Les « martyrs vivants », « les blessés de la révolution », sont parmi les noms qu’on a attribués à ces hommes et femmes blessés sur la ligne de front face aux bourreaux du dictateur. Ils ont tout risqué et failli tout perdre pour la cause…notre cause !
Ils s’appellent Mohamed Hanchi, Wael Karrafi (2), Zied Garraoui, Rached el Arbi, Kamel Idoudi, Faicel Hizi, Noureddine Boulaabi
Ils sont des dizaines un peu partout dans le pays à crier leur amertume. Encore et toujours marginalisés, tout comme autrefois, mais avec un handicap en plus. Les blessures varient et la douleur aussi, mais le sentiment d’abandon est le même…cruellement atroce !
Quelques uns comme Mohamed Hanchi, ont été déjà opérés, mais faute de moyens, la prise en charge post-opératoire, pourtant vitale, est absente.
Désormais, vous savez tout comme moi qu’il est inutile de compter sur l’intervention et le soutien du gouvernement. Il s’est contenté dans la plupart des cas de fournir 3000 dinars qui ont été épuisés dans l’achat des couches dans certains cas, du matériel médical pour d’autres et assurer le transport et même la nourriture.
La nonchalance du ministère de la santé publique pour hospitaliser Mohamed Hanchi, nous prouve de manière concrète que s’il fallait attendre son intervention, ces centaines de jeunes mourront des suites de leurs blessures dans des conditions inhumaines, avant que la moindre aide ne leur soit fournie.
En serait-il de même si les blessés étaient des proches de Sebssi, de Mebazaa ou même de Ben Ali et des Trabelsi? Aurait-il fallu attendre, comme dans le cas de Mohamed Hanchi, l’intervention d’un bienfaiteur anonyme pour l’hospitaliser?
Lorsque le ministère de la santé publique avait réagi à mon premier article publié sur Nawaat , on avait naïvement cru que quelque chose avait réellement changé dans ce ministère. Mais, on se rend compte maintenant que le cancer est généralisé tout comme dans les autres instances de l’état, et qu’il faudra du temps, de la persévérance et beaucoup de pressions pour que les choses changent. Par contre, nos blessés eux ont déjà patienté depuis plusieurs mois, leurs blessures sont graves, leur douleur est intolérable et leur désespoir est grand. Il faut les aider immediatement !
Voici quelques exemples de bléssés de la révolution délaissés :
Faicel Hizi ( cité ezzouhour, Gasserine) …numero de telephone 96773347
Kamel Idoudi bléssé par balle à Thala
Noureddine Boulaabi bléssé par balle à Thala
Parmi les bléssés de Rgueb
Devant cette indifférence du gouvernement, les tunisiens devront compter sur leur esprit d’entraide et leur générosité pour soigner ces blessés et leur garantir des conditions de vie dignes. C’est le moins que nous puissions faire pour ceux qui ont sacrifié leurs vies pour notre liberté!
L’auteur de cet article a-t-elle rencontré personnellement ces personnes ?
@laasaad
S’il te plait pas la peine de semer encore le doute c’est déjà assez comme ça !
Je ne voulais pas semer le doute, en tout cas merci pour ce reportage, continuez comme ça.
@Lassaad
Veuillez contribuer ou bien vous nous épargnez vos remarques désobligeantes, depuis pas mal de temps Khaoula se donne à fond pour aider nos blessés de la révolution, c’est une fille intègre.
Merci de ne pas répondre à mon message, et contribuer à aider nos pauvres blessés.
Des situations terribles, si désolé, AL_LAH nous aider à trouver la paix et l’amour entre nos frères, en ces temps présents.