Où comment la prise en otage de la révolution par des structures inefficaces et peu crédibles risque de saper l’idéal démocratique ?
Nous sommes en train de vivre un moment historique, qui nous mettra sans doute sur le chemin de la liberté et de la démocratie. Alors que nous jetons les bases de notre nouvelle société moderne, ne devrions-nous pas simplement nous passer des partis politiques pour cette étape historique ?
Peut-être que certains pensent que je suis fou, naïf ou encore ignorant. Peut-être qu’ils ont raison. Je ne suis pas politologue et encore moins philosophe mais je vais essayer, très modestement, d’exprimer le raisonnement qui me laisse penser que l’existence, même en surnombre, de partis politiques risque de mettre en péril la mise en place du processus démocratique dans notre pays.
Pour commencer, je dresse le constat suivant : l’organisation de la vie politique autour de partis, aussi nombreux soient-ils, montrent clairement ses limites :
• Dans ce qu’on appelle les « vieilles démocraties » (comme la France, les US, l’Allemagne ou le RU par exemple), les partis pèsent sur la vie politique de ces pays. En France, le clivage gauche/droite est, à mes yeux, largement responsable de la sclérose de la scène politique française, ce qui empêche les institutions et la société de se réformer et d’avancer sur un projet commun de société. Ce clivage ne fait pas de sens quand il s’agit de mener des réformes salutaires dont on ne peut pas se passer afin de préserver l’intérêt général de la nation à moyen et long terme. Je considère qu’une bonne décision, une bonne réforme ou une bonne politique, n’est ni de droite, ni de gauche, ni même du centre mais simplement une bonne politique. Aux US, l’hyper-segmentation de la scène politique entre les partis Démocrate et Républicain divise structurellement et durablement la société. En Allemagne, chaque scrutin s’accompagne d’un jeu d’alliances et de coalitions entre les principaux partis sans lequel une gouvernance stable ne voit pas le jour. L’apport des partis politiques dans ces vieilles démocraties me semble ainsi très limité et leur omniprésence peut même apparaître comme une menace. Ensuite, les partis politiques ne répondent plus suffisamment aux attentes des peuples et des citoyens qui ne les considèrent plus comme représentatifs de leurs opinions. D’où les taux records d’abstention aux élections. Au passage, il faut souligner que les mascarades d’élections en Tunisie des 20 dernières années sont marquées par l’abstention pour ces mêmes raisons, les citoyens ne trouvant plus ni dans le RCD, ni dans aucun des autres partis « fantoches », la représentativité de leurs opinions. Enfin, le comble des dysfonctionnements liés à la confiscation du jeu politique par les partis, est atteint quand on sait que ce sont quelques 400 000 militants UMP et PS qui désignent les 2 finalistes des élections présidentielles parmi lesquelles 40 millions d’électeurs français doivent choisir un président, soit 1 militant pour 100 électeurs. Les défenseurs de ce système vont argumenter que c’est aux électeurs de se mobiliser pour départager les candidats aux élections primaires et que cela va donc encourager la participation des citoyens au jeu politique.
Cependant, pour participer aux primaires, il faudrait être militant adhérent à tel ou tel parti et à jour de cotisation. Donc, que faire si un citoyen ne se reconnaît dans les idées d’aucun des partis politiques existants ? Certaines mauvaises langues vous diront qu’en 2007, ils ont eu le choix entre « la peste et le choléra » mais ce système pourrait faire penser à celui des « grands électeurs ». La principale limite de cette situation est que les militants des partis politiques ne sont malheureusement pas parmi les citoyens les plus « éclairés » sur l’intérêt général.
La situation n’est pas meilleure dans les « jeunes démocraties ». Je m’explique. Une majorité dominante pense que les tunisiens étaient les premiers, dans le monde arabe, à se soulever et se battre pour leur
liberté confisquée. Certes, ce que nous venons d’accomplir est énorme et historique, mais nous ne devrions pas oublier les manifestations des libanais contre la présence syrienne au printemps 2005, suite à l’assassinat de l’ancien PM Rafik Hariri. C’est ce qu’on a appelé la « Révolution du Cèdre » et qui a été suivie d’une période d’instabilité politique malgré les législatives de 2005 et 2009 qui continue à ce jour. Il faut dire qu’il est difficile de naviguer et de gérer des alliances au milieu d’une cacophonie de près de 20 différents partis. Cette instabilité est-elle souhaitable pour des pays qui restent sur le chemin du développement, quand des défis de taille restent à relever, quand il s’agit de mener des réformes structurantes et de construire un projet de société juste et pérenne dont la base est l’unité nationale ?
Ce constat ma laisse donc penser que les partis politiques :
- Confisquent la scène et le débat politiques aux citoyens
- S’enferment dans la politique politicienne
- Packagent les opinions des citoyens dans des boîtes toutes prêtes, à prendre ou à laisser
- Détestent le changement et le consensus car la mission première d’un parti est de concourir pour imposer ses idées
- Favorisent l’oligarchie (confiscation du pouvoir par une minorité)
- En surnombre, ils introduisent la confusion politique et fragilisent les démocraties
Je m’intéresse ensuite aux raisons qui ont poussé à l’émergence des partis comme piliers structurants de la scène politique. Les raisons auxquelles j’arrive ne me paraissent plus valables, applicables ou encore nécessaires dans notre Tunisie d’aujourd’hui :
• Dans le Savant et le Politique, Max Weber écrit : « les partis politiques sont les enfants de la démocratie et du suffrage universel ». On peut ne pas être d’accord avec Weber. Mais je partage son analyse. Je m’explique : certains définissent un parti politique comme « une organisation visant à mobiliser des individus dans une action collective menée contre d’autres pareillement mobilisés, afin d’accéder à l’exercice des fonctions de gouvernement. Cette action collective et cette prétention à conduire la marche des affaires sont justifiées par une conception particulière de l’intérêt général, ce qu’on appelle une idéologie ». J’ai personnellement l’ultime conviction que la Tunisie reste encore un embryon de démocratie à ce stade. La population tunisienne, dont plus des 2/3 a moins de 30 ans, n’a jamais été confrontée à une expérience démocratique, ni à des élections libres. Il existe donc un véritable risque lorsqu’un parti quel qu’il soit, arrive à conquérir le pouvoir, qu’une frange de la population soit frustrée de ne pas voir son opinion exprimée dans le cadre de l’action gouvernementale. Si je le dis plus simplement : l’expérience de la démocratie apparaît comme un préalable à l’émergence de partis politiques solides qui pourront agir comme un ciment qui consolide la démocratie et non comme un facteur d’exclusion d’une partie du peuple. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire l’économie de l’unité et de la cohésion.
• C’est l’idéologie qui a été le plus souvent à l’origine des partis politiques. Cette idée apparaît aujourd’hui comme « has been » et démodée depuis la chute du mur de Berlin. L’idéologie basée sur la religion est anticonstitutionnelle et anti-démocratique. Là encore, je considère qu’une bonne politique doit s’adapter aux besoins et aux réalités de la société et doit avoir comme objectif de mettre en place un projet de société solide, juste, pérenne et qui n’exclue aucune frange de la société.
• La participation populaire : la démocratie se définit comme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Il fut une époque où l’on pouvait légitimement se demander comment tous les hommes, vieux et jeunes, instruits ou non, riches ou pauvres, quelles que soient leurs sensibilités et croyances, vont remplir leur nouvelle fonction de « souverains ». Les partis jouaient alors un rôle pédagogique d’explication, de fédération et de mobilisation à la participation au processus démocratique. Aujourd’hui j’ai la ferme conviction, qu’une population jeune, instruite, qui a fait preuve d’une maturité politique et d’un sens des responsabilités extraordinaire n’a pas besoin d’être mobilisée et peut se passer de ce rôle des partis politiques.
• Le financement : il était nécessaire, à une époque, d’avoir suffisamment d’argent pour financer une compagne électorale. Je pense qu’avec les moyens de communication d’aujourd’hui, et avec une population très majoritairement jeune et connectée (portables, réseaux, TV, etc.), les coûts de compagnes peuvent être optimisés et réduits significativement. Par ailleurs, cette dimension « financement » n’est pas forcément une bonne chose. Elle est même anti-démocratique puisque c’est une « prime aux
• L’opposition comme contre-pouvoir : l’article 25 de la constitution stipule que chaque député, une fois élu, doit représenter la nation entière. Théoriquement, l’assemblée nationale, doit rester la meilleure opposition possible et le meilleur rempart contre l’oligarchie dans la mesure ou chaque député doit voter les lois et les décisions en tenant compte de l’intérêt suprême de la nation et non pas des intérêts particuliers de ses électeurs ou du parti auquel il appartient. Cela éviterait les pratiques opaques et détestables des consignes de votes données aux députés encartés.
• Les partis politiques comme laboratoires d’idées dans lesquelles se préparent les projets de société : c’est peut-être le cas dans les vieilles démocraties, encore que parfois je me suis personnellement dit que finalement il n’y avait pas tant de différences que ça entre un RCD, un UMP, un PS ou un PC sous Staline : c’est soit tu es avec nous et tu es d’accord, soit tu dégages (j’exagère un peu mais à peine…). Nous avons la chance d’avoir une jeunesse mature, avec une conscience politique qui va dans le sens de l’intérêt général, et qui réclame haut et fort son désir d’être un acteur majeur de la scène politique. Cette jeunesse passe ses idées et les exprime par l’ensemble des moyens modernes à sa disposition. Il serait très dommage d’introduire des filtres idéologiques.
Si je ne vous ai pas encore perdus, c’est que peut-être que vous vous dites que ce que je raconte n’est pas complètement absurde. Je poursuis.
Je ne suis pas en train de dire qu’il faille marginaliser les partis politiques. Loin de moi cette idée. Je ne suis pas non plus en train de défendre un modèle anarchiste et apolitique. Je dis, que dans notre cas particulier tunisien, il est risqué de leur confier la construction de notre processus démocratique pour les raisons suivantes :
- Nous sortons de 50 ans d’oligarchie imposée par un parti qui a été trop dominant, le RCD
- Les autres partis politiques sont soit faibles, soit peu ou pas crédibles, soit trop idéologiques ou parfois même anti-démocratiques
- Nous sommes un peuple jeune qui n’a pas d’expérience de la Démocratie malgré le formidable sens de maturité qu’on vient de prouver au monde entier
- Après le manque de libertés qui a trop duré, il y a aujourd’hui un grand risque d’overdose de liberté d’expression, puisque tout le monde veut faire entendre sa voix ce qui génère une cacophonie qui introduit la confusion et ne nous rend pas service
- Il y a un risque d’instabilité lié à des agendas divergents des différents partis: effritement des propositions et des programmes, jeu d’alliance et de coalitions, agendas personnels de certains
- La composition du gouvernement d’union nationale en est la preuve : « si untel est nommé, moi je démissionne », « soit lui, soit moi », « ok je veux bien, mais à condition que… »
- Nous avons besoin d’unité, de cohésion et de leadership
- Il faut un projet de société autour d’un leader élu au suffrage universel direct uniquement sur un programme concret. L’élection du président de la république au suffrage universel direct n’est pas quelque chose de commun dans les démocraties modernes. C’est un fait suffisamment rare pour être soulevé. Le suffrage universel direct procure au Président, élu directement par les citoyens, une légitimité (par son programme et son action gouvernementale) qui doit être au dessus des partis
Je suis peut-être naïf ou idéaliste. Ce qui est sûr c’est que je crois au modèle défendu par Jean-Jacques Rousseau comme le meilleur moyen de démarrer un processus démocratique solide et efficace et qui répond à l’urgence de la rupture et à la nécessité des réformes.
Mais donc, quelle est l’alternative ? Voilà mes propositions :
- Enfin, une VRAIE constitution qui met en place les garde-fous ainsi que les bonnes pratiques de gouvernance garanties par le principe de séparation des pouvoirs : un pouvoir exécutif qui fixe le cap, définit les réformes et exécute l’action gouvernementale et un pouvoir législatif qui valide la stratégie et s’assure de sa bonne exécution
- Le pouvoir législatif doit être remis au centre du système de bonne gouvernance. Les élus du peuple doivent prendre entièrement leurs responsabilités
- Mise en place d’un système d’incentive et de sanction à la fois pour l’exécutif et le législatif. Ce système doit aller au delà des incentives et sanctions électoraux (cela va de soi…)
- Renforcement du 4ème pouvoir : une presse et des médias forts, indépendants et neutres dont la mission est d’informer les citoyens sur les dysfonctionnements
- Supprimer de la constitution et du code électoral les mesures restrictives liées aux partis politiques (obligation pour un candidat d’être un chef de parti depuis X temps, nécessité d’être issu d’un parti, etc.). Encourager les candidatures et les compétences apolitiques
- Elire un véritable Chef d’Etat de la stature d’un Bourguiba (celui des débuts et pas de la fin, Churchill ou de Gaulle) avec un noyau d’équipe resserrée sur la base d’un programme concret et précis, un projet de société et non pas sur la base d’une idéologie. Le Premier Ministre doit être soutenu et validé par le parlement
- Les bases du projet de société sont l’union nationale, le service des intérêts de la nation, la consolidation des acquis et la nécessité de réformer et de moderniser
- Le Président et le PM constituent un gouvernement avec des personnes compétentes et très majoritairement issues de la société civile, surtout dans les postes clés. Les membres du gouvernement et des institutions clés se doivent d’être au dessus de tout soupçon. On ne doit pas avoir le moindre doute sur l’honnêteté, l’intégrité et la compétence des ministres et des hauts fonctionnaires, ni sur la manière avec laquelle ils ont été nommés. C’est uniquement la méritocratie qui doit définir qui est le mieux habilité à servir l’Etat et la Nation à chaque poste
- Les représentants du peuple à l’assemblée ne doivent pas être nécessairement « encartés » ce qui évite le parachutage, les consignes de vote et le service d’intérêts particuliers. Ils représentent la nation entière et votent les lois en leur âme et conscience
Nous avons une chance historique pour lancer un nouveau modèle de société et de démocratie. Aujourd’hui, le monde entier nous regarde. Il y a ceux qui nous admirent, ceux nous attendent au tournant, et ceux qui feront tout pour nous faire échouer. Je voudrais que nous soyons un laboratoire avant-gardiste pour mettre en place une véritable démocratie Rousseauiste, vision peut-être naïve et idéaliste mais pourquoi ne pas essayer? Je voudrais que la Tunisie soit un modèle de démocratie, non seulement pour les autres pays arabes et africains mais également pour les vieilles démocraties occidentales. Il faut oser, avoir de l’ambition et se donner les moyens d’y arriver. Ce qui compte c’est la construction d’un projet de société juste et équitable et qui consolide nos valeurs de fraternité, d’ouverture, et de modernisme. Une véritable démocratie représentative du peuple et qui n’obéit qu’à la volonté du peuple. Des partis politiquent inefficaces et peu crédibles risquent de menacer cet amorçage. Evitons qu’ils réussissent à saper la renaissance de notre nation.
A suivre…
VIVe le RCD, la seule partie politique ayant les ressources et compétences pour gérer un Pays et les relations internationales
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Quatre groupes de réflexion et d’action ont été mis en place par l’Atuge à Tunis, dans le cadre d’un plan d’action en soutien de la « révolution en marche ». Adopté par plus de 200 atugéens et amis de l’Atuge réunis dimanche il sera coordonné par Boujemaa Khaldi, Mehdi Gueddas, Bilel Bouraoui, Slim Khanfir et Mohamed Mehdi Khemiri, sous la houlette de Khaled Abdeljaoued, nouveau président de l’association. Khaled a succédé à Sami Zaoui qui a été désigné Secrétaire d’Etat aux Technologies de la Communication, au sein du gouvernement de l’Union nationale.
A lors que « la Tunisie traverse une période exceptionnelle et historique, souligne Khaled Abdeljaoued, l’Atuge a décidé de lancer un programme d’action s’appuyant sur les groupes suivants:
Réflexion Socio-Economique: il a pour objet de définir une banque d’idées et d’initiatives, mettant en place un « Think Tank » permettant la consolidation et le développement du tissu économique et social. Ces propositions seront partagées avec l’ensemble des acteurs de la société civile et l’ATUGE contribuera à leur mise en œuvre.
Association Citoyenne dans l’action : il reprendra les revendications de la jeunesse tunisienne et les traduira en projets concrets permettant de construire un avenir meilleur dans un environnement démocratique. Ce groupe agit en collaboration avec d’autres associations (networking associatif), et sollicitera l’expérience d’associations internationales qui ont eu à accompagner des transitions démocratiques similaires.
Promotion de la Tunisie : il s’emploie à entretenir le capital sympathie dont bénéficie la Tunisie actuellement pour promouvoir les IDE Investissements Directs Etrangers, le tourisme et les exportations dans cette phase transitoire, tout en rassurant les parties ayant des intérêts économiques dans le pays. Ce groupe activera le réseau des compétences tunisiennes à l’étranger pour en faire des ambassadeurs de la marque TUNISIE, actifs et influents.
Fonds ATUGE : il vise à collecter des dons destinés à financer les actions décidées par les groupes sus-indiqués, et à aider à la réalisation d’actions sociales de solidarité dans les domaines de l’éducation et du développement social.
L’ATUGE, ajoute-t-il, appelle tous ses membres et ses amis à s’investir et à contribuer à la réalisation de ce programme citoyen d’envergure afin d’aider à construire la nouvelle Tunisie.
http://www.atuge.org
Cette introduction? est-ce du sarcasme ou un lapsus?
ATUGE glorifiant le RCD?
Je suis perdu.
ATUGE lèches-culs…comme toujours ;(
@ ATUGE:
§1- le RCD et les RCDst doivent ecraser comme le SS 2GM
§2- arreter sinon seulemnt 5 KG de Dinamite 8 sec.et va si a L’enfer
§3-IF NOT I’LL FUCK YOU FROM BEHIND
§4-votre hp is NOTHING
$5- faite un EXUSE et dit la VERITE par ecrit ici OK OK ???
@ ATUGE31 : tu prétends être le porte parole de l’ATUGE mais j’en doute fort vu ton niveau de français : on ne dit pas “la seule partie”, mais “le seule parti”.
L’ATUGE est une association apolitique est qui n’appartient à aucun parti politique, l’ATUGE (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles) regroupe les tunisiens issus des Grandes Ecoles françaises, lesquels proviennent de toutes les régions et toutes les composantes de la Tunisie dans la mesure où la sélection est basée sur la moyenne au bac et donne droit à une bourse du gouvernement tunisien.
Tu essaies de présenter l’ATUGE comme étant à la solde du RCD, mais ta médiocrité intellectuelle te trahit comme elle a trahi les lèches bottes du précédent président BAC-3.
L’ATUGE est l’une des rares associations tunisiennes qui a su préserver son indépendance depuis sa création. Si Sami Zaoui a immédiatement démissionné de sa fonction de président de l’ATUGE Tunisie par respect des statuts de l’ATUGE.
@ATUGE31 : Tu es pathétique, médiocre et inculte. L’ATUGE a bien fait de refuser ton adhésion par le passé, tu sembles en effet à des années lumières de partager ses valeurs d’ouverture, de tolérance, de patriotisme et d’indépendance.
Vive la Tunisie
Vive la révolution
Vive l’ATUGE
Patriotes, ne vous laissez pas voler votre délivrance !
Les patriotes tunisien(ne)s doivent à l’évidence prendre garde aux européo-tunisiens, américano-tunisiens, et autres bi-nationaux tuniso-n’importe-quoi.
Ces bi- ou multi-nationaux ont soutenu et soutiennent encore la clique BenAli et son régime libzi criminel en soutenant de leur autre nationalité les régimes libéral-socialistes du FMI+OMC.
Patriotes de Tunisie, allez au bout de votre délivrance.
Avec 16 partis politiques, il y en a forcement un emajorité qui va dégager.
Bravo, Bravo, Karim;
Il tout degager le RCD de tout le territoire du pays…
Depuis plus d’une vingtaine d’année que je disais a` mes amis que la Tunisie est gouverne par un pouvoir oligarchique. Mon compatriote Karim tu as donne un bon constat, et suis complètement d’accord…
Les deux: les Oligarchies et les Tyrannies se méfient du peuple, par conséquent il faut les priver de leurs armes. – Aristote
« Freedom is not free »
“Si notre vie d’opposants n’est pas facile, les dictateurs de leur côté vivent dans la peur et la honte…” Moncef Marzouki
C’est de la salade intellectuelle que nous sert là! je fais ce que je veux, où je veux et quand je veux, ça c’est la liberté, la démocratie c’est des foutaises!
Tu prends pour exemple la France, les Us et compagnie comme modèle démocratique mais la plus ancienne démocratie au monde c’est la Turquie.
Tu veux savoir ce qui va se passer en Tunisie? Cela a déjà commencer mais bien sûr il y aura des élections, avec plusieurs candidats potentiels. Ils vont vous la faire à l’ancienne. Libéralisation des médias et de la parole, après s’être assurer d’en détenir tous les rouages et vous allez rentrer dans “la démocratie”, vicieuse, sournoise celle dont tu rêves aujourd’hui en lorgnant sur l’occident.
Tu ne pourras rien y faire, c’est plus fort que toi.
je dois avouer que je suis loin de tout comprendre mais en tout cas j’ai compris une chose : le fait que tout les partis politiques de ce pays qu’ils soient conforment ou non aux veille démocratie sont inaptes de remplir leur rôle …
alors que faux t’il faire? CONTINUER A MANIFESTER POUR EXPRIMER UN MÉCONTENTEMENT COLLECTIF AU RISQUE DE SE PRENDRE UN GOUVERNEMENT MILITAIRE ? OU ATTENDRE DES ÉLECTIONS OU ILS NOUS PROPOSERONS DES INDIVIDUS TOUT A FAIT INCAPABLE DE INSTAURER LES IDÉES COLLECTIVES SUSCEPTIBLE DE FAIRE RENAITRE CE PAYS DE SES CENDRE ET D’INCARNER LA DÉMOCRATIE ? comme l’as dit mr hawkman il n’y a rien a faire
Cette attitude d’attendre des autres qu’ils nous apportent les solutions est, à mon avis, révolue, la preuve est faite par ce qu’a pu faire notre jeunesse en délogeant une des pires dictatures du monde.
Il faut donc s’inscrire dans cette logique et adhérer à cette attitude du 14 janvier 2011, en s’engageant dans la vie politique et en s’impliquant dans tout ce qui touche les affaires publiques. Cela se fera en adhérant à un parti si on est d’accord avec son programme, à créer un nouveau parti si on juge nécessaire pour mieux exprimer ses idées et/ou créer/participer à des associations civiles.
Bref, se comporter en tant que citoyen actif et responsable de ses devoirs et de ses droits.
Il ne faut plus attendre l’homme providentiel qui va nous apporter sur un plateau ce que nous attendons, l’expérience issue de l’histoire qu’a vécu le peuple Tunisien nous interdit de refaire les mêmes erreurs.
“Elire un véritable Chef d’Etat de la stature d’un Bourguiba (celui des débuts et pas de la fin, Churchill ou de Gaulle)”
Franchement un système politique qui dépend de la “stature” du président ça va rapidement mal tourner…
Ce qu’il faut faire je n’en sais rien, mais il faut certainement arrêter de manifester et reprendre le cours normal de la vie le plus rapidement possible!
Oui ça a été un moment historique, le Monde regarde la Tunisie, alors il est de votre devoir de démontrer que vous êtes déjà des démocrates et accepter l’échéance des élections.
Bien évidemment il y a encore des magouilles et des magouilleurs au pouvoir (il y en aura toujours).
Depuis la chute de “bac-3” ce gouvernement essaye de vous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Dans les arrières salles de chaque Ministère il y a des jeux de pouvoirs dont vous n’avez même pas idée.
On essaye de vous acheter, de vous amadouer, vous n’êtes pas dupe c’est évident mais la libéralisation de la parole est déjà un acquis sur lequel vous pouvez vous appuyez, n’y renoncez sous aucun prix, c’est votre bien le plus précieux.
Oui, au moment des élections tu voteras pour un “INDIVIDU TOUT A FAIT INCAPABLE D’INSTAURER DES IDÉES COLLECTIVES SUSCEPTIBLE DE FAIRE RENAITRE CE PAYS DE SES CENDRES ET INCARNER LA DÉMOCRATIE”, mais c’est partout pareil. Tu crois qu’en France nous avons le président idéal?…l’important c’est que les libertés soit garanties/préservées.
@ haukmann
la REVOLUTION DOIT PLUS RADICALE – RADICALE -RADICALE
meme 1 Mio.de victimes
§1- nettoyage a l’interieure
§2-Arrest-Zebledine Al-Haribine et les Trabelsis et 56 pers.
§3- ATTENTION: la Police et les RCDst. veulent contunier pour survivre ils faut tuer.
RCD Dégage ? Tous les partis politiques Dégagent !
C’est quoi ce francais ???
Il fallait ecrire : RCD degage? tous les partis degagez
avec E,Z et non E,N,T
Pourquoi pas? Si tu veux.
@RETRIEVEL: Tout détruire, pour ensuite mieux reconstruire, c’est ce que tu préconises, comme Shiva. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure manière d’agir.
Le baromètre est “Morjane hors du gouvernement” et voici pourqoui:
Kamel Morjane et Rchid Ammar sont des amis de longue date.
Kamel Morjane est marié avec une des cousines de l’ex dictateur ( de source familiale).
Le tout avec une couverture politique RCD.
Amis tunisien nous sommes entrain de nous faire niquer!
Les biens de l’état sont cadastrés au nom du RCD (pas bête le RCD!) que peut faire la lois?
Le RCD est partout et doit être dissout pour que le ménage soit fait.
Sinon, la révolution du peuple tunisien n’aura fait qu’un support au coup d’état politico-militaire organisé par le RCD/Morjane/Ammar.
MORJANE DEGAGE!
Pourquoi ne pas tout simplement prendre ce qui est bon dans les meilleures démocraties et l’améliorer? Comme dit le proverbe “c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes”, alors qu’une politique “expérimentale” n’est pas sans risque.
Une vraie démocratie ne peut exister sans un contre pouvoir fort. En Suisse c’est le principe du référendum, et ce petit pays n’a jamais connu de crise politique insoluble malgrè son multipartisme. Aux US le vrai contre pouvoir c’est une presse libre et indépendante. Quant à la France ma foi je suis assez d’accord, elle s’enlise dans ses affaires…ses hommes politiques de gauche comme de droite sont les mêmes depuis plus de… 23 ans et ce sont les mêmes journalistes et “anciens jeunes” philosophes qui sqattent les médias depuis des lustres. Mais il n’en demeure pas moins que la France reste le pays de la liberté d’expression.
Il existe encore bien d’autres démocraties réussies et chacune peut apporter sa petite pierre à l’édifice.
@ Monica
Je pense que vous-ete Bonne Chef de cuisine ,
mais le probleme que ces vieux,s’ils contunuer dans leur cours >>ACTUEL<<<,ils ouvrent a utiluser la violence contre le peuple,tot (avec chapau-) sorry mon Lap Top Tastature diff)ou tard, /RCDst et police…
voir par exemp EX-RDA -STASI en allemagne sont Aujourdhui les Democrates ??? masque !!!/FANTOM OPERA/ et econtunuer de detruire le partie de l'ouest l'economie All-et la vie Social peut-a peut sera comme la Romanie.
MERCI
Désolé, mais il n’y a rien à tirer de cet article où on dit tout et son contraire pour surtout ne pas se mouiller…
les partis sont nuisibles mais il en faut quand même, la démocratie a des inconvenients, mais il l’a faut quand même, bref l’auteur enfonce des portes ouvertes à grand coup de brodequins…
Bien vu lygf, je trouve aussi la “suggestion ” de prendre un président de la stature de Bourguiba tout simplement ridicule, comme si on avait un stock de présidentiables de classe bourguibienne, qui attendent sagement depuis 23 ans, et dans le quelle on peut puiser pour les grands jours…
L’auteur sera bien avisé de comprendre qu’il n’y a pas de recette pour installer et faire tourner une démocratie, et que ce n’est pas une invention exclusivement occidentale. La Tunisie a fait sa révolution, c’est une révolution unique et comme nulle autre dans le monde et à travers l’Histoire, et contrairement à ce qu’on lit ici et là, elle n’est pas forcément exportable au reste du monde arabe car le terreau tunisien lui est spécifique. Pour ces mêmes raisons, le système politique qui se dégagera sera spécifiquement tunisien
Quant au RCD, il est évident qu’il est insupportable pour n’importe quel patriote que sa structure et ses moyens volés à l’état subsistent, j’ai cru comprendre que la restitution était en cours, et il faut continuer à être vigilant. Cependant, le noyau idéologique de ce parti, mis en sommeil pendant l’ère Ben Ali, a toute sa place sur l’échiquier politique tunisien, ce noyau a des racines nobles et qui se confond avec le combat pour l’indépendance du pays et pour son développment par la suite… Alors moi je suis contre le rejet de ce noyau, même si je ne voterai pas pour un programme socialiste. Mais c’est ca aussi la démocratie : défendre le droit de son adversaire à exister et à s’exprimer, non par altruisme, mais parce que sans débat contradictoire, il n y aucun mérite à imposer ses idées.
Chers amis,
Merci pour tous vos commentaires.
Je ne prétends pas détenir la clé ou la vérité absolue. L’objectif de cet article est vraiment de susciter le débat, d’où notamment le choix d’un titre un peu provocateur. Je suis ravi de tous vos commentaires et des échanges entre les uns et les autres.
Le principal défaut de cet article est sa longueur. Ce qui peut diluer le message et affecter sa clarté. Je vais essayer de le résumer en quelques lignes :
D’abord, je fais le constat que les partis politiques sont nuisibles à la démocratie (confisquent le débat et le jeu politiques, tendance à l’oligarchie, etc.)
Ensuite, je démontre que leur existence comme piliers du jeu politique démocrate n’est plus justifiée
Enfin, je propose une solution qui nous permet de nous passer des partis politiques comme acteurs indispensables au débat et qui repose sur :
1- Une constitution solide qui garantit les libertés et met en place les gardes fou
2- Un parlement qui joue son rôle et fait son job comme il doit le faire
3- Un gouvernement composé non pas de politiciens mais de compétences issues de la société civile et de toutes les sensibilités (la personne la plus compétente pour chaque poste)
Conclusion : ça ne s’est fait nulle part ailleurs, mais pourquoi ne le ferions-nous pas dans une Tunisie qui sera un laboratoire d’où sortirait une démocratie plus efficace. Je ne vois pas du tout pourquoi on resterait les otages du RCD, PDP, Tajdid et tous les autres car finalement ils ne nous apportent pas grand chose d’indispensable.
Tres bonnes intentions,malheureusement la corruption, la cupidité de la classe privilégiée et les interventions etrangeres vont continuer jusqu’a que les medias reusissent a diviser le peuple pour creer le vide ou la confrontation des freres et silencer la rue .
Gannouchi n’est autre qu’un acolyte de benali il l’a servi loyalement pendant 21 ans et la tunisie pour lui n’est rien d’autre qu’un projet qui peut servir ses propres interets ,ca va de meme pour mr. chebbi qui a appartenu a l’etablissement american et n’est autre que leur nouveau benali .
le peuple tunisien doit aller jusqu’au bout et ca sera pour lui la mort ou les glaïeuls.
Un point de départ qui se conclue par un crash
… affligeant !
Ce que votre analyse fausse en cohérence mais juste en pertinence ne prend pas en compte c’est la NON REVOCABILITE DES ELUS.
Tout ce que vous expliquez part de là…. Mais vous vous acharnez à ne pas le voir !
Quant à la réforme gaulliste de 1962 pour que le peuple choisisse son président… c’est une vieille technique proto-fasciste !
NAPOLEON 3 le faisait déjà ! Cela s’appelle “le plébiscite”.
Alors que la Tunisie a besoin de reprendre toutes les vieilles traditions des peuples en rebellion, vous proposez d’imiter ce qui a permis aux MULTINATIONALES FRANCAISES de pouvoir CONTROLER DIRECTEMENT le coeur du pouvoir. En se débarrassant des pressions (4° République) des petites et moyennes bourgeoisie.
Ce sont la Tunisie a besoin c’est d’un GOUVERNEMENT REVOCABLE formé de 19 délégués représentant 7,5 millions de Tunisiens de plus de 14 ans.
Et donc, l’urgence n’est pas une CAMPAGNE à l’AMERICAINE pour un PRESIDENT COMPRADORE ! …. L’urgence c’est que le peuple, par 25 désigne ses DELEGUES DE BASE !
Le deuxième aspect, vous ne le traitez pas non plus. En effet, si l’investissement était repris aux capitalistes et aux bureaucrates et confié au peuple lui-même (130 dinars à investir chaque mois librement sans profit ni retour) … vous verriez apparaitre des partis “politico-économiques”.
Par exemple, un parti qui inciterait les Tunisiens à investir dans la recherche agronomique, un autre qui tenterait de les convaincre de créer une INDUSTRIE TUNISIENNE du jeu vidéo etc etc…
IL FAUT PIQUER LA CLE DU COFFRE à tous les POLITOCARDS !
Vous croyez qu’avec des voyous qui ne cherchent qu’a fuire leurs devoirs ,a casser et a voler on peut acceder à la democratie? ce n’est qu’un reve! il faut se reveiller! vous voulez une democratie parfaite c’est pas possible! des pays comme la france ou les USA ont payés tres cher leurs democraties et vous voulez construirent une democratie comme ca du jour au lendemain!Aladin avec ses magies ca n’existe plus reveillez vous.
le couple Morjane/Ammar est le meilleur actuellement sur la seine nationale.
ou bien vous avez ….R.Ghannouchi et M.Marzouki …et les autres qui veulent en profiter de cette révolution spontané de la population tunisienne.
Que la Tunisie est belle sans président ! Aussi belle que le drapeau roumain avec son trou au milieu en 1989.
On vous admire.
Un français
we got back la goulette,carthage,now we want the kasbah.
all we have to do is eradicate the remnant of rcd
that includes ghannouchi and mbazza.
Je ne suis qu’un simple citoyen français observant de loin la tempête pleine d’espoir qui s’est levé en Tunisie et qui maintenant s’étend aux autres pays arabes. Cette révolution, c’est l’espérance pour les pays arabes de sortir de ce conflit idéologique dans lequel Bush nous avait enfermé après le 11 septembre, d’espérer un monde où le peuple vive en symphonie dans un régime où il incarne DIRECTEMENT ET DANS SA TOTALITE le souverain de la nation.
Non, je ne crois pas que la faussement démocratique « démocratie représentative » puisse permettre à une révolution de cette ampleur de s’exprimer pleinement. Le peuple y sera toujours bâillonnée car son pouvoir sera confié à une poignée de technocrates possiblement corruptibles.
OUI A UNE VÉRITABLE RÉPUBLIQUE, CEST A DIRE UNE DÉMOCRATIE DIRECTE !
Je ne suis qu’un simple Français. Mais de tout cœur, je souhaite que le peuple tunisien s’interroge sur son régime futur, car il n’existe pas que la démocratie représentative ; le problème c’est que la démocratie directe au niveau d’une nation n’a pas encore été inventé. C’est aux Tunisiens de la construire.
Il est vrai que le monde nous admire et aussi nous observe et nous défie genre : “nous allons voir ce que ces tunisiens vont faire de leur révolution”?
Alors donnons le meilleur de nous mêmes pour réaliser notre rêve de démocratie à la tunisienne!
La première question que je me pose depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi et la suite des évenements qui ont suivi et dont tous les tunisiens peuvent être fiers est:
-Que veulent les tunisiens?
Ben Ali,complètement désynchronisé par rapport au pays,leur a répondu : je vous ai compris alors j’ordonne de baisser les prix du sucre,du thé,de l’huile…!
Ils lui ont répondu dégage et il s’est enfui!
Ce que les tunisiens ne veulent pas c’est “LA HAGRA = INDIGNEZ-VOUS”
Ce que les tunisiens demandent à leurs élites de répondre à la question:
Comment pouvons-nous vivre dans un environnement d’un ETAT DE DROIT dans le respect de nos valeurs:
> JUSTICE
> LIBERTE
> ORDRE!
Cette élite, ici et maitenant,peut se mettre au travail créer des espaces de réflexions pour décrypter,ordonner,verber… ces valeurs et les mettre en dynamique!!! Bon travail et bonne continuation!
“METTONS NOUS EN ROUTE,NOUS TROUVERONS LE PAS EN MARCHANT”
Mr karim :ce que vs avez souleve dans vtre article est tt a fait logique dans la mesure ou le parti au pvoir depuis 50 ans a perdu totalement son legitimite .les autres partis et organisations sont en rupture totale avec les jeunes de la revolution.Alors pqoi pas penser a ecarter ces partis et organisations qui n ont de but que de se caser dans le gouvernement .Aucun CHAHID n avait autorise a tel ou tel personnage politique d etre son porte parole .Ceux qui ont participe sur le terrain pour deloger le dictateur sont les legitimes represantants du peuple tunisien … Ces partis bureautiques qui avaient l intention de voler la revolution le sauront apres 6 mois …
Où est passé le MDS, Parti d’Opposition ?
Il convient de souligner que « le Mouvement des Démocrates Socialistes » (MDS), mouvement qui n’a de Démocrate et de Socialiste que le titre, est le Parti, soit disant d’opposition, qui a fait le plus de mal à cette même opposition, du temps de Ben Ali, et a trahi et ses Militants et ses Valeurs du temps de sa création, par Mestiri, au début des années quatre vingt, en se vendant corps et âme à Ben Ali, et ce pour quelques sièges de députés qui ont été occupés, généralement, par des béni oui-oui opportunistes, de formation et de déontologie politique médiocres , obéissant au clin d’oeil au Dictateur déchu, Dictateur qui a été, d’ailleurs, toujours, leur candidat aux diverses élections présidentielles . Ce Parti (MDS) est considéré, et par l’opinion et par la classe politique et par les Chancelleries, comme étant, en réalité, une cellule parmi les cellules du Parti de Ben Ali (RCD) qui lui sont les plus fidèles ; pour s’en rendre compte, il suffit de lire le dernier numéro de leur organe officiel ( Al Mostakbal), daté du 08/01/2011, juste avant la fuite du Dictateur ( le 14/01/2011) : on y lit une sonnante éloge, écrite par le Secrétaire Général du MDS, sur la Démocratie et le Pluralisme instauré par Ben Ali, alors que le pays, qui était à feu et à sang, enterrait ses Martyrs. D’ailleurs, depuis la « Révolution de Jasmin », le MDS a disparu de tous les Medias (écrits, visuels et sur le net), de la scène politique, et est, depuis, aux abois : qu’il y reste !
HORCHANI Salah
Mr Loukil Mohamed
J’adhère totalement à vos propos, mais j’ajouterai que “EL HAGRA ET EL RACHOUA” (le mépris et la corruption)sont profondément encrés dans l’inconscient de “certains” tunisiens, et il faudra au moins deux générations pour l’atténuer.
Aussi INDIGNONS-NOUS encore et toujours, restons vigilant et espérons des médias un peu plus incisifs, plus COURAGEUX et responsables.
Quant à la suggestion de M JO pour une DÉMOCRATIE DIRECTE, pourquoi pas…
J’ai lu tous les commentaires: quelle richesse
voici mon reve de voir ma Tunisie de demain:
Ou on vit dans un climat de securite totale pour soi pour sa famille, pour ses touristes, pour son patrimoine.
Ou tout est transparent (que les politiques affichent a l’avance leurs richesses, les biens, les avoirs et leurs fiches d’imposition)
ou l’on accepte qu’on soit different (couleur, religion,region, langue,).
ou l’on accepte les idees des autres meme qu’on on est pas d’accord
(Il n y a pas de bonnes et de mauvaises idees, il ya des idees et des consencus autour)
Qu’il y est un systeme de sante pour tous accessible a tous.
qu’il y est un systeme educatif qui evolue tous les 5 ans car le monde va vite et les besoins de 2011 en emploi ne seront plus les memes en 2015, 2020, ou 2050.
Qu’on accepte les sacrifices et qu’on oublie que l’Etat et le Gouvernement puissent avoir une solution pour tout.
Qu’on preserve le droit de la femme et qu’on aille plus loin encore
(exemple: droit de succession, Heritage etc..)
Qu’on garde notre esprit solidaire, acceuillant, gentil au service de l’autre.
Que l’egalite regne ds l’education comme ds les affaires
Qu’on soit un etat laique (on est tous Musulmans, on n’a pas besoin de parti Islamique, pour diriger le pays)
PS: je ne fais parti d’aucun parti politique et je n’ai jamais vote,
Abdelwaheb Zouari