et ont donné à l’affaire des dimensions politiques. Des dimensions qui malheureusement mettent en exergue encore une fois l’arrogance continuelle et permanente de la politique des ténèbres propres à l’histoire de la France envers les autres peuples particulièrement les peuples arabes et musulmans et les peuples du tiers monde en général.
Que monsieur « tun » soit tranquille, les « grands » et « puissants » français et occidentaux ont beaucoup de moyens pour se défendre des « conneries » et ne nécessitent aucun renfort particulier. À moins que monsieur « tun » ait épousé, de par ses circonstances personnelles ou privilèges et probablement aussi par les ingrédients culturels occidentaux assimilés, les mêmes sensibilités occidentales et intervient, non pas en tant que sage arabe ou musulman, mais en tant que directement concerné par les accusations portées en toute justice contre ceux qui n’ont jamais renoncer aux fondements de leur hégémonie et prépotence et qui ne sont autre que le mensonge, le pillage, l’assassinat, le meurtre et le génocide.
Que monsieur « tun » jette un coup d’œil sur l’histoire, il pourrait peut être faire un analyse honnête des terribles réalités.
Je tombe par hasard sur le texte de “expatrié” et je suis abasourdi par tant de haine. De qui parle-t-il ? Qui sont-“ils” ? Je suis prof en France, dans un collège de “banlieue” dont la grande majorité des élèves est d’origine immigrée, principalement du Maghreb. Nous sommes une cinquantaine d’enseignants, dont un bon tiers son eux aussi originaires du Maghreb. Nous travaillons ensemble, et de tout notre coeur, au service de ces jeunes. Je constate le même engagement, au service de tous, dans les sociétés d’insertion où je suis bénévolement engagé. Et dans plein d’autres lieux. La “bouteille” n’est évidemment pas totalement pleine, mais il n’est pas juste de regarder que ce qu’il y manque. Je trouve extrêmement blessant, et décourageant, des textes aussi excessifs que celui qu’ “expatrié” nous donne à lire. Et j’ai envie de lui demander s’il a l’impression, lui, d’accepter les autres, leur origine, leur culture, leur religion, etc… autant qu’il l’attend – légitimement – d’eux ? Porte-t-il un regard d’amour sur ceux parmi lesquels il vit et qui ne sont, j’en témoigne, pas tous les “ils” qu’il décrit haineusement.
La diabolisation, même joliment formulée reste une des formes de refus de la pluralité, le refus des opinions multiples. Il y a la victime (forcement nous, par cercles concentrique « moi » nombril du monde) et il y a l’agresseur (forcement eux, par cercles concentriques « l’autre ») et par extension celui qui ne pense pas comme moi est par la force des choses vendu à « l’autre ».
Monsieur, peu importe qui fait de la récupération, peu importe qui veut en faire son commerce, l’essentiel doit être dit, c’est un manque d’éducation.
Si l’équipe de France à majorité d’origine étrangère symbolise pour vous le colonisateur abject et bien il faut boycotter des matchs contre cette équipe et ne pas aller au stade.
A partir du moment où l’on accepte une rencontre AMICALE, on doit se comporter gens civilisés.
En ce qui me concerne je n’estime pas utile de justifier ma vision des choses et c’est une forme de liberté que de vous obliger à excepter ma position.
Maintenant je vous signale aussi que pendant la coupe d’Afrique d’autres hymnes ont été sifflés et c’était loin d’être des hymnes de pays colonisateurs. Ce qui prouve bien que ce n’est pas une révolution idéologique réfléchie mais bien un acte de manque d’éducation que l’idéalisation après coup nous ridiculise encore plus aux yeux du monde.
France has to stop supporting Dictators .It seems that there is some kind of a traditional French love for dictators.
Take a look at all of the Ex French Colonies ==> All ruled by Dictators.
The Tunisian people will never forget that France Colonized their country and mistreated the Tunisian People for over a Century and killed a good number of them and drove a big part of our people in poverty and ignorance.
Our relationship could be better if France stops supporting Dictators in the Land of Carthage and pushing a Colonialist Agenda.