Par Fehd Chabbi
Terrorisme en plein boom, conflits au sein de l’institution sécuritaire, armée essoufflée par un état d’urgence sans cesse reconduit, institution judiciaire à réformer, développement économique plombé, chômage monstrueux, inflation galopante… et des Tunisiens dépités de voir leurs politiciens (toutes tendances confondues) dans un jeu de rentre-dedans stérile qui devient lassant et qui nous emmène lentement mais sûrement vers une catastrophe annoncée.
La solution de nos politiciens : le gouvernement de salut national !
Nos politiciens semblent tous s’accorder sur la nécessité d’un nouveau gouvernement de salut national, composé de compétences indépendantes et qui aurait pour mission de « gérer » les affaires courantes, jusqu’aux prochaines élections prévues fin 2013 ou début 2014 au plus tard. Quant à L’ANC, certains sont pour sa dissolution, même si la majorité des forces politiques semblent d’accord pour la laisser finir ses travaux jusqu’au 23 octobre.
Les négociations sont en cours avec la pression d’une rue divisée en plus.
Amateurisme politique ou opposants professionnels ?
Comment nos politiciens peuvent-ils raisonnablement croire en la tenue d’élections transparentes dans un délai aussi court, vu les chantiers auxquels le prochain gouvernement va devoir s’atteler ?
Les dossiers de la violence, de l’insécurité, du redressement économique, du développement régional, etc. doivent commencer à être traités pour espérer consolider les institutions de l’Etat, remettre le pays sur les rails, et surtout pour redonner de l’espoir et de la visibilité aux Tunisiens.
Un minimum de bon sens nous laisse penser que tout cela n’est pas très sérieux !
Le problème, c’est les prochaines élections !
Si on part du principe que le prochain gouvernement va être mis en place avec l’assentiment de toutes les forces politiques, pourquoi à ce moment là ne pas lui donner le temps nécessaire pour assainir la situation ? Pourquoi ne pas sortir pour un temps de l’esprit de compétition indissociable de toute élection ?
Imaginons un mandat de 2 ou 3 ans pour cette équipe gouvernementale réduite, de compétences nationales, qui pourrait ainsi travailler dans la sérénité et donner une feuille de route claire au pays.
Les politiciens devraient envisager le report de ces élections qui ne font qu’envenimer les initiatives des uns et des autres. Tout le monde est unanime à dire qu’il faut qu’on soit solidaires, et cette solidarité passe par la mise en veilleuse de nos politiciens, pour un temps. Le temps que la Tunisie ne sombre pas.
C’est trop tard ! Cette réflexion aurait dû surgir à la veille des élections du 23 Octobre 2011. Et puis, l’idée de mandater un gouvernement pour 2-3 ans à l’issue des élections, a été défendue par Dr.Moncef Marzouki – d’ailleurs son parti a refusé de signer l’engagement d’une année pour l’ANC. Malheureusement, on n’a pas voulu l’écouter. Tout compte fait, il n’avait pas tort ! À l’heure actuelle des choses, il faut être pragmatique et en finir avec cette période transitoire le plus vite possible et avec des objectifs clairs : voter la constitution et organiser les élections. Que tout le monde retourne à son travail et arrête les surenchères ! là, aussi bien les partis politiques, les partenaires sociaux que la société civile, sont appelés à être RESPONSABLES, sinon, c’est le chaos qui attend le pays. Trève de spéculations et de calculs partisans !
D’accord avec vous: la Tunisie agonise. Elle en est à son dernier souffle comme vous le décrivez si bien avec votre talent d’analyste politique chevronné qui se trouve rehaussé par ces dessins macabres de cercueils, de cadavres et de têtes de morts. Vous savez un don artistique très développé pour créer une atmosphère de circonstance. En plus, votre prose limpide me rappelle la poésie de feu du grand poète syrien Nizar Qabbani dans son poème متى يعلنون وفاة العرب.
Malheureusement c’est lui qui est mort avant de connaître ce jour qu’il appelait de ses voeux. Les Arabes continuent encore à exister depuis des milliers d’années en dépit de toutes les vicissitudes par lesquelles ils sont passés. N’ont disparu que ceux qui s’attendaient à leur fin. Mais en ce qui concerne la Tunisie je m’inquiète après vous avoir lu. Elle se trouve donc en état d’urgence, mais votre appel pour annuler les élections, ce mal dont tout le monde souffre, surtout les perdants, sera-t-il entendu à temps? Combien la Tunisie a-t-elle encore à vivre? Vous seul le savez.
Mais je voudrais vous faire une confidence que je vous prie de ne pas rapporter car les gens pourraient bagatelliser la situation tragique de notre cher pays mourant. Entre vous et moi, je viens de lire ce soir sur le site de Marianne un reportage sur la Tunisie de son envoyé Guy Sitbon. Je ne sais pas si ce nom vous dit quelque chose. Il s’agit d’un journaliste chevronné comme vous, mais plus âgé. Il approche des 80 ans, ce qui le rend quand même plus jeune que notre candidat à la présidence Caïd Essebsi. Puis il a roulé sa bosse dans la plupart des coins du monde. Il est natif de Tunisie, de Monastir exactement et a commencé sa carrière au journal La Presse avant que ce journal ne se transforme avec sa rédaction en essuie-pieds de notre ancien régime. Il a milité dans le Parti communiste Tunisien, avec l’UGET et fait beaucoup d’autres choses. En France il a travaillé pour Le Monde, l’Express, la télé, de grandes maisons d’édition avant de devenir lui-même éditeur. Je ne fais pas sa publicité mais je pense qu’il faut un peu vous présenter le personnage. Sinon je ne lui aurais pas accordé d’attention. Je vous invite maintenant à lire son article et vous souhaite une agréable lecture. C’est du copier-coller.
“À en croire les canaux d’information, le plus grand désordre règnerait en Tunisie. Le pays serait “au bord de la guerre civile”, le modèle syrien planerait dans les airs, l’insécurité menacerait tout un chacun. À y vivre, en se tenant au plus près des évènements et des acteurs, on se gratte la tête. Quels esprits fiévreux offrent à l’opinion cette image défigurée de l’actualité ? Je réside ces derniers jours en Tunisie, j’ai rencontré une nuée de Tunisiens, j’ai participé à bon nombre de manifestations, je ne trouve rien de l’impression reçue en France. Pas une fois, je n’ai ressenti ou on ne m’a parlé de peur ni même d’appréhension. Tout le contraire. Les parents incitent leurs enfants adorés à se joindre aux foules protestataires. Passer une partie de la nuit au bord du Parlement, lieu de rassemblement quotidien, c’est prendre part à une fête de famille ou à une foire de village. On se retrouve dans des embrassades, des éclats de rire ponctués de slogans politiques.
Tous les soirs, à partir de 18 heures, les opposants à l’islamisme s’attroupent aux abords du Palais du Bardo pour exiger la dissolution de l’Assemblée Nationale, dans un méga banquet improvisé sur le macadam. Les réjouissances se prolongent jusque tard dans la nuit. Généralement, on y passe deux ou trois heures, comme à un dîner d’amis. Les plus accros se quittent au petit matin. On rentre dormir chez soi puis on revient le lendemain soir, plus remonté que jamais contre les Barbus. Même scénario, en modèle plus réduit, dans les principales villes de province.
Les opposants ne sont pas seuls présents. De l’autre côté de la place, les religieux, leurs drapeaux et leurs niqabs chantent leur soutien au gouvernement barbu. Ils sont un bon millier, cinq, six fois moins nombreux que leurs adversaires laïcs ; ils ne leur cherchent pas noise. Les deux camps se font face sans sympathie ni zizanie. En une semaine de manifs, pas une vitrine n’a été abimée, ne serait-ce que pour un petit pillage de principe.
La police, assez discrète, lance une grenade lacrymogène à toute amorce d’agitation suspecte. Une jeune amie, Baya, s’est un soir trompée de camp. En short insolent, elle est tombée dans l’enclos islamiste où on l’a poliment priée de passer parmi les siens. Une touriste européenne blonde, se promenait seule dans la foule des souks de la ville. Elle se trouvait seule de son espèce, les vacanciers frileux boudent ces temps-ci la destination. « Je ne me suis pas sentie gênée un instant, raconte-t-elle, à peine si on me remarquait. »
Voilà, sans le moindre enjolivement, la Tunisie « au bord de la guerre civile. » Les médias nous éclairent toujours un seul point d’une immense toile murale. Ce qu’ils rapportent est exact mais ils ignorent tout le reste du tableau.”
J’espère que vous avez eu une bonne lecture.
@ Fathi
toujours la mauvaise foi et le commerce identitaire. une foi la religion et une foi l’arabité. je pense que vous n’avez pas saisi les discours des martyres Brahmi et Bel3ide. vous êtes en train d’attiser la haine des fossoyeurs du progrès et de la liberté. vous êtes incapable de saisir le sens de la poésie de Kabani. on doit comprendre Kabani pour pouvoir gagner pour Bel3id Brahmi ibn rochd, ibn sina,ibn khaldoun,al 7allaj, almotanabbi,abou nawass et bien d’autres. on doit gagner pour tous ces illustres contre la haine et l’obscurantisme. personne ne veut enterrer les arabes,on veut juste enterrer leurs défauts. relisez le poème encore une fois et essayez de saisir l’autocritique et le désir d’amour et de liberté. je suis sure que vous allez comprendre Kabani,je pense que cela est accessible pour vous, vous avez compris “diki diki anta sadiki” maintenant il faut monter le niveau.
متى يعلنون وفاة العرب
1
أحاول منذ الطفولة رسم بلادٍ
تسمى مجازا بلاد العرب
تسامحني إن كسرت زجاج القمر…
وتشكرني إن كتبت قصيدة حبٍ
وتسمح لي أن أمارس فعل الهوى
ككل العصافير فوق الشجر…
أحاول رسم بلادٍ
تعلمني أن أكون على مستوى العشق دوما
فأفرش تحتك ، صيفا ، عباءة حبي
وأعصر ثوبك عند هطول المطر…
2
أحاول رسم بلادٍ…
لها برلمانٌ من الياسمين.
وشعبٌ رقيق من الياسمين.
تنام حمائمها فوق رأسي.
وتبكي مآذنها في عيوني.
أحاول رسم بلادٍ تكون صديقة شعري.
ولا تتدخل بيني وبين ظنوني.
ولا يتجول فيها العساكر فوق جبيني.
أحاول رسم بلادٍ…
تكافئني إن كتبت قصيدة شعرٍ
وتصفح عني ، إذا فاض نهر جنوني
3
أحاول رسم مدينة حبٍ…
تكون محررةً من جميع العقد…
فلايذبحون الأنوثة فيها…ولايقمعون الجسد…
4
رحلت جنوبا…رحلت شمالا…
ولافائده…
فقهوة كل المقاهي ، لها نكهةٌ واحده…
وكل النساء لهن إذا ما تعرين
رائحةٌ واحده…
وكل رجال القبيلة لايمضغون الطعام
ويلتهمون النساء بثانيةٍ واحده.
5
أحاول منذ البدايات…
أن لاأكون شبيها بأي أحد…
رفضت الكلام المعلب دوما.
رفضت عبادة أي وثن…
6
أحاول إحراق كل النصوص التي أرتديها.
فبعض القصائد قبرٌ،
وبعض اللغات كفن.
وواعدت آخر أنثى…
ولكنني جئت بعد مرور الزمن…
7
أحاول أن أتبرأ من مفرداتي
ومن لعنة المبتدا والخبر…
وأنفض عني غباري.
وأغسل وجهي بماء المطر…
أحاول من سلطة الرمل أن أستقيل…
وداعا قريشٌ…
وداعا كليبٌ…
وداعا مضر…
8
أحاول رسم بلادٍ
تسمى مجازا بلاد العرب
سريري بها ثابتٌ
ورأسي بها ثابتٌ
لكي أعرف الفرق بين البلاد وبين السفن…
ولكنهم…أخذوا علبة الرسم مني.
ولم يسمحوا لي بتصوير وجه الوطن…
9
أحاول منذ الطفولة
فتح فضاءٍ من الياسمين
وأسست أول فندق حبٍ…بتاريخ كل العرب…
ليستقبل العاشقين…
وألغيت كل الحروب القديمة…
بين الرجال…وبين النساء…
وبين الحمام…ومن يذبحون الحمام…
وبين الرخام ومن يجرحون بياض الرخام…
ولكنهم…أغلقوا فندقي…
وقالوا بأن الهوى لايليق بماضي العرب…
وطهر العرب…
وإرث العرب…
فيا للعجب!!
10
أحاول أن أتصور ما هو شكل الوطن؟
أحاول أن أستعيد مكاني في بطن أمي
وأسبح ضد مياه الزمن…
وأسرق تينا ، ولوزا ، و خوخا،
وأركض مثل العصافير خلف السفن.
أحاول أن أتخيل جنة عدنٍ
وكيف سأقضي الإجازة بين نهور العقيق…
وبين نهور اللبن…
وحين أفقت…اكتشفت هشاشة حلمي
فلا قمرٌ في سماء أريحا…
ولا سمكٌ في مياه الفراط…
ولا قهوةٌ في عدن…
11
أحاول بالشعر…أن أمسك المستحيل…
وأزرع نخلا…
ولكنهم في بلادي ، يقصون شعر النخيل…
أحاول أن أجعل الخيل أعلى صهيلا
ولكن أهل المدينةيحتقرون الصهيل!!
12
أحاول سيدتي أن أحبك…
خارج كل الطقوس…
وخارج كل النصوص…
وخارج كل الشرائع والأنظمه
أحاول سيدتي أن أحبك…
في أي منفى ذهبت إليه…
لأشعر حين أضمك يوما لصدري
بأني أضم تراب الوطن…
13
أحاول مذ كنت طفلا، قراءة أي كتابٍ
تحدث عن أنبياء العرب.
وعن حكماء العرب… وعن شعراء العرب…
فلم أر إلا قصائد تلحس رجل الخليفة
من أجل جفنة رزٍ… وخمسين درهم…
فيا للعجب!!
ولم أر إلا قبائل ليست تفرق ما بين لحم النساء…
وبين الرطب…
فيا للعجب!!
ولم أر إلا جرائد تخلع أثوابها الداخليه…
لأي رئيسٍ من الغيب يأتي…
وأي عقيدٍ على جثة الشعب يمشي…
وأي مرابٍ يكدس في راحتيه الذهب…
فيا للعجب!!
14
أنا منذ خمسين عاما،
أراقب حال العرب.
وهم يرعدون، ولايمطرون…
وهم يدخلون الحروب، ولايخرجون…
وهم يعلكون جلود البلاغة علكا
ولا يهضمون…
15
أنا منذ خمسين عاما
أحاول رسم بلادٍ
تسمى مجازا بلاد العرب
رسمت بلون الشرايين حينا
وحينا رسمت بلون الغضب.
وحين انتهى الرسم، ساءلت نفسي:
إذا أعلنوا ذات يومٍ وفاة العرب…
ففي أي مقبرةٍ يدفنون؟
ومن سوف يبكي عليهم؟
وليس لديهم بناتٌ…
وليس لديهم بنون…
وليس هنالك حزنٌ،
وليس هنالك من يحزنون!!
16
أحاول منذ بدأت كتابة شعري
قياس المسافة بيني وبين جدودي العرب.
رأيت جيوشا…ولا من جيوش…
رأيت فتوحا…ولا من فتوح…
وتابعت كل الحروب على شاشة التلفزه…
فقتلى على شاشة التلفزه…
وجرحى على شاشة التلفزه…
ونصرٌ من الله يأتي إلينا…على شاشة التلفزه…
17
أيا وطني: جعلوك مسلسل رعبٍ
نتابع أحداثه في المساء.
فكيف نراك إذا قطعوا الكهرباء؟؟
18
أنا…بعد خمسين عاما
أحاول تسجيل ما قد رأيت…
رأيت شعوبا تظن بأن رجال المباحث
أمرٌ من الله…مثل الصداع…ومثل الزكام…
ومثل الجذام…ومثل الجرب…
رأيت العروبة معروضةً في مزاد الأثاث القديم…
ولكنني…ما رأيت العرب !!
bel3ide avait raison quand il disait qu’ils sont les ennemis de la poésie et de la beauté. ils sont les ennemis de la vie de l’art et de la sensibilité.ils sont les ennemis de la raison.
c’est un combat entre la vie et la mort. le dessin de l’article l’exprime parfaitement.
@Fathi : La Tunisie n’agonise pas grand frère, elle vit comme elle a toujours vécu depuis les Phéniciens.
La reine Didon de Carthage a été très fine en ce qui concerne la diplomatie, mais au final par dépit amoureux elle s’est destiné au bûcher, tromper dans son intégrité et son amour de la patrie par des koffar.
Aujourd’hui, les médias les “^’tv p de merde qui foutent le bordel…DEHORS!
Comment pouvez vous accepter que des gusses qui débarquent de nulle part comme MARZOUKI, soit aux manettes aujourd’hui ?!?!?…Allo!?
C’est vrai que quand tu bouffes dans sa gamelle ( Marzouki) tu es chab3an…et aund tu bouffes dans sa gamelle tu trahis ton pays.
Marzouki dégage, tous le monde dégage !
Marzouki c’est un agent de la D.S.T, de la D.G.S.E, des R.G. et meme de la sécurité social !!!
El chakchouka tounsia bent el balad, réveil!!
Et les 15 milliards de Ben Ali ils sont où ? La Tunisie n’a jamais eu de dette, alors il est passé où cet argent? Qui en a vu la couleur, à part à la télé?! Ah oui j’oubliais il y a eu une vente au enchères de voiture de luxe! APrès calcyl cette vente représent 1% du total de la somme saisie. Où est le reste ?
Are we now asking for an extension to the life span of these
useless parlementarians?.
do you also want dracula to stay longer as head of the blood bank?.
do you also want the shit to stay longer in the room in the hope
that we wil get used to bad odour?.
we seem to get sexy for our pants in tunisia by the day.
the ridiculous doesn’t kill but make us sound more pathetic.
who do they answer to the technocrats when knowing well these
monkeys elevated to parlement by us,answerable to us seem to
have deaf ears to our demands.
give a blank cheque to technocrats what guarantee that they will
serve the nation interest and what checks would they be subject to?.
call an election and toss the useless out?.
@hole
vous avez omis que le “Squatter du palais de Carthage” est un salarié d’al djazeera !
Auteur nous apprends riem de mouveau. Annuler les elections est une stupidite “anal” pour preserver le capital politique d’ennahfha.
Il faut bien entendu annuler les elections puiqsqu il sera presque impossible pour certain d obtenir la confiance des electeurs et de la, le pouvoir, meme si la popularite des partis de la Troika a souffert
considerablement. Les partis qui nont aucune assise populaire mais occupent une grande place sur les plateaux des chaines de television des elites dechues, refusent les elections et toute legalité constitutionelle comprehensible et conherent ….
Un gouvernement de “compétences nationales”… des technocrates…croyez-vous que l’impartialité, que l’apolitique existe en matière d’organisation de la société, d’organisation des pouvoirs (judiciaires, législatifs, exécutifs), des institutions militaires, policières, en matière de répartition des richesses entre les personnes, en matière d’éducation, de santé, etc ?
Dans la sphère politique (du mot “polis”, la cité, les affaires de la cité), tout est question de choix, en fonction des finalités désirées. Aucun gouvernement ne saurait être “objectif”, neutre, même s’il le voulait.
Une analyse prônant l’installation au pouvoir de “sages” apolitiques est forcément ou naïve, ou insincère. Le mandat pour la rédaction de la Constitution tunisienne est dépassé. Bouclons les règles constitutionnelles relatives à l’organisation des élections parlementaires et présidentielles, et que le peuple vote.