Abdellatif Bouhjila, ancien prisonnier politique tunisien, est en grève de la faim depuis un mois et demi et en grève de la soif depuis trois jours pour… obtenir le droit de se faire soigner.
Abdellatif Bouhjila, ancien prisonnier politique tunisien libéré il y a un an, est en danger de mort, apprend-on dans l’édition du Monde datée du jeudi 13 novembre. Cet homme de 39 ans mène depuis le 2 octobre dernier une grève de la faim. Depuis le 10 novembre, il est également en grève de la soif. Son but : obtenir le droit de se faire soigner. Un droit qui lui est refusé, comme tous les ex-prisonniers politiques tunisiens qui ne peuvent pas non plus avoir de travail, de passeport, qui n’ont pas le droit de circuler. Son mouvement de protestation, qu’il mène chez lui, près de Tunis, sans aucune assistance médicale, a abouti à une rapide dégradation de son état physique, selon son entourage. Son état serait très préoccupant.
Gravement malade
Abdellatif Bouhjila n’en est pas à sa première grève de la faim. Emprisonné en novembre 2000 pour une peine de 17 ans de prison (il en purgera finalement neuf après une réduction de peine en appel à onze ans de prison), il a cessé plusieurs fois de s’alimenter durant son incarcération pour réclamer notamment un droit à des visites de sa famille. Ce qui fait qu'”il souffre aujourd’hui de plusieurs pathologies, notamment cardiaques“, explique ainsi Luiza Toscane, militante pour les droits de l’homme en Tunisie et du droit d’asile en France. “Les rendez-vous obtenus à l’hôpital sont systématiquement reportés“, précise-t-elle. Et d’ajouter : “Le passeport qui lui permettrait de se soigner à l’étranger lui a été refusé“.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/
honteux!! discriminatoire et gravissime….
Slt moi aussi jmappelle sofiane maaloul peu etre qon est de la meme famille bisou a toi sinon o bled j’habite a ajim (djerba)
Bonjour,
Il serait intéressant de nous dire sous quel prétexte on refuse un passeport à un ancien prisonnier politique – et aux autres dans la même situation. Et qui le lui refuse ? La Tunisie ? Le pays susceptible de l’accueillir qui ferait pression sur les autorités tunisiennes ? Et dans quel but ? Si le gouvernement précédent est effectivement remplacé, que peuvent-ils, ceux d’aujourd’hui, avoir à craindre de cet homme ? Bien au contraire, la Tunisie et toutes les nations attachées aux valeurs démocratiques devraient tout mettre en oeuvre pour aider des personnes ayant subi l’enfer du totalitarisme. Sinon … comment croire que la démocratie est née et bien vivante et pas déjà … moribonde !!!???
… Je suis bien naïve de me poser de telles questions …