Par Youssef Ben Slamia,
Le buzz médiatique évolue chaque jour à la vitesse de la lumière en Tunisie.
Dans ce billet j’ai quand même choisi de revenir à ma manière sur l’une des dernières controverses de la Tunisie post révolutionnaire : le choix, ou non, d’un régime parlementaire.
Un article publié le 6 mars dans le journal électronique webdo.tn, pointait « un constat d’analphabétisme politique » « des jeunes héros interrogés », à propos des manifestants du sit-in kasbah n°2, non sans une certaine condescendance…Sauf que le journaliste s’était lui même bien gardé d’apporter des réponses concrètes aux questions posées.
Un autre article paru dans « La Presse » le 7 mars, tout aussi lacunaire en terme de définition, mettait l’accent sur le risque d’instabilité politique en cas de régime parlementaire, l’auteur optant pour un régime présidentielle à la française…Acculturation quand tu nous tiens !
Personne ne peut s’improviser expert en la matière. De là est né mon désir d’apporter un modeste éclairage sur un débat qui n’est pas près de s’arrêter, les tunisiens étant appelés à élire les hommes et les femmes qui siègeront dans une assemblée constituante le 24 juillet prochain, et dont la tâche sera de définir le nouvel ordre juridique et politique tunisien.
Historiquement le régime parlementaire est apparu en Grande Bretagne, à la suite de la glorieuse révolution, ou encore Bloodless Revolution (car elle aussi pacifique), qu’a connue ce pays à la fin du XVIIe siècle.
La dynastie monarchique absolue des Stuart qui régnait sans partage, a du progressivement abandonner une partie de ses pouvoirs aux organes représentatifs de la société de l’époque, essentiellement composée de bourgeois et d’aristocrates instruits dont les rangs garnissaient la chambre des communes et la chambre des lords, lesquelles constituent toujours le parlement anglais.
On définit aujourd’hui le régime parlementaire moderne, comme celui où le chef du gouvernement doit disposer à tout moment de la confiance du parlement. Le gouvernement est responsable devant le parlement. Si un conflit surgit entre ces deux institutions, le parlement peut renverser le gouvernement par le vote d’une motion de censure.
Mais Le gouvernement peut également user de son droit de dissolution du parlement afin de dégager une nouvelle majorité parlementaire. Les ministres sont normalement choisis parmi les parlementaires et ils ont accès à l’assemblée (ou aux assemblées si le parlement est composé de deux chambres).
Le gouvernement a d’ailleurs l’initiative législative et participe très activement à l’élaboration de la loi. Le dialogue doit être constant.
Dans un régime présidentiel classique, le pouvoir exécutif est détenu en totalité par un président élu par le peuple. Le parlement ne peut donc contraindre le président à démissionner, pas plus que le président ne peut dissoudre le parlement.
Le régime présidentiel est la recherche d’un équilibre entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif résultant de leur indépendance réciproque et de leur certitude de demeurer en fonction jusqu’à l’expiration de leur mandat.
Dans les deux types de régimes, les partis politiques jouent évidemment un rôle capital, le bipartisme ayant la réputation de permettre un meilleur fonctionnement du jeu politique que le multipartisme.
Certains pays comme la France ont adopté un régime mixte. La constitution française emprunte au régime parlementaire l’existence d’un gouvernement collégial, responsable devant une assemblée élue au suffrage universel direct, qui peut voter une motion de censure contre son gouvernement.
Elle emprunte au régime présidentiel l’institution d’un Président lui aussi élu au suffrage universel direct, disposant de l’autorité que lui confère la légitimité de ce mode de désignation mais aussi de pouvoirs considérables comme celui de dissoudre l’assemblée.
Il faut garder en tête que la plupart des régimes politiques ne procèdent pas en eux mêmes d’idée à priori, mais de l’enchainement des circonstances, de la pression des évènements, et parfois même du hasard.
Il serait vain par conséquent de prédire dès aujourd’hui quel régime politique siérait le mieux à la Tunisie.
Seuls le temps et la pratique permettront à la Tunisie de s’acheminer vers un régime politique stable et défini. La démocratie est un long processus de maturation, dans lequel notre pays vient à peine d’entrer.
Pour conclure, il ne faut se souvenir que dans chaque loi, il ya la lettre et l’esprit, le fait et le droit, la théorie et la pratique.
Si on regarde certains aspects de la constitution tunisienne promulguée en 1959, force est de constater, et aussi bizarre que cela puisse paraitre qu’il s’agit d’un texte éclairé, où les grandes libertés fondamentales sont censées être garanties et protégées : l’égalité de tous les citoyens devant la loi sans distinction de race ou de religion, mais aussi la liberté de presse, de publication, de réunion, et d’association, le droit de propriété, l’inviolabilité de du domicile, le contrôle d’un juge sur chaque garde à vue… Il ne suffit pas de se proclamer une démocratie pour en être une. La Tunisie n’en est encore qu’à ses tous premiers balbutiements en la matière.
La tâche s’annonce difficile, mais ô combien exaltante.
Sans entrer dans les détails ,je relève juste cette erreur sur le régime présidentiel :
« Pas plus que le président ne peut dissoudre le parlement ».
Le président de la République peut dissoudre l’Assemblée . C’est ce qu’a fait Jacques Chirac, le 21 avril 1997 en croyant obtenir une majorité favorable ,sauf qu’il a rempli les bancs de l’Assemblée par des députés de l’opposition et qu’il ait été contrait de former un gouvernement de cohabitation .
D’où l’importance d’avoir des institutions solides
– Une cour suprême qui pourrait même condamner un président (comme en Israel) ou un chef de gouvernement
– Des médias libres
– Des garde-fous institutionnels (pour empêcher l’hégémonie d’un parti par ex.)
yet another one lost in a very limited context!
1- Tunisian history is not bound by the last 50 years or so
2- By no means the so called western political models are the models to follow in our case
Et pourquoi pas une démocratie participative? La jeunesse des tunisiens et la maitrise des outils d’ Internet permet desormais a la tunisie d’ être a la pointe d’une nouvelle forme de régime plus proche des citoyens.
En plus l’ organisation des jurys citoyens permetterai de repolitisé la jeunesse ( pas seulement) et de ne plus la mettre les questions politique au main d’ une oligarchie.
Et même pourquoi pas de faire une espèce de jury citoyen au niveau nationale? Techniquement peut être complexe mais soyons a la pointe en termes de démocratie par rapport aux autres pays notament les pays européens ou les démocratie représentative on des taux d’ abtentions inquiétant.
Je suis aussi tout a fait d accord avec Mr Prince.
@MrPrince -En d’autres termes tu veux instaurer le Regime libyen des Comites populaires? Mais pour cela il faut des gens un peu plus
cultives que l’auteur de l’article.
C’est bien tout ça, mais j’ai une proposition, pourquoi pas un système à la Helvète ça fonctionne bien en Suisse il y a le conseil National, et le conseil des états et chaque cantons et demi canton (26)c’est comme chez nous les gouverneras, gèrent leurs affaires et toutes les initiatives passent par référendum le peuple est souverain. Pour plus de détails voir sur internet http://www.parlement.ch ou wwww.ch.ch
Une petite suisse pourquoi pas ! Ca sera un exemple de plus pour le monde arabe.
TUNISIAN UNION WILL FIGHT
CONTRA:
RCDst ( NO GALBAN Elfista)
islmaistes RADICALES (NO ISLAM POLITIC )doivent se reposer au psychiatries
EX-Service de Securite’doivent manger du sable
et ils nont pas le droit voter .
NIGHT HUNTER WACHING YOU
A PARLEMENTARY SYSTEM WILL SERVE TUNISIA WELL AS LONG AS:
A JUDICIARY system exist separate from that that of executif
and the two houses of chambers.
the justice has to be independant to guard against abuse of law.
an instance like bizerte is represented by four members of
parlement,make sure not to vote all of them from the same party.
an opposition is as important in keeping a goverment honest and true
to their election pledges.
those who represent bizerte in this case have to prove they are
working for their constituancy or shall be tossed out the next election. but don’t forget the national intersest and concentrate
on local and regional ones only.
a bill will pass by a mere one vote majority.
a no confidence vote will be affirmatif by one vote negating a
fifty per cent majority.
the power should be held into the hand of parlement elected members.
the president role will be ceremonial but can dismiss a parlement
if there is a deadlock in case of no confidence motion resulting
in fifty,fifty votes.
what is important in this case is that those who represent your area have to explain the reasons you should send them to parlement and they are your voices in the centre of power.
their politcies is the raison d’etre to gain your voices and votes.
they answer to you and you have the power to choose who those
individuals should be.
they can be from different parties your representatives but their task is to represent you.
bizerte in this case.
an honorary president should not be a political appointee but
a person that has served tunisia and holds it,s interest at
heart.
he can come from from any field like civic societies,non govermental
organisation to cite a few.
all three branches shall be independent:
a president,reps of parlement,judiciary system as a watch dog of
the constitution.
think local,act national then you will become international.
hope i’m not boring you.
many thanks.
Why look any further? the US system of Government is ideal for Tunisia and other young democracies:Independent legislative ( Congress), Independent executive ( President) and Independent Judiciary (District Courts and Supreme Court).
The equilibrium in Congress where laws are voted up or down by simple majority or in certain cases by 2/3rd prevents any bad law from passing and protects the rights of the minority from being trampled by the majority.
Besides,the US Constitution being what it is, is the supreme arbitrator and the beacon of every tentative to pass any law,first and foremost laws must follow the Constitution. that’s where the Supreme Court is… Supreme:it can strike any law it deems unconstitutional from the books and upset Congress.
The whole philosophy of US system is based on the protection of the rights of the minorities.
usa constitution aside the usa governing system
is so corrupt for many reasons.
the lobby system and donations put pay to any credibilty
there is.
money talks there and those that can generate more funds
for their campaign seem to win irrespectif of their policies.
a donation to a party or an individual from that party
makes them loyal and prisoner of the lobby to the detriment
of national interest.
a president has a veto of power there.
a senate can block a bill.
a congress can vote down a bill.
what we want in tunisia is an honorary non political entity
for a president.
a parlement run by a prime minister and an opposition to keep
them honest.
a senate that can veto a budget to replace a governate.
in state of gouverneur we have the senators that guarantees
a region interest and safeguard it’s share of commonwealth.
in usa a low number of voters because of noncompulsory status.
you end up getting a screwed up result.
governors there are a president representatives,nomited by him. and serve as a spy or a watch for a president.
murdoch press has more say there on who becomes a president
than the average bloke in usa.
have respect for that constitution but not in those nominated
conservatif judges.
but it is turning into a joke the number of parties wanting
to stand for election in tunisia.
they don’t have parties in tunisia they party nanes to support
their names and nothing else.
all is mixed up with domain names like in computer system.
do they have members,policies,a national representation,
elected by their menbers,…..don’t believe anything any more.
I’ll have my party and call it the renewal of farts collection
in democratic constitutional republican tunisian collectivity.
where do they get these party names?. bet even their mother
doesn’t know they are leader of a political parties.
je crois que c est facile, les tunisiens veulent le systeme parlementaire called “Harissa”:
1-Un president pas de pouvoir du tout juste “une image” avec un salaire de $8,000.00 tout compris et une villa au bardo par exemple Quel est l interet de n importe quel tunisien d avoir un president: aucun a moins qu on veut voir un autre mafiosi.
2-Un parlement de senat : 2 representants de chaque governerats pour etre sur qu’ on oublie pas cette fois ci les zones interieures
3-Un autre parlement ou il y a 1 representant pour 30,000 habitant
4-Une justice totallement libre de l executif. et une Cour Superieure qui regardent les deux parlements , le president ainsi que les cours.
Les independants sont admis dans les elections et les partis faible auront une guarantie d avoir un siege au moins. les tunisiens a l etranger seront represente (1,5 million) proportionnellement.
Pratiquement: on vote avec la Carte d’identite tous le monde du commissaire au Ouali , sous prefet etc tous le monde . Un seul terme de 5 ans . s il prennent le deuxieme termes il commencent a accepter le rachwa.les liste electorales On aura une liste-comme les carte informatique en 1988 et c’est le computeur qui va faire le calcul dans chaque Poll.
J ai vote ici aux USA pdt 20 ans; c’est tres facile de voter et avoir un systeme pareil parce que le peuple americain est le peuple le plus stupide sur terre et ils ont la meilleure democratie au monde. Le systeme plus haut est un system tunisien ( copie de l americaine ,portugaise et suedoice assiette tunisienne)
les islamistes et les imames du DAROUICHERIE veulent aussi un sys parl.mais ils ont oublies que en Tunisie INTERDIT ISLAM POLITIQUE.
La richesse du débat sur le choix du type de régime préfigure de l’âpreté de la bataille politique que vont se livrer les uns et les autres pour rallier à leurs propres convictions.Les risques de dérapages, de superficialité, de sectarisme de dogmatisme..sont réels.Le débat doit avoir lieu et pour minimiser les risques,deux conditions me paraissent indispensables:
1-le débat doit avoir lieu sur la place publique.
2-les animateurs (ou organisateurs) du débat ne doivent pas
s’approprier le droit de le cloturer.
En d’autres termes,le choix du type de régime revient de droit à chaque citoyen selon ses propres convictions.Seul le REFERUNDUM POULAIRE permet d’atteindre la certitude que chaque citoyen s’est exprimé.La campagne qui aura précèdé le referendum aurait constitué le lieu idoine au débat.La campagne electorale de l’assemblée constituante ne peut en aucun cas remplir ce rôle et pour cause à ce moment là le peuple choisira des personnes alors que le choix d’un régim est contenu dans un texte(la constitution).De plus, le REFERUDUM POPULAIRE est SOURCE DE DROIT.Le choix du type de régime est une question trop importante pour qu’elle soit déléguée a “une constituante” aussi representative soit elle.Nous sommes en 2011 et non en 1789, les moyens d’expression et de communication sont devenus un peu plus rapide n’est ce pas?
Je ne sais pas vraiment comment fonctionne le régime lybien mais quelque soit le régime et son fonctionnement si le tout les pouvoirs sont dans les mains d’ un seul homme ça reste une dictature et par conséquent même sont fonctionnement constitutionnel est totalement faussoye. D’ ailleurs Ben Ali lui même était anticonstitutionnel a t’il respecte le pluralisme, la liberté de la presse, etc (aux moins il est clair pourquoi on veut le juger).
Ce que je pense sur les jurys citoyens c’est que parfois ils sont plus efficace et dans le concret que des gens qui ont passer par des longues études qui a tendance a formate une élite. Parfois, je me dis qu’ est ce qu’un normalien sait comment fonctionne le travail d’ un chauffeur de taxi, d’ un serveur, d’ une infirmière. Quel legitimite a-t-il de légiférer a tout va sur la vie de millions gens(ça ne concerne pas forcément que les citoyens) du haut de ces diplômes ? De sa réussite? Car il a était élu par une parti du peuple?
Encore une fois je ne sais pas trop comment fonctionne le système libyen. Mais ce que j’imagine pour la Tunisie c’est un planel base sur les différentes catégories socio professionnels représentatif de la Tunisie. Ou ce planel aurait des turns over fréquent. Je n’imagine pas non plus que le jury citoyen capable d’ avoir un travail législatif mais au moins elle aura un pouvoir consultatif sur les comissions.
Oui un régime parlementaire pourquoi pas…
Bien avant la présidentielle les législatives sont primordiales pour l’avenir radieux de la Tunisie.
Pourquoi les révolutionnaires n’organisent pas ces élections? Pourquoi ne sont ils pas représentés comme il se doit?
VOUS DORMEZ OU QUOI ?
@hole Please shut up! You are so dumb! You are an embarrassment!
Avec 34 partis (… pour l’instant) et un électorat morcelé puis (artificiellement) recomposé par le jeu pas toujours très clair des alliances politiques, comment garantir la représentativité et la stabilité du pouvoir dans un régime parlementaire? Qui va tirer son épingle de ce jeu-là? le parti qui sera le moins minoritaire de tous?
no comment
La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.
@Tawfiq B.; Va jouer aux billes sur ta cote de Los Angeles,
@Tawfiq B. : Tu bandes pour les USA espèces de vendu. Continus à te faire enfler par eux et ne t’avise plus de m’insulter…Fucking faggot!
je ne comprend pas…