Voici encore un extrait de ce qui se dit et s’écrit sur les médias autorisés de notre pays. Des animateurs et chroniqueurs qui n’ont jamais entendu parler de la Tunisie et de son président et encore moins d’une ambassade US. Mais également des “anal-istes” Tunisiens qui n’ont ni vu, ni lu des documents non publiés. Du reste, notre “Chienne au front bas” a déjà bloqué le site “http://cablegate.wikileaks.org”. Donc, nos journalistes et chroniqueurs sont condamnés soit à jouer avec les proxies de M. Souabni, soit à faire le perroquet à propos de ce qui se dit ailleurs.

C’est curieux qu’après ce blocage tunisien du site de Wikileaks, tout comme celui de TuniLeaks, notre ministre des Affaires étrangères annonce aux Tunisiens qu’il suit de près ce qui a été publié sur le sujet.

La Tunisie suit de près ce qui a été diffusé à son propos par ce site afin de prendre la position appropriée.

La Tunisie a été l’un des premiers pays à avoir mis en garde contre les retombées néfastes de l’usage de l’Internet.

Mais où donc, monsieur le ministre s’informe-t-il de ce qui a été publié ? Est-ce sur Tunileaks ? Nawaat peut-être ? Ou surWikileaks ?

Tous sont bloqués en Tunisie. Nous devons sûrement avoir un ministre des AE très Geek et des conseillers qui jonglent avec les proxies. Car, je n’ose imaginer notre ministère des Affaires étrangères s’informer auprès des consulats étrangers.

Astrubal, le 03 décembre 2010
http://astrubal.nawaar.org/
http://nawaat.org/