ردّ فعل المجلس التأسيسي على الحكم النهائي في قضية تالة و القصرين

C’est le seul sujet sur lequel ceux qui gouvernent “au nom de la Révolution” comme ils disent, peuvent intervenir et même peser, puisque le travail, l’égalité des chances, la prospérité, et toutes ces vieilles chimères -qui ont fait sortir et mourir les gens- ne sont apparemment pas de leur monde…

Ce gouvernement, cette assemblée, ces nombreuses présidences sont parfaitement fondés d’invalider toute la procédure et de tout faire reprendre à nouveaux frais.

Car, ce ne sont pas les arguments qui manquent à commencer par la nature de ce tribunal d’exception, à l’exceptionnelle clémence et/ou complaisance, comme il se dit partout, et se murmure même dans les allées du pouvoir ! Et puis l’instruction à décharge et sa sainte horreur des preuves…

Force est de constater cependant que, globalement, ils ne veulent rien faire, ou si peu, croyant peut-être que, là aussi, ils ne manquent de moyens ou de temps ou d’autres choses encore.

Dans un précédent commentaire, j’avais calculé que, pour l’un des salauds assassins, la vie d’un homme -mort pour que vivent librement tant d’autres!- la vie de cet homme, ne devrait lui coûter qu’une année, sept mois et quelques heures de prison !

Cela inspire-t-il quelque chose à ceux du Pouvoir du moment ? Pouvoir offert –l’ont-ils oublié ?- sur un plateau d’argent, puis Pouvoir légitimé, reconnu et entretenu –grassement- par le sang de ceux qui sont tombés.

Les révolutions seraient-elles condamnées à transformer le sang des martyrs en bouteilles de prestigieux millésime et en somptueux tapis de prière ?