Monsieur le Ministre,
C’est en ami que je m’adresse à vous à la suite de vos derniers propos mal perçus par mes compatriotes. Or, au risque de vous surprendre, je dirais volontiers que vous n’avez pas raison, et ce simplement du fait que vous n’allez pas au bout de votre logique.
Mais, permettez-moi, tout d’abord, de rappeler que, dès le premier tour des dernières élections françaises, j’ai appelé à voter pour le président Hollande. Certes, je ne suis ni Français ni socialiste, je ne suis pas loin, cependant, de porter la France et la rose au cœur et d’agir en conséquence.
Mais, ma France est celle des valeurs des droits de l’Homme et du bel esprit humaniste qui a longtemps illuminé le monde par son originalité et son sens de l’utopie.
Pour perpétuer cet esprit, en théorie, sur l’échiquier politique français, votre parti est le mieux placé. Pourtant, il y tourne le dos, comme l’écrasante majorité de la classe politique française, et ce au nom, sinon de la politique politicienne, du moins d’une realpolitik fallacieuse et un principe de réalité réducteur.
Monsieur Valls,
Vous dénoncez la montée d’un fascisme en Tunisie, et vous avez raison; mais vous omettez de dire que ce fascisme n’est pas exclusivement islamique. Le pouvoir déchu l’était aussi et ceux qui cherchent à le ressusciter ne le sont pas moins.
Vous dites garder espoir dans le futur démocratique de la Tunisie, et vous avez tort; car votre pays ne fait rien pour aider à l’avènement de ce futur, comme si une démocratie peut naître dans la misère et la désespérance.
Un peuple, y compris dans un État démocratique, ne vit pas uniquement de rendez-vous électoraux et des valeurs affichées de démocratie et de liberté. Quand il a faim et que sa liberté d’aller et venir est contrariée, ce peuple peut verser dans l’innommable, y compris en démocratie. C’est que lorsqu’on est indigné, on ne se maîtrise plus; et le pire est vite arrivé !
Vous avez confiance dans les forces démocrates et laïques tunisiennes pour leurs principes, et vous avez bien raison; mais vous avez tort d’exclure de ces principes les autres forces qui portent aussi les valeurs de la révolution. Et vous avez encore tort d’espérer la victoire de premières forces comme si les autres étaient forcément antidémocratiques; ce qu’elles ne sont pas nécessairement, même si elles ne sont pas encore parfaitement démocratiques.
Mais qui l’est dans l’absolu? Ce qui compte — et c’est la logique que vous négligez — c’est que la volonté pour la démocratie soit sincère et l’effort avéré pour en être et pour y demeurer. Et c’est une œuvre de longue haleine où toutes les forces démocratiques sont sollicitées, surtout et y compris celles des démocraties les plus anciennes.
Oui, Monsieur le Ministre, il s’agit d’un enjeu considérable et, comme vous le relevez si bien, cela ne concerne pas seulement la Tunisie, mais tout le bassin méditerranéen et votre pays aussi; mais que fait donc la France pour y aider?
Vous savez que la Tunisie est encore plus proche de l’Hexagone et de l’Europe que nombre de pays de l’Europe de l’Est; et que les liens économiques, sociaux et humains militent pour une plus grande intégration de la Tunisie à l’Europe dans un monde où les frontières ne sont plus géographiques, mais mentales, culturelles et sociales.
Or, la Tunisie ayant mis à bas une dictature et cherchant à assurer une démocratie aux portes de la France, n’avez-vous jamais songé à lui proposer d’adhérer à l’Union européenne en vue de renforcer son action pour sa rénovation démocratique et empêcher tout risque de retour en arrière ?
Et pourquoi, dans cette attente, n’avoir pas envisagé de faciliter les mouvements humains entre la Tunisie et l’Europe en transformant le visa biométrique actuel — qui jure, soit dit en passant, avec la souveraineté de l’État tunisien et le droit international — en visa de circulation, ce qui n’aurait en rien altéré ses aspects sécuritaires ?
Monsieur le Ministre,
Ne pensez-vous pas qu’avec des mesures courageuses comme celles évoquées ci-dessus, vos actes, encore mieux que vos derniers propos, seraient bien plus efficaces à soutenir la marche de la Tunisie vers la démocratie et à contrer toute dérive vers les extrémismes? En effet, en allant au bout de votre logique, en offrant aux jeunes Tunisiens un meilleur horizon pour leurs rêves avortés par une conception dépassée du monde, vous ferez efficacement en sorte de les prémunir de tomber dans le piège de la haine et du rejet de l’autre.
Vous avez vu à quel point vos propos, pourtant très sensés à première vue, avaient été perçus comme inamicaux, nuisant aux relations entre les deux pays. Et vous avez noté leur effet négatif auprès d’une bonne partie de notre jeunesse, la poussant à crier son réel dépit amoureux par des slogans désobligeants, jusqu’à user du verbe fétiche de la Révolution et vous assimiler à une adversaire politique vantant le “savoir-faire français” du maintien de l’ordre.
Ne croyez-vous pas que vous auriez mieux fait de donner une autre idée du savoir-faire de votre pays en puisant dans l’esprit français marqué par l’inventivité et la finesse en proposant aux Tunisiens des mesures susceptibles de leur parler et fleurir leur imaginaire d’une passion renouvelée pour la France ? Or, en cet imaginaire poussent deux plantes rares, celles de la liberté et celle de la dignité, toutes deux symboliquement résumées par le droit d’aller et venir librement de par le monde.
Ne pensez-vous pas, Monsieur Valls, que si la France osait la démarche spectaculaire allant dans ce sens, elle regagnerait illico le cœur des Tunisiens, regagnant ce qu’elle semble avoir irrémédiablement perdu? Pourquoi donc ne pas déclarer soutenir une démarche de la Tunisie pour intégrer à terme l’Union Européenne et, dans l’immédiat, agir pour que l’Europe accepte que le déplacement des Tunisiens se fasse librement, sous couvert de visa de circulation, comme un acquis majeur de la Révolution tunisienne?
Monsieur Valls,
Méditez ces mesures en socialiste; vous n’oubliez certainement pas que le courage, c’est de tendre vers l’idéal en tenant compte du réel. Or, l’idéal et ce que je vous propose comme mesures; et le réel est celui de l’impossibilité de fonder une démocratie véritable à huis clos, sans liberté de circulation pour ses citoyens.
L’idéal est d’arrimer la démocratie naissante en Tunisie au système démocratique européen; et le réel est que l’extrémisme et l’intégrisme en Tunisie se nourrissent de la fermeture des frontières devant des jeunes réduits à n’être que des munitions pour les chantres de l’abomination et de la xénophobie.
Voyez-vous, Monsieur le Ministre, vous reproduisez le péché mignon des intellectuels français ne portant pas trop au cœur la moindre spiritualité par esprit scientiste, alors que la marque majeure de notre époque postmoderne est justement une spiritualité débridée et qui est désormais loin de ne relever que de l’esprit non scientifique. Les Américains l’avaient bien compris depuis longtemps, avec William James, par exemple, théorisant le pragmatisme; et ils en tirent bien le meilleur profit en Tunisie, aujourd’hui.
À la France, bien plus proche de notre pays sur tous les plans, surtout humains, de se libérer de ses conceptions dépassées d’un monde fini et d’innover en politique; elle se situera dans le sens de l’histoire et comprendra alors mieux la Tunisie; et elle pourra alors changer, comme par enchantement, le contexte actuel qui lui est radicalement défavorable.
Elle a les atouts pour le faire; il ne lui appartient que d’en jouer et de bien jouer. Et pour l’y aider, agir dans l’intérêt bien compris de nos deux pays, je demeure bien évidemment à votre disposition, Monsieur le Ministre.
Farhat OTHMAN
vous avez ecris ce qu’il faut, meme si vous n’avez parle d’histoire
Chère amie,
Qui parle d’histoire montre souvent plus d’intérêt au passé qu’à l’avenir.
Or, je crois que l’avenir s’écrit en notre pays.
Aussi, on a intérêt à oublier le passé, une fois faite la leçon qu’on peut en tirer, ce qui est le cas avec la France depuis longtemps.
Il importe, aujourd’hui, de nous concentre sur ce futur, pour le penser et le construire.
Et ce futur est à la portée de la volonté du peuple de Tunisie, sa jeunesse surtout.
Pas de futur sans passé. Ou autrement dit, comment savoir où aller sans savoir d’où on part?
“Mais, ma France est celle des valeurs des droits de l’Homme et du bel esprit humaniste” : Je suis au regret de vous annoncer que cette France est morte depuis bien longtemps,cher auteur.
Chère amie lectrice,
Je crois à l’éternité de l’esprit; seul le corps périt et l’âme survit.
Il en va de même pour les valeurs éternelles des pays; et ceux-ci se renouvellent comme leurs générations.
Il faut juste garder la foi que le changement n’est jamais impossible et agir pour faire fleurir ou refleurir l’espoir.
C’est beau comme tout ce que vous dites.
Mais c’est complètement faux.
Laissons la France à côté une seconde. Je peux vous assurer que si les Pères Fondateurs voyaient ce qu’il est advenu des USA, ils se retourneraient dans leur tombe. Un pays à la merci des banquiers et des vendeurs de canon, sans plus aucune base industrielle ni fibre morale.
Alors les valeurs éternelles… vous savez, cela va cela vient.
Votre idéalisme frise la stupidité.
Vous commencez par “en ami” au sujet de Manuel Valls un raciste et islamophobe déclaré. Ca commence bien. Ensuite: ” votre pays ne fait rien…”,etc: en gros la France doit nous sauver. “Méditez ces mesures en socialiste”: vous connaitriez la France et un peu d’économie vous sauriez que 1: Valls n’a de socialiste que la carte du PS et de 2: le Parti Socialiste a renié le socialisme il y a bien longtemps, vers 1982 par là.
Vous avez écris “on a intérêt à oublier le passé…ce qui est le cas avec la France depuis longtemps”, faudra que vous m’expliquiez qui a compris quoi car votre appel à l’aide de la France ni la sortie médiatique de Valls ne permette de penser que quelque chose ait changé ou ait été compris du passé.
Cher Monsieur,
Juste quelques réponses rapides, en vous renvoyant à ma réponse d’ensemble :
1/ Non, M. Valls n’est pas raciste. Il ne faut jamais verser dans l’amalgame et la facilité.
2/ Oui, il est mon ami, pour la simple raison que je n’ai pas d’ennemis. Je cultive l’amitié, jamais l’inimitié; c’est la seule façon de convertir en ami l’ennemi de bonne foi; et il en existe !
3/ Quand on se permet d’adopter une attitude de moralisateur, il faut toujours donner l’exemple que la logique commande, sinon on tombe dans cette humeur que le philosophe bien connu appelle Moraline. Or, c’est ce que font les intégristes que M. Valls condamne, sans réaliser qu’il ne fait qu’aller inconsciemment dans leur sens. Et je le lui dis en ami, comme j’ai toujours dit aux amis dont je ne partage pas les opinions, islamistes ou non, ce que je pense. C’est notre devoir aujourd’hui vis-à-vis de notre peuple si on lui veut vraiment du bien.
Parle-t-on bien de Manuel Valls qui en vrac a dit que le foulard islamique devrait être interdit même dans la rue. Qui promeut la “laicité positive”. Il a aussi du temps de sa mandature a Évry fait tout ce qui été possible pour obtenir la fermeture d’un Franprix(entreprise privée) halal. Quelqu’un qui a encore dit récemment en France que l’on combat contre le voile était essentiel a la politique française. Lui aussi qui dans un marché de sa ville (Évry) s’est plaint que il y avait trop de basané et qu’il aimerait y voir des “blancos” pour reprendre son expression. Ah non effectivement ce n’est pas du racisme, ça doit être de l’humanisme version occident impérialiste. Et puis pour un parti politique (PS) dont le président français est issue et qui a rendu hommage a Jules Ferry le gentille Civilisateur, il peuvent toujours régulariser des sans papiers pour faire bonne figure et pour des raisons économiques, surtout que pour Mr Valls qui n’est en rien islamophobe a bien fait comprendre qu’une femme voilée est une femme qui ne veux pas s’intégrer en France et que donc elle n’a pas vocation à devenir française etc… Donc Islam est contraire au valeur francaise(l’islam n’etait pas un problème du temps colonial). Et si mon chère monsieur vous n’aviez pas connaissance de ce que je viens de citer alors c’est que vous ne connaissez pas le personnage et qu’il ne devrait pas être votre ami. car il n’est pas l’ami des musulmans et donc des tunisiens(ne sommes nous pas 99% de musulmans en Tunisie?).
Mis à part tout cela je comprends et respecte votre raisonnement mais il ne dois doit pas s’appliquer à des personnages qui ne nous respectent pas et qui ne sont de toutes facons pas de bonne fois.
Unrealistic demands and irrational logic.
the social problem of tunisia has nothing to do with france
and can only be solved by ourselves.
if it is got to be?: it starts with me.
have you learnt any thing about self reliance?.
france has her own problem and nearly 3,5 millions unemployed of her own.
on one hand tunisians declare themselves constitutionally arabo moslem
and on the other hand to be europeans with all side benefits.
hullucination or dillusional your demands.
why impose your problem on others.
an absolute tunisian tragedy to think that other have our interest
in their heart and some exterior source will magically arrive wipe
all our ills.
stop believing in fairies.?
the islamist think the quutaries and emirates will bath us with petro dollars
all our dirt will be washed by their generosity.
othman and many tunisians your heads are in the cloud.
learn to be practical and down to earth.
learn solution solving from within and stop passing the blame on others?.
up to me if it is got to be.
digest that motto and you’ll get it.
Well observed S.O.C !
you took the words right out of my mouth . The tunisian ” elite ” tends to glue itself to french standards and values and sees France as the only compas to welfare without actually asking the question, when will we stop worshipping France….we’re annoying her… Wouldn’t it be much much better to strive to self dependancy, and to create our own standards and values instead ? Worship our own instead ?
I agree!
Autant les propos de M. Valls que les votres sont ethnocentristes. En effet, la vision de Valls ou d’autres ministres français repose sur une réflexion, propre à l’humain, qui est de construire son raisonnement en s’appuyant sur Sa culture, Sa socialisation, Son histoire, Son éducation. En ce sens, il s’agira toujours d’un dialogue de sourd.
Moi-même, d’origine tunisienne, lorsque je vais en Tunisie j’observe et analyse avec mon propre regard subjectif évidemment.
Comme l’a dit son of carthage, la France a ses problèmes (chômage, crise, immigration…) et surtout a une définition du mot Islam qui lui est propre. Derrière chaque mot, il y a des idées et derrières les idées, il y a des Hommes.
L’Histoire, le colonnialisme, est un héritage que les gouvernements successifs ont à gérer. Mais comment régler les erreurs du passé, que d’autres ont commises ?
Est-ce vraiment en ouvrant les frontières avec la Tunisie et en l’incluant dans l’UE que celle-ci va se remettre de sa crise politique et sociale ?
A mon humble avis, une révolution ne se fait pas en si peu de temps. C’est par l’éducation à la citoyenneté qu’un peuple se construit. La Tunisie a la chance, contrairement à d’autres pays en révolution ou post-révolution, d’être un pays éduqué, où l’éducation tient une place centrale. C’est certainement en apprenant ce qu’est “être un citoyen” qu’une démocratie pourra peut-être émerger.
Bonjour à tous,
Ceci est une réponse résumée à nombre des amis qui m’ont critiqué :
1/ Le monde a changé, alors que nos catégories de pensées restent les mêmes; c’est ce déphasage qui fait la crise. On n’apporte pas les solutions qu’il faut.
2/ Je situe ma réflexion sur le plan de l’imaginaire du peuple et de la symbolique sociale, ce qui constitue la profondeur des phénomènes et épiphénomènes qui vous trompent et auxquels restent attachés nombre d’observateurs superficiels qui croient représenter l’opinion publique et qui ne font que du nombrilisme.
3/ La notion de souveraineté des États n’a plus de sens en notre monde d’aujourd’hui; c’est la communion émotionnelle qui est seule souveraine et qui transcende les frontières et les cultures. Lisez mes autres articles ici et ailleurs qui se renvoient les uns les autres, vous saisirez mieux ce qui vous semble relever de la naïveté et de l’illusion.
Et rappelez-vous que le philosophe revendique la naïveté et sait que l’illusion n’est rien qu’une illusion d’optique, car derrière l’irréel est le réel et le possible. Faut-il avoir le courage de le faire, car c’est aller contre le sens général qui relève de cet “insensé” politiquement correct, mais demeurant incorrect en termes d’épistémologie.
Or, je crois que l’in-sensé peut parfaitement relever de sensé si on sait en parler, mettant les point sur les i, surtout en notre langue où les voyelles sont désormais absolument nécessaires, sinon on dit fatalement tout et son contraire.
Vous trouverez l’ensemble de mes articles sur mon blog : Tunisie Nouvelle République, car Nawaat ne peut pas tout publier de moi, et c’est parfaitement normal.
4/ Si j’insiste particulièrement sur la liberté de circulation, c’est en tant que valeur éminente des droits de l’Homme, car c’est à l’abri des frontières et des réserves que créent, font et défont les intérêts mercantiles des multinationales financières et militaires, que prospèrent la haine de l’autre et l’intégrisme. Lisez ici mon article sur le Mali, par exemple; il offre le cas concret par excellence.
5/ Qu’on se le dise : en postmodernité, notre époque, on n’est plus soi, avec un s minuscule, ce qui correspond à une individualité dépassée; on est Soi, avec un S majuscule, ce qui veut dire qu’on est fait et défait par l’attitude de l’autre, on ne pense même pas, on est pensé par nos conditions de vie et l’attitude amicale ou hostile d’autrui.
Bonne réflexion à tous ! Amicalement.
Je vous remercie de la clarté de vos propos.
Néanmoins vous dites:”La notion de souveraineté des États n’a plus de sens en notre monde d’aujourd’hui”. Je vous rejoint sur ce point mais alors pourquoi l’Europe qui nous rejette plutôt que les autres nations arabes et nos voisins maghrébins en 1er lieu? Eux sont proche de nous.
Les propos que vous rapportez sont à mettre sur le compte de la bêtise. Or, quand on fait la politique à l’ancienne, on verse facilement dans pareils propos et attitudes débiles. Cela ne vous transforme pas, pour autant, en raciste. Sinon, comment qualifier alors les vrais racistes du Font National?
Rappelez-vous les propos de Chirac et même de Rocard. Ni l’un ni l’autre ne sont racistes. Je crois qu’il nous faut toujours de la mesure pour ne pas dévergonder les mots.
S’agissant des pays arabes, il faut être réaliste et se dire que la somme de nullités est une nullité; or, tous les États arabes sont des nullités en démocratie. Aussi, pour apprendre la démocratie, il faut s’unir à une démocratie, sinon nada!
Certes, on a à la bouche l’unité arabe; or, même si elle peut correspondre un jour à la réalité, elle reste un slogan politique dans l’immédiat pour justement ne rien faire de concret.
Regardez tous les pays arabes, ils sont attachés à leurs spécificités, sans parler des dirigeants s’accrochant à leurs privilèges. De fait, on n’a pas affaire à des États, mais à des tribus.
Pour unir le monde arabe, il lui faut une cause, comme ce fut avec l’islam, pouvant réveiller son esprit de conquête, pour la démocratie cette fois-ci. Et cette cause, c’est la conquête de la démocratie européenne!
Amitiés.
Oui le monde a effectivement changé, et le monde continue à changer chaque seconde . Mais le changement perpétuel du temps n’est pas le problème . Une observation que j’estime relevante à l’égard de vos discours nombreux, concernant la situation en tunisie , notement la période de transition et un tas d’autres sujets, c’est que vos théories pourraient souvent être non praticables, sur le terrain, et au coeur de l’évènement, sans aucun doute . Il suffit de faire une fois l’épreuve, j’ajouterais .
A chaque fois qu’on essaie de percevoir le monde à travers “l’image” que vous exprimez, et la mettre en pratique, on est quasiment certain de l’échec involontaire . Non pas parce que vous manquez de visions ou de sens de logique, mais car la nature humaine se manifeste selon d’autres mécanismes que les prédictions des meilleurs sociologues .
Ceci nous amène tout près de nous-mêmes en se posant bien la question : Comment faut-il faire pour que la théorie se fasse ajuster et qu’elle s’affinisse avec la réalité de tous les jours, afin de sortir de cette impasse géo-politique qui étouffe notre brulant désir de construire un Etat moderne, au service de tous les citoyens, sans distinctions .
Tous ces longs discours interminables, ne disent rien à la jeunesse qui meurt tous les jours en plein méditerranée, avec le faux espoir de trouver du travail en Italie . Ou encore à la jeunesse bachelière qui se trouve complètement hors du marché de travail . C’est ridicule de laisser stagner une telle “armée” de ressources humaines, capable de contribuer considérablement au développement des secteurs, privé & public . Au fond, qu’est-ce qu’on attend exactement, pour les faire intégrer ? Les investisseurs ? Quels investisseurs ? N’y a-t- il pas d’investisseurs chez nous ? C’est plutôt bizarre .
Mon cher compatriote
Non vous n’avez pas raison d’interpeller ainsi la France. Au contraire M. Vals est allé au bout de sa logique en dénonçant la montée du fascisme en Tunisie. Ce fascisme est exclusivement islamique pour le moment. Le régime de Ben Ali était exécrable, méprisable et sanguinaire. Celui qu’Ennahdha essaye d’imposer par la force et l’intimidation à travers ses comités de « protection de la révolution » finira tôt ou tard par leur ressembler. Il a déjà atteint le point de non-retour et il y a péril en la demeure. Le peuple tunisien dans son écrasante majorité, le sait, le sent, le vit et il est à bout de nerf, vous en conviendrez.
Mon cher compatriote
C’est vrai qu’une démocratie comme vous dîtes ne peut pas « naître dans la misère et la désespérance » mais la Tunisie est indépendante depuis plus d’un demi-siècle. L France comme disait Michel Rocard « ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Déjà nous sommes des centaines de milliers de tunisiens qui travaillons actuellement en France. Notre maintien reste tributaire qu’on le veuille ou non des bonnes relations entre les deux pays. Ne l’oublions pas. Prenons-le comme nous voulons avec notre susceptibilité coutumière. Mais rappelons-nous surtout les centaines de milliers de nos compatriotes renvoyés de Libye par Kadhafi au temps de Bourguiba pour un simple différent entre les deux hommes ? Rappelons-nous aussi le million de marocains qui ont subi le même sort en Algérie et déracinés de leur terre natale sous un régime révolutionnaire pourtant ? Dois-je ajouter encore les cinq cent mille palestiniens expulsés du Koweït ou le million de Yéménites renvoyés d’Arabie Saoudite pendant la première guerre du Golfe ? Pourtant ils partagent avec leurs expulseurs la même langue, la même religion et le même destin. Si, si, il y a un lien dans ma pensée c’est ce qu’on appelle les relations bilatérales.
Alors de grâce soyons très prudents dans nos écrits et nos propos et ayant présent à l’esprit un proverbe russe : « ne craches pas dans le puits tu pourras avoir besoin de son eau ». La France ne doit pas servir aujourd’hui de bouc émissaire pour nos problèmes tuniso-tunisiens.
Nos dirigeants actuels appuyés par le Qatar et les autres pays du golfe – qui n’ont jamais digéré que nous soyons plus modernes qu’eux malgré nos moyens limités – ont pour objectif clair de déconnecter la Tunisie de l’orbite de la modernité qu’ils confondent avec l’occident « mécréant » pour le reconnecter avec l’orient arabe qui est resté fidèle à son « obscurantisme ». À coup de millions ils nous envoient leurs prêcheurs et leurs imams qui rivalisent de « Fatwa » et de « conseils éclairés » à nos compatriotes médusés.
Mon cher compatriote
Non, la proximité géographique n’autorise nullement l’adhésion à l’union européenne d’autant plus que la France et la Tunisie appartiennent à deux mondes différents et n’ont pas les mêmes conceptions de la vie et de la démocratie et j’ose les mots ne partagent pas les mêmes valeurs. Même la liberté et la démocratie qui sont des valeurs universelles ne sont pas et ne seront probablement jamais comprises et encore moins appliquées de la même manière. Ne rêvons pas, la place que nous accordons à l’irrationnel nous bloque depuis le XXe siècle et l’arrivée d’Ennahdha au pouvoir ne va pas améliorer les choses. Que du contraire.
Ne croyons surtout pas que les cris hostiles à la France vont empêcher ses dirigeants de dormir. N’espérons rien non plus d’aide ou de soutien de leur part car la realpolitic est telle que chaque pays ne voit que ses intérêts. Même nos nouveaux protecteurs amis qataris ont montré leur « générosité » lorsqu’ils nous ont proposés l’année dernière des prêts financiers à un taux plus élevés que le taux du marché mondial (révélés lors de l’entretien BCS et Jébali au mois de décembre 2012).
Non, cher compatriote, « l’extrémisme et l’intégrisme en Tunisie (ne) se nourrissent (pas) de la fermeture des frontières devant des jeunes (… ) mais de l’intégrisme religieux et de l’arrivée du courant « wahabisme » en Tunisie qu’on essayer de lui greffer et le devoir de la France est de s’en protéger.
Nasrallah Elobeidi
Cher compatriote,
Voici quelques réflexions rapides s’ajoutant à ma réponse d’ensemble déjà postée ici:
1/ En matière de fascisme rampant, il nous appartient d’empêcher que cela réussisse. Or, vous le voyez, le peuple réagit et les élites éclairées le font, et EnNahdha recule, quitte à revenir à la charge. La différence avec le passé, c’est que le vrai fascisme ne recule jamais et n’a cure de ce que pense la société civile, vous et moi.
2/ Si vous croyez à la fatalité, vous ne faites que reproduire, mais à l’envers, le discours islamiste. Il n’y a pas de point de non-retour pour qui sait où il va et comment en revenir; car quand tout est pourri, il faut d’abord enlever la pourriture, et on ne peut le faire sans y aller au plus profond. Demandez au plus simple des infirmiers ce qu’on doit faire avec une escarre, par exemple!
3/ Si le peuple n’en peut plus de quelque chose, c’est bien de la langue de bois généralisée et de la malhonnêteté. Cela dit, il continue bien de vivre et de faire étalage de son génie. Il nous faut, aujourd’hui, des femmes et des hommes politiques en mesure d’incarner ce génie vivant, faire de la pâte brute de ce peuple artiste dans l’âme une oeuvre de Rodin ou de Kandisnky. Et, rappelez-vous, ce dernier parle de mettre le spirituel dans l’art. Et le spirituel est bel et bien la marque de cette époque, malgré ce que peuvent dire et penser des gens aveugles à la réalité qui les entoure, sourds à ce qui ne s’y murmure plus.
4/ Que représente la communauté tunisienne en France par rapport aux Algériens et aux Marocains, par exemple, surtout qu’elle est la plus paisible? Pourquoi ne pas exploiter ces atouts pour expérimenter ce que le sens de l’histoire impose : une nouvelle forme de relations internationales, car la libre circulation est une constante humaine, et on y reviendra tôt ou tard. Et le vrai politique est celui qui anticipe dans les meilleures conditions l’inéluctable. Sinon, il ne fait que de la Bolitique, comme on dit chez nous, cette politique même pas de bas de gamme.
5/ Arrêtons de réagir à l’antique! Je m’adresse à l’intelligence, ne me renvoyez pas ce que disent ou font les idiots qui ne sont pas la spécificité exclusive d’une culture ou d’un pays; il y en a partout. La seule différence entre les régimes politiques est de pouvoir parler, dire le vrai et être écouté; la démocratie est la formalisation de pareils mécanismes. Le vrai démocrate ne s’abaisse jamais à citer l’exemple des turpitudes d’autrui pour justifier la sienne !
6/ Si je me permets, en ami, de rappeler à la logique M. Valls, que je rencontrerai bientôt à ce sujet, c’est tout simplement qu’il y va aussi de l’intérêt, sur le long terme, de la France; ce que personne ne peut ignorer s’il a une once de sagesse. Cet intérêt est de réaliser qu’il ne suffit pas de dire que notre immeuble commun est en feu et de conseiller d’appeler les pompiers, mais de le faire spontanément. Et il ne s’agit pas de le faire en ayant recours aux propos ravageurs encourageant les plus fous à verser dans des menées occultes ou à persévérer dans une action politique qui déstabilise encore plus le pays. Dire et faire le vrai, c’est un devoir s’imposant à tous; or il n’y a pas une vérité unique; elle est multiple; l’actuelle au pouvoir, en Tunisie en est une et qui a une légitimité.
7/ Arrêtons de faire du Néron! Vous savez parfaitement qu’aujourd’hui, il n’y a plus de souveraineté formelle des États dans un monde globalisé où les intérêts stratégiques qui priment ne sont pas nécessairement ceux des États tels qu’une propagande occidentale continue avec succès à le faire croire, polluant nos cerveaux. Et cela marche à vous lire ! Je vous le dis amicalement en m’y incluant volontiers : décolonisons notre pensée et faisons y entrer l’air pur de la contestation ! Osons aller au-delà du réel trompeur, le possible est derrière même s’il semble relever de l’irréel.
8/ Si vous me lisez, vous savez que je suis pour un islam des Lumières que j’appelle postmoderne où l’apostasie et l’homosexualité sont licites, pour prendre ces deux exemples limites. Donc, je suis bien loin d’être soupçonné de collusion avec les islamistes dont vous parlez; cependant, cela ne doit pas amener à jeter le bébé avec l’eau du bain. Avant de leur jeter la pierre et sans hésiter à leur tenir le discours de la vérité comme je le fais, vérifions donc si on est bien dans le vrai.
9/ Oui, cher ami, l’extrémisme chez les jeunes se nourrit d’abord et avant tout d’une attitude foncièrement hostile de l’Occident, manifestée, entre autres, par l’impossibilité de libre circulation. C’est, bien plus le diplomate averti des réalités de sa communauté, le sociologue compréhensif veillant à écouter même l’herbe pousser qui vous le dit. Ouvrons les frontières selon la mesure que je propose qui ne porte nullement atteinte aux réquisits de la sécurité et voyons le résultat! Et qu’on cesse ce jeu malsain de crier au feu pour détourner l’attention de notre pratique pyromane!
10/ Attention, dans ma démarche, il ne s’agit ni de générosité à faire ni de charité à demander. Il s’agit d’un droit à revendiquer, celui que commande le peuple ayant fait le nécessaire : la bascule en démocratie. Lisez à ce sujet mes articles, l’un proposant une feuille de route au nouveau gouvernement, et l’autre invitant à aller au-delà de l’utopie en osant une politique vraiment révolutionnaire, comme cela s’est fait en Équateur, par exemple.
11/ On a besoin aujourd’hui, plus que jamais, de fonder un espace de démocratie en Méditerranée ! J’inviterai Valls à s’y rallier et à agir pour y amener l’Europe; c’est son intérêt dans sa compétition avec l’Amérique. Or, l’Europe risque de perdre aussi cette occasion qui lui est encore ouverte, les États-Unis qui hésitent encore à adhérer à ma proposition de visa biométrqiue de circulation ne tardant plus trop longtemps à le faire, je puis vous l’assurer. J’y reviendrai dans un prochain article. Suivez-moi donc, si vous le voulez bien; et merci d’avance !
@F.Othman.
Merci pour votre argumentaire qui ouvre davantage de fenêtres de compréhension à votre article initial même s’il ne me convainc pas tout à fait en première lecture. Il y a matière à plaidoirie comme dirait feu Maître Floriot mais c’est une première impression sans doute. Sachez cependant que si j’ai tenu à commenter votre réaction que j’avais estimée (et que j’estime toujours) « excessive » contre la France, c’est justement parce que vous nous avez habitués à des articles de fond de très haut niveau. D’où ma déception de voir une si belle plume choisir cette fois un angle de tir « ad hominem » contre un Manuel Vals qui ne le mérite pas, surtout quand on connaît ses convictions politiques et son parcours de fils d’immigré qui ressemble tant au nôtre.
Rassurez-vous en tout cas que je continuerai à vous lire et à m’intéresser à vos écrits même si je n’ai pas le temps de les commenter tous si tant est que chaque écrit appellerait un commentaire. De plus le temps décourage parfois les meilleures volontés et je le regrette. Vous, par contre, vous faites preuve visiblement d’une grande disponibilité que je vous envie au passage surtout en ces moments difficiles pour notre « maison Tunisie « si je paraphrase le père de la « Perestroïka » Michaël Gorbatchev qui, lui, parlait de l’Europe. Alors continuez à écrire et comptabilisez mes silences comme approbation ou manque de temps pour honorer vos écrits.
Sincèrement vôtre.
Merci !
Juste deux mots : d’abord, j’ai parlé à M. Valls en ami; or, qui aime bien châtie bien. Et je ne lui ai reproché que de manquer de logique, comme un grand frère tançant son frangin. J’aurais d’ailleurs l’occasion d’y revenir de vivre voix, devant le rencontrer prochainement.
Ensuite, je n’avais pas autant de temps libre, et on croyait que je snobais mes lecteurs. En fait, je préparais ce moment où je suis désormais disponible.
Et devinez pour qui : pour notre génial peuple qui en a marre de soi-disant élites le prenant pour un idiot; notre peuple voulant entendre un autre discours, vrai et honnête, et avoir quelqu’un pour le servir vraiment et non se servir sur son dos.
Amicalement vôtre.
Assez de discours politique ,nous savons bien que souvent en politique on ne peut pas dire ce que l’on pense ,ni nommer les choses par leur nom.M.Valls n’a rien dit de choquant ,qui puisse se définir comme une ingérence,je pense que ceux qui le critiquent font la politique de l’autruche,M .Valls s’inquiète de la montée de l’intégrisme en Tunisie,que dit il de faux ,regardons nos informations et nos journaux,tous les tunisiens s’inquiètent ,à part bien sur ceux qui font parti de cette montée,regardez nos grandes villes qui se vident des que la nuit tombe,et rien que dans une émission du11fevrier concernant ce reportage sur ce défilé de salafistes en 4.4,avec des drapeaux noir ,et soit disant volontaires,pour défendre les commerces et les quartiers,.Où sont les forces de l’ordre qu’on rencontrait à chaque rond point,et qui sillonnaient les villes et les quartiers,il ne faut pas prendre les gens pour des débiles,bien sur chacun a son idée ,mais la réalité est la ,l’inquiétude est la ,elle existe et ceux qui en parlent n’ont pas tort ,il décrive une réalité et ne font que prévenir avant qu’il ne soit trop tard.
Mr Valls vous avez tout a fait raison et je vous remercie du fond du coeur car vous mesurez mieux que personne le danger que la tunisie est entrain d’encourir des ses malhonnêtes islamistes qui travaillent l’intérêt de leur bailleur de fond du golf et a leur tête le Qatar,Mr valls vous aimez la tunisie et son intérêt mille fois mieux que ses faux tunisiens islamistes qui travaillent pour les ennemis de la tunisie qui sont bien les membres du conseil de coopération des pays du golfs avec leurs parrains anglos saxon.merci encore Mr vals.
Cher Monsieur,
Juste quelques réponses rapides, en vous renvoyant à ma réponse d’ensemble :
Je ne dis pas que M. valls n’a pas raison; je dis qu’il ne va pas au bout de sa logique pour avoir pleinement raison, nuancé ! Et tout est dans la nuance en politique, surtout aujourd’hui, avec la langue de bois généralisée.
Or, je ne pratique pas pareille langue, mais opte volontiers pour la nuance qui est une forme policée de la vérité.
mr farhat othman a tout faux.Notre periode n est pas du tout une periode de spiritualite,c est une periode de chomage,de pauvrete et d exclusion.
On dirait que mr othman n est pas un diplomate,car il veux regler tous nos problemes par l emigration qui bien sur est la responsabilite de la france.
La realite c est que les francais ont perdu patience avec nahdha et qu ils ont decide de nous mettre au pas.Valls a bien compris notre probleme:nous sommes diriges par un gouvernement de terroristes.
To othman and all contributors:
your input is highly appreciated and thank you.
all pictures are mind produced.
only the mind colors things.
illusion,dillusin are moment events and ephemere.
example your 16 th birthday is only a memory:
you don’t have it in your wallet,bank account or any where else
exept as memory like your great ,great grand father. in the rise
of thinking about him…that’s all.
you were part of mother/father yet now a separate body: dependant
on them to exist but separate.
is tunisia dependant or independent:
tunisia have the culture of dependency all around there will remain you.
one can say we are independent from france but still dependent on
a lot if things from her.
france hots by far the majority of ex pats,our biggest acquirer of
goods,supplies the highest visitor number,the biggest investor,in
fact more than 115000 jobs are directly by the french companies
inplanted there,add the indirect jobs and you see.
tunisia gets the highest number of student on the expense of the
education than any other nation.
freedom of movement exist between france and spain/germany/
greece but had that reduced the unemployment ills of spain or
greece?.
no interest like self interest and in tough economic times countries
become more protective.
culture harmony is crucial to any society and when a group who
shif in physical but not in mental,dress code,attitude to france
or any other place.the local will view it as a threat real or unreal.
in prosprous times are more tolerant.
a big thx to all and hope I ain’t boring the shit out of you
good to have ideas but acting on them is more important and they
have to be practical ones or they are a waste of time.
Il ne faut pas entrer dans le jeu « fâcheux » de ce politicien au regard furieux et aux dents qui raillent le plancher.
Ou alors juste pour lui demander de dénoncer aussi, dans un souci d’équité, les fascistes catholiques qui il y a quelques semaines ont investi les trottoirs de Paris pour une « prière commune » et la milice fasciste juive, le betar, cet effrayant mouvement de la jeunesse juive franco-israélienne, qui sévit en France dans la plus grande impunité.
Bref ce politicien français aussi déconnecté des problèmes de son pays que le sont les nôtres, ne travaille plus que pour lui-même bien sûr, et cherche à brosser dans le sens du poil, les 20 et quelques pourcents d’électeurs, toujours les mêmes, auxquels il fait miroiter, comme d’autres avant lui, que jeter les Roms et les immigrés hors de France est la solution à tous les problèmes. Quelle hérésie mon bon Monsieur.
En regardant d’un peu plus près en s’apercevra aussi que les politiciens français sont tous des dinosaures en politique vu que ce sont les mêmes qu’on recycle depuis 30 à 50 ans. Ils ne quittent leur poste que le temps de l’alternance avant d’y revenir « frais et dispo » avec les mêmes bonnes vieilles recettes.
Pour finir, j’ai toujours pensé que bien des politiciens français (dont naïvement les tunisiens ont tant attendu pendant ces cinquante dernières années), étaient fascinés et très envieux de la longévité des dictateurs arabes. Et que si il n’y avait pas eu, en France, toutes ces merveilleuses institutions démocratiques et tous ces gardes fous, précieux héritage de la révolution française, certains n’aurait pas hésité à sauter le pas…
La démocratie est un trésor à surveiller et à protéger car elle n’est jamais définitivement acquise.
Il y a un point fondamental sur lequel vous auriez du appuyer. M.Valls n’est pas MAE, il est Ministre de l’intérieur. Pourquoi se mêle t-il des affaires politiques de la Tunisie? La France rêve du retour d’un régime docile et corrompu qui permettrait aux entreprises françaises de graisser la patte des décideurs.
De plus, il y a en France entre 30% et 40% de personnes qui votent pour les partis d’Extrême Droite intolérante, xénophobe et néo-fasciste. Que ne se mêle t-il pas de cette montée du fascisme sur son propre sol au lieu de chercher des poux au gouvernement Tunisien.
Par ailleurs, votre appel à l’aide signe votre faiblesses. La France n’est pas l’amie des démocrates, elle est l’amie de ceux qui servent ses interets quelle que soit leur chapelle.
La France aime une Tunisie, elle n’aime pas la Tunisie. Elle n’aime pas le pouvoir élu donc elle n’aime pas veux duo ont élu ce pourvoir.
Par ailleurs, votre ami Valls est singulièrement connu pour son soutien actif au sionisme et don acharnement contre les Musulmans.
Peut on haïr le fascisme, le condamner et gn même temps se montrer supporter zélé d’un état raciste et colonialiste ?
Choisissez vos amis, monsieur.
عَنِ المَرءِ لا تَسأَل وَسَل عَن قَرينَهُ * * فَكُلُّ قَرينٍ بِالمُقارِنِ يَقتَدي
Cher Monsieur :
Permettez que je vous répondre rapidement; votre intelligence palliera certainement l’absence de développement :
Vous dites :
– “Il y a un point fondamental … la patte des décideurs.”
Je réponds :
–> La question de la circulation est une prérogative de l’Intérieur. Une fois que le fond est acquis, la forme est apportée par les Affaires étrangères. Pour le reste, la France a le droit de rêver, mais la Tunisie aussi.
– “De plus, il y a en France entre 30% et 40% de personnes… au gouvernement Tunisien.”
–> Le fascisme est une nébuleuse mondiale qui se nourrit et se conforte de réseaux qui sont complices, directement ou indirectement. La lutte est une et est partout la même si elle est sincère.
– “Par ailleurs, votre appel à l’aide … leur chapelle.”
–> Je n’appelle pas à l’aide, je rappelle à la logique et j’énonce un droit. Car la liberté de circulation est un droit de l’Homme. Pour ce qui est de l’intérêt de la France, justement c’est d’avoir une démocratie à ses frontières et non un fascisme.
– “La France aime une Tunisie… élu ce pourvoir.”
–> Le pouvoir a été élu et il est censé représenter le peuple. Aimer le peuple tunisien, c’est croire en sa capacité de changer ses gouvernants. C’est aussi le respecter et le traiter en adulte, libre de circuler.
– “Par ailleurs, votre ami Valls … contre les Musulmans.”
–> Je ne suis pas fasciste et je ne prétends pas dicter à mes amis leur conduite. Toutefois, je me réserve le droit de les rappeler à leur propre logique quand il le faut.
– “Peut on haïr le fascisme… raciste et colonialiste ?”
–> Je ne sais pas haïr, mais je sais juste agir pour moins de haine en ce monde. Et l’amour est bien vaste et puissant pour changer la haine en sentiment d’amitié, pour le moins
– “Choisissez vos amis, monsieur.”
–> Comme je n’ai pas d’ennemis, je n’ai pas à choisir, puisque tous mes sœurs et frères sont des amis.
– عَنِ المَرءِ لا تَسأَل وَسَل عَن قَرينَهُ * * فَكُلُّ قَرينٍ بِالمُقارِنِ يَقتَدي
–> Je ne suis pas un suiveur, Monsieur. Moi, je serais plutôt comme le frère d’AlKhansa :
وإن صخرا لتأتم الهداة به كأنه علم في رأسه نار
ou encore, en politique par exemple, comme Mutanabbi dans son propre art :
أنا الذي نظر الأْعمى إلى أدبي وأسمعت كلماتي من به صمم
vous etes trop sur de vous mêmes, et demain vous n’êtes plus rien.
TROP SUR!!!!!!!!
MAIS ALORS VOUS ESTES QUI?
VOUS ?
MINISTRE DE L INTERIERUR ,,,,, ?
VOUS NE SAVEZ RIEN !!!!!
A LIRE vos contre rendus, !!!!!!!
Vous etes nul;, profondement nul ; m^Ems si vous faites semblant.
j’étais de votre coté, pourtant. !!!
Mais vraiment,
^
Votre municipalité etes uNE HONTE.
PARLER FORT, ne fais pas de vous une reference.
Dire que “les autres” sont responsables – C’est là votre réponse?????
jâmais votre attitude ne sera oubliée tant ce fut une honte – petit monsieur –
Vous n étiez , pourtant, le plus crédible !!!!
QUEL GACHIS!!!!`
ADIEU, vraiment,
Ne revenez jamais plus.
Quellle honte……
Quelle tristesse pour mon pays.