Basées sur un rapport étroit au vécu, les croyances populaires maghrébines ne sont guère inscrites dans les préceptes de la charia. Ce qui importe pour les dépositaires de telles sensibilités spirituelles diffuses dans les mentalités maghrébines, c’est de mettre l’islam à la portée du commun des musulmans dont les soucis ne dépassent guère l’heureuse expression du poète grec Hésiode (VIIIème siècle av. J-C) dans « les travaux et les jours » : nul ne peut aspirer à une vie décente sans devoir se mettre au travail.
Au fait, une telle spiritualité trouve sa légitimité, croyons-nous, dans sa propension à abriter une certaine subversion par rapport à l’orthodoxie normative, impliquant un certain engagement au profit des soucis des gens, et traduisant une certaine identification à l’islam maghrébin sciemment engagé et non dénué de grandes valeurs. De telles valeurs sont généralement comprises à travers l’exemplarité de trajectoires de vie dont les protagonistes ont montrés suffisamment de disponibilité dans leurs relations à l’adversité. C’est sommes toutes une forme de « présence » qui comporte une certaine esthétique qui nous rappelle à maintes égards les valeurs défendues aujourd’hui par la citoyenneté moderne et que le savoir sociologique n’a pas dédaigné d’appeler « l’art de la présence ».
Pour les défenseurs d’une telle philosophie de vie le rapport à l’autre, fut généralement dénier de toute velléité hégémonique, de toute vision verticale. Le compagnonnage valeur importante dans la pratique confrérique musulmane est une forme d’enrichissement permettant d’instaurer la médiation. Une telle démarche est enracinée dans notre patrimoine aussi bien culturel que cultuel. Accepter l’autre c’est l’accompagner, c’est aussi sortir à sa rencontre et monter de la disponibilité à son égard, toute appréhension ne pouvant engendrer que méconnaissance.
Dans le magma brassé de la population maghrébine, cet engagement a souvent fait corps avec les préceptes de la religion officielle ordonnant, croyant nous, une manière maghrébine de composer avec l’autre, de l’apprécier sans craindre d’être aliéner ou de faire table rase avec ses convictions religieuses. Là va commencer une grande métamorphose ou le commun des maghrébins vont apprendre à devenir négociateur. L’on négocie comment l’autre peut reconnaître en nous un partenaire capable d’enrichir son devenir et partager les tracas de sa condition humaine ?
La sainteté phénomène transversal dont les vestiges continuent à baliser le paysage des deux rives de la Méditerranée a constamment constitué une expérience humaine et spirituelle traduisant, même décriée, un enrichissement indéniable. Ce qui la rendait attrayante, c’est croyant nous, le rapport à une certaine esthétique de la vertu qui n’est pas l’apanage d’une élite cultivée ou d’une intelligentsia, mais une morale de vie partagée par le commun des gens.
Pour aspirer au titre d’icône, le saint « honnête homme » dirions-nous des temps pré-moderne, doit achever un parcours de combattant fait d’embûches, traduisant une quête personnelle visant à l’acquisition de hautes valeurs morales et spirituelles telles que la charité, l’humilité l’amour ou la liberté.
Méditées par le commun des gens au travers de trajectoires prises pour exemplaire, l’intériorisation des ces péripéties conduit à une forme d’appropriation par l’exemple, appropriation progressant selon la sensibilité et le propre rythme du quêteur. La vertu se transpose à travers la parabole d’une trajectoire, et à force de redondance et de répétition le discours devient parabole et la vie en vient à devenir sa juste expression.
Ce n’est nullement un rapport aux aspects fascinants d’une trajectoire extrahumaine, au contraire l’exemplarité d’un saint maghrébin reste de dimension humaine, même si un tel acheminement avait été parabolisé ou iconisé pour permettre au gens de donner au discours la juste valeur de l’expérience vécue. C’est pour cette raison que maintes légendes dorées, dont les protagonistes se sont éteints en odeur de sainteté, nous ont paru subversive au point ou nous ne pouvons ignorer leur propension à exprimer un engagement latent s’inscrivant de droit dans une contre culture. Le traitement artistique d’un folklore en complète désuétude ne nous a-t-il pas suffisamment apporté de preuves quant à la présence d’une telle esthétique? C’est justement à une telle dimension qu’il faille peut-être aujourd’hui accorder plus d’intérêt, parce que c’est toujours à notre corps défendant que nous acceptions de mettre la tradition au diapason de la modernité.
L’islamophobie des défenseurs des valeurs démocratiques et républicaines trouve sa raison dans leur scepticisme quant à la capacité des islamistes à s’approprier une modernité souvent perçue comme mécréante et décadente ; toute en feignant d’oublier que la vigilance citoyenne ou « l’art de la présence » est le seul garant contre une telle dérive. Car si le quotidien est perçu comme une esthétique les convictions des autres ne représenteront nullement pour les musulmans de culture ou de foi que nous somme la moindre crainte, mais au contraire un immense enrichissement.
Quatre paramètres nous paressent exprimer aujourd’hui les profondes transformations engageant plusieurs pays musulmans à s’inscrire dans un post-islamisme latent y compris les pays du Maghreb :
Nous citerons au premier abord les conséquences des nouveaux rapports des populations maghrébines à la sédentarisation qui les obligent à composer avec une contingence historique totalement différente de celle qui prévalait jadis. En effet jusqu’aux débuts des années trente du vingtième siècle, une minorité de gens vivaient dans les villes. Cette minorité croyait être détentrice d’un islam savant et dépositaire de ses préceptes qu’elle devait sciemment inculquer aux autres. Le moule de la ville ordonnait la norme en terme de religiosité par rapport à un intérieur souvent représenté comme un magma flou et indéfinissable, incapable de s’insérer par ses propres moyen dans un tel registre cultuel et culturel. D’où, la dichotomie entre une culture dite populaire et une autre réservée aux élites savantes. Perceptions complètement erronées, parce que le brassage ethnique et religieux dans l’enceinte de la ville comme dans ses faubourgs a constamment permis l’émergence de médiateurs jouant le rôle de hiatus ou de croix de transmission entre bédouins sédentarisés et cités cloisonnées.
Le deuxième paramètre est le pragmatisme insufflé au registre des valeurs. En effet pour des populations musulmanes à majorité sédentaire, vivant dans les villes et cherchant à bénéficier du mieux d’une telle situation pour optimiser les opportunités qui se présentent devant elles, l’impérieuse nécessité de s’adapter au modèle de vie sédentaire traduit forcement, eu égards aux contraintes du quotidien, l’introduction d’un certain pragmatisme souvent intériorisé comme contraire aux préceptes ordonnés par la chria’.
Le troisième paramètre concerne le genre féminin contraint dans son rapport à un quotidien des plus complexe, de transgresser aux normes ou de déroger aux règles de conduite imposées par une société masculine et ce dans l’intention de réaliser un idéal d’émancipation traduisant une définition exacte à son aspiration à devenir une vraie partenaire. Même si les femmes militantes restent minoritaires, celles qui vivent le changement au quotidien sont au contraire beaucoup plus présentes au point ou l’on vient à confonde entre militantisme et présence citoyenne, preuve éclatante d’une mutation significative dans les mentalités maghrébines.
La femme prouve en sortant du cadre intimiste et clos de la cellule familiale et en investissant le paysage social au quotidien, qu’elle est capable d’acquérir les moyens lui permettant d’être mieux représenter sur l’arène publique. C’est devenu presque un modèle de vie dans les sociétés maghrébines contemporaines ou l’homme paraît tolérer une telle présence, même s’il est obligé souvent de composer avec elle à son corps défendant.
Le quatrième et dernier paramètre c’est la jeunesse des villes maghrébines, dont le quotidien paraît ordonner un rapport plus facile aux nouvelles technologies de communication ou à une cyberculture orientée dans le sens qui donne la part belle aux loisirs. Son vestimentaire bigarrée annonce une certaine rupture avec le conventionnel. Le virtuel commence à remodeler en profondeur sa façon de voir et sa raison d’être également. Cette jeunesse détentrice d’une modernité de vitrine est appelée aujourd’hui à redoubler d’effort et à monter beaucoup plus d’imagination, pour participer activement à la vie sociale.
Le virtuel crée pour elle d’autres airs, d’autres ouvertures qui transforment ses échelles de perceptions. Autant la frange instruite des adultes continue à s’inscrire dans une culture graphosphérique se représentant l’autre, à travers la lucarne d’un apprentissage ardu au livresque impliquant dans son sillage une intériorisation d’un complexe d’infériorité, autant la jeunesse est inscrite dans un autre rapport dont l’échelle nous paraît planétaire et dont l’idéal serait à notre sens de se frotter à l’autre sans appréhension ni complexe. Le rapport au religieux ne peut faire l’économie d’une telle posture, l’horizon revendiqué est totalement transfiguré.
En effet, même si elle continue à revendiquer, non sans exaltation et ardeur son attachement à l’identité musulmane, la jeunesse maghrébine nous parait plus perméable aux nouvelles idées colportées par « une modernité » instantanément partagée. Pour elle, l’universel est compris comme une emprise directe sur les nouvelles techniques de communication optimisant les opportunités de contact avec l’autre, sans y être contraint de le connaître en chair et en os. Cette manière de vivre dispose de sa propre syntaxe, sa manière d’écrire, sa manière de s’habiller et de penser aussi.
Le Maghreb a-t-il réussi son brassage ethnique et culturel ? C’est peut-être là ou réside son acquis le plus précieux. A-t-il sa propre conception de l’islam? Nous croyons que c’est le cas de le réclamer haut et fort. N’est-il pas grand temps de se décomplexer de la tutelle infondée d’une vision monolithique en reconnaissant la présence d’une perception maghrébine de l’islam ?
Pourquoi est-il permis de parler d’un islam turc assurément influencé par le chamanisme? Est-ce que l’islam maghrébin ne comporte pas lui aussi des survivances byzantines, phéniciennes et berbères? Pourquoi l’occulter ? Ce sont nos racines, et ça ne veut aucunement dire que nous rejetons notre appartenance à l’islam. Ça veut juste dire que le déterminant dans nos perceptions c’est notre rapport à un certain islam qui ressemble à ce que nous avons pu partager entant que maghrébins, comme histoire. Au fin fond de nous, nous sommes tous quelque part des musulmans. Qu’on soit agnostique, nihiliste athée, croyant ou non croyant, notre manière de vivre et d’apprécier la vie au quotidien est complètement influencée par cette religion culture qui est l’islam. Prétendre à l’existence d’un islam maghrébin, c’est pour nous donner beaucoup plus d’intérêt à la dimension esthétique dans les rapports qui nous lient à la tradition et point d’importance à la propension de toutes les idéologies de virer au conservatisme ou à l’obscurantisme.
L’UNION MAGREB : MAROC + ALGERIE + TUNISIE
sans autre arabe bedouins
et sans islamisation de la REGION
oui bon tres bien ecrit ce discour elitiste et en plus vous nous proposez les ingredients qui devrait concevoir un islam maghrebien mais vous ne nous devoilez pas son gout.
il ressemble a quoi cet islam maghrebien?
I’m SORRY POPOPOL
its better MEDETERRANEAN UNION -AVEC NOS FRERES GREQUE qu’ils souffre aussi de la MONDIALISATION
is it a couscous movement or a mentality?.
couscous confidentials
Oui je confirme, le couscous étant par excellence le met représentatif de la cuisine maghrébine!
Cuisiner n’est-il pas aussi un haut fait de culture?
CULTURE a la CARTAGENOI et BERBERE
>cher lotfi aissa , malgré ton magma à repètition et le reste.je préfère garder mes flèches pour d’autres.quant à toi tu merite l’indulgence par égard de tes connaissances dans le domaine du couscous.
Les élements de la cuisine sont effectivement des marqueurs culturels de haut degré et pour rejoindre Retrievel le couscous a pour orgine la seule ère géographique arabo berbère, le riz étant lui plus spécifique des pays arabes situés en dehors de cette aire. Mais quand les pays du Maghreb accepteront-ils de revendiquer leur “maghrebité” faite d'”algérianité, de “”tunisité et de “marocanité” que l’on ne saurait réduire à la simple “arabité”?
@Arhtur
Bonjour,
pendant le coupe du monde 1998 en france, le match TUN-ENG a Marseille…..tu as vu la solidarite’ du freres algeriens ?
dans ce jour un Allemand m’a dit:
WaWo LES GRAINS DE COUSCOUS fait l’UNION .
*IKIE OURA SAWALEH TACHLIKIT
Inchalah!
Va te faire soigner retrievel
chameau
T’es vraiment un bouffon , le genre d’idiot qui déverse sa merde sur internet
si tu me provoque ? je vous repond
a cahque ACTION il ya un RE-ACTION ( I.NOWTON )
en plus pour toi : une regle dans le grammaire arabe :
KOLLAMA ILTAKA SAKINANI , YOHTHAFOU MA SABAQ
“cahque ACTION il ya un RE-ACTION ( I.NOWTON )”
Tss retourne a l’école au lieu de faire le debile sur nawaat
I.NOWTOM , lol
tu mets ou nos voisins de l est: les nouveaux “barbus “arrives a dos t ‘hawk et mirages sarkoland avec l aide de ceux en”noir et blanc”‘)malgre que aljazeera diffuse en couleur et HD) ……avec mes respects a nos amis libyens BON VENT(une derniere deception:almofakkar alarabi :azmi bechera: une mauvaise analyse ou $ oblige?? )
Je crois que je n’ai pas tout compris car ça chauffe dans les échanges alors si j’ai gaffé je m’en excuse…
Quel style tbarkallah!J’envie les élèves qui se font initier par cette plume majestueuse.Le contenu est tout aussi savoureux résultant d’observations concrètes, sans à priori.Chapeau bas tout simplement.
Très beau texte. J’ajouterais, sur la question de la spécificité de l’islam maghrébin, que le culte des saints et des martyrs avait été le fait dans l’Église chrétienne de Carthage. Car l’Église chrétienne avait des racines très profondes en Afrique du Nord en particulier entre le IIe et le Ve siècle ap. J.-C. Peu de personnes savent que le nombre de diocèses chrétiens étaient beaucoup plus importants en Afrique du Nord qu’en Europe pendant plus de deux siècles. Le concile de Carthage auquel participa St-Cyprien en témoigne… Les principaux martyrs de l’Église, face à la répression romaine, étaient nord-africains.
De même, dans l’islam même, il ne faudrait pas oublier les 400 ans de la dynastie fatimide, dynastie arabo-berbère de confession chiite. Puis, tout l’islam ouvert et tolérant qui avait cours en Andalousie et dont les exilés qui revinrent en terre nord-africaine demeurèrent porteurs. La grande figure de cet islam éclairé étant Ibn Khaldoum, grand génie universel, inventeur du concept de civilisation… C’est d’ailleurs sous sa statue que se tenait l’armée le jour du 14 janvier. Tout un symbole pour celui qui a cartographié l’essor et la chute des dynasties nord-africaines.
Tous ces éléments ont contribué à cette «esthétique de la présence» dont vous parlez, par-delà les éléments traditionnels de l’islam…
C’était quelques éléments à ajouter à vos propos…
Bernard Gadoua, Montréal, Québec
@ Bernard
Complémentaires et on ne peut édifiants vos ajouts. Je ne peux que souscrire…
@ judas Vos gentils propos sont trop flatteur pour la modeste personne que je suis. Merci.
the school of zitouna and the school of kairoun
are the prevailing islamic teaching in the west by that
I mean maghreb and spain.
until now moslem scholars in marocco still call them that.
the last vestige of shiaa was in djerba before they were
oblitarated from tunisia.
most religions seem to adopt to local customs to have a foot
hold and islam did so in the maghreb with no exeptions.
like the local saints or sidi.
the first division in christianity took place in tunisia,
and rome tried it’s heart to discredit it.
st augustus sided with the roman catholic and became one of it’s
enlightened and respected writers.
“Est-ce que l’islam maghrébin ne comporte pas lui aussi des survivances byzantines, phéniciennes et berbères?”
Je ne vois pas ce que l’Islam maghrébin a subi comme influence byzantine, phénicienne, romaine ou vandale!
Je suis très supris que vous n’ayez pas soufflé mot de l’influence arabe alors que vous avez cité les époques antérieures.
Excellent article ,avec un style elegant et raffine,monsieur AISSA a parfaitement raison et l islam maghrebin existe.Cet islam a toujours eu une vocation sociale,il a ete un facteur d unite et d espoir,il a respecte la modernite tout en preservant les traditions dont il etait le depositaire,il avait un visage rassurant ,affable et attirant,a l oppose de l islam des barbus agressif et inquietant.Cet islam maghrebin nous en sommes tous issus c est le maraboutisme.Tous les tunisiens sont des enfants d une zaouia,tous en sont fiers.Voila l islam que nous voulons ,pas un islam legionnaire et imperialiste.Le tunisien a toujours ete modere,c est sa force,son intelligence
l’islam des barbus agresifs et inquietants s’exporte aujourd’hui dans ce monde de libres echanges se n’est plus suffisant de se dire d’une tradition modere.
vous savez que dans l’evolution des especes les plus violents sont ceux qui dictent le ton.
la brutalite est une arme tres convincante.un peu partout dans le monde musulmant ceux sont ces memes barbus agressifs qui arrivent a prendre le pouvoir et a dicter les lois.
comment l’islam tunisien liberal modere et tolerant pourra t’il survivre a cette tendance fondamentaliste et fanatique qui represente aujourd’hui l’image de l’islam.
ce n’est pas par hazard ni par islamophobie que la plupart du monde se trouve confronte a cette image peu plaisante et qui fait peur de l’islam c’est parceque ces meme barbus sont arrives a se faire representants de cette religion.
y aura t’il un courant islamique assez fort et surtout courageux pour contrer cette tendance pas seulement comme politique d’une dictature mais comme choix democratique?
peut etre. tout se joue sur cette question.
Je pense pas qu’il y a un islam modéré. L’islam c’est un modèle qui ne s’applique que dans une société suffisamment forte, ou a le désir et les moyens de l’être.
Un islam modéré en position de force devient lui même un islam radicale, car il va s’attirer les magouilles et l’acharnement d’autres courants radicales ou djihadistes. Ce genre d’islam modéré sera dans un impasse insupportable, et ne sera capable de s’en sortir que dans le cas d’une guerre avec l’extérieure ou par réaction violente envers les autres courants.
L’auteur, avec mes respects, je pense s’est attelé à peaufiner son écriture et de l’orner par des termes voltairiens haut de gamme qui ont fait chavirer à mon sens le contenu vers un concours d’étude de texte “Khatib al kawm bima yafhamoun” !
@propopol et ben amor
personne n est en lutte avec l islam,ce n est pas un rapport de force avec les islamistes que nous recherchons.Ils ont leur approche et leurs arguments qu il faut respecter mais qui sont inadaptes a la societe tunisienne d aujourdhui.Ils seront dilues dans les nombreux courants de pensee de la tunisie libre,car ce language ne peux regler les problemes actuels des tunisiens.Le courant islamiste continuera d exister comme un phenomene de societe comme les amish aux etats unis ou les vedas en indes.
j’espere que votre vue de ce non afrontement et votre confiance en vos idees sur les courants islamique vous donnera raison dans l’avenir.
@fabiie
n’oubliez pas que 99% de la population d’aujourhui est musulmane
pouquoi inadaptes a la societe tunisienne d aujourdhui ?
sur quoi basez vous cette conviction ?
A opposer islam et modernité on ne peut que contribuer à perpétuer des idées reçues et des préjugés dignes d’un autre temps; et servir de la sorte une posture cynique et europeocentriste.
je rappelle que la majorité des gens qui critiquent les islamistes sur nawaat ne sont pas des tunisiens ni des musulmans. ainsi que les gens qu’on voit sur des photos soit disant extrémistes islamistes est une fabrication étrangère ( made in out of tunisia).c’est trés répandu maintenant en tunisie on paye des gens pour dire qu’il sont isla
Doc historien, vous n’avez pas répondu à mes interrogations!
Faites comme si j’étais un de vos étudiants!
Pourquoi le mot arabe n’a pas été cité une seule fois dans votre texte trop académique? C’est très inquiétant pour quelqu’un qui est né dans la première ville construite par les arabomusulmans.
@ Bechar
l’appropriation au sens de la généralisation de l’utilisation de langue arabe est historiquement attachée à la déferlante hilalienne située au XI e siècle de notre ère (c’est à dire après 4 ou 5 siècles de l’acte fondateur de la conquête), alors que l’islamisation de ses même tribus revient incontestablement à l’élément berbère.
Je crois que c’est un bon filon historique pour comprendre le sens de mes supputations. Bien à vous
Moi, je peux présenter les choses de cette façon:
LA PREMIERE PAGE
Ecrit par A4 – Le 26 Mars 2011 – Tunis
Je ne la vois que vierge et blanche
Afin que chacun y mette sa griffe
Même si j’ai la mémoire qui flanche
Je ne peux pas être sélectif
Peu importe où va la branche
Le tronc est toujours collectif
Bien plus vieux que la dernière pluie
Né avant la plus grande tornade
Je ne romps jamais même si je plie
Je résiste à toutes les noyades
J’aime mettre les points sur les i
Et je n’admire que les accolades
Mes très vieilles racines n’ont pas d’âge
Elles vont au plus profond de l’Histoire
Je vois toujours mille et un visages
A chaque rencontre avec un miroir
S’il y a des bateaux sur mes rivages
C’est pour tous les fruits de mon terroir
Ceux qui découvrent mes vastes plaines
Mes hautes dunes et volcans éteints
Qu’ils me précisent sans aucune haine
A l’âge de pierre, de bronze ou d’étain
L’époque où Didon était la reine
N’est-ce pas là notre passé lointain ?
J’oublie le banal et l’inutile
Les cris ou les rires des enfants
Mais je n’ai pas l’esprit infantile
Pour oublier l’homme aux éléphants
Même si ses dieux étaient en argile
Son courage est toujours triomphant
Je ne peux omettre l’antique ère
Ni me soumettre aux dominants
J’ai entre autres du sang berbère
Et je retiens les faits éminents
Il y a eu un jour où cette terre
Donna son nom à un continent
C’est pour ça que je la veux blanche
Pour que chacun prenne son crayon
Sans aucun esprit de revanche
Inscrive sa couleur et son nom
Comme quand on gravait sur des planches
Son bel amour et son adhésion
Absolument, ça pourrait aussi être exprimer de cette belle et poétique façon.
la tunisie est en réalité culturellement beaucoup plus proche de la lybie et de l’egypte que du maroc et de l’algérie
la principale chose que ces trois pays partagent en commun c’est le fait d’avoir été colonnisés par la france sinon la tunisie se considère à 99% comme arabe et n’a pas ces problèmes de berberisme et de maghrebinité qu’on essaie de lui coller de force
Exact
culturally close to Egypt??? fool.
-« Par ses martyrs, la chrétienté de Carthage tint une place majeure dans l’histoire du christianisme et devint, de très bonne heure, la plus célèbre.» Autrement dit, l’Eglise de Carthage prenait des galons au fur et à mesure qu’elle compte ses morts.
– Il y une association de termes que je trouve « curieuse » c’est : “nihiliste athée.”
– Combien même il y aurait des islams, ils iront tous puiser à la même source pure et éternelle.
– “il n’y a pas de problèmes de berbérisme”. A voir: Création de l’Association Tunisienne de la Culture Amazigh « Pour faire connaître les traditions berbères en Tunisie ». ça date de quelques jours.
http://www.tunivisions.net/creation-de-l-association-tunisienne-de-la-culture-amazigh,11921.html
– heureusement que le poète a pris la peine de m’expliquer le texte et de le résumer de la meilleure manière.