Des nominations considérées par le syndicat comme une main mise du pouvoir en place sur les médias, puisque le gouvernement prétendait « épurer les médias des symboles de l’ancien régime », alors qu’il n’a fait que remettre en place des personnes considérées comme les plus corrompues. Des personnes qui ont directement collaboré avec Ben Ali en soignant son image au service de la dictature et la violation des droits et des libertés.

La dernière nomination à l’origine de cette conférence de presse, est celle qui a eu lieu à la tête de «Dar Assabah». Un poste attribué par le gouvernement à Lotfi Touati un ancien commissaire de police et ancien rédacteur en chef du journal Le Quotidien. Depuis les journalistes et les employés du journal protestent et ont même entamé un sit-in au local du journal.

Voici un aperçu de la situation exposé par Aymen Rizgui, journaliste et secrétaire général chargé des libertés au sein du Syndicat National des Journalistes et par Sana Farhat, journaliste et présidente de la section syndicale à «Dar Assabah»:

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