Par Hedi Regaya
Aujourd’hui, a la radio, on nous informait que le nombre de partis avait dépassé la barre des 50 pour atteindre le nombre de 53 (pour la blague des “60 hezb” je crois qu’on risque fort d’y venir).
Le pluralisme est, certes, un des fondements de la démocratie. Il pourrait d’ailleurs représenter un moteur essentiel dans la formation de débats constructifs et de consécration de principes fondamentaux tels que la tolérance et le respect (pas encore disponibles sur le territoire tunisien).
Hélas, comme toute médaille a son revers; les effets négatifs de ce multipartisme poussé a l’extrême sont bien nombreux, et j’en dénote trois principaux qui pourraient jouer en période électorale: la représentativité des partis, la stabilité au sein des partis et le financement des partis.
Représentativité des partis
Dans une population de 10 000 000 d’habitants dont probablement les 3/4 sont résidents du grand Tunis (ce qui constitue forcément un premier problème de représentativité). Les 53 partis, eux aussi, sont a Tunis d’ou ils mènent leurs opérations.
On pourrait donc dire que ces 53 partis se partagent 75% de “l’électorat potentiel actuel” soit environ 1,5% pour chacun.
Cet émiettement de l’électorat pourrait nous réserver de biens sournoises surprises dans la mesure ou il n’y a pas de majorité (absolue) représentative élue spontanément.
A cela s’ajoute le fait qu’aucun tunisien, doté de capacités intellectuelles suffisantes, ne pourrait retenir/découvrir les noms, idéologies, mouvances de ces partis du fait de leur surnombre (et du temps limité avant la date fatidique).
Stabilité au sein des partis
Dans cette pléthore de partis, il y a de quoi en perdre son latin entre “progressistes”, “démocratiques”, “islamistes”, “socialistes”, “libéraux” voire même “communistes” et autres combinaisons pour certaines séduisantes “progressiste démocratique” pour d’autres assez anachroniques et du coup fort inquiétantes “islamistes-communistes”.
Ces sensibilités a la fois si proches et si différentes pourraient créer une instabilité dans la structure même des partis dans la mesure ou les membres pourraient aisément passer d’un parti a un autre non pas par conviction mais par pur intérêt personnel: “si tu veux mon appui financier/vote, il faudra me renvoyer l’ascenseur le moment voulu”.
Financement des partis
Les 53 partis se partagent implicitement des richesses ce qui les prive de synergies probables en cas d’alliance. Ce rationnement des moyens financiers des partis pourraient conduire a une guerre d’usure et même a des asséchements de trésorerie des partis après (ou pendant) les élections.
D’un autre coté, il faudrait garder en ligne de mire les conséquences néfastes qui pourraient découler d’une “unité nationale” (https://www.facebook.com/note.php?note_id=10150163607312436)
Pour bâtir un raisonnement qui tient la route, il vaut mieux partir avec les bons chiffres. Le grand Tunis abrite le 1/4 de la population totale de la Tunisie et non pas les 3/4. L’erreur est de 300 %. C’est énorme!
Plutôt que de “bâtir un raisonnement” l’auteur cherche à expliquer qu’il y trop de monde pour manger dans sa soupe mais ne veut pas paraitre trop radin.
analyse rapide qui manque de profondeur car le grand nombre de partis ne signifie rien dans l’état actuel des choses. En effet, on ne peut parler de parti que lorsque ce dernier a une assise populaire solide et pas seulement un visa légal!!!! les prochaines élections vont filtrer l’ensemble des partis et on aura un nombre raisonnable (pas plus que 10) selon des orientations politiques précises.
le seul danger c pas le nombre des partis mais certains partis qui prônent la non démocratie et l’exclusion comme message politique. de ce fait, je propose que les grands partis du pays tels que le PDP ou Ettajdid créent des alliances républicaines non tenant compte des différences des programmes pour faire face à la montée des non-démocrates à savoir les islamistes afin de sauver la république et ainsi ne pas effriter l’électorat entre plusieurs listes
faut faire donc des listes communes
grand tunis 2.3 3abed donc 1/4 ouuuufffffffff malla
Vous êtes con ou quoi d affirmer que 3/4 des tunisiens habitent au grand Tunis. C le contraire pti con. Et va voulez que je continue de lire connards
Je vient de lybye et je vous dis que la bas sa vas pas tarder apeter du coté kadafi ca le fait pas peur la preuve:il est entrain de tout bombad
Je connais Hedi, il est loin d’être con… et beaucoup de gens s’accordent a le dire.
il faut lire entre les lignes et non chercher la petite bête ya bêtes que vous êtes!
Il “exagere” volontairement pour insister sur le problème de représentativité.
Quel manque de respect, connaissant Hedi, il ferait son petit sourire et vous regarderait gentiment sans vous répondre.
Et bien… apres le recul, on voit bien qu’il avait raison bandes d’idiots!