Abderraouf Ayadi annonce la création d’un nouveau parti

Le député et militant CPR Abderraouf Ayadi est un personnage intrigant. Après avoir été démis de ses fonctions en tant que SG du parti CPR, il décide d’en créer un nouveau. Pour lui, ne pas assister aux travaux de l’Assemblée Constituante ne le dérange pas plus que ça. Son idéologie et sa façon de voir le monde cassent le mythe du militant pour les Droits humains. Avouant en toute insouciance son amour et respect pour le dictateur sanguinaire Adolphe Hitler, M. Ayadi se semble pas pour autant choquer l’opinion publique.

Abderraouf Ayadi : “Des ministres du CPR ont cherché à m’agresser”

Dans un précédent article, on a écrit au sujet de l’absence de direction au sein du CPR. Voilà que Abderraouf Ayadi qui a été finalement démis de ses fonctions en tant que secrétaire général du parti suite à ses déclarations houleuses concernant les Forces Libanaises, accuse des milices recrutées par les ministres du CPR au gouvernement d’être derrière son agression dans la ville de Gabès et décide de créer son propre parti.

Dans l’interview qu’on a faite avec lui, il déclare qu’il n’a pas averti les autres membres du bureau politique de sa décision de fonder un nouveau parti puisqu’il « n’en a nul besoin » selon ses dires. Il rajoute aussi qu’il n’a cure de leur réaction face à son initiative.

M.Ayadi semble convaincu que l’agression à Gabès a été commanditée par les ministres du CPR ; il affirme également qu’il a porté plainte.

“Je m’absente à l’Assemblée Constituante pour m’occuper de mon nouveau parti !”

Quant à son nouveau parti, il serait constitué probablement de Naziha Rjiba (Om Zied), de l’historien Amira Aleya et d’autres noms qui seront bientôt révélés.
Voulant savoir le nom du parti, Ayadi dément la rumeur selon laquelle il serait “Congrès pour la démocratie“, arguant que formulation en arabe est grammaticalement fausse. Il opterait plutôt pour “Congrès démocratique” ou “Congrès populaire“. Toute fois, à ce jour, le nom définitif n’a toujours pas été décidé.

Il nous a aussi annoncé, à notre grande surprise, qu’il s’absente de plus en plus des séances à l’Assemblée Constituante pour s’occuper de ce parti. Rappelons que M.Ayadi est un député qui représente le peuple et qu’il est payé 2400dt pour accomplir cette fonction.

Concernant le programme du nouveau parti, il nous a informé devant la caméra qu’il serait prêt d’ici dix jours maximum cependant, de suite après il dément cette information et nous apprend que ce serait plutôt “la vision du parti et non son programme“.

Abderraouf Ayadi aime et respecte Adolphe Hitler

Un autre fait marquant nous a choqués après l’interview. En effet, après l’entretien avec M. Ayadi au studio de Nawaat, il est passé à la salle de rédaction. A la vue d’une affiche dénonçant les nouveaux projets de loi comme SOPA et PIPA portant atteinte à la liberté d’expression avec l’image d’Hitler qui s’en réjouit, l’ex-SG du CPR la regarde et puis déclare devant l’équipe Nawaat qu’il “respecte et aime ” le dictateur Adolphe Hilter « parce qu’il n’a rien fait contre les arabes ». Il rajoute aussi que « pendant la Deuxième Guerre mondiale, la situation en Tunisie s’est même améliorée avec la venue des Allemands ». Bouche Bée, on a compris que M.Ayadi était bien sérieux et qu’il n’était nullement question d’humour, ni d’humour noir non plus !

Comment un militant aussi intègre que M. Ayadi qui a combattu la dictature de Ben Ali puisse-t-il “respecter” le génocidaire Hitler au nom du panarabisme ?

Interview (Ar)

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17Comments

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  1. 1
    Mohamed Ghorbel

    Je suis decu par cet article parce qu’on sens que l’auteur n’aime pas Mr Ayadi. Et quand le journalist prend part, il n’est plus objectif. L’article a jeter quelques informations pour insinuer des choses. Il essaye de portrait Mr Ayadi comme une personne qui fond un nouveau parti (avec quelques autres), quelqu’un qui respect Hitler et qu’il s’absente des séances à l’Assemblée Constituante. Pour corriger quelques informations. Le nouveau parti serait fonde par une grande partie des militants CPR, 12 membres CPR de l’Assemblée Constituante et d’autres personalites. La decision n’etait pas celle d’une personne (Mr Ayadi) mais d’un groupe. Concernant l’absence des séances à l’assemblée Constituante. Il faut juste mettre les choses en perspectives. Les membres du gouvernement assistent rarement aux séances. Plusieurs autres members de l’assemble n’assistent pas beaucoup a ses séances. Finalement on peut respecter des personalites de l’histoire sans aimer ce qu’ils ont fait. Et concernant « pendant la Deuxième Guerre mondiale, la situation en Tunisie s’est même améliorée avec la venue des Allemands », il suffit de demander aux gens qui ont vecu cette periode ce qu’ils pensent. Je me rappelle entendre mes grand parents dire la meme chose. Je m’attendais a plus de professionalisme de la part des journalistes de Nawaat.
    Mohamed

  2. 4
    B. Ktari

    Personnellement, j’ai appuyé le Cpr avant le 23; et je ne suis pas de ceux qui sont déçus de ce que font les membres du Cpr depuis le 23, au gouvernement, à la Présidence, et au majless (disons que je fais abstraction de la hamla médiatique sur FB et que je m’efforce à me restreindre aux faits; aussi, je tiens compte du contexte dans lequel tentent de manœuvrer tous ces gens-là).

    Aussi, je ne vois aucun problème dans l’action de ces 12 élus. Ils divisent en apparence le parti, mais les membres demeureront attachés à l’esprit du Cpr. Avant les prochaines élections, tous les membres inciteront leur direction à oeuvrer pour une coalition dans le but de former un grand parti du centre. Si Ayadi arrive à récupérer autour de lui des dissidents du Cpr, du Tak, du Pdp, ainsi que des indépendants, pour moi, c’est une bonne nouvelle pour le centre (car, globalement, il s’agrandirait). J’ai toujours pensé qu’il devrait y avoir un jour ou l’autre un grand parti du centre autour de la paire Tak+Cpr (http://nawaat.org/portail/2011/08/08/une-troisieme-voie-existe-est-possible-et-est-souhaitable/). Si ça prendra une décomposition-recomposition (redistribution des cartes) pour arriver à cet objectif, et bien qu’il en soit ainsi. Mais il faut garder le cap: le Cpr, ou des sous-ensembles du Cpr, devront s’efforcer d’attirer d’autres membres (par ex. des citoyens qui ont voté Ennahdha le 23, sans en être des sympathisants, mais seulement pour sanctionner d’autres partis, et qui voudraient maintenant équilibrer davantage la scène politique); Tak devrait aller chercher du côté des «modernistes»/gauche/etc., les membres qui n’en peuvent plus de l’ambiguïté dans laquelle se situent leur parti: bcp du Pdp et d’autres partis seraient tentés de joindre un parti du centre ayant une nature clairement révolutionnaire (pas d’ambiguïté dans la volonté de changement).

    Pour terminer, je pense que Ayadi, que je respecte naturellement pour son passé (mais qui m’a fortement déçu dans son comportement récent: on ne peut se retourner de la sorte du jour au lendemain; on ne peut trahir de la sorte ses anciens compagnons), manque de charisme pour aspirer à rassembler @large. Le fait de créer son propre parti lui permettra d’avoir une idée précise de son poids politique sur la scène, ce qui lui permettra de négocier en conséquence (d’égal à égal) son adhésion à un grand parti du centre. Ce qui est sûr est que les membres du Cpr qui le suivront n’accepteront jamais d’aller dans une voie ambigu et non révolutionnaire: ils seront donc confinés dans cet espace politique du centre.

    Un dernier point ;) l’affaiblissement du Cpr et du Tak renforcerait sûrement Ennahdha. Il faut donc être prudent et garder à l’esprit que l’objectif premier est d’arriver à équilibrer les forces en présence car, il ne faut pas se leurrer, Ennahdha est et demeurera assez forte. Pour mes amis d’Ennahdha, je leur dis que ma démarche n’a comme objectif que d’équilibrer les choses pour le bien de notre pays, le bien de notre jeune démocratie.

    • 5
      Lilia Weslaty

      @M. Maher, Mohamed et Slim: la subjectivité n’arrangera pas la réalité. J’ai beaucoup de respect pour tous les militants du CPR mais cela n’empêche qu’ils ne sont que des humains.

    • 6
      Lilia Weslaty

      @M.Ktari :
      Le CPR est une force qui a du mal à se structurer après l’implosion subie ces derniers mois. Je ne sais pas comment pourront-ils se réorganiser mais rien n’est impossible. La nouvelle génération reprendra certainement la relève mais entre temps, l’équilibre sur la scène politique est bien fragile à mon humble avis.

      • 7
        B. Ktari

        @Mme Weslaty:
        Oui, je comprends parfaitement vos propos et je les partage. Mais l’idée est de différencier la direction d’un parti de sa base. Je pense que la base du Cpr n’a pas vraiment changé au niveau de ses convictions, etc. Qu’une partie soit déçue d’une partie de sa direction, qu’elle décide de suivre des dissidents dans un nouveau parti, etc. ne change pas au fait que cette base n’a pas de problème fondamentale avec la base qui sera restée fidèle à la direction originale du parti: elles partagent toutes les deux les mêmes idées et objectifs (c’est donc une question de forme et non de fond).
        Donc, par analogie à la notion de «gouvernement d’union nationale», pour le bien du pays, il faudra considérer au final un «parti du centre d’union des partis du centre», pour le bien de cet esprit équilibré du centre, pour le bien du pays puisque normalement il viendrait équilibrer, espérons-le, la «troika».

  3. 8
    Mohamed Ghorbel

    @Lilia: si on est subjectif, on aura du mal a voir la realite. Je pense qu’en Tunisie, on aura besoin de journalistes objectives et capables de donner aux lecteurs des infos reelles et fondees. J’espere que la nouvelle generation de journalistes sera meilleur que l’ancienne.

  4. 9
    Assayeda

    Pour aider nos jeunes journalistes, il ne faut leur dire comment elles peuvent s’améliorer plutôt que de les accabler avec des commentaires négatifs. Partant de là, je dirais que la journaliste :
    – doit garder ses propres opinions (et émotions) pour elle-même (pour le jour où elle est interviewée)
    – doit être précise
    – doit s’assurer des faits qu’elle rapporte.
    Voici quelques exemples :
    -Dans un précédent article, on a écrit au sujet […] qui c’est ON ?
    – qui a été finalement démis de ses fonctions […] par qui ?
    -Dans l’interview qu’on a faite avec lui […] qui c’est ON ?
    -Quant à son nouveau parti, il serait constitué probablement […] qui a utilisé le subjonctif ? l’interviewé ? Ou bien la journaliste ? La journaliste doit rapporter des faits et ne pas se laisser aller dans les interprétations.
    -Il nous a aussi annoncé, à notre grande surprise, […] la journaliste expérimentée, ne doit pas être surprise, ni ne doit révélez sa surprise dans le ca ou il y a surprise. Laissez l’effet de la surprise au lecteur.
    -Un autre fait marquant nous a choqués […] comme pour la surprise mentionnée plus haut, ici aussi, la journaliste doit garder ses émotions pour elle-même. Gardez votre choc pour vous, et laissez le lecteur découvrir le choc.
    – un article n’est pas une pièce d’opinion (comme ‘éditorial a la une), donc il ne doit communiquer l’idée : voici comment je pense ou comment je réagis aux évènements rapportes.
    En un mot, la journaliste doit être très discrète, le centre de l’article (l’histoire) c’est l’interviewe, et le lecteur dans le background.
    J’espère que cela peut aider.

  5. 10
    observateur

    Les membres du bureau politique du CPR, quelque soit leur bord, pensent à tort qu’ils aurons le même poids sur la scène politique tunisienne, parceque suivant les dires d’un de leurs ministres, les tendances éléctorales globales ne changent que très peu. Mais ils confondent la dynamique d’une démocratie naissante et les démocraties installées depuis des centaines d’années. C’est pour cette raison qu’on remarque des dérappages contraires aux principes même du CPR; et ce par l’installation de pratique anti-démocratique au sein du parti a commencer par Dr marzouki, ainsi que d’un laxisme vis à vis des résponsabilités nationales que leurs incombe l’Assemblée Constituante.

  6. 11
    mandhouj

    Les partis politiques en Tunisie, de la vitalité politique à la vitalité démocratique : le passage difficile.

    Depuis les années 1981 et le début de la transformation osée « ou permise » de la société politique tunisienne en partis politiques, et vu l’intolérance du pouvoir de l’époque vis-à-vis de toute forme d’organisation qui ne répond pas à certains critères. Ces critères, je les résume tranquillement en l’allégeance au ezzaim elwahid et el akbar (el moujahid el akbar Habib Bourguiba et puis l’homme du renouveau 7 novembre). Les déclarations de l’opposition reconnue par moments électoraux à titre d’exemple : ils ne sont pas contre le projet de Ben Ali, mais contre le programme du gouvernement   , je vous renvoie aux déclarations de certains de nos hommes politiques (sans le citer) de l’ancienne opposition reconnue lors des échéances électorales sous le régime du 7 (mafias) pardon, 7 novembre, et vous serez bien servi). Ces genres des déclarations sont synonymes du niveau de la démocratie de l’époque, Bourguiba, ben Ali. Bien sur on était au cœur de la démocratie décors sous la tutelle d’ezzama elkoubra. par conséquence logique à cette fausse et minable ouverture du régime unique et vu les prérogatives, les priorités, les intérêts, les différences des visions, la diversité des lectures de l’histoire, analyses historiques, propres à chaque courant d’idée et à chacun des partis, sont nées deux types d’oppositions : – une opposition tolérée et reconnue inscrite d’une manière ou d’une autre dans le socles des valeurs du régime et dans le cadre de sa propre vision en une opposition qui ne dérange pas trop, qui participe aux élections, qui ne s’attaque pas aux pouvoirs et aux prérogatives des familles du cercle élargi de Ben Ali, c’est l’opposition de toutes les tranquillités (MDS, MUP, PDP, PCT devenu mouvement du renouveau, le parti social libéral satellite de l’RCD. Cette adhésion à cette démocratie était « par la stratégie, par choix tactique ou par la ruse politique pour ne pas déserter le terrain et avoir un œil de près sur les événements, ou par l’intérêt qui n’est pas nécessairement subjectifs… !!!??? (…), et là personnellement je ne peux que dire : de toute façon, les dessous de chaque parti sont propres à l’histoire de chacun d’entres eux, mais bien sur le peuple instruit et le citoyen éclairé prendront position, par tout moment et surtout par moment de démocratie, élections… N’empêche que plusieurs personnalités de cette opposition ont était mal menées par leurs propres camarades politiques, parce qu’elles n’ont pas adhéré à100% à cette orientation de la recherche de la tranquillité, l’opposition tranquille. L’UGTT a pris lui aussi le chemin du non affrontement avec le pouvoir « suspension des luttes sociales », orientation de la tranquillité.
    – De l’autre côté de l’histoire politique tunisienne, il y avait l’opposition non reconnue et même sévèrement réprimée. Il s’agit bien sur, des communistes marxistes léninistes, des nationalistes, des islamistes, la famille idéologique des patriotes démocrates (elwataniine edimocratiin). Sans trop être long, nous sommes alors au cœur de la grande bifurcation historique. Cette opposition réprimée, n’est pas restée inactive, politiquement elle a continué à dénoncer les exactions du pouvoir et de ces réseaux de spoliation. Mais aussi elle a essayé de se concerter pour un projet commun « ou plutôt des valeurs communes », le groupe de 18 octobre. Il s’agit d’un apprentissage de la démocratie sur des terres étrangères où plus au moins ces partis à l’exile échappent au contrôle policier directe du tyran. Je peux dire aussi que étant loin de la réalité locale on peut bâtir ce qu’on veut et à la première occasion, exemple : « Ben Ali harab » pour faire court, d’autres paramètres peuvent intervenir et le socle commun peut devenir à nouveau un espace d’affrontement idéologique, politique et même social. Voila, c’est le schéma visible du monde politique de l’époque d’avant le 14 janvier 2011.

    En parallèle de ce monde politique locale qui vivait la démocratie de la tranquillité et l’autre monde politique réprimé, exilé… il y avait un troisième côté de l’histoire où nous assistons à trois images : – la 1ère : un peuple qui souffre les mécanismes de la division et de la spoliation, des territoires oubliées, marginalisées, une large jeunesse sans avenir, des milliers des opposants qui errent dans le pays par la force « le choix » du tyran dans une histoire sans sens, subir la pauvreté, fermer la bouche et survivre, une police qui est instrumentalisée pour des fins perverses et ignobles, des prisons remplis des opposants, une société civile livrée à je ne sais pas quoi et en absence de rôle majeur « éveiller le peuple », je peux pour l’histoire tranquillement résumer cette image (naitre ou devenir coupable et ne pas avoir la possibilité ni les moyens de se construire socialement ni économiquement). On n’est, hélas, sous une tyrannie despotique et spoliatrice non pas uniquement des richesses, mais de la dignité humaine. C’est l’extrême forme violente de la servitude volontaire. – La 2ème : une partie des tunisiens (je ne dirai pas une classe sociale, par respect à l’idiologie) vit pour que le régime peut commercialiser à l’étranger une image de modernisme, d’ouverture, de développement économique et du progrès social et de solidarité nationale (la caisse 26-26) , un régime de tolérance et de lutte contre l’obscurantisme et le terrorisme, liberté de la femme, un visage touristique brillant et chatoyant … la liste des clichés qui font vie au régime est longue. (La politique du miroir était bien fabriquée et bien communiquée). – 3ème : une élites scientifique, techniques, le secteur de la justice, dans l’administration publique, l’armée, la police… qui (par la force et la nature de l’histoire d’une société en mouvement, malgré le despote, et par la responsabilité historique et morale qu’elle porte) s’est trouvée au cœur de ces deux précédentes images et qui a tout fait (pendant 50 ans) pour que la tyrannie une fois partie (…), l’état continuera à exister et la Tunisie demeurera un pays où les potentiels du développement (…) et les possibles historiques au progrès ne s’absenteront pas –voila pour faire très court.

    Au cœur de cette situation d’injustice pour une large partie de la nation, et au moment où une minorité vivait dans une prospérité sans limite ni morale et dans une impunité complète et absolue, crue éternelle, est née la surprise qui a tout simplement surpris le deux oppositions (sans parler du pouvoir lui-même). Alors l’heure est grave, le destin de tous est engagé, mais avec d’autres éléments de l’histoire humaine (révolution sans leadeur ni programme d’urgence ni de court terme, un état des libertés sans limites ou presque, mais aussi un état sans représentation politique légitime, des forces policières, par logique de moment révolutionnaire, avait peur et qui ne jouent plus son rôle), de toute façon tout le monde se souvient et ce n’est que en 2011(…).
    C’est l’heure de sauver ce qui reste, cherchons et de nuit, la légalité du nouveau pouvoir pour pouvoir ou avoir la chance de se réveiller le lendemain afin de mieux voir les choses, de l’article 57 à l’article 56 (voila encore une fois pour faire court). Voila comment on a (ils ont) détourné l’attention des révolutionnaires à d’autres priorités que celles pour lesquelles ils se sont révoltés. Vite fait et rapidement dit, c’est une révolution civique de elyassamine, l’urgent est devenu comment préserver les institutions de l’état et non pas le renversement du pouvoir, donc des équilibres construis sur la spoliation. La dictature était très forte et les complices ont payé le 23 octobre 2011 (voila pour faire court encore). C’est ainsi que les mécanismes de la dictature ont continué à détourner les objectifs de la révolution et surtout le premier objectif qui est le renversement du pouvoir, les mêmes hommes politiques accompagnés des certains complices ou (…) ont continué à gouverner et à fragiliser davantage et + + + l’état et la société. Pour se rattraper ils ont admis verbalement l’expression « la révolution de la dignité et de la liberté » et que cette révolution de la dignité et de la liberté et n’est pas qu’une odeur merveilleuse d’une fleure, mais aussi, elle est une résultante par le sang et elle sera encore luttes et résistances avec des douleurs et des souffrances, mais dans la démocratie, pour une nouvelle construction politique, sociale et sociétale sur d’autres équilibres et avec une autre échelle des valeurs, ça ne sera pas que pour mieux sentir elyassamine, mais aussi pour vivre dignement et librement et ensemble.

    J’admets que les réseaux du pouvoir tyrannique, capitaliste et spoliateur était est toujours très fort, mais je crois aussi que par la veille active du peuple et des partis qui portent les objectifs de la révolution on réussira à construire d’autres équilibres qui auront comme sens et finalité, l’humain d’abord et la Tunisie pour toutes et tous.

    Dans cette situation d’après 14 janvier 2011 ou révolution et contre révolutionsssss se côtoient mais ne s’estiment pas, la peur n’a pas changé de camps simplement mais une autre forme d’excitation politique, idéologique et sociale s’est installée sur la seine. Des instances indépendantes sont nées (la haute instance pour la défense des objectifs de la révolution et la transition démocratique, …) pour apaiser les esprits, créer un possible existence démocratique pour toutes les sensibilités, s’assurer avec des gouvernements de transition (typiquement RCD ou presque, sans oublier les touches UGTT, PDP, technocrates, qui sont plutôt acquis au monde de la mondialisation libérale) que la vie sociale dans le pays ne se transformera pas en un cahot général et généralisé (ni pain, ni vin, ni boursin, ni humain), permettre à nouveau à l’état central d’exister avec sa police, ne pas trop empêcher l’appareil RCD de se réorganiser… voila certaines éléments qui ont permis à la Tunisie d’arriver plus au moins sainte et sauve au 23 octobre 2011 et à l’émergence d’une légalité politique par le peuple et les urnes, c’est l’actuelle constituante.

    Pendant cette période de construction d’un pouvoir légitime par le peuple et légalisé par les urnes les partis politiques comme le CPR, Ettakatoul, Ennahdha, le PDP, le POCT sont restés dans leurs propres vitalités politiques. Ces vitalités internes et dynamiques militantes ont continué à produire de la cohésion dans chaque parti et le rassemblement de toutes ses forces internes. Le plus important était de continuer à dénoncer et en continu la dictature de Ben Ali, les mécanismes de la dictature, de faire avec la stratégie choisie « par les grands leadeurs historiques » et la ligne politique traditionnelle (avec, toutefois, des légères retouches pour faire impression de démocratie pour les adhérents). Et pour certains autres partis « des cadres » des envies de rassemblement on vu le jour autour de quelques valeurs classiques dans le combat entre la tendance islamique et les laïques « la laïcité et le modernisme», il s’agit du pole démocratique et moderniste. Les partis politiques qui appartenaient à l’opposition opprimée et exilée, pendant, la période de 14 janvier au 23 octobre 2011, sont restés comme d’habitude dans une vitalité politique avec beaucoup des nouvelles propositions et à leurs tête la défense des objectifs de la révolution et dans des propositions pour l’avenir « malgré tout de qualité », le PDP et MR et ses alliés modernistes sont aussi restés dans une dynamique politique, mais infectée par leurs attaques au mouvement islamique Ennahdha pour le désir de faire peur le peuple, sans propositions alternatives à la gravité de la situation et au occupations quotidiennes des tunisiennes et tunisiens (…), par conséquence le 23 octobre 2011 les urnes ont tranché. Le discours pour la défense des objectifs de la révolution et les quelques propositions qui touchent aux préoccupations quotidiennes des citoyens ont fait gagner le CPR, Ettakatoul et Ennahdha. Sans oublier Elarida Echaabiya, qui n’est pas un parti politique, qui a fait un bon score (mais, voila, l’histoire est comme ça, aussi).
    Ces trois formations n’ont pas cherché à diviser la société, ni produire la peur. Ces trois formation sont passées de l’oppression et de la lutte « par le discours » contre le tyran à la gouvernance d’un pays en situation d’attente de reformes et de stabilité sociale. Alors l’affrontement en directe avec le pouvoir et avec l’héritage infecte de ben Ali et des autres gouvernements de transition avec une situation plus que malade : police qui ne peut encore jouer son rôle, une administration publique qui n’a pas encore intégré les objectifs de la révolution, une vie économique en suspend dans plusieurs secteurs, les mécanismes de contre révolution qui se perfectionnent davantage, une situation étrangère qui n’aide pas « crise économique mondiale et surtout en Europe, la révolution libyenne continue à couter cher encore pour l’économie tunisienne et les réseaux d’approvisionnement parallèle en excellente extension, la révolution en Syrie sème la discorde dans la famille politique tunisienne, des mouvements sociaux non organisés ni facile à faire avec pour un gouvernement de coalition, des désirs à la liberté démesurés « salafistes et autres »…
    Dans cet environnement d’action gouvernemental des tendances politiques se distinguent dans les partis au pouvoir, au sein du gouvernement et à la constituante. Cela touche surtout le CPR et ETTAKATOUL, toutes les accusations sont bonnes pour gagner une nouvelle orientation politique du parti et imposer sa ligne politique ou une autre ligne politique qui transformera le parti ou qui le reconduira dans sa ligne d’origine, car il y a eu dérives selon les contestataires et les dissidents, et qui ne sont pas de petites tailles. Avec ces élément et avec les accusassions gratuites ou véritables de dictature de la personne, népotisme et favoritisme … tout est légitime pour justifier son désaccord et son départ et le spectateur était bien servis et il a eu droit à toutes les odeurs. Il ne faut pas oublier que le cpr est un parti de lutte politique contre la dictature, l’actuelle formation de ben Jaaffar aussi, le POCT et Ennahdha de même, ces partis n’ont jamais œuvré dans un espace politique qui donne à participer à un exercice gouvernemental. La confrontation à la réalité sociale et économique à travers l’exercice gouvernemental offre la possibilité de réfléchir autrement, donc de permettre des dérives de valeur qui enrichissent le projet politique et du parti et du gouvernement, comme ça peut atterrir sur des dérives d’un autre ordre, contraire au objectifs initiaux et au fondement même de l’idiologie, alors des dérives et des glissements négatifs au niveau des pratiques et au niveau de l’échelle des valeurs ; les tentations et les possibilités sont multiples et diverses. Ces partis étaient dans une lutte contre la tyrannie d’une par et d’autre par dans une action de gestion de leur propre construction politique interne, donc dans le politique profondément culturelle et idéologique. Cette opération de se construire était pour leur majorité fournie en matière d’idée par un leadeur chips ou un courant d’idée bien défini, cela suffisait pour exister en temps que parti, en plus, l’effet de la dictature renforce la cohésion, c’est un facteur positif   .

    Nous voila alors, devant deux éléments perturbateurs, une complexité et une dynamique.
    La complexité : L’actuel exercice gouvernemental a offert de près la possibilité à ces trois partis ou formations politiques de se poser les mêmes questions mais d’une autre manière (au sujet du développement, justice transitionnelle et le corps judiciaire, de l’administration publics et ses organes déconcentrés, le rôle de la police, la place et le rôle de l’armée, de l’emploi, les urgences sociales…). Et à leurs deux niveaux, au niveau de leurs ministres et au niveau de leurs représentants à la constituante. Ces sont deux angles différents et par moment de réponse aux objectifs de la révolution et en un temps provisoire, ça compliquera les relations, les rôles et ça suscitera des moments de doute, on est dans l’extrême complexité.

    La dynamique : La dynamique politique engagée par d’autres partis absents au gouvernement en terme de rassemblement des semblables : – le mouvement du renouveau Exe PCT et son pole moderniste, – le POCT et le autres formations marxistes et Baassiste, – les partis libéraux et capitalistes Elmoubadara, Affek, PDP, des grandes personnalités du RCD… qui essayent de se rassembler autours de la culture Bourguibiste et autours du discours de Begi Caïd Essibsy. Cette complexité et cette dynamique ont suscité des possibilités de se distinguer pour certains responsables dans le CPR et Ettakatoul. Sans doute, les intérêts personnels, qui peuvent être légitimes, les postures de certains dissidents… ne sont pas absents à ces formes de dislocations, de recompositions, de reformulations des courants politiques même s’il appartiennent à la même famille de pensée.
    De toute manière pour certaines de ces dynamiques, c’est plutôt signe de santé politique, d’émancipation, de liberté individuelle, la fin de la ligne unique.

    Pour finir je envie de dire que chacun est légitime dans sont choix, toutes ces formations auront l’occasion et le plaisir de gouter aux résultats des urnes, nous ne sommes pas par moment provisoire de démocratie, la liberté d’expression est un acquis définitif et irréversible en Tunisie. En Tunisie et après 16 mois de révolution, la seine politique tunisienne, à mon avis, est divisée en deux sortes de partis : -1 : les partis de l’impossible pluralisme et du possible retour de la dictature, il s’agit d’Elmoubadara, BCE et compagnie, et là bravo au PDP d’avoir divorcé avec sa lutte contre ben Ali. C’est aussi un choix conscient et libre.
    – 2 : les partis de la démocratie, ils se sont épanouis par moment de liberté, et ce grâce à la révolution de la dignité et de la liberté qu’ils ont pu travailler librement. Ces partis se reconnaitront eux-mêmes, la révolution leur demande de ne jamais être absents au niveau de ses objectifs.

    – Toutes consolidation du clan RCDISTE, sous n’importe quel nom s’affiche –t-il se payera très cher, politiquement bien sur.
    – Nous suivront surement prochainement les congrès du CPR, Ennahdha, le parti de la reforme et du développement…l’été sera animé en innovations politiques multiples et diverses.
    – D’autres émergences au sein même de la sphère indépendante et islamistes s’afficheront pour faire pluralisme. Nous seront la pour critiquer et donner son avis.
    – La Tunisie a choisi la révolution, donc l’innovation, la transformation et le développement, c’est aux formations politiques de réagir en conséquence de l’évènement, 17 décembre 2010 -14 janvier 2011, afin de rester toujours dans une vitalité démocratique et une réussite politique.
    La Tunisie de nos espoirs partagés est une Tunisie pour toutes et tous, tout territoire confondu, développée et démocratique. Ben Ali Harab. Mandhouj Tarek.

    • 12
      B. Ktari

      Merci pour la contribution (j’ai lu au complet ;)). Je pense que vous avez bien résumé la situation; et c’est très pertinent d’avoir rappelé l’histoire et le parcours politique de chacun (pensez-vous transformer votre texte en publication ne serait-ce que pour pouvoir le partager?).

      Personnellement, je pense que:
      – Ennahdha consolidera ses positions aux prochaines élections; elle pourra profiter, dans sa cours privée, de l’appui des nouveaux partis politiques «salafistes» désormais reconnus (tahrir, etc.);
      – face à Ennahdha et à sa propre coalition (famille politique), il sera nécessaire de penser à créer une force/coalition politique qui viendrait équilibrer les forces en présence; après le 23, Cpr+Tak ne pesait pas gros face à Ennahdha; cette petite coalition (cpr+tak) devra être renforcée par tous les moyens (quitte à décomposer/repenser/recomposer ses partis): indépendants (et leurs membres), poct (pkoi pas! le voir dans une éventuelle troika-bis avec Ennahdha serait un très bon signe pour l’avenir politique de notre pays et sa stabilité sociale), dissidents des différents autres partis (Pdp, Pdm, etc.) qui veulent clairement se distancer de l’ancien pouvoir (y compris le bourguibisme) et citoyens (non sympathisants du courant islamique) qui ont voté Ennahdha le 23 mais qui aimeraient apporter plus d’équilibrer à la troika (bis);
      – idéalement, il faudra isoler au maximum le reste.

      Je vois donc 2 niveaux d’opposition à un futur vainqueur composé d’une famille élargie d’Ennahdha (je préfère considérer le scénario le plus réaliste):
      1- un premier niveau qui se composerait d’une grande coalition autour de ce que représente actuellement la paire cpr+tak (encore une fois, les noms des partis, leur direction, etc. ne m’importent guère; c’est l’esprit qui anime ses membres/leur base qui m’importe);
      2- un deuxième niveau qui se composerait beaucoup plus clairement des anciennes figures de l’ancien régime, de ceux qui utilisent l’image de feu-Bourguiba pour cacher la-leur, bref, de ceux qui ne voient pas d’un bon oeil, et n’acceptent pas, l’avènement d’une vraie démocratie dans notre pays.

      La première opposition (qui pourrait à terme surpasser la famille islamique) serait une opposition au niveau des choix d’orientations politiques/juridiques/sociaux du pays; ils apporteraient une opposition à certaines idées non compatibles avec les droits des personnes, la liberté et le statut personnel. Cependant, ils ne s’opposeront pas à la participation à un autre gouvernement d’union nationale pour mettre ensemble toutes les forces et les bonnes volontés pour le bien du pays.

      Bref, à mes yeux l’objectif est de se retrouver avec:
      – une troika-bis mais qui verrait un équilibre beaucoup plus marqué entre la famille islamique et le reste (cpr, tak, etc.); et je le répète encore, à terme, le «reste» pourrait se retrouver majoritaire dans cette coalition/troika-bis;
      – une opposition (au gouvernement d’union nationale/troika-bis) qui serait moins importante, plus isolée que jamais, et qui verrait donc son pouvoir de nuisance diminuer.

      Il ne faut pas oublier les sociétés civiles qui doivent demeurer fortes et présentes sur la scène.

      PS: je vous invite à lire: https://www.facebook.com/note.php?note_id=234187586655775
      (présent sur Nawaat mais malheureusement très mal publié)

  7. 13
    mandhouj

    Pour la déclaration de mr Ayadi au sujet de Hitler, juste il faut rappeler que les idéologies nationalistes en Europe étaient et sont toujours des idéologies qui portent les valeurs du néon,qui se résument en éliminer les autres et les différents pour exister, ces idéologies ne font pas la différence entre enfants et adultes, entre soldat et civil. Le nationalisme arabe était toujours de gauche et porte certaines valeurs du socialisme progressiste et ne fait pas la promotion d’une race, ni il déclare la guerre contre d’autres races (et cela malgré les douloureuses expériences de Nasser, Saddam contre les opposants politiques, communistes et islamistes). Est ce qu’on est devant la naissance d’une autre forme de nationalisme arabe de droite en Tunisie? La question est posée, mr Ayadi nous répondra.

  8. 14
    mandhouj

    @B. Ktari, je ne sais pas si tu t’adresse à moi “Mandhouj Tarek” ou pas, mais bon, je suis pour la publication et le partage, peut-être nawaat le mettra en tribune sur Google comme il fait souvent, donc il suffit de taper Tarek Mandhouj sur Google et mes participations sur plusieurs sites s’afficheront. Mais par l’occasion j’ai envie de dire que jusqu’à maintenant la démocratie en matière des commentaires se passe bien sur nawaat, d’autres sites sont dans une orientation politique limitatives et dès que on touche à certains sujets avec des touches particulières, la sanction s’impose, alors le commentaire ne sera pas publié. Avec les sites tunisiens je ne jamais eux des problèmes ou peu. Personnellement, en matière d’idées j’aime bien établir le contexte, avant d’écrire, car la vie des sociétés et les hommes politiques en font partie, est toujours en mouvement, dynamique, en transformation, en mutation… pour des raisons subjectives et objectives. Moi j’appartiens au monde de la démocratie et je considère que le premier élément pour défendre et construire une démocratie passe par l’information et l’instruction des peuples, éveiller éveiller éveiller. En finale ce n’est pas l’opération éveille qui gagnera dans les urnes, mais d’autres forces sociales, économiques, culturelles, sociétés civiles…, mais voila la discussion, l’échange … participe à produire le citoyen éclairé pour mieux choisir sa servitude volontaire :) :) :). Je demande à nos hommes politiques de divorcer avec les idées de l’exclusion, de la xénophobie, du racisme, de la marginalisation des territoires, des individus et des populations… la démocratie et le développement sont deux piliers nécessaires à l’émancipation et de la dignité humaine, et on a toutes et tous droit. Je leurs demande de divorcer définitivement avec les idées et les manières des EZZAMA ELKOUBRA et des mécanismes et styles de la mafia politico-économique, qui nous ont spolié, démunie et réprimé pendant 50 ans si en parle que de la période de l’état national, car la spoliation des richesses, la marginalisation territoriale, la dictature policière et l’exclusion politiques sont bien plus profond. La justice, le droit au développement social, économique, humain, la liberté, la démocratie, l’égalité républicaine et l’égalité des chances, , les droits de l’homme doivent être les résultantes de tous projet politique d’après 14 janvier, d’après révolution, de gauche ou de droite, à connotation islamique ou Athée, pour moi le plus important et la digité humaine , la non confiscation du pouvoir au peuple, donc la démocratie. Ben Ali Harab. Mandhouj Tarek.

  9. 16
    Wii

    Bandes de connards ! Au lieu de vous attaquer au propos de cet extrémiste vous vous en prenez au journaliste mais vous êtes cons ma parole !!!

    • 17
      Lilia Weslaty

      Merci Wii mais voilà plus d’un an passé… Le CPR a éclaté et le parti Wafa ne pèse rien, chose normal suite à mes observations de ses deux partis. L’idéologie des ces partis est en construction mais souffre en toute évidence de sclérose nationaliste et d’un panarabisme estropié.

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