En ce deuxième jour de l’Aïd El Fitr, tôt ce matin du 9 août, des forces de l’ordre ont tenté de chasser les sit-inneurs rassemblés devant l’Assemblée nationale constituante.
Vers 8h00 du matin, les quelques sit-inneurs présents sur la place du Bardo ont ainsi été surpris par des policiers accompagnés de personnes se disant fonctionnaires de la municipalité de Bardo. Ceux-ci leur ont lancé un ultimatum d’une heure pour arrêter leur sit-in et enlever les tentes. La raison invoquée ? L’autorisation du sit-in, qui serait valide pour le sit-in mais pas pour le campement ! S’en est suivie plus d’une heure de négociations.
Vers 10h00, les forces de l’ordre ont mis leurs menaces à exécution et ont commencé à remballer les tentes en essayant de disperser les manifestants présents. Ces derniers ainsi que des coordinateurs du sit-in ont alerté la presse et ont rapidement lancé un appel à la population sur les réseaux sociaux, donnant l’alerte et demandant de venir les soutenir.
Vers 11h00, malgré la fête de l’Aïd, des personnes ont donc commencé à affluer, et, une heure plus tard, elles étaient plus d’une centaine. Un des manifestants présents, arborant écharpe et badge patriotiques, s’emporte : « Pour nous c’est maintenant une question de vie ou de mort ! Malgré que ce soit l’Aîd, on est venus dès qu’on a vu l’appel sur Facebook. Tous les Tunisiens doivent se battre. C’est le destin du pays qui est en jeu. »
Des députés, dont Khemaïs Ksila et Abdelaziz Kotti, ont contacté le gouverneur ainsi que la municipalité en question qui, s’ils ont confirmé les ordres, n’ont pas précisé de quelle autorité supérieure ils émanaient. Plus surprenant encore, le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, contacté par les députés, affirme quant à lui ne pas être au courant de ces directives, sous-entendant ainsi ne pas en être l’instigateur.
Walid Jalad, un des coordinateurs du sit-in, raconte :
« Ils nous ont finalement déclaré que seules les tentes des députés et des responsables politiques pouvaient rester. Mais nous avons insisté. »
Du côté des forces de l’ordre présentes sur les lieux, c’est un autre son de cloche que l’on entend, avec des explications parfois rocambolesques. Si un gradé de la police a démenti catégoriquement que les forces de l’ordre aient essayé de faire évacuer le sit-in, affirmant qu’il y avait eu un vent de panique chez les manifestants à cause d’une fausse rumeur selon laquelle Ali Laarayedh essaierait de faire lever le sit-in, un autre fonctionnaire de police serait allé jusqu’à prétendre que les policiers n’avaient fait qu’essayer de remettre les tentes qu’un coup de vent aurait fait s’envoler !
Le député Khemaïs Ksila a, par ailleurs, confirmé sur les ondes de Shems Fm, aujourd’hui même, que les ordres n’avaient non seulement pas été donnés par le ministre de l’Intérieur, mais qu’ils émanaient d’autres groupes infiltrés au sein de l’appareil sécuritaire.
C’est à 12h20 que les sit-inneurs ont finalement pu réinstaller les tentes. Plusieurs militants et personnalités de l’opposition ainsi qu’une dizaine de députés avaient répondu à l’appel et s’étaient rendus au Bardo pour les soutenir. Etaient notamment présents : Mahmoud Baroudi, Nabil Jmour, Mongi Rahoui, Maya Jribi, Ahmed Brahim, Iyed Dahmani, Noomen Fehri, ainsi que Nadia Chaâbane, qui a été parmi les premières à être présente sur les lieux, et a répondu aux questions de Nawaat :
« C’est clairement une tentative pour faire avorter le sit-in. Ils étaient persuadés qu’après les pics d’affluence populaire du 6 août mais également d’hier, il y aurait un relâchement, une désertion en ce second jour de l’Aïd. Du côté des autorités, il y avait un flottement flagrant. Je crois que le problème est à l’échelle locale. »
Des soupçons d’une police parallèle, indépendante du ministre de l’Intérieur, qu’ont également semblé nourrir de nombreux autres manifestants présents.
Nadia Chaâbane ajoute :
« Certains d’entre nous ont plusieurs fois remarqué un policier gradé, paraissant suspect, qui a toujours été présent lorsqu’il y a eu des problèmes au sit-in. C’est toujours le même. Il reste toujours à l’écart et observe. »
Les interrogations de la députée retirée de l’Assemblée nationale constituante semblent appuyer les propos tenus par Khemaïs Ksila sur Shems Fm :
« Aucune justification de nature sécuritaire ne peut expliquer la décision de lever le sit-in, et un groupe ne relevant pas de l’institution sécuritaire s’est rendu au Bardo et a été rejoint par des éléments d’une brigade ayant attaqué les sit-inneurs au gaz lacrymogène pendant les premiers jours du sit-in. »
Vous reprenez les propos de Ksila pour argent comptant. Baroudi a declaré police municipale au ordres du chef de délagation nahdaoui pour dégager le sit-in bref sans aucune preuve et tout le monde reprend leur parole sans les mettre en doute? hmmm
Ben Ali est présent encore
Mehdi Ok ! Mais, quelle est votre version des événements ?
l’opposition la plus nulle et la plus opportuniste du monde
le peuple tunisien n’est pas dupe; alors que les défis de cette période intermédiaire sont énormes (crise économique mondiale, réformes à mener vis-à-vis d’une corruption de 50 ans, projet de constitution qui porte lui-même beaucoup de défis, violences et hostilités régionales…), notre opposition, au lieu de participer à la stabilisation du pays après la révolution, essaye de fragiliser encore l’état, l’économie et le changement constitutionnel vers la démocratie… tout cela pour des intérets politiques partisans… le peuple tunisien (les millions d’électeurs) par l’acte de vote démocratique est la source de toute légitimité possible, tout le reste n’est qu’usurpation de sa volonté…
Un Etat dans l’Etat, le premier dans l’ombre, le second de façade !
Cette configuration, que nous soupçonnions, depuis janvier 2012, se révèle aujourd’hui au grand jour; et le doute, n’est plus permis.
La question que se pose d’elle même, comment s’en débarrasser de tout ce ramassis de gens, sans foi, ni loi ? À mon humble avis, la balle est revenue dans le camp des jeunes, pourvu qu’ils comprennent et digèrent l’échec patent de leurs aîné(e)s, de tous les bords, sortir de leur mutisme, retroussent les manches, et, reprendre la bataille depuis le début, comme si de rien n’était, la patrie agonise, et le devoir les appelle !
Ennahdha, après avoir assassiné les martyrs Negdh, Chokri Belaid et Med Brahmi et qui est derrière le meurtre des militaires àu mont Chaambi veut assassiner les députés démissionnaires. Les assassins et les voleurs d’Ennahdha qui ont pillé le pays seront jugés pour leurs crimes très bientôt
La question pertinente qu’il faut se poser est plutôt: Qui tente de faire avorter les premières élections démocratiques de toute l’histoire de la Tunisie? On n’arrête pas de tirer sur Ennahdha et de vilipender Ghannouchi dont on a fait un bouc émissaire. Mais que seraient Ennahdha et Ghannouchi sans les voix de plus de 1,5 millions d’électeurs qui leur ont exprimé leur confiance un certain 23 octobre? Ces électeurs se trouvent aujourd’hui neutralisés, plutôt génocidés comme s’ils avaient cessé d’exister et comme si leur vote ne mérite aucun respect. Tout tourne en fait autour de ce respect dû à ces 1, 5 millions d’électeurs qu’on veut abuser. Tout l’art des tricheurs et des propagandistes consiste à escamoter le problème majeur, celui de la légitimité, pour inventer un autre problème auquel on va accorder toute l’attention sans relâche, jour et nuit, jour après jour. Ce lavage de cerveau introduit par Bourguiba et qui consistait à abrutir les gens avec le mythe du Combattant Suprême réussissait à mobiliser les foules. Il fut ensuite remplacé par le mythe de l’Architecte du Changement, mythe qui lui aussi a marché et encore mobilisé les foules. Il suffisait de faire du matraquage publicitaire dans les médias comme s’il s’agissait de vendre un produit. Aujourd’hui les nouveaux sorciers jettent de l’huile sur le mécontentement enflammé des victimes de l’ancien régime qui les a privés d’une vie décente en pillant l’économie nationale. C’est beaucoup plus facile de manipuler les gens en s’adressant à leurs sentiments, surtout celui de la colère, plutôt qu’à la raison. D’ailleurs les fauteurs de trouble actuels qui espèrent encore détruire la légitimité sortie des urnes, ont-ils suffisamment de raison eux-mêmes pour pouvoir raisonner les autres? Leurs agressivité prouve le contraire. Des statistiques récentes ont montré que parmi les jeunes tunisiens entre 17 et 31 ans, ceux qui sont les plus visibles dans la rue, 4% seulement ont une appartenance politique. Les 96% restants n’appartiennent à aucun parti politique et refusent même de s’impliquer dans un parti quel qu’il soit. On ne peut donc pas dire que les sit-inneurs sont porteurs d’un projet politique qu’ils veulent faire résussir. De là vient le danger qui menace le pays de chaos. Expulser du gouvernement et de l’ANC des partis qui se sont entendus sur un projet gouvernemental et constitutionnel sans avoir une alternative à proposer est un danger mortel. Si on tient compte du fait que la Tunisie compte aujourd’hui quelques 160 partis qui se font de la concurrence on ne peut pas dire que ce tableau est de nature à arranger les choses. Mais en ce qui concerne les participations aux manifestations et aux sit-ins il faut se rendre compte que le réservoir de chômeurs désoeuvrés qui toute la journée n’ont rien à faire offre de grandes opportunités aux agitateurs qui les mobilisent sous de faux prétextes. D’ailleurs il existe aussi des casseurs qui en fait sont des victimes du désoeuvrement. Ils n’ont ni travail ni argent pour se distraire ni perspectives d’avenir. Cela crée de l’agressivité et c’est compréhensible. Bouger est pour eux une façon de libérer l’agressivité qui les ronge intérieurement. Mais ceci ne change en rien la nature des manifestations qui continuent à ne pas porter un projet politique convaincant. Je voudrais à l’occasion attirer l’attention sur un appel lancé récemment par un grand ami de la Tunisie, l’universitaire français Vincent Geisser. Du temps de Ben Ali il avait étudié le mécanisme corrompu du système mafieux et l’a maintes fois dénoncé dans ses publications et ses interventions dans les médias français et autres. Récemment, inquiété par la tournure des choses il a publié un appel à ses amis de l’opposition tunisienne. Cet appel a été entendu et publié en Algérie mais j’ai l’impression qu’il n’a pas bénéficié de beaucoup d’attention de la part des médias tunisiens qui ont préféré l’ignorer. Pour des raisons beaucoup plus commerciales que politiques? Peut-être, car les médias ne prospèrent en ce moment que par le malheur des autres. Ce n’est pas en nous parlant d’une famille normale tranquillement assise chez elle qu’ils vont capter l’attention du public. Mais la violence et surtout le sang, c’est bien pour le business. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est le succès des films de Hollywood. Nos journalistes n’aimeraient pas être réduits au chômage. Je vous Laisse avec Vincent Geisser.
“J’entends des voix, parmi lesquelles des amis(es) que je respecte profondément pour les avoir côtoyés intimement en exil et dans l’opposition intérieure à Ben Ali, demander l’arrêt du processus de transition, la dissolution de l’Assemblée nationale constituante, la démission du gouvernement et du Président de la République, la remise en cause du calendrier électoral : POUR ALLER VERS OU ?
Un gouvernement de technocrates dans le pur style de l’ère dictatoriale cautionné par le FMI et la Banque mondiale ? Une assemblée nationale auto-désignée par quelques personnalités ? Un homme providentiel qui, à l’instar d’un « Ben Ali à visage humain », viendrait sauver miraculeusement le pays ? Un appel à l’armée et au généralissime comme garants de la transition démocratique ?
Encore une fois, comme en novembre 1987, ou dans les années 1990-1991 (grande vague de répression), une partie de la gauche aveuglée par son anti-islamisme croit trouver dans les réflexes sécuritaires et autoritaires une VOIE DE SALUT POUR LE PAYS.
On sait dans le passé où cette voie a mené : l’une des pires dictatures du monde arabe, l’un des régimes policiers les plus féroces du continent et le gouvernement permanent d’une mafia et d’une clique familiale qui a déshonoré la patrie par son affairisme et sa cupidité.
La gauche démocratique tunisienne est face à une épreuve historique. Son opposition au gouvernement de la troïka est une nécessité vitale pour la démocratie tunisienne.
Mais cette critique doit être aussi la base d’une stratégie de reconquête démocratique du pouvoir et d’un renforcement des institutions légitimes et non de leur destruction et de leur démantèlement.
On sait que par le passé cette stratégie du chaos a servi les pires desseins autoritaires. Elle a préparé la voie à l’autoritarisme, au verrouillage sécuritaire de la société civile et à la dérive maffieuse.
La gauche tunisienne ne doit pas douter d’elle-même car, contrairement aux autres gauches arabes, elle a un vrai ancrage social et populaire. Elle compte parmi ses militants et ses dirigeants des personnalités à l’intelligence rare.
C’est en pariant sur les institutions démocratiques et en soutenant le processus constitutionnel en cours, en remplissant son rôle de véritable opposition à la troïka que la gauche tunisienne peut espérer jouer un rôle historique. A défaut, elle deviendra un auxiliaire involontaire d’un nouvel autoritarisme vaguement démocratique ou, pire, elle sera condamnée au silence.
Vincent Geisser
Mon cher concitoyen Mehdi, si, par simple curiosité, vous aviez cherché à recouper cette information apportée par Ksila avec celle d’autres personnes dont des journalistes et des sites électroniques d’information, vous auriez vu que Ksila disait la vérité.
Dans “Tanit Press”, il y a même la photo de l’un des gradés qui donnait les ordres en restant à l’écart.
Mon cher concitoyen, je suis convaincu qu’un grand nombre des cadres nahdhaouis ont, définitivement, troqué leur morale et leurs principes pour un pouvoir et un système politique qu’ils ne pourront jamais mettre en place en Tunisie. À chaque minute qui passe, ils ne font que s’enfoncer davantage soit par aveuglement et orgueil mal placé soit par ignorance de la chose sociale et politique.
Ils ont été grisés par l’ampleur des voix obtenues aux élections et n’ont jamais essayé de les analyser : plus de la moitié qui avaient voté pour eux le regrettent à présent et se jurent de ne plus se faire avoir la prochaine fois.
Intéressant de savoir qu’il y a quelqu’un qui a pris la peine de parler à 750.000 personnes.
النهضة ديقاج انتم وحكومتكم الفاسقة المنافقة
En réponse aux propos de cherif : “L’opposition la plus nulle et la plus opportuniste du monde”, il aurait été plus judicieux de remplacer “opposition” par “ennahdha” et ce pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles, ce sont les paroles de Gannouchi : “la chose qui a le plus de valeur ici-bas est le pouvoir, tout le reste est accessoire”.
Il est certain que le peuple tunisien n’est pas dupe dites-vous. Là, je ne suis que partiellement d’accord avec vous car ce peuple s’est fait berné et pas qu’un peu.
On se souvient tous qu’on nous a appelé à voter pour une assemblée constituante et en aucun cas pour une assemblée législative. Qu’ont ils fait après ? Ils ont trahi notre volonté et la parole donnée. Ils nous ont dit que c’est pour UN AN. On est à 10 mois de plus et ce n’est pas fini.
Leur seule et unique tâche : RÉDIGER une constitution, s’est transformée en gouvernance perpétuelle. Ils n’auraient jamais dû mener de réformes ni autre chose. S’ils avaient laissé en place le gouvernement de BCE (sous contrôle de l’ANC) et ne s’étaient occupés que de leur mission : rédiger la constitution, toutes les tensions, les divisions et les dégradations que nous observons aujourd’hui auraient été évitées.
Mieux encore, en 6 mois cette fichue constitution aurait été ficelée. Mais voilà, ennahdha a d’autres objectifs : retarder les choses au maximum (un jour on parle de charia, un autre d’un État religieux ou de la femme qui ne serait que le complément de l’homme, …) et se donner le temps pour mettre la main sur tous les rouages de l’État et métastaser l’administration et, ainsi, garder le pouvoir ad vitam aeternam comme l’a toujours rêvé Gannouchi.
Enfin, comme vous le dites, “tout cela pour des intérêts politiques partisans…” ; le peuple tunisien par l’acte de vote démocratique a cru en l’honnêteté de ceux qui se disent serviteurs de Dieu et de la nation et qui, en réalité, se sont révélés des usurpateurs de la volonté populaire et des hypocrites comme on en voit rarement.
tres bonne analyse je n’aurais pas dit mieux:
cherif
l’opposition la plus nulle et la plus opportuniste du monde
le peuple tunisien n’est pas dupe; alors que les défis de cette période intermédiaire sont énormes (crise économique mondiale, réformes à mener vis-à-vis d’une corruption de 50 ans, projet de constitution qui porte lui-même beaucoup de défis, violences et hostilités régionales…), notre opposition, au lieu de participer à la stabilisation du pays après la révolution, essaye de fragiliser encore l’état, l’économie et le changement constitutionnel vers la démocratie… tout cela pour des intérets politiques partisans… le peuple tunisien (les millions d’électeurs) par l’acte de vote démocratique est la source de toute légitimité possible, tout le reste n’est qu’usurpation de sa volonté…
Je rappelle à celles et ceux, qui nous bassinent souvent du million et demi ( 1.500 000 ) d’électeurs qui ont accordé leurs suffrages aux islamistes ( 89 sièges ), omettent le fait qu’avec un même nombre de suffrages n’a rien donné, parce qu’éparpillé ?
Ceci dit, tomber à bras raccourcis sur toute l’opposition, qui n’a fait que son travail, et contrairement à ce que certains pensent, elle n’a jamais fait appel, ou, prêcher pour la violence, au contraire, c’est le pouvoir qui en a usé de toutes les formes de violence, pour un résultat que tout le monde sait !
Comment peut-on être naïf, voire, sur certains points, borné ? Reprocher à l’opposition les maux qui rongent la société tunisienne, est d’une malhonnêteté intellectuelle sans bornes, un non sens, et que peut produire un esprit inepte, à part des inepties !
Les Tunisiennes et tunisiens, constatent aujourd’hui, avec effarement, l’obstination maladive, des islamistes, à s’accroche au pouvoir, coûte que coûte, en usant de tous les moyens, particulièrement, les plus violentes, verbales et physiques ! À mon sens, l’opposition aurait dû être plus ferme, dès le début, avec le gouvernement de Hamadi Jebali, et l’expérience aurait pu s’arrêter le 6 février 2013, après l’assassinat de Chokri Belaïd ?
Inexpérience, naïveté, et mollesse, font que, l’opposition n’a pas su être à la hauteur du rendez-vous de l’histoire, ni même de la tâche !
Je pense sincèrement, que, nous avions vécu, une expérience qu’il faudrait certainement valoriser, la mettre à profit, afin que telles erreurs, ne se reproduisent plus !
Maintenant, nous savons tous, sauf, une minorité, radicale et hors du temps, que, l’islam politique, est un échec patent, et que, le dicton : ” Un chat échaudé craint l’eau froide “, sied à merveille comme un gant à la tunisienne et tunisien, particulièrement, à celles et ceux qui ont donné un ” blanc-seing” aux islamistes !
Parions que, de telles mésaventures, seront répertoriées dans les anas des mauvais souvenirs!