Roger Naba’a | 18.08.2011 | Beyrouth
Quatre sujets reviennent régulièrement dans les médias qui couvrent le Printemps arabe. Si les deux premiers, l’islam politique et le «modèle turc», sont des focaux de nombre d’intervenants, les deux autres, ceux de la mumāna’a de la Syrie et de l’avenir du Hezbollah, ne retiennent pas l’attention autant qu’ils le devraient, cependant qu’ils sont de par leurs enjeux stratégiques, au même titre que le reste, au cœur du Printemps arabe.
Des Frères et du «modèle turc», il est difficile d’en parler pour quelqu’un qui n’en est pas spécialiste; mais impossible de le faire depuis que, dans l’après-11 septembre, toute une mythologie fantasmatique a été construite autour; et mythologie qui a acquis une plus grande légitimité que les faits eux-mêmes. Régulièrement couplé, -sous couvert de description «objective»- à des qualificatifs comme «fondamentaliste», «fanatique», «radical», «terroriste», facho (le facho-islamisme a été inventé pour l’occasion), …ces «descripteurs synthétiques» se veulent lecture même du phénomène islamique.
Reste à s’interroger sur la fonction que remplit une catégorie (une qualification, une dénomination) qui suggère plus qu’elle ne renseigne, car de toute évidence, si cela sert à créer un réflexe de peur qui oblitère toute compréhension, le destinataire, identifiant immédiatement le «phénomène islamique» selon cette connotation exclusivement négative, est déjà prédisposé à l’accepter. Ce qui est déjà énorme, mais bien en deçà du recherché dans la mesure où, en la matière, il s’agit, performativement, de «nommer pour agir»: dès lors, il serait insensé de s’opposer, en regard de l’horreur «décrite», à une action visant à éradiquer ce phénomène contre-nature (d’où la «Guerre totale contre le terrorisme islamique»), ou à tout le moins, à justifier l’appui inconditionnel accordé aux autocrates arabes, un bien moindre mal que l’abomination «décrite».
Or voilà que le système autocrate de la région dans son entièreté vacille: deux de ses Etats -le tunisien et l’égyptien- ont déjà été balayés par le vent de révolte qui s’y est levé pendant que les autres luttent à mort pour leur survie. Ainsi, en sonnant le glas des autocrates, les «révolutions arabes» ont-elles sonné le glas d’une double stratégie: celle occidentale qui tolérait les autocraties pour éviter les théocraties; celle de la marche turque vers l’Orient.
Que faire dans l’urgence d’une situation incontrôlable qui peut charrier un chaos géostratégique?
C’est à ce point précis que le «modèle turc» vient opportunément pour renflouer le renouvellement de la stratégie américaine au sein de laquelle celle de la Turquie s’inscrit. C’est alors que les médias, arabes et occidentaux, se sont fait l’écho de rencontres entre les Frères et l’administration états-uniennes, laquelle, sous la houlette de Barack Obama, lèverait l’ostracisme qui les frappait.
Les informations ajoutent qu’Obama, pour pallier son impouvoir face à Israël et contrer la montée en puissance de l’Iran, concocterait une «Grande alliance» avec les Frères -c’est-à-dire avec les sunnites- qui seraient réhabilités et légitimés en contrepartie de l’acceptation tacite d’Israël et d’une hostilité affichée contre l’Iran chiite et ses «têtes de pont» régionaux, c’est-à-dire l’axe de la mumāna‘a (sic) :
Une des principales idées étudiées ces deux dernières années s’articule autour du principe de la normalisation des relations entre les Etats-Unis et les FM.
L’expérience turque a proposé un modèle de coexistence entre l’adhésion à l’OTAN et les relations avec Israël et l’Amérique, tout en prenant en considération les sentiments pro-palestiniens de la rue turque. Ankara a su trouver le juste milieu entre l’appréhension de sa base populaire à l’égard de l’Etat hébreu et les considérations stratégiques liés à ses relations avec l’OTAN et les Etats-Unis. Mais sans aller jusqu’à prendre des initiatives qui modifieraient radicalement les rapports de forces régionaux au profit de l’axe de la Résistance, incarné par la Syrie, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas. »
L’Egypte postrévolutionnaire serait «l e terrain idéal» pour tester ce partenariat et tenter de reproduire le modèle turc basé sur la coexistence entre l’institution militaire et un mouvement islamiste, et sur l’engagement de la Confrérie à respecter les constantes liées à la sécurité de l’Etat hébreu et l’accord de camp David après les élections présidentielles et législatives»
ou encore: «Des analystes estiment que la nouvelle stratégie de l’administration américaine reposerait justement sur l’utilisation des FM dans l’ensemble du monde arabe pour combattre l’Iran et ses alliés. Ces analystes ajoutent que maintenant qu’ils se sont débarrassés d’Oussama Ben Laden, les Américains peuvent de nouveau miser sur le courant islamiste pour juguler l’influence iranienne au Moyen-Orient. Ils auraient confié la mission de rendre les FM « fréquentables » au parti au pouvoir en Turquie qui représente un islam moderne jugé tout à fait acceptable par l’administration américaine.»
Informations que confirmait Mme Hilary Clinton lorsque, en visite à Budapest, elle justifiait des «contacts limités» avec les Frères d’Egypte: «Invoquant la nouvelle donne politique en Egypte, elle a déclaré qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis, d’accompagner le changement du paysage politique en Egypte et de dialoguer avec tous les partis pacifiques et non violents qui acceptent la règle du jeu démocratique» . Informations confirmées par les Frères eux-mêmes: «Nous sommes ouverts à des contacts avec les Etats-Unis, dans le contexte de respect des valeurs de la Confrérie», a déclaré un de leurs porte-parole, Mahmoud Ghozlan. Si les Etats-Unis veulent réellement respecter nos valeurs et soutenir la liberté comme ils disent vouloir le faire, alors cela ne nous pose pas de problème. C’est sur cette base que certains, extrapolant, annoncent «Le commencement de la fin du Hezbollah » .
Le «modèle turc» -jusqu’alors vague idée qui flottait dans l’air- prenait subitement de la consistance et se transfigurait en concept qui se voulait opératoire. « La région, et les peuples du MyOr et de l’Afrique du Nord en particulier, veulent retirer les leçons de l’expérience de la Turquie. Il est vital qu’ils apprennent les leçons que la Turquie a apprises et qu’elle met en pratique tous les jours. L’histoire de la Turquie rappelle que le développement démocratique dépend de dirigeants responsables. Il est important que des dirigeants responsables se fassent les mentors de la nouvelle génération de dirigeants arabes» .
La généralisation de son expérience d’un islam «moderne et modéré» procurerait à la Turquie un atout de taille : en leur «ouvrant» les Frères et, au travers, l’islam politique, la «généralisation de leur expérience» leur donnerait l’opportunité de se doter de relais sociétaux qui leur faisaient défaut, leur permettant de se passer des entremetteurs autocrates et, surtout, de prendre pied dans la société islamique par l’intermédiaire d’une idéologie : celle de l’islam sunnite «à la turque», «moderne et modéré».
Dans le récit de ces contacts et des spéculations sur l’avenir, il y a ce qui relève du fait -des contacts ont effectivement été établis-, et ce qui relève du présomptif et de l’extrapolation : tout le reste.
S’il est vrai que la référence à l’islam, commune majoritairement à toutes les sociétés arabes en révolte, demeure à l’évidence une composante essentielle de leur discours politique -car c’est le propre, et seulement, des sociétés modernisées à l’occidentale que le langage du pouvoir soit celui du droit et non la religion- il me semble que seule une élite, restreinte, largement coupée de la majorité et occidentalisée rêve de régimes laïques à l’occidental.
Dès lors, le récit des noces américano-turques avec les Frères, est moins motivé par la nécessité de décrire ou de comprendre les faits qu’orienté subtilement par cette solution ultime posée comme préalable, dans la mesure où ce récit est, au fond, subtilement biaisée dès lors que tous les faits décrits s’enchaînent selon cette logique «acceptable» cependant qu’elle est entièrement portée par le désir final qu’elles ont à charge de servir.
Il est vrai que les nouveaux régimes issus de ces révoltes ne pourront plus faire l’économie d’une redéfinition des relations entre pouvoir politique et cadre religieux; non pour les raisons avancées mais parce que, depuis la Nahda -qui fut, elle, portée et seulement par des intellectuels occidentalisés qui ont télescopé les concepts de l’Europe à une réalité, celle de l’islam, qui ne s’y prêtait pas sous prétexte de progrès et autres Lumières- ce sont, en l’occurrence, les «sociétés» (des segments, des fragments…) qui s’emparent à leur rythme et selon des besoins dont ils sont seuls juges des éléments de modernité.
Dans quelle mesure le terreau anthropologique de l’islam va-t-il colorer les nouveaux régimes dont ces révoltes accoucheront? Quel sera le rôle et l’influence de l’islam politique (dont les FM) aussi bien aux plans politiques que religieux? En quoi ces «révoltes» vont-elles contribuer à refondre et convertir tout cela ? Autant de questions qui pour l’heure restent encore une grande inconnue. Il faut, plus humblement, donner au temps et aux sociétés en révolte … le temps de faire leur œuvre !
De la mumāna‘a de la Syrie et du Hezbollah
Très certainement la mumāna‘a sera affectée par le maelstrom qui agite la région. Mais il y a mumāna‘a et mumāna‘a: la mumāna‘a géopolitico-stratégique de Puissance et celle des sociétés ou des peuples.
La mumāna‘a affichée par la Syrie et l’Iran est une stratégie qui s’inscrit de plein pied dans la première catégorie. Elle fut, à l’origine, initiée par Hafez al-Assad lui-même, aux lendemains de la Guerre d’octobre, désormais que la qawmiyya ‘arabiyya avait sombré corps et biens à l’issue de cette guerre – par le lâchage de l’Egypte sadatienne.
Aussi la Syrie s’est-elle trouvée confrontée à un cul de sac: dans l’impouvoir de conduire une «guerre de libération» mais se soulant néanmoins puissance régionale, elle a choisi, sous l’égide de Hafez al-Assad la stratégie de la mumāna‘a pour, très précisément être à même de se positionner comme puissance régionale. Dès lors, elle a pris sur elle de se reconstituer en «Grande Syrie» -la «Syrie ottomane» quand wāli as-Shām exerçait son pouvoir sur tout l’espace de Bilād as-Shām qui recouvrait alors, totalement ou en partie, la Syrie proprement dite, le Liban, la Palestine et la Jordanie. La guerre du Liban devait lui permettre en y intervenant, de tenir deux des cartes maîtresses de la géopolitique d’Israël et celle de la Syrie ottomane: le Liban totalement et la Résistance palestinienne en partie.
La finalité de cette stratégie de mumāna‘a n’est évidemment pas de libérer quoique ce soit, ni le Golan occupé et encore moins la Palestine . Car, en tant que puissance étatique, exercer son droit de résistance (au Golan ou ailleurs) ne pouvait que conduire à une guerre conventionnelle de laquelle la Syrie, grande ou petite, ne pouvait sortir que vaincue. «Adieu veaux, vaches, cochons, couvées» et le rêve de la Syrie puissance régionale se serait effondrée avant même que d’avoir pris forme et consistance.
C’est à ce point précis du calcul stratégique de Hafez al-Assad qu’intervient la mumāna‘a. Elle lui permettait d’être à la charnière du refus et de l’acceptation: le refus de se plier aux desiderata de l’axe américano/israélien -mais sans entrer en guerre- pour préserver non pas tellement les intérêts des Arabes ou des Palestiniens, mais bel et bien ceux de la Grande Syrie comme «dernier représentant de l’arabisme»- d’où l’utilité du parti Baath et de sa rhétorique nationaliste arabe (qawmiyya); mais refus compensé -pour éviter tout risque de guerre- par l’acceptation «stratégique» de la paix. Une «stratégie de biais», auraient pu dire les Chinois passés maître en la matière. De biais signifiant en l’occurrence, maintenir intact sa «capacité de nuisance» -comme disent les Occidentaux- et en user quand c’est nécessaire pour contraindre l’adversaire au compromis.
Si cette stratégie n’empêche pas la violence, sinon à décrédibiliser sa capacité de nuisance, elle consiste néanmoins à éviter de s’épuiser dans le face-à-face, à éviter l’affrontement frontal et direct -ce qui n’empêche pas l’affrontement par alliés obligés interposés- pour aborder l’adversaire indirectement court-circuitant les effets catastrophiques de sa puissance guerrière: bref elle se propose de vaincre sans avoir à livrer bataille.
Bachar n’a fait que chausser les bottes de son père jusqu’aux récents troubles. La Syrie qui jusqu’à présent, et sous couvert de mumāna‘a, a joué de main de maître dans la cour des autres (Liban, Palestine, Irak) est devenue elle-même un terrain de jeu pour les grands joueurs que sont la Turquie, les Etats-Unis, l’Iran. Quelle que soit l’issue de la révolte syrienne, le rêve de Hafez a définitivement sombré -non pas tellement parce que cerné géopolitiquement par la ceinture sunnite de sécurité , mais parce que la logique cette mumāna‘a s’inscrivait dans la dynamique d’un Etat en montée de puissance prise en défaut par la levée en masse des Syriens (et des Arabes) articulée, elle, à une dynamique populaire (ou sociétale) de libération. Tout le contraire de la montée en puissance d’un Etat à la facture d’empire.
Première conséquence: que la balance penche en faveur de l’acceptation du jeu turco-américain (réforme et fin du régime Assad), et c’est la Turquie/Amérique qui rafle la Syrie; qu’elle penche du côté du refus (mumāna‘a) et c’est l’Iran qui la rafle. Mais la Syrie elle-même ne pourra plus engranger les fruits de sa mumāna‘a en fin de partie.
La seconde affecte l’avenir du Hezbollah. Comment dynamiser sa mumāna‘a en résistance, telle est la grosse question qui se pose à lui ? Acteur régional mais non décideur régional, le Hezb ne peut, à l’instar des mouvements de libération nationale (Vietnam, Algérie,…), prendre l’offensive sur le terrain, non seulement parce que l’ordre devra lui venir d’ailleurs, mais plus fondamentalement, comment concevoir une résistance populaire qui chercherait à «libérer» une terre (la Palestine) qui n’est pas la sienne propre, à partir d’un territoire (le Liban) qui est le sien ?
L’impasse du Hezbollah est à l’inverse de celle des Palestiniens: quand ceux-ci voulaient libérer leur terre (la Palestine), à partir d’un territoire qui n’était pas le leur (le Liban); celui-là veut libérer une terre (la Palestine) qui n’est pas la sienne, à partir d’un territoire (le Liban) qui est le sien ! Les Palestiniens en leur temps n’ont pas réussi à résoudre cette quadrature du cercle et il ne semble pas que le Hezbollah puisse le faire. Plus grave encore, en optant pour une logique de la puissance, sa mumāna‘a -toujours authentique, il ne s’agit pas d’un procès d’intention-, s’étant elle aussi déconnectée de la dynamique populaire qui travaille la région, le réduit en un outil «outilisable» par la puissance d’autrui.
Toutefois, le fait de se porter garant de la protection de l’espace maritime libanais et de ses prometteuses ressources énergétiques off shore, en recentrant sa stratégie sur des préoccupations proprement libanaises, donnerait une justification complémentaire à la détention de ses armes, alors que ses adversaires pro occidentaux lançaient le débat de son désarmement, à la faveur de l’affaiblissement de la Syrie.
Dynamique de puissance contre dynamique populaire! Bien que leurs termes aient changé, cette logique portée par des dynamiques différentes et des acteurs différents n’a pas elle-même changé et continuera de travailler pour longtemps encore la région.
Roger Naba’a: Philosophe libanais, co-auteur avec René Naba du livre «Liban-Chronique d‘un pays en sursis». Editions du Cygne 2008.
Roger Naba’a est en outre l’auteur d’«Israël et la fin de la pureté des armes». (revue Esprit Novembre 2010)
Traduction
Mumāna’a » signifie immunisation (sous entendue immunisation contre le virus de la soumission) en médecine le terme approprié est « anticorps »
« qawmiyya ‘arabiyya » signifie nationalisme arabe
La Nahda : le mouvement de la renaissance culturelle arabe.
La «Syrie ottomane», quand wāli as-Shām, le gouverneur de la grande Syrie de l’époque ottomane
Sham tire son nom d’ un des trois fils de.Boe.
Sem, Cham et JaphetIl leur naquit des fils après le déluge.
Les fils de Cham furent: Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan.
Les fils de Japhet furent: Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras.Cham désigné géographiquement, signifie en même temps la grande Syrie ottomane, en même temps que Damas, siège du gouvernorat de Syrie.
L’espace de Bilād as-Shām (le pays de cham) recouvrait alors, totalement ou en partie, la Syrie proprement dite, le Liban
Le parti Baath, parti de la résurrection arabe
Références
1- Axe qui comprend l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas -quoique dans le cas du Hamas cela devient aléatoire depuis la chute de Moubarak et sa réconciliation avec le Fath!
2- Luc TORREELE «Partenariat entre les Etat-Unis et les Frères Musulmans» ; Fatmeh KAYABAL «L’alliance de la Turquie et des Frères syriens au-delà de leur communauté religieuse», al-Akhbar du 19 juillet 2011.
3- Voir sur le site http://ovipot.blogspot.com/, la suite d’articles qui s’est échelonnée du dimanche 30 janvier 2011 («Les déboires de l’Egypte renforceraient la position de puissance régionale de la Turquie») au mardi 1er février («La Turquie reste prudente devant les événements d’Egypte») au mercredi 2 («La Turquie sort enfin de son mutisme») au samedi 5 («Alors que la crise égyptienne est dans l’impasse, la Turquie vante son expérience politique et se rapproche du Qatar»; Luc TORREELE, Partenariat entre les Etats-Unis et les Frères musulmans», sur le site http://polymedia.skynetblogs.be/archive/2011.05.03/partenariat-entre-les-usa-et-les-freres-musulmans.html ;
Pierre HASKI, «Tariq Ramadan vante l’ »exemple turc » pour rassurer les Occidentaux, Rue 89 du 9 février 2011; Marc SEMO, «La Turquie tricote un nouveau modèle musulman» et François SERGENT, « Aimant », les deux dans Libération du 13 juin 2011.4-Didier BILLION (IRIS), «La Turquie et les révoltes arabes»,
5- Voir entre autres, LExpress.fr du 30 juin 2011: «Washington et les Frères musulmans d’accord pour des contacts».
6- Titre d’un article de Fida ITANI paru dans al-Akhbar (quotidien libanais proche du Hezbollah) du 15 juin 2011.
7- La Turquie n’apprécie pas cette expression et lui préfère «source d’inspiration». «Nous n’essayons pas d’être un modèle pour qui que ce soit, mais on peut être une source d’inspiration (…) car la Turquie a démontré que l’islam et la démocratie peuvent parfaitement coexister», déclarait fin février à l’AFP le PM turc Erdogan.
8- «veulent» affirme Mme Clinton, et non «peuvent».
9- Christophe SCHMIDT, «Hillary Clinton érige la Turquie en modèle pour le Printemps arabe» AFP/ Istanbul, 16 juillet 2011.
10 – Un «islam moderne et modéré» : pendant que «moderne» est un descripteur axiologique qui connote «qui a adopté l’essentiel des valeurs occidentales, quoique pas toutes» ; «modéré» est un descripteur nettement géopolitique signifiant «à l’égard» d’Israël plutôt qu’«à l’encontre». Dans le cas turc il y a donc une dimension géopolitique que ce «modèle» est censé servir.
11- Au sens de Gramsci qui la définit par «l’union d’une vision du monde et de normes de conduite», grâce à laquelle une entité sociale – une «classe sociale» dit Gramsci- «prend conscience d’elle-même: de sa place, de sa fonction et de son rôle historique».
12- C’est ce que n’a pas compris Salamé KILA, qui dans son article «Les limites de la « mumāna‘a » syrienne», parue dans al-Akhbar du 12 juillet 2011, reproche au régime syrien des Assad de ne pratiquer que la « mumāna‘a » et d’ignorer la résistance (mūqāwama).
13 –Ce qui se dit ici à propos de la Syrie s’applique tout aussi bien à l’Iran: la mumāna‘a iranienne lui sert surtout, pour ne pas dire exclusivement, à se positionner géostratégiquement comme puissance régionale, dès lors que, puissance chiite, il ne peut mobiliser le fond qawmi (nationaliste arabe) des sunnites que par la mumāna‘a.
14- comme l’affirme Fida Itani dans l’article déjà cité à la note 6.
Publié initialement sur le blog de René Naba
“Mumāna’a » signifie immunisation (sous entendue immunisation contre le virus de la soumission) en médecine le terme approprié est « anticorps »”: c’est faux! Le verbe mana’a existe et veut dire refuser. Mumana’a veut dire donc refus, contestation. l’immunité en arabe se dit mana’a
RETRIEVEL says
NON NON NON
NO NEIN LAA NO LA REVOLUTION TUNISIENNE EST COMMENCE’ PAR UN MOT MEDITERRANIENNE ” D E G A G E ” NON NON ET 1000000000000000000 NON
LA REVOLUTION TUNISIENNE COMMENCER PAR LES MERTHYRES ET SUPPORTER PAR LES CYBERACTIVISTES , PAR TOUS LES TUNISIENS LIBRES ,ET DEPUIS 2008
NON ET NON POUR UN MODEL TURC (ISLAM PLUS ARMEE’)
ATTENTION C-EST UN PIEGE POUR DISSAGRANDIR LA GUERRE AU NOM DE BATTRE CONTRE LE TERRORISME OU L’ISLAMISME , NON ET NON AU BUSINESS DE L’ISLAMISME
DEGAGE TURC
DEGAGE QATAR
DEGAGE SAOUDIYA
DEGAGE LES PRO GADDAFIS
René Naba’a est un grand connaisseur du Liban, du Proche-Orient et du monde arabe en général. C’est pourquoi je m’étonne de trouver sous sa plume cettee information : le Hezbollah voudrait la libération de la Palestine! Je n’ai nulle part trouvé confirmation d’une telle prétention. Ce qui le préoccupe c’est l’achèvement de la libération du Liban Sud et notamment du hameau dit des “ferme de la Chebha”. Il s’est affirmé dans la bataille du Sud-Liban et dans la résistance à l’occupation israélienne du Sud, puis dans la guerre de 2006.Mais le fond de l’affaire touche la protection de la communauté chiîte libanaise. René Naba’a sait bien tout cela et a écrit un très bel article sur Nasrallah. C’est pourquoi cette information m’étonne ainsi que la teneur générale de cet article qui manque de la clarté coutumière à l’auteur.
A propos de la Syrie et de la problématique résistance arabe ou coopération avec l’impérialisme américain, je pense que la primauté n’est pas idéologique (le choix de la “mumanaa”!), mais découle d’un processus historique. Voir ce lien :
http://hedidh.blogspot.com/2011/08/les-enjeux-de-la-bataille-de-syrie.html
Destin says
You pretty much said what i could not effectively communicate. +1
My site:
rachat credit immobilier http://www.rachatdecredit.net
BANANZA F33A says
TUNISIA D’ONT NEED NEITHER HIZBOUALLAH NEITHER ISLAM MADE IN TURQUIE AS WELL AS TUNISIA D’ONT NEED ARAB NATIONALIST LIKE ASSAD NACEUR OR GHADDAFI .
WE NEED CARTHAGENA : THE NEW TUNISIA
je crois pas que tu vas avoir beaucoup de commentaire sur ton article, qu’est ce que ces gens la ont avoir avec la tunisie? Appelle ca comme tu veux, la résistance arabe, moi j’appelle ca un crime contre l’humanité
write down i am an arab!!!
I am an arab, imazigh, moslem, social democrate, republican, human activist, tunisian, call it the way u like, it’s all the same…
tiens en francais!!! merci M darwich m Notez
que je suis arabe
et je travaille avec des camarades dans une carrière
et mes enfants sont au nombre de huit.
Pour eux, je pirater sur
une miche de pain
de vêtements
dans une école cahier
des rochers
plutôt que de demander l’aumône
à la porte
, plutôt que me faire petite
à votre porte.
Est-ce que vous dérange pas
ARABES MNEYEKIN says
LES TUNISIENS N’ONT JAMAIS BESOIN CES VISAGES
NI LES AYATOLLAH
NI LES TURC
NI LES ARABES
Relache les deux jeunes enfants innocent que tu as jugé à 8 ans de prison sans aucune raison valable et montre un geste de bonne volonté durant le mois de ramadan
FUCK THE ISLAMIST says
MELLA FSAYEL
LES AYETTOLLAH ON T INSPIR2S AUX SOUL2VEMENTS DES PEUPLES ARABO MUSULMANS CONTRE LES SIONISTES
LES AYETTOLLAH ON T INSPIR2S AUX SOUL2VEMENTS DES PEUPLES ARABO MUSULMANS CONTRE LES SIONISTES
PARTICULI2REMANT KHOMEINY
PARTICULI2REMANT KHOMEINY
IL A D2GAG2 LE CHA
IL A D2GAG2 LE CHA
c’est lui qui va dégagé
il est mort, enterré…
il ne dégagera pas… il a libéré l’Iran quoi qu’on dise.
Iran ne courbe pas l’échine et est une nation ultra développée.
Vas demander aux iraniens ce qu’ils en pensent et s’ils sont heureux de vivre sous un régime de barbare? A tous ceux qui ont voté pour Mousavi et qui protestent depuis trois ans
il ne les a pas libérés, ils les a enfermés, isolés du monde (60% de jeunes ont moins de 30 ans ce qui représente 40 millions de jeunes iraniens) 60 000 blogs actif, des millions de chomeurs sans perspectives d’avenir, vivant sous le seuil de la pauvreté, l’économie iranienne, une des plus mauvaises gestion au monde
Moussavi et Karoubi eux memes parlent de retour vers le Khomeinisme. Pourquoi? Car contrairement a vous, les iraniens ont un très grand respect pour Khomeini.
Vous n’entendez que ce que vous voulez entendre.
Moussavi et les verts ont été écrasés non pas par les forces de l’ordre iraniens qui on fait moins de 40 morts en 8 mois, c’est a dire bien proportionellement moins que les forces de l’ordre anglais en 1 semaine mais par les millions de personnes qui sont sortis deffendre Ahmadinejad et leur vote et leur droits et dont vous n’avez jamais entendu parler.
Rien que le 30 decembre 2009, des millions d’Iraniens a travers l’Iran sont sortis faire taire la vague verte ultra minoritaire et j’y étais, moi a Teheran.
Contrairement a vous, je connais parfaitement ce pays parceque faciné par la littérature persane dont je maitrise la langue et pour m’y rendre régulièrement dans ce pays.
[…] Interessante analisi di Roger Naba'a, saggista libanese, riportato da Nawaat Tunisie. […]
RETRIEVEL says
LES AYATOLLAH ONT VOLE’ LA REVOLUTION
LE MEME CHOSE LES ISLAMISTES COMME RACHED GHANNOUCHI .
RETRIEVEL says
POFFFF MELLA BUSINESS DE AYATOLLAH
MNAYKA ILIKOM YA KHWAMJIYA VOTRE BACHAR ASSAD ET LES KADDAFIS VOTRE SPONSOR sont finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
RETRIEVEL says
KHOMEINY A VOLE’ LA REVOLUTION
ASK BENI SADR
Le développement technologique de l’Iran : Un résistant contre le nouvel ordre mondial
Iran sous l’embargo de plus de 30 ans
« Cher peuple iranien, vos enfants ont envoyé leur premier satellite indigène qui a été placé en orbite de la Terre, au nom de Dieu et du douzième imam. »
Président Ahmadinjad
C’est par ce message lancé par le satellite iranien Omid (espoir), le 5 février 2009, que l’Iran rentrait dans le club fermé des nations spatiales. Il nous a paru de ce fait important de décrire comment cette haute civilisation, malgré tous les empêchements de l’Occident, est arrivée à s’imposer scientifiquement sans agresser personne.
Du point de vue contribution au patrimoine de l´humanité, on doit aux Perses la diffusion de l´alphabet et l´écriture, la Route de la soie, les contes des Mille et Une Nuits, l´irrigation par canaux, le jeu d´échecs, les premières climatisations, les premières dissections humaines avec Ibn Sina (Avicenne), la découverte de l´alcool méthylique, la découverte du zéro du côté de Ninive, une très grande partie de l´algèbre et la géométrie, les logarithmes avec Al Khawarizmi, mais aussi le système des armées modernes (inventé par Darius I et copié cinq cents ans plus tard par les Romains). S´agissant de la géographie et de l´économie, le pays a une superficie de 1648.195 km² et une population de près de 70 millions d´habitants. Avec un Produit national brut de 570 milliards de dollars en 2005, il constitue la deuxième économie de la région. Son Produit intérieur brut par habitant s´élève à 8400 dollars. L´Iran est le 4e producteur de pétrole au monde. Il dispose aussi de la deuxième plus grande réserve en gaz naturel, après la Russie, et en est le 6e producteur.(1)
Une nation scientifique et technologique
De nos jours, l´Iran est une puissance technologique, de loin plus performante que les autres pays musulmans. L´avion de combat, entièrement conçu et fabriqué par les ingénieurs iraniens, a effectué, ce dimanche, avec succès, son premier vol-test, en présence du ministre de la Défense et des hauts responsables militaires, à Ispahan, a rapporté FarsNews. Cet avion de combat baptisé « Azarakhsh » (la foudre) est le deuxième. Le premier du nom est baptisé « Saegheh » (l´éclair). (2)
Selon le Global Security (organe du Pentagone), l’armée de terre iranienne est la sixième armée du monde, capable de mobiliser environ 500.000 à 700.000 hommes, de construire des répliques des chars Leclerc… L´armée de l´air iranienne est, quant à elle, capable de construire des avions de chasse type F4 et des F5, et des F-17. Sa marine compte six sous-marins type SSK Kilo et serait en train d´en terminer quatre autres. Ses missiles, si redoutés, sont très divers, de courte, moyenne et longue portée. En temps de guerre, on sait que l´Iran a la capacité de produire ces missiles à très grande échelle.(3).
S’agissant du programme nucléaire, depuis 1977, il y a eu près de deux mille inspections de l´Agence internationale de l´énergie atomique (Aiea) et aucun rapport n´a pu établir que l´Iran cherchait à mettre au point la bombe. Pourtant, tous les médias en parlent comme si c´était acquis. Le 11 avril 2006, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad annonce que l´Iran a enrichi avec succès de l´uranium. « J´annonce officiellement que l´Iran a rejoint le groupe de ces pays qui ont la technologie nucléaire. » L´uranium a été enrichi à 3,5% en utilisant plus des milliers de centrifugeuses.
Par ailleurs, récemment, en août dernier, l’Iran a créé et a mis en orbite la maquette de son premier satellite sans assistance russe, a déclaré à Moscou un responsable de l’industrie spatiale russe. « La Russie n’a pas participé à la propagation des technologies spatiales, elle n’a accordé aucune assistance à Téhéran dans la préparation de son premier tir spatial », a indiqué le responsable commentant l’essai d’un lanceur iranien. Dans le même temps, la mise en orbite d’un satellite civil iranien pourrait entraîner les puissances spatiales dans la militarisation de l’espace en raison des tensions dans les relations politiques irano-américaines, selon l’expert. Le lancement réussi d’une fusée-porteuse a aussi suscité la préoccupation de nos partenaires américains a noté le responsable.(4)
Le secret : un système éducatif performant
« Le taux d’alphabétisation était de moins de 50 pour cent (avant la Révolution islamique) tandis que grâce à la révolution, il est maintenant de plus de 86 pour cent, » a-t-il ajouté. Il a souligné qu’en 1979, le nombre d’étudiants s’élevait à 176.000 tandis qu’il atteignait les 2165.000 en 2004, les 3572.000 en 2008. En 1979, seulement 398 articles avaient été publiés dans les journaux professionnels, alors qu’ils sont passés à plus de 20.000 en 2008 (3855 de 2004) », a affirmé le président iranien. (5)
De nos jours, l’Iran est une puissance technologique de loin plus performante que les autres pays musulmans. Ce ne sont pas des actes isolés ! Plus près de nous, Ebay est une création de M.Omydiar, le vice-président de Google est M.Omid Kordestani, le maire de Beverly Hills est Jamshid Delshad… Shirin Abadi est la seule femme musulmane à avoir reçu le prix Nobel. Au niveau scientifique, ces dernières années, on pourra retenir le nom du Pr Ali Javan, l´inventeur du laser à gaz (1960). En médecine, le coeur artificiel a été inventé par le Dr Toffy Musivand. La première greffe de rein est iranienne (1967 à Chiraz) et de même la première greffe de foie (1995). L´hémoglobine glycosylée (qui mesure la gravité du diabète) a été mise en évidence par le Dr Samuel Rahbar. Les cellules souches spermatogoniques furent découvertes par le Dr Karim Nayernia. Le prix Feynman 1998 est décerné à Reza Ghadri pour sa théorie des systèmes moléculaires à réplication organisée. Cette avancée à marche forcée vers le développement a un nom : la force de l’enseignement supérieur et la pertinence d’une recherche de qualité avec des moyens adéquats et une exigence de tous le instants. « Forget Harvard – One of the world’s best undergraduate colleges is in Iran », cest le titre d’un article d’Afshin Molavi publié dans Newsweek le 18 août 2008. On y relève quelques éléments aussi intéressants que…surprenants ! En 2003, surprise des responsables du département d’« Electronical Engineering » de l’Université de Stanford, qui constatent que les meilleurs étudiants aux difficiles épreuves d’admission à leur cycle Ph.D. proviennent d’un même pays et d’un même établissement : la « Sharif University of Science and Technology » en Iran. Sharif dispense, selon de nombreux spécialistes, l’un des meilleurs programmes « undergraduate » (niveau licence) du monde en electronical engineering en compétition avec le MIT, Caltech, Stanford, Tsinghua et Cambridge. Quelles sont les raisons d’un tel succès ? Les parents privilégient, s’agissant de l’orientation scolaire de leurs enfants, les formations d’ingénieurs et la médecine aux autres disciplines, telles que le Droit par exemple. Une sélection rigoureuse : chaque année 1500.000 lycéens passent un examen d’entrée à l’Université, 10% d’entre eux s’orientent vers les universités publiques les plus prestigieuses et 1% parmi les plus brillants, vers les institutions scientifiques telles que Sharif. Un excellent corps enseignant scientifique. Priorité donnée aux sciences dans les programmes scientifiques des lycées. Un succès certes surprenant, mais qui -c’est certain- ne doit rien au hasard (6).
Georges Stanechy pour sa part, nous parle du dernier rapport du FMI dont le moins qu’on puisse dire est qu’il fait un constat de bonne gouvernance en Iran. On mesure sans peine ce lourd aveu d’un pays qui n’a jamais cessé d’être diabolisé. Résumons sa contribution : « (…) Des experts du FMI en pleine galère ! Malgré eux, au terme de mois de travaux, contraints de déconstruire les clichés de la propagande impériale, l’iranophobie compulsive des « spécialistes » et « géopoliticiens » de la désinformation instrumentalisés par les lobbies prédateurs, dont les imprécations récurrentes ne cessent de se déverser, dégouliner, dans nos médias… Cinquante et une pages de contorsions, pour reconnaître, après visites, inspections, discussions, passage au microscope des statistiques et de leur méthodologie d’élaboration que de fantastiques progrès sont en cours. En dépit de la fréquence des tremblements de terre (dont celui du 14 août dernier), exceptionnelles sècheresses ? embargos, sanctions, anathèmes, et autres ´´coups tordus´´ Jusqu’à concéder une croissance annuelle de 3,2% pour le dernier exercice (l’année fiscale iranienne se termine ou commence le 20 mars de chaque année). Avec des réserves en devises de 100 milliards de dollars, estimées à 109,7 milliards pour 2011/2012, pour être précis ». (7)
« Obligés d’admettre que le pays connaît une croissance soutenue. Pas seulement grâce aux cours internationaux du pétrole et du gaz, mais aussi sous l’action conjointe d’une forte croissance du secteur agricole (´´… strong rebound in agricultural sector and rapid credit expansion…´´. Auquel s’ajoute l’effet moteur d’une rapide extension du crédit en faveur d’un important secteur industriel, bien diversifié, tout particulièrement des petites et moyennes. Afin d’améliorer leur productivité, leur compétitivité, et faciliter la création de nouvelles initiatives. Le gouvernement iranien tout en développant l’habitat social a limité, en effet, les crédits hypothécaires spéculatifs dans l’immobilier. Ce que fait apparaître l’ ´´Index of real estate prices at constant prices in Tehran´´, descendant de 110 en février 2008 à 75 en juin 2009, pour se stabiliser depuis à ce niveau. Un des rares pays où la spéculation immobilière est jugulée… Tout en maîtrisant le risque d’inflation et améliorant les rentrées fiscales (´´… Inflation was contained while fiscal and external positions improved…´´). Preuve que les grands équilibres macroéconomiques sont sauvegardés. Des finances ultra-saines, semblent se lamenter les experts. Aucun endettement auprès du FMI, ni accords spéciaux. Mieux encore : les perspectives sont bonnes (With prudent macroeconomic policies, the medium-term outlook is positive…) avec une croissance estimée par prudence à 4,5% (la cible étant 8%), avec une inflation chutant de moitié pour se situer au niveau des pays européens de 12% dès 2011/2012. Malgré un doublement prévisible de ses importations de biens et de services, les réserves sont évaluées à 305,3 milliards de dollars en 2016/2017. Soit un triplement par rapport au niveau actuel ! » (7)
« Au-delà de ces performances, poursuit Georges Stanechy, ce qui est à retenir de la lecture du rapport du FMI c’est le « constat » de la remarquable réussite, à l’étonnement des experts eux-mêmes, portant sur la profonde rénovation en cours du système économique de l’Iran. En décembre 2010, les subventions des prix de l’énergie et des produits agricoles ont été supprimées. (….) Les produits pétroliers, électricité, et blé, en particulier, ont subi une forte augmentation. Pendant une période transitoire, le montant économisé est redistribué aux ménages sous forme d’une allocation en espèces librement utilisable aux entreprises pour activer leur restructuration et leur modernisation en termes d’économies d’énergie et aux administrations publiques pour financer leur modernisation (Les experts du FMI, ébahis, parlent de plein succès dans la mise en place de cette réforme (The successful early implementation of the subsidy reform…), jusqu’à en reconnaître les avantages immédiats : amélioration de la redistribution des revenus, réduction de la pauvreté, et stimulation de la demande intérieure (… improving income distribution..). Ni ´´sur´´, ni ´´sous´´ – évaluée, la monnaie du pays correspond aux grands équilibres macroéconomiques. Signe évident d’une bonne gestion des finances publiques. Le volet certainement le plus prometteur pour l’avenir du pays : la gestion maîtrisée de ses richesses pétrolières et gazières. Leur contrôle, dans l’indépendance de leur exploitation et la bonne affectation de leurs revenus, est considéré comme un vecteur essentiel de développement et de garantie pour les futures générations ».(7)
Pendant ce temps c’est le chaos en Libye, Total a arraché 35% des gisements et tous ceux qui ont participé à la curée revendiquent le butin. Le chef du CNT fait preuve de moins de pudibonderie. Il a annoncé que les pays seront récompensés en « fonction du soutien » apporté aux insurgés. La chute du régime d’El Gueddafi libère la course à l’or noir où des reclassements sont prévisibles. Sous la forme d’un retour sur investissement dans la guerre. « Nous promettons de favoriser les pays qui nous ont aidés, notamment au travers du développement de la Libye. Les autres pays arabes se tiennent le ventre et attendent patiemment leur tour. Ils ont acquis qu’ils ne sont plus maîtres de leur sous-sol et que le Nouvel ordre mondial permettra la répartition mondiale des ressources uniquement à l’avantage et entre les seigneurs de la science et de la technologie.
On le sait. L´Occident ne veut pas d´un Iran développé et toutes les manoeuvres visent à freiner le développement de ce pays, pays émergent par excellence et qui dispose de tous les atouts : une civilisation plusieurs fois millénaire, des réserves énergétiques les deuxièmes plus importantes en pétrole et gaz. Une population jeune, un grand pays et des universités développées. Serions-nous capables d’imiter un pays qui a su, par ses seuls moyens, exploiter à merveille l’intelligence de son peuple ? On s’étonne que des musulmans soient capables d’orbiter des satellites ? Incroyable ! Inacceptable ! Inimaginable, dirait-on en Occident et même chez les défaitistes qui sont légion en terre d’Islam puisque leur religion est incompatible avec la science ! En Iran tout n’est pas rose, loin s’en faut, les mêmes maux de corruption, de népotisme, gangrènent la société. Le fait est là, c’est un pays qui avance et qui mise sur son intelligence. Puissent les pays arabes le suivre dans cette marche forcée vers le savoir au lieu de s’installer dans la fatalité pour le plus grand malheur de leur peuple.
l’islam sunnite «à la turque», «moderne et modéré».? le modèle tunisien (les éléves de l’Imam Sahnoun)va corriger le modèle turc en lui trouvant des solutions et l’aider contre les challenges
Que peut-on reprocher à l’iran une république islamique démocratique riche et stable et exemplaire
L’Iran à su compter sur elle-même depuis la révolution islamique c’est une première dans le monde musulman du vingtième siècle un pays qui aussi souffert d’une tyrannie à une guerre à un embargo économique juqusqu à ce jour.
Mais malgré tout elle e a réussie à être autonome et elle est considérée aujourd’hui comme la force majeure dans la zone moyenne orientale malgré que ce pays n’ait pas encore l’arme nucléaire reste le seul pays qui fait peur à Israël et ses alliés.
Un nouvel ordre mondial ? Mon dieu de quoi parle t on ? Une gouvernance mondiale par les états unis, mais c’est déjà fait, qu’on a ton fait à qui à profité le crime Israël à compris qu’Israël les américains sont plus capables d’assumer les erreurs d’un pays dictatorial.
Israël n’a pas su représenter la religion juive qu’elle préconise et qu’elle considère comme modèle pour les autres peuple mais considère néanmoins les autre comme mécréant une vraie décadence
Et une violation des droits de l’homme surtout quand on nous fait croire à un génocide à auchvitz.
Si Israël aurait manifesté sa bonne fois envers ses autochtones aurait été un peuple respectable mais ma foi un pays gouverné par des tyrans endoctriné par un judaïsme talmudique très controversé par les siens ne peut être qu’un pays barbare et sans scrupule.
Le plus étonnant dans toute cette histoire c’est le soutient de la majorité des chrétiennes barbaries dans les terres saintes, des pays qui prônent les droits de l’homme et qui se considèrent comme la plus grande puissance mondiale et qui ne peuvent pas faire respecter les lois par Israël.
Qui se manifeste aujourd’hui pour résoudre cette histoire ? Eh bien c’est la république islamique de l’iran qui la seule a avoir compris qu’il fallait se préparer sérieusement à ces barbares parceque les autres pays arabes ne sont que des clients de cette pieuvre évangélique qui alimente le sionisme.