L’affaire de Mahdia est la cause de tous les militants pour les libertés en Tunisie. Elle ne doit pas être présentée comme une affaire entre les défenseurs de la religion et les hérétiques, mais entre les faux et les vrais défenseurs de la religion.
Le jugement de la cour d’appel de Monastir du 25 juin, ayant confirmé le verdict du tribunal de Première instance de Mahdia, est susceptible de pourvoi.
Aussi, l’avocat de la défense a intérêt à sortir de l’impasse où il s’est fourvoyé en plaidant l’irresponsabilité avec son exception de troubles psychologiques et de disproportion entre le verdict et les faits reprochés.
À mon sens, il se doit de situer ses arguments sur le plan du fond même de l’affaire, soit le respect dû au Prophète et à la religion et l’atteinte à eux portée comme à autrui.
Ainsi, à sa place, je commencerai par plaider le rejet pur et simple de la demande des plaignants quant à la forme pour les motifs suivants :
1 – l’inexistence d’intérêt pour agir, le Prophète n’ayant délégué à personne le droit de défendre son honneur qui est garanti par sa sublimité même et ne saurait être à la portée du premier venu ni être atteint par n’importe quelles attaques, félonie ou turpitude. Et à supposer même que les plaignants aient un quelconque intérêt à cela, ils sont loin de représenter l’ensemble des croyants qui ne pensent absolument pas comme eux alors qu’ils ne sont pas moins attachés à la dignité de leur Prophète et à son honneur ainsi qu’à celui de leur religion.
2 – Cette inexistence d’intérêt pour agir est même aggravée par la nature contradictoire de l’action puisqu’elle est censée défendre la religion musulmane et son Prophète alors qu’elle ne fait que donner d’eux l’image d’intolérance et de manque de largeur d’esprit que cherchent à accréditer les ennemis de l’islam, et qui sont pourtant deux des caractéristiques majeures de la religion musulmane lui ayant permis, à travers les âges, de surmonter la haine de ses ennemis qui étaient autrement bien plus farouches et ignobles dans leurs bassesses que les faits reprochés aux prévenus.
3 – Par ailleurs, l’action dans sa finalité est contraire à l’esprit même de la religion qu’elle entend défendre et à l’intérêt bien compris de son Prophète lesquels donnent tous deux la place de choix au pardon comme principe essentiel en matière de faute, laissant toujours la porte ouverte au coupable de se rétracter et faire amende honorable, reconnaissant ses fautes, demandant la mansuétude divine et agissant pour se racheter. Or, condamner une action fautive, et avec sévérité qui plus est, ne fait qu’attiser la haine du coupable pour une religion dont il se méprend sur la beauté des principes et l’immense magnanimité. C’est ainsi faire assurément le plus grand tort à la cause défendue là où l’on pensait agir dans son bien finalement méconnu.
4 – Ce caractère absolument déraisonnable de l’action des demandeurs se trouve aggravé par le principe de liberté de pensée, impliquant le blasphème, garanti aussi bien par notre religion elle-même que par le nouveau droit positif tunisien et cela doit suffire comme motif de rejet d’office pour vice de fond.
L’auteur de cet article verse dans le confusionnisme le plus total. L’affaire ne doit sûrement pas être présentée comme se situant «entre les faux et les vrais défenseurs de la religion».
On se fiche de tout cela. Quel est donc le critère pour juger les «faux» et les «vrais»? C’est aberrant et c’est un débat stérile.
Dans cette affaire, le peuple tunisien, mûr, a le droit de savoir ce qui lui a été caché:
-par l’Accusation. Par exemple (mais il y en a beaucoup), que l’origine exacte des écrits insultants et scientifiquement faux en anglais se situe aux Etats-Unis d’Amérique, au sein des organisations sionistes de l’extrême-droite chrétienne. Par ailleurs, le rapport d’analyse (les documents sont en anglais et en arabe) de la police ont minimisé les faits (sur ordre de qui éventuellement?) et sont donc faux [1].
-par la Défense et par les accusés eux-mêmes. Par exemple, les deux individus sont de faux athées comme nous l’avons relevé contrairement à tous les médias qui font semblant d’ignorer l’éloge à l’Ancien Testament de la part d’un soi-disant athée[1]…
-par les médias de tous bords, dans le plus pur style atlantiste et aljazeerien. Par exemple, il ne s’agit pas de dessins seulement ou bien alors les gens en Tunisie ne savent plus lire que des vidéos et des SMS…
Le document «Wahm Al Islam» constitue en fait une mise en scène hyper-pornographique du Prophète de l’Islam puis son assassinat, suite à une comparaison avec Mouammar Al-Gaddafi, par un orientaliste anglais… Il fut le prix à payer par des chômeurs tunisiens, faux-athées, mendiant un visa pour Israël (autre occultation)[1]…
-etc., etc.
Vous voyez que l’on est en plein dans la CENSURE DE TOUTES PARTS (c’est un aspect du nouveau fascisme mondial, de l’hyper-totalitarisme): des nahdaouites et/ou «salafistes» aux pseudo «laïcs» et «révolutionnaires».
Nous avons proposé une solution très simple et très pratique (sans emprisonnement, sans amendes financières, sans torture comme dans la nouvelle Libye occupée, sans rien de tout cela).Voyez nos propositions qui prennent en compte toutes les subtilités du tissus socioculturel et religieux de la Tunisie [1]
[1] Tunisie: La vérité censurée sur les `Versets Sataniques` de Ghazi El-Béji et Jabeur Mejri. Les Pacifistes de Tunis, 17 avril 2012 [VERSION INTEGRALE EN FRANCAIS][SHORTER VERSION IN ENGLISH]
http://www.mathaba.net/news/?x=630227
Non Monsieur
Il est simplement question de liberté d’opinion et de son expression dans un salon privé virtuel. Cela dérange moins beaucoup d’entre nous que les preches qui nous sont imposés par hauts parleurs ou simplement des appels à la prière vous reveillant à l’aube et de fait altérant votre efficacité professionnelle.
Dans le premier cas, je peux ne pas fouiner pour tomber sur des écrits ou simplements liens débiles, ou tourner la page!
De quel “salon privé virtuel” parlez-vous ? De celui de l’impératrice?
Trouvez donc une autre «affaire» d’«athéisme» mais une vraie avec des vrais athées (pas des « antithéistes » adorateurs de l’Ancien Testament/Talmud) et qui soient plus des intellectuels que des malades et obsédés sexuels.
Vous serez plus crédibles.
Vos histoires de hauts-parleurs n’ont rien à voir ici. Ce dont il est question ici, c’est de CENSURE des faits. Le peuple n’a pas été informé de ce que ces malades sexuels ont vraiement écrit. Comme vous n’avez visiblement pas lu ni la version arabe (120 pages) ni la version anglaise (2 x 120 pages) des documents en cause, vous pouvez bien trouver l’échappatoire consistant à dire que nos liens sont débiles. S’ils l’étaient, il y aurait eu plus qu’un lecteur pour le signaler.
Proposez donc un article sue les hauts-parleurs à ce site sur le sujet. Après tout, pourquoi pas et, surtout, faites des propositions plutôt que de jeter tout l’islam à la poubelle et de ne penser qu’à votre religion occidentale made-in-the-USA : «l’efficacité professionnelle». Mangez du chocolat.
PS: vous pouvez vous certainement vous vanter d’avoir un travail où, en plus l’ “efficacité professionnelle” est requise. Votre cas n’est pas celui de Mohamed Bouazizi ou de ceux qui peuplent les cafés. Misère de la petite bourgeoisie tunisienne.
[…] Éléments à considérer pour le pourvoi en cassation dans l’affaire de Mahdia 30 June, 2012 // Blog […]
un vrai musulman est beacoup plu chowué par les appels au meutre sur facebook et dans la rue, que par des dessins stupides qui ne touche que cleu iqui les faits,
cette condamnation fait honte à la Tunisie et à l’Islam, vous avez raison
ce qui fait le plus peur, c est de se dire que nos juge jugent pour faire plaisir aux politiciens et non pas par vrai justice…
Oui, comme ces appels à l’assassinat de responsables syriens sur Facebook. Comment l’expliquer si ce n’est par le fait que Facebook est un instrument de l’impérialisme:
http://www.voltairenet.org/Facebook-instrument-de-l
ARABIC
http://www.voltairenet.org/%D8%A7%D9%84%D9%81%D9%8A%D8%B3%D8%A8%D9%88%D9%83-%D8%A3%D8%AF%D8%A7%D8%A9
LES PACIFISTES DE TUNIS
le riadh est un faux musulman, alors lui il fait fort,faire semblant de mal s exprimer en francais.
le riadh degage .