نظم مجموعة من الشباب على شبكات التواصل الإجتماعي مسيرة اليوم السبت 23 فيفري 2013 انطلقت من ساحة محمد علي بالعاصمة في إتجاه شارع الحبيب بورقيبة. وقد شهدت إقبالاً محترماً من المواطنين خاصة أنها لم تكن مسيرة دعت إليها الأحزاب وأغلب من شاركوا فيها ليسوا من القواعد الحزبية ولا من المسيسين، إلا أنها شهدت مشاركة عديد الوجوه السياسية الذين قدموا للمساندة. التقينا أحد المنظمين إلى جانب عديد المشاركين كما التقينا أيضاً المناضل عز الدين الحزقي ورئيس الحزب الإشتراكي محمد الكيلاني وأيضاً النائب اياد الدهماني والنائب سمير بالطيب كما واكبنا لكم أجواء وهوامش هذه المسيرة و اعددنا لكم الروبورتاج التالي.
صحفي
La manifestation du 23 février 2013 : La feuille de 18 octobre pour les libertés, est-elle morte ? Juste à rappeler que la révolution était pour des revendications sociales, économiques et politiques (liberté, dignité et travail), avec tout le nécessaire qui va avec en période de transition : 1 – liberté d’expression, démocratie, justice transitionnelle, réconciliation nationale, et vivre ensemble.
Cette manifestation demande le retour de la dictature ’’revendication politique’’, sur fond de demande justice pour chokri belaid. Je pense selon la logique la plus élémentaire et les positionnements le plus complexes des défenseurs de la liberté n’admettront jamais cette addition (retour de ben Ali+la justice), on devient devant l’incohérence parfaite. Mais par temps d’illusions rien ne impossible à entendre.
2- la nouvelle constitution, les nouvelles institutions, des nouvelles instances indépendantes/crédibles/et acquises à l’intérêt général à la révolution, au peuple tout simplement, la loi électorale, un nouveau système électoral qui permet au pays d’être gouverné et qui permet une certaine représentativité de la société tunisienne.
Nous savons toutes et tous que les nouvelles instances indépendantes pour les médias, la justice passent entre autre par des reformes du système judiciaire et du secteur du medias, et qui dit reformes ne dit pas uniquement un contenu, mais aussi un contenant (donc une nouvelle organisation, des nouvelles nominations), et ces nouvelles nominations ne peuvent être selon l’ordre existant (évolution des carrières…), on le sait tout ça. Par le fait de la révolution, plusieurs ordres pourront être bouleversés, ce n’est pas choquant, si non il n y a pas révolution, et tous les ordres demeureront à leurs places.
A travers la révolution nous aspirons tous à une société de démocratie, de justice, de travail, de solidarité, du vivre ensemble. A une société ou richesses et pouvoir doivent être redistribués et repartagés. Oui la révolution vient après une grande et large injustice, oui la révolution permet autre chose que le passé ; elle permet des nouveaux droits socioéconomiques, politiques, syndicaux, pluralisme. Oui l’accès à ces nouveaux droits va frustrer les anciens du régime régnant par le passé, oui les nouveaux acquis représentent une douleur pour les anciens spoliateurs, mais c’est la vie, la roue elle tourne, et personne n’est censé ignorer la loi du temps.
Pour faire court : – les anciens du régime, normale qu’ils organisent la contre révolution. Après c’est au peuple et aux nouveaux autorités politiques issu des urnes de faire face.
– Ce qui n’est pas normal en Tunisie, est que certains des signataires de la feuille du 18 octobre pour les libertés s’unissent ‘’objectivement’’ ‘’l’alliance objective’’ avec les anciens du régime pour mettre fin à la révolution et au processus démocratique et pour faire face aux reformes.
La manifestation d’aujourd’hui a demandé le retour de ben Ali, a demandé aussi le retour des anciens prisonniers islamistes aux prisons.
Au titre de la loi ‘’incitation à la haine’’, au titre de révolution ‘’slogans pro ben Ali’’, vous êtes toutes et tous passibles des peines. Je ne dirai pas des peines de prison, loin de là, ça n’a pas de sens, ni je me permets d’imaginer d’autres peines. Car avec la révolution la majorité des tunisiens y compris ceux et celles qui ont voté l’actuelle majorité dans sa pluralité, sont dans une autre logique, que imaginer des peines, ils et elles sont dans l’état, dans la logique d’imaginer ce qui fera un avenir meilleurs pour nous tous et pour les futures générations. Laissez la démocratie faire sont travail, c’est dans l’intérêt de toutes et tous. Et celui qui doit avoir le plus de peine aujourd’hui et devant ces images, c’est le roi, le régime de l’Arabie saoudite qui abrite le tortionnaire de la Tunisie. J’espère qu’il se réveille, et qu’il renvoie ce tyran, ce despote, en Tunisie, ainsi les tunisiens pourront faire leur deuil et sans grande peine. Ben Ali, harab. Mandhouj Tarek.
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