International Crisis Group vient de rendre un rapport exhaustif en 38 pages sur la situation en Tunisie qui, malgré les ambiguités et les hésitations, donne les raisons d’espérer que nous sommes sur la bonne voie. Le rapport complet inclut des recommandations au gouvernement de transition actuel ainsi que des pistes pour accélérer le processus démocratique, rétablir la confiance et améliorer la situation économique fragile que connait la Tunisie. En voici le résumé:
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Tunis/Bruxelles | 28 Apr 2011
Alors que la Tunisie continue sa transition démocratique, elle aura besoin de composer entre la demande d’un changement politique radical et l’exigence de stabilité ; d’intégrer l’islamisme dans ce nouveau paysage ; et, avec l’aide internationale, de s’attaquer à de profonds problèmes socio-économiques.
Soulèvements populaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient (IV) : La voie tunisienne , le dernier rapport de l’International Crisis Group, examine les origines de la révolution et la situation politique et sociale qui l’a suivie. Malgré une période difficile après le départ du président Ben Ali, la Tunisie a fait preuve d’une remarquable capacité à atteindre un consensus sur des enjeux politiques cruciaux. Elle y est parvenue en veillant à ce qu’un large éventail de forces politiques et sociales puisse s’exprimer.
« De manière significative, ce n’est ni l’armée ni un groupe de politiciens qui mènent la transition », souligne Nicolas Dot Pouillard, analyste de Crisis Group pour la Tunisie. « Plutôt un mélange hétérogène d’institutions, de forces politiques, de syndicats et d’associations qui cherchent, par la voie du dialogue et des négociations, un compromis ».
Pour poursuivre ce début encourageant, la Tunisie doit d’abord trouver le moyen de répondre à des préoccupations antagonistes : la peur d’un retour vers le passé contre la peur d’une plongée dans le chaos. Ensuite, le dialogue doit être approfondi entre le parti islamiste, An-Nahda, et les forces laïques. La méfiance mutuelle persiste toujours. Les organisations féministes, en particulier, doutent de la sincérité du mouvement, et craignent une érosion des droits des femmes. Les islamistes, quant à eux, se souviennent encore de la répression brutale des années 1990, lorsqu’ ils étaient systématiquement écrasés par le régime de Ben Ali.
Enfin, et c’est peut-être le plus important, la justice sociale demeure une préoccupation centrale. Pour les nombreux citoyens ordinaires qui sont descendus dans la rue pendant le soulèvement, le désespoir matériel était un facteur de motivation déterminant. Mais la victoire politique qu’ils ont obtenue n’a pas encore changé les conditions qui ont déclenché leur révolte. Une attention particulière doit être accordée à la création d’emplois, et au redressement des déséquilibres dont pâtissent le centre et le sud du pays. Des tensions croissantes entre ces régions et les zones côtières pourraient déclencher un regain d’instabilités. L’aide internationale va être décisive à cet égard.
« La Tunisie est le pays où tout a commencé », analyse Robert Malley, le directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de Crisis Group. « C’est également le pays où la transition démocratique présente aujourd’hui les plus fortes chances de réussite. Pour la région et le reste du monde, c’est là une raison suffisante de continuer à prêter attention à la Tunisie et de l’aider à poursuivre son chemin ».
Voici le rapport complet en version pdf: La voie Tunisienne
Alyssa
Bonjour Alyssa ,
comment expliquer vous la Reunion de l’organe supremes d’atteindre les objectifs de la REVOLUTION et les reformes politique et la transition democratique de mecontement avec le PM.BCS -lettre refuser les revisions et l’association des juges ?
c-pas un EX-Ministre d’Affaires ‘etrangeresdu GOV-Ben Ali deriere tous ces bloquages ?
il nahthawiyyin houma 2i5wan, wyitsammaw 5awarij. 5awarij ma3naha mouchhom min 73 fir9a alli yin9asmou ilayha al mouslimin.
Faut faire attention à leurs mensonges.
pour l’instant il n’y a que “la voix tunisienne”
se transformera t’elle en voie?
[…] La Voie Tunisienne http://nawaat.org/portail/2011/04/29/la-voie-tunisienne/ […]
Il faut prendre ce rapport avec des pinces comme on manipule un crabe agressif…
Parmi les conseillers d’International Crisis Group, il y a Shimon Peres. Imaginez les conseils d’un criminel comme ce type. Il constitue la facette douce d’un même monstre: le sionisme, Sharon (aujourd’hui Netanyahou) en constituait la facette dure…
il vaudrait mieux vraiment que leurs conseillers soient les anges: bashar- kadafi -ben ali- moubarak- ali abdalah saleh -el khalifa.
profession : tueurs de masses.
de preference les masses de leur propre peuple. celles des autres ils n’en n’ont pas tellement le courage il voudraient bien mais les crabes sionistes les en empechent.
ah! la poutre dans notre oeil comme elle nous convient..
@popopol
vous devez avoir honte pour votre determination de soutenir et defendre l’etat sioniste..
voici un petit exemple de ce qu’est votre situation personelle pour ne plus venir vous vanter une situation meilleure que tout ceux que vous considerez “goyim”
je reserve pou une autre fois le choix de demontrez que l’etat sioniste non seulement ne contribue pas a l’evolution de notre monde ,
YOUNG ARAB JEWS OPEN LETTER TO ARAB PEERS
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zfc6rwifzcs
http://972mag.com/young-mizrahi-israelis-open-letter-to-arab-peers/
Translated from Hebrew; English edited by Chana Morgenstern | Arabic version here
http://www.qadita.net/2011/04/arab-jews/
In a letter titled “Ruh Jedida: A New Spirit for 2011,” young Jewish descendants of the Arab and Islamic world living in Israel write to their peers in the Middle East and North Africa
We, as the descendents of the Jewish communities of the Arab and Muslim world, the Middle East and the Maghreb, and as the second and third generation of Mizrahi Jews in Israel, are watching with great excitement and curiosity the major role that the men and women of our generation are playing so courageously in the demonstrations for freedom and change across the Arab world. We identify with you and are extremely hopeful for the future of the revolutions that have already succeeded in Tunisia and Egypt. We are equally pained and worried at the great loss of life in Libya, Bahrain, Yemen, Syria, and many other places in the region.
Our generation’s protest against repression and oppressive and abusive regimes, and its call for change, freedom, and the establishment of democratic governments that foster citizen participation in the political process, marks a dramatic moment in the history of the Middle East and North Africa, a region which has for generations been torn between various forces, internal and external, and whose leaders have often trampled the political, economic, and cultural rights of its citizens.
We are Israelis, the children and grandchildren of Jews who lived in the Middle East and North Africa for hundreds and thousands of years. Our forefathers and mothers contributed to the development of this region’s culture, and were part and parcel of it. Thus the culture of the Islamic world and the multigenerational connection and identification with this region is an inseparable part of our own identity.
We are a part of the religious, cultural, and linguistic history of the Middle East and North Africa, although it seems that we are the forgotten children of its history: First in Israel, which imagines itself and its culture to be somewhere between continental Europe and North America. Then in the Arab world, which often accepts the dichotomy of Jews and Arabs and the imagined view of all Jews as Europeans, and has preferred to repress the history of the Arab-Jews as a minor or even nonexistent chapter in its history; and finally within the Mizrahi communities themselves, who in the wake of Western colonialism, Jewish nationalism and Arab nationalism, became ashamed of their past in the Arab world.
Consequently we often tried to blend into the mainstream of society while erasing or minimizing our own past. The mutual influences and relationships between Jewish and Arab cultures were subjected to forceful attempts at erasure in recent generations, but evidence of them can still be found in many spheres of our lives, including music, prayer, language, and literature.
We wish to express our identification with and hopes for this stage of generational transition in the history of the Middle East and North Africa, and we hope that it will open the gates to freedom and justice and a fair distribution of the region’s resources.
We turn to you, our generational peers in the Arab and Muslim world, striving for an honest dialog which will include us in the history and culture of the region. We looked enviously at the pictures from Tunisia and from Al-Tahrir square, admiring your ability to bring forth and organize a nonviolent civil resistance that has brought hundreds of thousands of people out into the streets and the squares, and finally forced your rulers to step down.
We, too, live in a regime that in reality—despite its pretensions to being “enlightened” and “democratic”—does not represent large sections of its actual population in the Occupied Territories and inside of the Green Line border(s). This regime tramples the economic and social rights of most of its citizens, is in an ongoing process of minimizing democratic liberties, and constructs racist barriers against Arab-Jews, the Arab people, and Arabic culture. Unlike the citizens of Tunisia and Egypt, we are still a long way from the capacity to build the kind of solidarity between various groups that we see in these countries, a solidarity movement that would allow us to unite and march together–all who reside here–into the public squares, to demand a civil regime that is culturally, socially, and economically just and inclusive.
We believe that, as Mizrahi Jews in Israel, our struggle for economic, social, and cultural rights rests on the understanding that political change cannot depend on the Western powers who have exploited our region and its residents for many generations. True change can only come from an intra-regional and inter-religious dialog that is in connection with the different struggles and movements currently active in the Arab world. Specifically, we must be in dialog and solidarity with struggles of the Palestinians citizens of Israel who are fighting for equal political and economic rights and for the termination of racist laws, and the struggle of the Palestinian people living under Israeli military occupation in the West Bank and in Gaza in their demand to end the occupation and to gain Palestinian national independence.
In our previous letter written following Obama’s Cairo speech in 2009, we called for the rise of the democratic Middle Eastern identity and for our inclusion in such an identity. We now express the hope that our generation – throughout the Arab, Muslim, and Jewish world – will be a generation of renewed bridges that will leap over the walls and hostility created by previous generations and will renew the deep human dialog without which we cannot understand ourselves: between Jews, Sunnis, Shias, and Christians, between Kurds, Berbers, Turks, and Persians, between Mizrahis and Ashkenazis, and between Palestinians and Israelis. We draw on our shared past in order to look forward hopefully towards a shared future.
We have faith in intra-regional dialog—whose purpose is to repair and rehabilitate what was destroyed in recent generations—as a catalyst towards renewing the Andalusian model of Muslim-Jewish-Christian partnership, God willing, Insha’Allah, and as a pathway to a cultural and historical golden era for our countries. This golden era cannot come to pass without equal, democratic citizenship, equal distribution of resources, opportunities, and education, equality between women and men, and the acceptance of all people regardless of faith, race, status, gender, sexual orientation, or ethnic affiliation. All of these rights play equal parts in constructing the new society to which we aspire. We are committed to achieving these goals within a process of dialog between all of the people of Middle East and North Africa, as well as a dialog we will undertake with different Jewish communities in Israel and around the world.
We, the undersigned:
Shva Salhoov (Libya), Naama Gershy (Serbia, Yemen), Yael Ben-Yefet (Iraq, Aden), Leah Aini (Greece, Turkey), Yael Berda (Tunisia), Aharon Shem-Tov (Iraq, Iranian Kurdistan), Yosi Ohana (born in Morocco), Yali Hashash (Libya, Yemen), Yonit Naaman (Yemen, Turkey), Orly Noy (born in Iran), Gadi Alghazi (Yugoslavia, Egypt), Mati Shemoelof (Iran, Iraq, Syria), Eliana Almog (Yemen, Germany), Yuval Evri ((Iraq), Ophir Tubul (Morocco, Algeria), Moti Gigi (Morocco), Shlomit Lir (Iran), Ezra Nawi (Iraq), Hedva Eyal (Iran), Eyal Ben-Moshe (Yemen), Shlomit Binyamin (Cuba, Syria, Turkey), Yael Israel (Turkey, Iran), Benny Nuriely (Tunisia), Ariel Galili (Iran), Natalie Ohana Evry (Morocco, Britain), Itamar Toby Taharlev (Morocco, Jerusalem, Egypt), Ofer Namimi (Iraq, Morocco), Amir Banbaji (Syria), Naftali Shem-Tov (Iraq, Iranian Kurdistan), Mois Benarroch (born in Morocco), Yosi David (Tunisia Iran), Shalom Zarbib (Algeria), Yardena Hamo (Iraqi Kurdistan), Aviv Deri (Morocco) Menny Aka (Iraq), Tom Fogel (Yemen, Poland), Eran Efrati (Iraq), Dan Weksler Daniel (Syria, Poland, Ukraine), Yael Gidnian (Iran), Elyakim Nitzani (Lebanon, Iran, Italy), Shelly Horesh-Segel (Morocco), Yoni Mizrahi (Kurdistan), Betty Benbenishti (Turkey), Chen Misgav (Iraq, Poland), Moshe Balmas (Morocco), Tom Cohen (Iraq, Poland, England), Ofir Itah (Morocco), Shirley Karavani (Tunisia, Libya, Yemen), Lorena Atrakzy (Argentina, Iraq), Asaf Abutbul (Poland, Russia, Morocco), Avi Yehudai (Iran), Diana Ahdut (Iran, Jerusalem), Maya Peretz (Nicaragua, Morocco), Yariv Moher (Morocco, Germany), Tami Katzbian (Iran), Oshra Lerer (Iraq, Morocco), Nitzan Manjam (Yemen, Germany, Finland), Rivka Gilad (Iran, Iraq, India), Oshrat Rotem (Morocco), Naava Mashiah (Iraq), Zamira Ron David (Iraq) Omer Avital (Morocco, Yemen), Vered Madar (Yemen), Ziva Atar (Morocco), Yossi Alfi (born in Iraq), Amira Hess (born in Iraq), Navit Barel (Libya), Almog Behar (Iraq, Turkey, Germany)
dommage pour toute ces lignes. je vous ai sufisament repete que je n’avais besoin de ne defendre personne je n’ecris pas en tant que defendeur de qui ou de quoi que ce soit je donne mon opinion valable comme n’importe qu’elle autres.
vous pouvez vous passer de me proposer vos sources je ne les lis jamais j’en ai vu bien d’autres la propagande d’himler dont on commemore aujourd’hui les tragiques concequences nous a amplement suffit.
je vais vous dire ce qui vous perturbe vraiment.c’est que contrairement a ce que vous avez l’habitude de faire vous ne pouvez pas envoyer sur les roses (comme vous m’avez proposez de le faire)ceux qui expriment des points de vues qui paraissent a vos yeux une trahison criminelle et une profanation de l’unite de la conception anti tout ce qui touche au judaisme au sionisme et a l’etat d’israel
heureusement pour vous il y en a des (et nawaat en est un exemple) qui pensent plus intelligemment que vous.ceux qui comprennent que ce gaver d’un seul met tres
confortable a notre palais ne mene a rien.
alors arretez d’essayer de me vendre votre propagande a toute sauce elle n’est bonne que pour les lavages de cerveaux .
lorsque vous aurez un minimum de maturite politique pour faire face a un vrai debat faite moi signe.
c la même racaille, mais en chiffres Shimon Peres est en tête de liste. En Tunisie, on dit: Shkara wel bhar
lorsque une parole est sensée : elle est sensée, peu importe si c’est un juif ou un bouddhiste ou un chiite qui l’a prononcé.
Tous simplement parce que je veux pas non plus être rejeté parce que je suis arabe ou musulman. La première chose que je commence à faire : ne pas rejeter les autres.
Message privé : A tous ceux qui veulent jeter Israel et les Israéliens dans la mer : Qu’ils se manifestent !!!!
Juste pour faire une démonstration par le ridicule : j’ai envie de les rassembler sur une page Web et receuillir leurs encheres !!! je suis certain que ça sera super marrant.
هذا العم بوبول يحب يقنعنا أنه فهم كل شيء وأننا لم نفهم شيئًا، والحقيقة سهلة الفهم أنّه لا يفوّت فرصة واحدة للقول إنّ الصهاينة ناس طيبين ونحن ما فهمناهمش، وإذا قلنا موش موافقين في الرأي، نصبح من الذين ينظرون بعين واحدة
يا والله خرافة
هذا أسلوب يطلق عليه في تكتيك الدمغة والتبلعيط: التطبيع، أي أن تتحدث كل يوم على الشر حتى يصبح أمرًا عاديا يقبله الجميع من كثرة ما تعودوا عليه
C’est tout de même intéressant de voir que l’on dévie à chaque fois du sujet principal, soit la qualité du rapport et les perspectives pour la Tunisie, et assister à un combat islamistes-laïcistes qui ne nous intéresse absolument pas. L’identité arabo-musulmane est un fait, et ne constitue qu’un article parmi au moins 60 autres dans notre future Constitution. Quand passerons-nous aux articles suivants qui importent tous les Tunisiens SANS DISTINCTION AUCUNE?
Alyssa
Tiens, la Prof rappelle à l’ordre.
Je cite de ce rapport duquel je me méfie: « La Tunisie est le pays où tout a commencé », analyse Robert Malley, le directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de Crisis Group. « C’est également le pays où la transition démocratique présente aujourd’hui les plus fortes chances de réussite. Pour la région et le reste du monde, c’est là une raison suffisante de continuer à prêter attention à la Tunisie et de l’aider à poursuivre son chemin ».
Aider la Tunisie consiste à mon humble avis à lui éclairer le chemin de la démocratie directe, celle qui dure, c’est-à-dire la garantie que les choix politiques majeurs reflètent le choix d’une nation désormais mûre. Bourguiba pensait être – à tort ou à raison – le seul à avoir compris, ce qui le classe plus ou moins parmi les despotes éclairés… Aujourd’hui -disons que- tous les Tunisiens comprennent la situation actuelle et les défis à venir.
Je disais donc que les choix politiques reflètent les choix des citoyens, et non le génie du chef, et pour y parvenir nous n’avons qu’une seule voie: la République Parlementaire.
C’est là d’après moi que le Rapport de Crisis Group et les think-tanks des acteurs occidentaux ne sont plus d’accord. Ils ne peuvent défendre un système parlementaire où leurs intérêts ne prévaudront plus sur les intérêts des Tunisiens. Où alors, ce sont des saints…
ما فمّاش قطوس يصطاد لربّي
Wallahi Ya Abou Hakim, le jour où nous aurons des think tanks arabes, je me réjouirai de lire leurs oeuvres et même de les publier… mais de grâce, délaissons ce penchant à rejeter tout ce qui n’est pas arabe.
Peu importe qui a écrit ce rapport, ce sont des gens qui ont des intérêts à défendre et ils en ont le droit. Pour ma part, il est toujours intéressant de savoir ce que pense la partie adverse, de lire entre les lignes et de décoder le message.
Alyssa
et de s’apercevoir qu’elles ne sont pas si adverses que ca
Adverse ne signifie pas adversaire. Quand les intérêts sont divergeants, la première mesure, et de loin la plus intelligente, est d’essayer de les concilier, un win-win. On ne devient adversaire que lorsque le chemin de la négociation pacifique n’a pas abouti.
loin de devoir etre concilies les interets divergeants peuvent cohabiter dans le respect.je n’ai pas tres bien compris la relation entre un adversaire et une negociation qui n’a pas abouti
@popopol : Le respect serait de ne pas imposer une visions qui sert nos intérêts et nier les intérêts de l’autre partie. Si l’on n’est pas adepte de la loi du plus fort bien entendu. La diplomatie tunisienne autant que la diplomatie mondiale doivent apprendre à gérer leurs intérêts autrement : pour la Tunisie plus d’ambition et une conscience de ses atouts afin d’être un partenaire respectable, et pour la diplomatie mondiale (surtout occidentale) une prise de conscience que ses intérêts sont mieux protégés s’il y a une contrepartie équitable. Bien sûr, les mastodontes ont des arguments de poids, mais la Suisse est un petit pays, la moitié de la superficie de la Tunisie, la moitié est montagneuse pour l’une et moitié désertique pour l’autre, peu de ressources si ce n’est une des plus belles démocraties au monde et un esprit civique des plus élevés, plus une politique de neutralité et une armée de milice. C’est un partenaire fiable, respectable et dont le poids ne tient pas à la taille du territoire. Je suis toujours convaincue que la Tunisie devrait s’inspirer du modèle helvétique.
@Mme Alyssa, je n’ai absolument pas ce penchant à rejeter tout ce qui n’est pas arabe. Je n’ai pas non plus le penchant d’accepter tout ce qui est occidental.
@alyssa
je suis entierement d’accord avec vous sur tout les points (si vous suivez nes interventions sur nawaat vous auriez pu vous en rendre compte.)
mais je vous supplie de ne pas devenir suisse.j’ai vecu pendant 7 ans a geneve pas droles les suisses.
peut etre riches mais tellement pas rigolos :)
mais qui represent la VOIE TUNISIENNE
et PLUS DE CONFIANCE
Thankfully some bloggers can still write. Thanks for this piece of writing!!!