“Après la fin de la seconde guerre mondiale, ils [les Alliés] ont eu recours à l’agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive”, (…). “Ils ont envoyé des migrants d’Europe, des Etats-Unis et du monde de l’Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée (…) Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de (leurs) partisans“
Ces propos du président Iranien Ahmadi Najad tenue hier à la tribune de la conférence de Durban II sur le racisme à Genève ont étés qualifiés de “Racistes” par le président français Nicolas Sarkozy. Ils ont justifié pour le même motif le départ de la salle de conférence de l’ambassadeur français imité immédiatement par 22 autres représentants d’États de l’Union européenne présents. Les Allemands, les Néerlandais, les Polonais et les Italiens, ont choisi la politique de la chaise vide comme les Américains, Israéliens, Canadiens, Australiens et Nouvelle-Zélande.
Ce “scénario était écrit d’avance” comme l’a noté pierre Haski sur “Rue89” Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait prévenu : “Aucun dérapage, aucune provocation ne seront tolérés. Si le président (iranien) Ahmadinejad veut rouvrir le texte qui a été difficilement accepté ou s’il profère des accusations racistes ou antisémites, nous quitterons la salle immédiatement. Nous ne tolérerons aucun dérapage, aucune provocation“.
Le problème dans cette affaire est qu’en lisant les propos du président iranien ou à les entendre on ne voit pas ou est « l’appel intolérable à la haine raciste » par le quel les délégués occidentaux ont justifié leur retrait. “J’ai beau lire et relire la phrase du dirigeant iranien, je ne vois pas en quoi elle peut être qualifiée de raciste. Dénonce-t-il les juifs en tant que juifs ? Non. Il dénonce les Alliés qui ont permis la constitution de l’Etat d’Israël en Palestine. Fait-il preuve de négationnisme ? Pas là en tout état de cause. Parler de « monde de l’Holocauste », c’est bien le reconnaître. Mais c’est plus que cela : c’est aussi souligner que la responsabilité de l’Holocauste n’est ni partagée ni universelle. Quant à la formule « sous le prétexte de la souffrance juive », elle ne nie pas la souffrance en question ; elle ne fait que souligner l’usage politique qui en a été fait ; en l’occurrence justifier la colonisation de la Palestine. Alors est-ce la formule « gouvernement raciste en Palestine occupée » qui choque tant Nicolas Sarkozy et les autres représentants européens ?” note justement le commentateur du site “les indigènes de la république“.
Il semble clair que l’occident à de plus en plus de difficultés à imposer ses définitions des droit de l’homme et de leur universalité. Ce n’est pas par son alignement aveugle et partisan dans la défense des abus et des crimes israéliens qu’il va réussir à convaincre du bon sens de ses arguments. Ce qui s’est passé à Genève le 20 avril n’est qu’une illustration de la relativité de tout principe si tout débat est écarté par parti-pris.
Yahyaoui Mokhtar
Le 21 Avril 2009
Monisieur le Juge,
Si un tel discours avait été proncé par une personne integre alors oui Mar7ba
mais dans le cas de figure il ne faut pas trop faire de gymnastique mentale pour comprendre les provocations de Najad (rabbou younjih). Qu’il commence par balayer devant sa propre porte, ses propres discriminations a l’egard de son propre peuple…A bon entendeur…
سيدي اليحياوي
أرجوا في البداية أن أعبر لكم عن مشاعر الإحترام التي أكنها لك لما أظهرته من مواقف نبيلة. أما بعد فإني أريد أن أتطرق إلى مسألة شائكة في مجال حقوق الإنسان و العمل الحقوقي. إن الحقوقي العربي و المسلم اليوم يجد نفسه بين مقعدين. فإن هو قام بالتنديد و محاربة الإعتدائات على حقوق الإنسان فإن ذلك يمثل سلاحا و سكينا تستعمله بعض الدول التي تقول أنها إخترعت حقوق الإنسان لتغرسه في قلب الهوية الدينية للعديد من الشعوب. هذه الدول التي تعيش موعا من الدكتاتورية اللائكية ترى في كل ما هو ديني و ما هو عربي إعتداءا على حقوق الإنسان. أو لنقل هي تريد أن تراه كذلك. الكل يعلم أن حقوق الإنسان منتهكة في تلك البلدان المصدرة للديمقراطية نفسها و أنه لا وجود لديمقراطية مثالية اليوم على الأرض و إن وجدت فهي تبقى كما قال عنها أحدهم النظام الأقل سوءا مقارنة بأنظمة أخرى. إنه من الواضح أن ورقة حقوق الإنسان في الدول العربية و الإسلامية تستخدم كورقة ضغط عليها و انتقاص من سيادتها. لا أحد ينكر وجود هذه التجاوزات الخطيرة و اللامقبولة في بلداننا. لكن هل هذا يعني أن أي إنتقاد من هذه البلدان إلى أخواتها الكبرى الأسبق إلى الدمقراطية ليس في محله . هل يعني ذلك أن ما أشار إليه أحمدي نجاد من تجاوزات غير صحيح و مفبرك و ملفق؟ للأسف التفسيرات التسطيحية و البسيطة تنطلي على الكثيرين الذين يفكرون و يرون العالم على أنه صراع بين الأخيار و الأشرار. و الواقع أنه لا وجود لخييرين محظ و لا لأشرار محظ. أكيد أنك على إطلاع حول التحالفات و الميكانيزمات التي يعمل بها مجلسحقوق الإنسان في الأمم المتحدة هذا, و أتمنى أن أقرأ في إحدى مقالاتك القادمة توضيحا عن ذلك و عن الكيفية المثلى التي يمكن للإنسان أن يرضي بها ضميره و يدافع عن حقوق الإنسان دون أن يصبح أداة و يستعمل كضغط أو سكين على بني جلدته.