Moulay Sami professeur de l’université de Tunis et membre du CTVIE qui dépend de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises, a publié le 28-07-2011 un rapport ainsi que plusieurs articles dans les médias concernant la soutenabilité de la dette extérieure de la Tunisie. Ce rapport, de grande qualité statistique présente cependant des carences. Il met en évidence divers contre-sens entre utilité de la dette extérieure, son emploi, la manière dont cet endettement est géré et il ne fait pas toute la vérité sur sa soutenabilité. Pourtant son auteur, Moulay Samy, en déduit un certain nombre de conclusions pour le moins absurdes qui relèvent plus du suicide économique que d’une perspective de développement durable et d’avenir pour la Tunisie. Ces conclusions s’inscrivent dans un cadre contre-révolutionnaire tant elles s’opposent aux revendications légitimes du peuple tunisien libéré de l’obscurantisme de la dictature. Le présent article est une réponse aux conclusions du CTVIE et de Moulay Sami dont les contre-sens et contre-vérités seront dévoilés.
Pour mémoire, il est nécessaire de rappeler que l’actuelle dette extérieure de la Tunisie est une dette du régime totalitaire de Ben Ali et à ce titre elle est qualifiable de dette odieuse et illégitime pour laquelle il existe une jurisprudence dans le droit international permettant au pays de procéder de manière unilatérale à son annulation. En effet, la dette extérieure contractée par Ben Ali a servi à financer l’administration de la dictature, la répression et la torture du peuple tunisien lorsqu’il a osé protester et s’opposer au régime. Cette dette a également servi à financer les cercles du pouvoir totalitaire qui en ont profité pour monopoliser des pans entiers de l’économie du pays. Un des caractères les plus odieux de cette dette est que les créanciers étaient parfaitement informés des agissements de la dictature et certains d’entre eux, telles que les USA et la France, ont soutenus le régime jusqu’à sa dernière heure, en témoigne l’attitude de Michel Alliot-Marie à l’égard du peuple tunisien. Les revendications de la Révolution Tunisienne sont de suspendre le règlement de ses créances extérieures, afin de réaliser un audit citoyen puis de procéder légalement à l’annulation de sa part odieuse et illégitime. Accepter le règlement de cette dette de manière inconditionnelle, tel que le préconise l’actuel gouvernement de transition, revient à accepter d’hypothéquer l’avenir du pays, sa souveraineté et faire porter cette responsabilité à nos générations futures.
L’évolution de la dette extérieure de la Tunisie s’inscrit dans une tendance exponentielle bien visible lorsque l’on tient compte des intérêts dans la représentation de l’évolution du stock de la dette extérieure (figure 1). D’après le rapport de Moulay Sami, le niveau de l’endettement extérieur de la Tunisie en 2010 s’élève à 23 600 millions TND. L’actuel gouvernement de transition a souscrit, pour l’année 2011, à 9 407 millions de TND de nouvelle dette. Ce nouvel endettement extérieur est historique par son ampleur et correspond à une augmentation de 39,8% en une seule et unique année. La tendance reste résolument exponentielle et ne s’infléchit pas.
On apprend dans le rapport du CTVIE que 49,3% des tirages sur crédits est destiné au financement de l’administration et 50,7% aux entreprises. Il est important de noter que le financement de l’administration par de la dette extérieure est une aberration économique et financière, ce que ne dit pas Moulay Sami. Cette utilisation des créances est dans la continuité de la politique de la dictature. En effet, financer une administration par de la dette extérieure caractérise une dette de régime qui ne bénéficie pas au peuple tunisien (et qui entre dans le cadre juridique de la dette odieuse). Il est essentiel de noter que la dette intérieure est faite pour ça et que la BCT a non seulement le devoir mais également le pouvoir de fournir ce type de financement, soit par des emprunts à taux zéro envers l’état, soit par une création monétaire. Le gaspillage de la dette extérieure dans le financement de l’administration est un assassinat économique car ce type d’investissement est à inscrire dans les pertes nettes de la nation pour lesquelles l’administration sera incapable de réaliser le remboursement. Ainsi les entreprises et les projets des Tunisiens ont clairement été lésées par un emploi irresponsable de l’endettement extérieur.
Aussi bien Moulay Sami que la plupart des analystes considèrent que la dette est maitrisée car elle s’évalue à près de 45% du PIB. Comparer la dette au PIB n’a de sens qu’en cas de croissance économique. Cet indicateur est utilisé pour évaluer la capacité d’endettement du pays. Il est important de noter qu’en cas de récession, la contraction du PIB conduira inévitablement à la dégradation du ratio dette/PIB, qui n’aura alors plus aucune utilité. Il ne faut jamais perdre de vue le niveau réelle de la dette : son montant total effectif. Ce n’est pas le niveau PIB qui peut renseigner sur la capacité de rembourser une dette mais bien, dans le cas de la Tunisie, le montant des réserves en devises. Sachant que ces réserves en devises sont estimée à 9 milliards au 30.06.2011 et que le stock de la dette est évaluée en 2011 à 33 000 millions, il devient judicieux de dire que la Tunisie est endettée à 366% de ses réserves et donc que sa capacité de remboursement et quasiment nulle en cas de récession.
Dans son rapport Moulay Sami explique que 2 257 millions de dinars seront alloués au remboursement des anciennes dettes extérieures justement contractées par la dictature. Ce montant figure également dans la loi de finance 2011 au premier poste de dépense de l’état au titre du règlement du service de la dette pour cette même année. Lorsque Moulay Sami recommande la poursuite de l’endettement, il devient alors évident qu’il souhaite que la Tunisie reste engagée dans la spirale du surendettement pour le remboursement des anciennes dettes illégitimes et odieuses. Si Moulay Sami nous explique que la Tunisie doit s’endetter pour obtenir des devises nécessaires aux réserves du pays, il oublie de dire que les intérêts de ces dettes sont une saignée dans ses réserves et appauvrissent durablement le pays.
Le gouvernement provisoire est non élu et son un mandat ne peut excéder la période de transition. Pourtant, il a de manière illégitime contracté 9 407 millions de dinars au titre de l’année 2011 qui engage la Tunisie bien au-delà de ses prérogatives. Ceci est inacceptable et injustifiable. Sur ce montant de nouvelle dette, il apparait que 7 150 millions seront alloué au financement du programme économique et au crédit d’infrastructure décidé par le gouvernement de transition sans légitimité, sans qu’aucun détail des investissements et de la répartition des crédits ne soit communiqué dans la transparence et sans qu’aucun audit ne soit réalisé alors même que celui-ci figure dans les revendications exprimées par la Révolution Tunisienne.
En ce mois de septembre 2011, la BCT et le gouvernement provisoire s’apprête à payer la deuxième tranche du règlement de la dette extérieure pour l’année 2011 qui fait suite aux 790 millions de dinars payés au mois d’avril 2011. Le service de la dette pour l’année 2011 s’élève à 2 257 millions de dinars selon la loi de finance, ainsi la seconde tranche du mois de septembre devrait s’élever à 1467 millions de dinars. Outre le remboursement de la première tranche, la BCT a également réalisé le règlement de la participation de Princesse Holding dans Tunisiana (QTel) d’une valeur de 700 millions de dinars sans aucune transparence, ni justification. Ainsi au début de cette année, la BCT a dilapidé 17,7% des réserves en devises du pays sans aucune légitimité. Au final, le service de la dette payée de manière inconditionnelle, n’aura permis ni de remplir les objectifs de la révolution, ni de servir le peuple Tunisien, mais bien au contraire elle aura appauvri le pays et dilapidé les réserves de devise du pays.
Il est temps que la souveraineté de la Tunisie soit restaurée et assurée par un gouvernement responsable qui aura la vertu de faire ressortir la vérité sur le passé et le présent de l’escroquerie de la dette extérieure notamment en permettant son audit de manière transparente et citoyenne afin de préserver les générations futures des larcins de la dictature.
https://www.facebook.com/photo.php?v=219882254735062
show us the love for tunisia?
bce,mbazza like zibla before have their way of expressing their love
for tunisia by sinking her deeper into the sewer and mud.
what do you expect other than that from ce genre de merde?.
mbazza recently was asked about the dept?
he replied if usa has such a huge dept why can’t tunisia.
he knows how to extend marshal law and dept extension and that’s where his intelligence stops abruptly.
he won’t live to pay for it the old fart nor does he care.
he was the third hand to ben ali or zibla as I like to call.
numbers are an interruption to bce siesta,don’t ask that old fool
to think logically,he is an rcd dechets or destour.
under bourghiba tunisia was bankrupt or on the verge of it.
be divided into X: https://www.facebook.com/note.php?note_id=185829134822851. part of the solution
RETRIEVEL says
MERCI
BRAVO BON ARTICLE
DEMANDE D’ARRESTATION IMMIDIATE LE GOV. du BCS- ET IL FAUT BRULER LES BANQUES ET LE MINISTERE DE L’INTERIEURE SONT LA FOIS DU NOUVEAU MAFIA .
Exactement le GOV. prov. a depasse’ les lignes et jete’ les Objectives de la REVOLUTION dans les mains de l’islamistes HAND in HAND avec Qatar qui a soutenir Saqr -El-Matri la a Doha FOUR SEASONS HOTELS 6 eme Etage. des Lybanais Mafiosi ces Protections .
RETRIEVEL says
IS NOT AVAILEBLE SORRY
ce n’est pas ça!! et il n y a aucune chance pr telles idées, ce n’est pas la confrontation directe qui va résoudre le prob, et aucun pays ne peut instaurer un nouveau système monétaire autre que celui qui gouvernent le monde. on parle des projets, des entreprises industrielle, des sociétés de services; Pourquoi on n’a jamais parlé d’un projet financier intitulé: banque et avec la spécificité : de développement? c’est à cause des 3 à 13 million de dinars exigé par les autorités ? oui, mais c’est aussi un domaine sensible voir tabou pour la Tunisie ainsi que pour les USA. pôle d’éthique ou politique, équation déjà identifié: x peuple, y chiens avec y stric.sup. à x
Mouais..;quelques questions:
le financement de l’administration par dette est une abération pour vous..d’accord..donc vous critiquez aussi le principe des investissements publics, de la caisse de compensation, et des mesures type AMAL prisent après la révolution?
@un jeune,
Il ne faut pas tout confondre, la dette extérieure c’est une chose, la dette intérieure en est une autre.
Appauvrir le pays par de la dette extérieure, immoler la souveraineté du peuple Tunisien, sacrifier le la Tunisie et son autodétermination sur l’autel du néocolonialisme et du néolibéralisme sont inacceptables, intolérables.
Le financement des projets intérieurs économiques et de développement doivent être réalisé dans l’indépendance par un financement intérieure.
L’avenir des jeunes Tunisiens et des générations futurs dépends du courage et de la conscience politique des hommes d’aujourd’hui
tout ce qui ne vous plait pas n est pas forcement “contre révolutionnaire”
Et je ne sui spas Franc maçon RCDiste pour écrire cela non plus..
Ce titre ne permet pas vraiment de releveer le débat!
vous avez lu le soi-disant article ? si nn vous avez des connaissances en économie ? ok un doctorant ? mais arrêter de manger des bonbons.
Je ne suis pas un economiste , mais je sais qu’aucune economie ne pourras boujer sans qu’il y est des creations d’emplois pour les non employers , et d’ameliorer ce qu’on doit ameliorer pour ceux qui ont du travail , on peux faire tout les statistiques du monde , jusque ca devient ( STATIQUE ) mais on n’avenceras nulle part sans la creation d’opportunitees dans le pays , et d’ameliorer les lois economique et sociale , ce qui n’est pas le cas en Tunisie. la discussion parmi les partis politique et sur la scene en general c’est encore la meme qu’il y a 8 mois ou plus , c’est qui pourras insulter plus les autres puis pleurnicher de MESQUINE , pour que peut etre il va avoir plus de votes pour un poste qu’il a tant souhaiter avoir sans penser a comment arriver ou finir ,
La democratie : c’est un mot qui a tant d’explications , et vous n’avez qu’a retournez a ( la republique de Platon ) pour savoir et comprendre ce qu’est? malheureusement ce qu’on a en Tunisie ce n’est pas la democratie mais la ( des faoudhas) .je vois ou bien je lis , de ce qui ce passe au blessers de la revolution , les martyrs , tout le sang qui a coule , pour qu’elle raison ?
pour que le frere tue son frere ? voir Sfax , Sidi Bouzid ? Gafsa ? Douz ? etc… AAAH SI BOURGUIBA ETAIT LA.
ou est le gouvernement ? ou sont les plans pour les Zones oubliers? ou sont les 50.000 emplois ? ou vas l’argent du pays ? mais surtout dans qu’elle direction vas le pays ? est ce qu’on ne vois pas qu’on est en train de rouler dans le sens opposee du but de la revolution?
je dit a ceux qui font les statitiques: est ce que vous avez jamais eu l’idee de voyager dans le pays et de faire vos statistiques a Gabes , Gafsa , Jendouba , Le Kef , Sidi Bouzid, a Kebili ou Tataouine , voir les gents qui n’ont ni de l’eau potable ou l’electricitee , l’ecole la plus proche c’est a 50 Km ,l’hopital le plus proche est a 200Km , qui vivent entre les Sangliers et les serpents .
Reveillons nous , et voyons la realitee , on fait des statistiques , non je m’excuse : ON COPIE DES STATISTIQUES FAITES PAR QUELCUN D’AUTRE DERRIERE UN BUREAU et peut etre ne connais de la Tunisie que le nom et quelque documents recus d’une organisation internationale voir FUND MONETAIRE , OU BANQUE MONDIALE OU BANQUE AFRICAINE OU NATION UNIS , et peut etre ces documents dates de 20 ans derriere.
je suis vraiment pessimiste pour le futur de la Tunisie que j’aime unconditionnellement .
cordialement et patriotiquement
wild el bled
USA.
Ce qui dérange, c’est le financement de l’administration. En quoi est il sain et rationnel? En absence de vraie croissance, la soutenabilité du modèle vole en éclat. En défaut d’institutions démocratiques et de justice sociale, même avec quelques vagues fondamentaux, les éclairs fusent et le tonnerre gronde. La notion de banque de développement est dépassée, banques d’affaires c’est OK. Ce genre d’article brise le tabou, on peut être économiste, analyste, financier, intelligent mais fallacieusement contre révolutionnaire.Il faut de tout pour faire un monde, même au Maghreb dit arabe, j’aurai préféré africain.
RETRIEVEL says
@ Hatem Tissaoui
IL FAUT BRULER LA TUNISIE COMME LA REVOLTE LYBIENNE
SINON LES CHIENS Y ARRIVERONT ET TUER LE PEUPLE ONE BY ONE
EN PLUS LE 06 SEP 2011 LES SYNDICATS DES FORCES DE L’ORDRE ESSAYE DE PRESSER BCS DE PARTAGER L’ECONOMIE ET LES AVOIRS ET LES BIENS DE EX-CLAN MAFIEU AVEC LES NOUVEAU MAFIA CLUB SAHELIEN ET SLIM CHIBOUB D’UN COTE’ ET LES NOUVEAU MAFIA CLUB EL-KEF /KASSERINE LES AVOCATS DU IMED TRABELSI ET ABDERRAHIM ZOUARI DU 2EME COTE …ET DU 3EME MAFIA CENTRAL ALI SERIATI ET CES ENFANT & AZIZ MILED AND Co…..!!!!!
FAITE ATTENTION AUSSI SLIM RIAHI !!!! ET LE MONCEF MERZOUGUI IL CHERCHE UN CAPITALE CHEZ ENNAHDA BANK …..
VIVE LA REVOLUTION
VIVE LA LIBERTE’
RETRIEVEL says
@WILD EL-BLED
EVRY BODY IS ECONOMIST
http://www.dailymotion.com/video/x17idb_discours-de-thomas-sankara-a-addis_events
DISCOURS DE THOMAS SANKARA AU SOMMET DE L’OUA d’ADDIS ADEBA Le 29 Juillet 1987 discours sur la dette des pays africains qui est extraordinairement d’actualité aussi bien pour la Tunisie que pour l’Afrique et le reste du monde
Article intéressant sur l,annulation de la dette estérieure d’un pays:
Quelques fondements juridiques de l’annulation de la dette:
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22353
Un pays doit annuler sa dette extérieure quand elle n,est pas utilisée pour le développement du pays.
RETRIEVEL says
BRAVO MEHDI
I THINK THAT I WILL INVITE YOU FOR OUR CONGRESS MEETING FOR REBUILDING A NEW TUNISIA .
BUT IF YOU RESPECT OUR OBJECTIVES AND CONDITIONS :
1- NO NEW DEBT
2- AND THE NEW TUNISIA D’ONT AXEPT TO PAY OLD CREDIT
3- THAT THERE IS SOME TUNISIAN COMPANIES ARE CRIMINEL FOR EXAMP NO INVESTMENT TRANSFERT TO TUNISIA ,THE MANAGEMENT OF THOSES COMPANIES THEY KEEP THAT IN THEIR ACOOUNT IN EUROPEANS BANK
4- THE TUNISIAN MONITORY SYS AND THE CURRENCY DNT MUST CHANGE BECAUSE THERE A NEW BIG RICHES AFTER JAN 14 .
5- NO ILLIGAL TRANSFERT FROM ANAY ISLAMIC ORGANISATION OR OTHER AUTHORITY AS HELP FOR TUNISIAN BROTHERS …..
RETRIEVEL says
MERCI bechar
@ L’auteur de l’article,
Merci d’expliquer aux lecteurs la notion de “financement de l’administration” pour ne pas tomber dans la confusion et s’imaginer des trucs erronées.
100 parlementaires demandent la suspension la suspension immédiate de tout remboursement de la dette
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26431
Communiqué de presse de Marie-Christine Vergiat députée européenne Front de Gauche et du CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde) – 6 septembre 2011
Dette tunisienne :
100 parlementaires demandent la suspension immédiate de tout remboursement en attendant les résultats d’un audit
Le paiement de la deuxième tranche du service de la dette tunisienne est prévu courant septembre. Compte tenu des nécessités sociales et de la période historique que traverse la Tunisie, les autorités tunisiennes devraient avoir d’autres priorités, d’autant qu’une large part de cette dette est illégitime puisqu’elle n’a servi qu’à enrichir Ben Ali et quelques uns de ses affidés au détriment de la population tunisienne.
Le peuple tunisien a déjà suffisamment souffert. Il a droit à la vérité sur l’utilisation de cette dette. Le remboursement de cette dette doit donc être immédiatement suspendu, le temps de réaliser un audit qui permettra d’identifier et de fonder l’annulation de la part illégitime. Les dirigeants de l’UE s’honoreraient de faciliter cet audit en mettant à disposition tous les documents utiles, compte tenu de leurs responsabilités vis à vis de l’ancien régime.
A ce jour, 100 parlementaires ont déjà signé l’appel (voir ci-dessous) lancé en ce sens par le réseau CADTM et deux eurodéputées Marie-Christine Vergiat et Gabi Zimmer pour relayer la campagne internationale du RAID, l’association tunisienne membre des réseaux CADTM et ATTAC. Cette demande a également été reprise par le Sénat belge* et l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP**.
Il est temps d’arrêter le cycle infernal de l’endettement tunisien. Rappelons qu’entre 1990 et 2009, la Tunisie a remboursé 3 milliards d’euros de plus que ce qu’elle a reçu en nouveaux prêts sur cette même période.
Suspendre le versement de cette dette serait plus réaliste que d’entrainer la Tunisie dans une nouvelle spirale d’endettement comme osent l’y convier ses principaux créanciers au sein desquels l’UE et tout particulièrement la France tiennent une bonne place.
Cela permettrait de construire avec les pays du Sud de la Méditerranée un autre dialogue fondé notamment sur le respect du peuple tunisien et des instances démocratiques dont il se dotera librement prochainement.
Nous appelons donc l’ensemble des parlementaires de l’UE, qu’ils siègent dans les Parlements nationaux ou au sein du Parlement européen à nous rejoindre. Afin d’augmenter la pression sur le gouvernement tunisien et les créanciers de la Tunisie, nous étendons également cet appel aux parlementaires des autres continents.
*http://www.senate.be/www/?MIval=/pu…
**http://www.europarl.europa.eu/intco…
Contacts presse :
Renaud Vivien (CADTM) +32 (0) 4 97 04 79 99
Juliette Ryan (Assistante de Marie-Christine Vergiat) : +33 (0) 6 78 00 94 73
Appel des parlementaires européens et nationaux : Pour un audit des créances européennes à l’égard de la Tunisie
Au moment où le dictateur Ben Ali est chassé du pouvoir le 14 janvier 2011, la Tunisie supporte une dette publique externe de 14,4 milliards de dollars. Cette dette constitue un obstacle important au développement du peuple tunisien puisque son remboursement (capital plus intérêts) accapare en moyenne, chaque année, l’équivalent de 6 budgets de la santé. Alors que Tunisie a besoin de mobiliser, de toute urgence, toutes ses ressources financières, afin de faire face aux nécessités de la situation actuelle, l’actuel gouverneur de la Banque centrale de Tunisie envisage d’affecter 577 millions d’euros du budget de l’État au remboursement du service de la dette publique extérieure pour l’année 2011.
Cet endettement n’a pas amélioré les conditions de vie de la population et la fortune accumulée par le clan Ben Ali en 23 ans de pouvoir démontre que d’importants détournements ont été effectués avec la complicité de certains créanciers.
A cela s’ajoute tous les remboursements effectués par la Tunisie sur sa dette publique extérieure. Selon les données de la Banque mondiale, la Tunisie a en effet remboursé, entre 1970 et 2009, 2,47 milliards de dollars de plus que ce qu’elle a emprunté sur la même période.
C’est pourquoi, nous, membres de diverses assemblées parlementaires européennes, demandons la suspension immédiate du remboursement des créances européennes sur la Tunisie (avec gel des intérêts) et la mise en place d’un audit de ces créances. Cet audit, qui devra associer des représentants de la société civile comme l’a fait le gouvernement équatorien en 2007-2008, permettra de faire la lumière sur la destination des fonds empruntés, les circonstances qui entourent la conclusion des contrats de prêts, la contrepartie de ces prêts (les conditionnalités) ainsi que leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques.
L’audit permettra ainsi d’identifier la part illégitime de la dette tunisienne, celle qui n’a pas profité à la population mais aussi d’éviter la formation d’un nouveau cycle d’endettement illégitime et insoutenable en responsabilisant les créanciers européens, les institutions financières internationales au sein desquelles l’Europe a un poids prépondérant, et le prochain gouvernement de Tunisie.
Pour signer l’appel, envoyer votre signature à Renaud Vivien (CADTM – Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde) : renaud@cadtm.org
Signataires :
Marie-Christine Vergiat, MPE (GUE/NGL)
Gabriele Zimmer, MPE (GUE/NGL)
François Alfonsi, MPE (Verts/ALE))
Marie-Hélène Amiable, parlementaire française (PCF)
Marie Arena, parlementaire belge (PS)
Kader Arif, MEP (S&D)
Eliane Assassi, parlementaire française (PCF)
Marie-France Beaufils, parlementaire française (PCF)
Sandrine Bélier MPE (Verts/ALE)
Malika Benarab-Attou, MPE (Verts/ALE)
Jean-Luc Bennahmias, MPE (ALDE)
Jean-Paul Besset, MPE (Verts/ALE)
Martine Billard, parlementaire française (PG)
Michel Billout, parlementaire français (PCF)
Lothar Bisky, MPE (GUE/NGL)
Philippe Blanchart, parlementaire belge (PS)
Marie-Christine Blandin, parlementaire française (Europe Ecologie – les Verts)
Nicole Borvo Cohen-Seat, parlementaire française (PCF)
Juliette Boulet, parlementaire belge (ECOLO-GROEN)
Alima Boumedienne, parlementaire française (Europe Ecologie – les Verts)
Hassan Bousetta, parlementaire belge (PS)
José Bové, MPE (Verts/ALE)
Patrick Braouezec, parlementaire français (FASE)
Eva Brems, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !)
Bairbre de Brun, MPE (GUE/NGL)
Núria Buenaventura, parlementaire espagnole (ICV)
Marie-Georges Buffet, parlementaire française (PCF)
Hans-Ulrich Bünger, parlementaire allemand (Die Linke)
Pascal Canfin, MPE (Verts/ALE)
Monique Cerisier ben Guiga, parlementaire française (PS)
André Chassaigne, parlementaire français (PCF)
Nikolaos Chountis, MPE (GUE/NGL)
Yves Cochet, parlementaire français (Europe Ecologie – les Verts)
Annie David, parlementaire française (PCF)
Diether Dehm, parlementaire allemand (Die Linke)
Olivier Deleuze, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !)
Céline Delforge, parlementaire belge (ECOLO)
Karima Delli, MPE (Verts/ALE)
Michelle Demessine, parlementaire française (PCF)
Jean Desessard, parlementaire français (Europe Ecologie – les Verts)
Evelyne Didier, parlementaire française (PCF)
Isabelle Durant, MPE (Verts/ALE)
Cornelia Ernst, MPE (GUE/NGL)
Joao Ferreira MPE (GUE/NGL)
Ilda Figueiredo MPE (GUE/NGL)
Guy Fischer, parlementaire français (PCF)
Hélène Flautre, MPE (Verts/ALE)
Karine Lalieux, parlementaire belge (PS)
Zoé Genot, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !)
Brigitte Gonthier-Maurin, parlementaire française (PCF)
Estelle Grelier, MEP (S&D)
Catherine Grèze, MPE (Verts/ALE)
Sylvie Guillaume, MPE (S&D)
Takis Hadjigeorgiou, MPE (GUE/NGL)
Jacky Hénin, MPE (GUE/NGL)
Elie Hoarau, MPE (GUE/NGL)
Andrej Hunko, parlementaire allemand (Die Linke)
Kattrin Jadin, parlementaire belge (MR)
Eric Jadot, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !)
Yannick Jadot, MPE (Verts/ALE)
Eva Joly, MPE (Verts/ALE)
Francizska Keller, MPE (Verts/ALE)
Zakia Khattabi, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !)
Nicole Kiil-Nielsen, MEP (Verts/ALE)
Jürgen Klute, MPE (GUE/NGL)
Karine Lalieux parlementaire belge (PS)
Philippe Lamberts MPE (Verts/ALE)
Patrick Le Hyaric, MPE (GUE/NGL)
Sabine Lösing, MPE (GUE/NGL)
Rachid Madrane, parlementaire belge (PS)
Noel Mamère, parlementaire français (Europe Ecologie – Les Verts)
Marisa Matias, MPE (GUE/NGL)
Alain Mathot, parlementaire belge (PS)
Jean-Luc Mélenchon, MPE (GUE/NGL)
Willy Meyer, MPE (GUE/NGL)
Louis Michel, MPE(ALDE)
Patrick Moriau, parlementaire belge (PS)
Roland Muzeau, parlementaire français (PCF)
Paul Daniel, parlementaire français (PCF)
Miguel Portas, MPE (GUE/NGL)
Anny Poursinoff, parlementaire française (Europe Ecologie – Les Verts)
Jack Ralite, parlementaire français (PCF)
Ivan Renar, parlementaire français (PCF)
Michèle Rivasi, MPE (Verts/ALE)
François de Rugy, parlementaire français (Europe Ecologie – Les Verts)
Fatiha Saidi, parlementaire belge (PS)
Helmut Scholz, MPE (GUE/NGL)
Mireille Schurch, parlementaire française (CRC-SPG)
Søren Søndergaard, MPE (GUE/NGL)
Thérèse Snoy, parlementaire belge (ECOLO-GROEN !
Odette Terrade, parlementaire française (PCF)
Patrice Tirolien, MPE (S&D)
Catherine Trautmann, MPE (S&D)
Kyriacos Triantaphyllide, MPE (GUE/NGL)
Dirk Van der Maelen, parlementaire belge (sp.a)
Kathrin Vogler, parlementaire allemande (Die Linke)
Jean-François Voguet, parlementaire français (PCF)
Dominique Voynet, parlementaire française (Europe Ecologie – Les Verts)
Henri Weber, MEP (S&D)
Sabine Wils, MPE (GUE/NGL)
Olga Zrihen, parlementaire belge, (PS)
Articles de Marie-Christine Vergiat publiés par Mondialisation.ca
Je ne Vois pas pourquoi on se lance a tort et a travers les accusations de CONTRE revolutionnaire. Je suis pour l endettement de la TUNISIE vous pouvez m accuser aussi.
L endettement de l administration est force comment Boulez vous qu il satisfait les revendication post 14 janvier avec use Haidas des recettes. Il n y a pas d autres solutions pour trouver des fonds.
La capacite de l endettement INTERIEUR a ete utilise, je ne Vois pas d autres solutions pratiques.
Par CONTRE je sues pour l annulation et non pas pour le refus de paiement de la TUNISIE.
BANANZA F33A says
LA MAJORITES DU MAFIA CRIMINELS SONT DU CENTRE ET DE L’INTERIEURE DE TUNISIE :
-ABEDERRAHIM ZOUARI -REGION EL-KEF
-ALI SIRIATI -REGIO KAIROUAN
-RAFIK HAJJ-KACEM REGIO BEJA
-AZIZ MILED . KAIROUAN
-Monder Zneidi KEF
alors les DIABLES OCCUPE DES POSTES ET EN PLUS ILS N’ONT RIEN FAIT POUR LEUR REGIONS ?????
* 86 % DE LA MINISTERE DE L’INTERIEURE ET L’ARMEE TERRE 95 % SONT ORIG DU CENTRE ET L’INTERIEURE DU PAY .
pourquoi pas eux seul qui’ils payent les Factures ???
BANANZA F33A says
@tonton
MERCI
VOILA LES PREUVES QUE L’EXISTANCE DE TUNISIE GRACE AU LES EUROPEENS .
VOILA POURQUOI LA TUNISIE NE BESOIN PLUS LA LEAGUE ARABE
VOILA POURQUOI LA TUNISIE NE SERA JAMAIS UN PAY ARABE ISLAMIQUE
Latesha says
Too many cmopliemnts too little space, thanks!
Pokey says
IMHO you’ve got the right asnwer!