Oui deux ans déjà , après la disparition de Bouazizi .Cet événement a abasourdi , ou époustouflé, ou a stupéfié, ou a désorienté le monde par la chute d’un dictateur répressif soutenu et reconnu par le monde entier, et qui s’est maintenu par un bras de fer pendant 23 ans .
La disparition de Bouazizi a braqué toutes les lumières dans le ciel dune ville pour illuminer ses rues et ses ruelles, et la faire émerger des ténèbres , c’est sidi-bouzid . Cette disparition brutale d’un être humain a provoqué une ruer des journalistes , des reporters ,des photographes vers cette ville marginalisée, méprisée, ignorée par les tunisiens eux mêmes qui ne savent pas ou elle se trouve dans le nord , le sud , au centre , à l’est ou à l’ouest du pays .
Bouazizi a disparu , il a laissé pas seulement sidi-bouzid tel qu’elle est , mais aussi d’autres villes: Bouzaiene tel qu’elle est, regueb, maknassi , gafsa, thela, kasserine… Etc… Rien à dire et rien à changer…
Un air de liberté a plongé le pays dans une anarchie. L’insécurité et l’inquiétude se sont répandues , avec une dérive dans la hausse du niveau de vie … Une apparition des marchants ambulants de toutes azimuts s’est répondue dans tout le pays à la recherche d’une subvention à leur besoin quotidien ,pour survivre, face l’incapacité du gouvernement à répondre à leur attende, et à apporter une solution urgente à leurs besoins : santé , emploi …
La disparition de Bouazizi a fracassé les portes des prisons pour tous … Le vent de la liberté a soufflé , il a permis le retour de tous les réfugiées , les exilés politiques vers la mère parti , ils se sont rendus célèbres, se sont les nouveaux géants politiciens de la nouvelle tunisie. Un grand journaliste s’est rendu célèbre comme il se qualifie et se définit a osé les faire connaître , les glorifier, il leur a rendu hommage , dans son émission ” assaraha raha”… Ces nouveaux géants ont réclamés des indemnités colossales, que même le plus ancien et célèbre prisonnier politique connu par sa longue lutte contre l’apartheid n’a jamais réclamées , c’est Nelson Mandela qui a passé 27 ans de détention dans les prisons sous le régime raciste de Pretoria en Afrique de sud .
La mère de Bouazizi s’est fait indemniser, elle s’est fait transférer de sidi-Bouzid pour améliorer son niveau de vie et lui exprimer une certaine reconnaissance, elle a laissé derrière elle, la pauvreté, et la misère aux habitants de la ville , elle a eu sa part du gâteaux , elle s’est fait aussi acheter un logement à Tunis .Elle a eu une rencontre organisée à la capitale avec Banki mon le secrétaire général des nations unis. Normalement, il devait lui rendre visite dans sa ville natale et celle de son fils…. Une autre visite organisée à Paris pendant la quelle a été reçu par le maire Monsieur Bertrand Delanoë .
La capitale Tunis aussi s’est révoltée, et elle a récolté sa part. Elle s’est emparé de l’histoire de la révolution immortalisée, et elle l’a inscrite dans son livre d’histoire le 14 janvier 2011 et non le 17 décembre 2010 .
Le 14 janvier , c’est l’aboutissement du 17 décembre …Dans l’attente et le désespoir , certaines personnes commencent à penser et même dire Sidi-bouzid la ville répugnée , ville maudite …La population tunisienne révoltée attend toujours sur le lit du volcan de la révolution endormi ,émettant ses étincelles régulièrement un peu partout dans le pays, en attendant des jours meilleurs ou un nouveau réveil ….
Mohamed Gharbi
17 décembre/14 janvier = 28 jours = 4 semaines de festivités, de solidarité, de discussions et d’échanges (…), de découvertes, est alors? Cela ne peut que rapprocher les tunisiens. On pourra appeler ce mois symbolique, le mois de la mobilité, où on organise des voyages pour la découverte de nos régions (nos territoires) marginalisées et réaliser en directe les besoins effectifs de ces territoires, et aussi idem pour la population des territoires enclavées leurs permettre de voyager ailleurs. L’idée pourra être portée par le gouvernement, la société civile sous forme d’initiatives citoyennes (…). À travers ces nouvelles connaissances on pourra faire un grand travail sur nos préjugés et nos représentations (fausses…). Nous sommes une nation qui doit être en mouvement et en dynamique en permanence. Avec les idées reçues de chacun d’entre nous, on est loin encore pour forger une nation solidement solidaire. C’est une expérience qui pourra faire avancer les politiques et les citoyens à repenser, reconsidérer, les missions du service public, donc mieux statuer sur les priorités urgents, et aussi ça aidera entre autre à changer certains modes, manières de fonctionnements (bureaucratie, corruption… comme résultat de actuel fonctionnement) et qui n’ont produit que les déséquilibres socioéconomiques qui sont une honte pour nos tous. La révolution est néée à travers ces déséquilibres, allons les constater sur place et vivre un jour, voir plus dans ces territoires. Et en final on fera la fête, la grandiose fête, le 14 janvier. Un mois = un festival de la révolution. Un festival pas comme les autres. Ben Ali harab. Bourguiba et ben Ali ont tout fait pour que les disparités régionales continues à exister et ils ont tout fait pour que les populations ne se connaissent pas et se divises (les représentations politiques au sein des gouvernements pendant l’ancien régime, le service public lui même sont des témoins, les situations sociales et en infrastructures, continuent à être des témoins poignants). Aujourd’hui on est libre et dignement libre ; on a fait fuir ben harab, elkelb essarek. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.