Par Abdellatif Ben Khélifa
C’est fou ce que les tunisiens adorent qu’on leur raconte des salades ! Ils ne s’en rassasient jamais, depuis Bourguiba, en passant par Ben Ali et enfin au règne éphémère de Maître Tartuffe. Ce dernier auréolé de son âge, donc de son expérience, et du prestige acquis lorsqu’il avait lancé un Non retentissant au “combattant suprême”, nous a dorloté pendant près d’un an de discours soporifiques agrémentés de citations coraniques, auxquelles il ne croyait que modérément, tout comme son idole Bourguibienne d’ailleurs.
Porté aux nues par les foules admiratives, encensé, et sollicité pour des responsabilités politiques suprêmes, notre Tartuffe national déclara et soutint mordicus que son avenir était derrière lui et qu’il n’avait aucune ambition politique; notre héros s’activait entre-temps à tisser sa toile et assoir son influence, accréditant ainsi les accusations d’existence d’un gouvernement de l’ombre.
Boosté par les manifestations intéressées de gratitude d’une frange bien connue du monde politique, notre Tartuffe alla jusqu’à prédire doctement et péremptoirement que les Nahdhaouis n’auront pas plus de 20 % des voix des tunisiens lors des élections du 23 octobre. On se souvient du démenti cinglant que les électeurs réservèrent au pronostic de Maître Tartuffe.
Déçu, contrit et marri, ce dernier se recroquevilla dans sa carapace et se contenta d’assister en spectateur aux shows politiques aux cours desquels les louanges qu’on lui adressait sonnaient plutôt comme des éloges funèbres.
Toutefois et comme l’avait dit par la suite Maître Tartuffe lui-même, “l’homme politique ne meurt jamais tant qu’il est vivant”. Profitant donc des manifestations de solidarité avec les preux chevaliers de la plume, qui essayent de “défendre la révolution contre la dictature des barbus”, Maître Tartuffe sortit de sa léthargie, endossa sa robe de défenseur de la veuve et de l’orphelin et redescendit dans l’arène politique qu’il ne pouvait se résoudre à quitter.
Il battit le rappel des hordes destouriennes et rcédistes qui avaient ramassé une veste lors des élections et brandit haut la bannière de “l’alternative démocratique”.
Maître Tartuffe oublie, cependant, que les tunisiens en ont ras-le-bol des vestiges des régimes révolus et des slogans creux; ils attendent de Maître Tartuffe qu’il remette sa robe au placard, qu’il s’asseye au coin du feu et s’épargne les affres d’une nouvelle déconvenue. Il devra prendre exemple sur un autre grand homme politique dont la modestie, la probité et surtout l’intelligence lui valent plus que jamais le respect de tous.
Monsieur Ahmed Mestiri, je vous salue bien bas.
Tres bien dit!!!
Je salue aussi Monsieur Ahmed Mestiri, que j’aurais bien aime voir a la place de Maitre Tartuffe a la tete du gouvernement transitoire!
Et vous vous êtes maître cracheur dans la soupe ?? Vous méritez pas mieux je le dis et avec certitude .
si monsieur beji caied essebssi reprend du service malgres son grand age c est qu il voit que le pays va a la derive et qu il faut faire quelquechose pour le sauver.Il reste toujours le seul capable d assurer une direction coherente de ce pays.Direction mise a mal par un president farfelu qui a degrade toutes nos relations etrangeres et mise a mal par un gouvernement incompetent qui ne pense qu a placer les proches et les amis aux postes.Bref entre,le farfelu,l incompetent,le pervers qui tripote ses compagnons de cellules,l illumine qui veux crucifier les pauvres,la frustree qui veux battre les filles meres et l opportuniste qui donne mac do a son frere,il n y a qu une solution….Si el beji venez a notre secours svp…AU SECOUR SI EL BEJI!!!!!!!!!!!
Nawaat est devenu un site de propagande des nahdhaouis..et c’est peu dire.
Merci Mr Abdellatif Ben Khélifa, vous avez dit ce que j’ai sur le coeur.
La jeunesse tunisienne se révolte et chasse un minable dictateur, qui avait battit sa dictature en s’appuyant sur une police politique, qui a torturé ,tuer des êtres innocents.
Et voilà qu’on nous sort Essebsi!! comme premier ministre. Ce Monsieur Essebsi était directeur de la sûreté générale à l’époque ou Bourguiba commençait à éliminer tout Tunisien honnête qui avait combattu la France.
Ce Tartuffe a passé plusieurs années au ministère de l’intérieure.
l’Histoire de la Tunisie était étouffée par Bourguiba et ses sbires.
La propagande
Le problème de la Tunisie se manifeste sur la faiblesse de l’économie. Pendant un an on a perdu du temps dans des discussions politique vides. Les médias et les journalistes mediocres ont lancé des débats sur l’identité , la laicité et la religion , mais ils ont ignoré la souffrance des Tunisens. C’est un subterfuge pour détourner l’intention du peuple. La ruse était présnte durant l’année 2011. Les déstouriens ou les Rcédistes ont bénificié de cette ruse pour reconstruire leurs chateaux de carte ! La saveur des recettes Bourguibiennes et de la milice de RCD ont joué un rôle important pour hypnotiser l’opinion.
Mes compatriotes , notre ennemi est le chômage et la pauvrété. Mettons la main dans la main pour détruire notre néfaste adversaire qui nous dévise.
BCS est un homme du passé et du passif… il a laissé pourrir la situation des régions et des populations sinistrées, encore en ébullition révolutionnaire, sans prendre la moindre mesure, pendant 9 mois…, pour apaiser ces populations … et il vient s’étonner maintenant de leurs revendications légitimes… et pire, se positionner en sauveur… en agglomérant autour de lui les restes de l’ancien régime déchu… il n’a pas non plus fait la moindre réforme dans l’administration pour aller dans le sens des objectifs de la révolution (il a plutôt entravé ces réformes avec pour conséquence l’exacerbation des tensions: la relève de ses fonctions de Rajhi par exemple; mettre ses amis dans l’administrationa juste avant la passation du pouvoir au gouvernement démocratique et légitime; il n’a rien fait pour récupérer l’argent volé par la dictature, etc. )… sans parler de la gestion calamiteuse de son gouvernement, “le meilleur, dit-il depuis l’indépendance” (milliards dépensés pour la publicité touristique à l’étranger sans résultat économique positif ; l’importation de bateaux de lait – et de bonbonnes de gaz – vidant l’Etat de ses devises alors même que nos producteurs le jetaient, tout cela à cause de simples rumeurs…)
il a donc tout fait pour laisser une situation politique, économique et financière impossible pour le gouvernement légitime…
le peuple tunisien n’est pas dupe
Bravo pour l’auteur de l’article!
BCE qui a trompé dans la dictature de Bourguiba, veut nous ramener à ce passé malheureux!
Tartuffe ne s’applique que sur les faux dévots qui gouvernent actuellement nôtre pays et c’est d’ailleurs dans le même esprit de la pièce de Molière.Ces faux dévots de notre temps qui s’affichent avec la barbe de quelques jours en signe de piété nous promettent un avenir radieux, mais n’hésitent pas à justifier les actions coup de poing organisés par leur alliés de salafistes.
Le fait de parler au nom des Tunisiens suffit pour fausser votre démarche, et prouve l’étroitesse de votre analyse… qui va toujours dans un seul sens.
Maitre Tartuffe a peut etre tous les defauts de la terre, mais je trouve qu’il s’en est plutot bien sorti en tant que chef du gouvernement, en comparaison aux arrivistes actuellement au pouvoir. Bien que la constitution ait été suspendue, il y avait des institutions republicaines qui accomplissaient leur role, loin de tout populisme marzoukien et sans se référer aux “symboles divins” .
pour moi les tartuffes sont ceux qui nous font croire que parceuq ils ont une barbe, ils parlent avec Dieu et ils sont supérieurs a nous et doivent tout décider.
mon oeuil oui
Si vous étiez un bon Alceste,vous nous auriez parlé,plutôt,d’un Ghannouchi Tartuffe….
Qui plus qu’un Mestiri,bien plus haut et plus fort,nous prends tous pour des truffes !
Quand on veut parodier un auteur,surtout le grand Molière…..
On choisit avec soin a qui lançer ses pierres….