Devotee of nature, adventure enthusiast, and young environmental engineer is Arafat Ben Marzou. Arafat is a young dreamer who for the pursuit of happiness artfully rebels against social pressure, capitalism and imperial powers. Arafat’s childhood dreams of travel and adventure came true when he crossed the African Sahara in 2011 from Tunisia to Senegal using the most modest means of transportation: walking, taking the bus, hitch-hiking and sometimes riding a camel.
His love for life and discovery put Arafat in 2012 back on the road this time riding his bike from Tunis to Beijing. From Tunisia through Turkey, Georgia, Azerbaijan, Iran, Afghanistan, Uzbekistan, Kazakhstan until the very east of China, a bike, a small tent, a sleeping bag and the Tunisian flag were among the few possessions of Arafat. Despite careful planning, it is the road that ensorcelled and directed Arafat. Neither the bone-chilling winter in the mountains of Turkey nor the bomb attacks in Afghanistan nor the forceful windstorms in the desert of Gobi in China frightened Arafat from globetrotting. A tight budget did also not disconcert this brave Tunisian very much, because he biked across many guardian angels, trip companions and friends for life.
Already mastering the basics, Arafat relied on the road to put him on a better physical shape. Prevailing over fear, loneliness and unexpected obstacles are not the only things that the road taught Arafat. Arafat’s philosophy for life adopted new perspectives, particularly tolerance to the human kind, doctrine and universality.
Arafat dreams of making the world a better place, and so he used every occasion during his trip to engage in conversations about Tunisia and raise environmental awareness.
After 10 months, 9500 kilometers, nine countries, eight visas, one bike, 20 flat tires, and six threadbare tire profiles, Arafat is back in Tunis all smiles and full of energy for his next escapade. According to Arafat, globetrotting is a dream come true for him and for every fellow Tunisian.
Awesome.
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Quand la Tunisie devient une PRISON à ciel ouvert.
Chers amis, chers journalistes et militants.
Je m’appelle Arafet Ben Marzou. Ingénieur de formation, j’ai décidé de devenir ambassadeur de la jeunesse de mon pays et j’ai porté le drapeau tunisien à travers le monde à vélo et avec fierté.
A mon retour, j’en ai écrit un livre « à vélo Cap sur ma Chine » et j’ai multiplié les conférences pour parler de cette expérience afin de passer un message fort de liberté et de patriotisme et en insistant que tout jeune tunisien peut et doit partir à la conquête de ses rêves et projets.
J’ai traversé une vingtaine de pays.. et aujourd’hui le 20/12/2013, on m’a refusé le droit de quitter la Tunisie pour l’Algérie…
Je suis arrivé à 13h au poste frontalier de Malloula (à 30 km de Tabarka). J’ai donné mon passeport à la police douanière. Ils l’ont pris. J’ai attendu pendant 3 heures. On m’a brièvement dit qu’on devait passer par le ministère de l’intérieur pour vérifier mes informations personnelles « istichara ». ..Aucune explication.
Après cette longue attente, un agent me rend mon passeport et me dit « vous n’êtes pas autorisé à sortir du pays ».
La situation de la Tunisie devient insoutenable. La manière avec laquelle mon pays traite ses jeunes est lamentable, pire méprisante.
J’ai traversé des pays de l’ex URSS, des pires dictatures, sans problèmes. Et on ose m’interdire de quitter le mien. Suis-je en prison ? Peut ont séquestré la jeunesse tunisienne au nom de l’application de l’absurde et fort-contestée loi ANTI-TERRORISTE ??
Je vous écris pour relancer le débat sur la scène médiatique car au-delà de ma personne, beaucoup de questions se posent, et la LIBERTE DE CIRCULATION, droit fondamental, est mis en cause.
Dénoncez et partagez
Arafet Ben Marzou
tabba3ni@gmail.com