« Heureux celui qui se dit turc ». Ces mots célèbres sortirent de la bouche de Mustafa Kemal dit Atatürk, premier président de la République turque. Et on les ressasse souvent quand il s’agit de retracer l’Histoire de la Turquie moderne. Mais au juste, alors que ce personnage historique souffre aujourd’hui de débats passionnés entre « anti » et « contre » dans le monde musulman, Mustafa Kemal mérite-t-il le qualificatif de Grand Homme de l’Histoire ?
Qu’est-ce qu’un Grand Homme dans l’Histoire ?
La réponse à cette question semble évidente. D’emblée, l’on s’entendrait rétorquer, si on la posait à une assistance quelconque, qu’un grand homme est celui qui a eu une influence décisive sur le cours de l’humanité. On nous ressortirait les Alexandre le Grand, César, Napoléon, Churchill comme étant des “monstres sacrés” de l’Histoire. On rajouterait aussi, à juste titre, les prophètes, dont Muhammad (Paix et bénédiction soit sur Lui) à propos duquel Lamartine disait « si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? » (Histoire de la Turquie, 1854).
Cependant, pour peu que l’on y prenne garde, il n’est pas évident de s’accorder sur l’étalon à partir duquel l’on peut jauger la grandeur d’un personnage historique, tout simplement parce que le facteur de celui-ci réside dans le point de vue philosophique ou culturel à partir duquel l’on se place. Ainsi, dans sa philosophie de l’Histoire (1840), Hegel classe cette espèce rare dans la catégorie des “héros”. Ne cherchant qu’à assouvir leur propre satisfaction tout en étant en adéquation avec l’Esprit de leur peuple tel qu’il se produit lui-même au sein d’un Etat dans le droit, la religion, la politique, les arts…, ils seraient ces vigies qui ont vu avant les autres dans quel sens se déroulait le cours de l’Histoire. De leur intention, cette disposition de l’esprit dont on s’accorde à dire, en islam, qu’elle est décisive à tel point que le Jugement de l’homme par Dieu dans l’au-delà se fera à cette aune, il est laconiquement dit qu’elle ne vaut rien. C’est que dans l’Histoire, selon Hegel, seuls comptent les actes en eux-mêmes car ils sont la traduction concrète dans la vie collective de ce que veut fondamentalement un peuple, d’après l’Esprit divin qui est en lui. Et à leur tête se place parfois un Grand Homme pour donner une impulsion décisive au cours des évènements (fondation d’un Etat, d’un nouveau régime, d’une religion, de nouvelles idées…). En France, on a construit, pour eux, des mausolées nationaux (le Panthéon) dans lesquels on leur rend un culte au nom de la nation, qu’ils ont glorifiée par leurs actions selon la “chronique” officielle de leur pays. Le monde musulman n’échappe pas à la règle lorsqu’il admire des hommes tels que Saladin, vainqueur dans l’honneur des croisés, et dont, par exemple, Saddam Hussein a voulu profiter de l’aura pendant les deux Guerres du Golfe désastreuses pour l’Irak.
Quels sont les “hauts faits” de Mustafa Kemal Atatürk ?
J’entends par “haut fait” tout événement d’importance historique en ce sens qu’ils ont laissé des traces durables dans le cours du monde. Cela n’a rien d’un jugement de valeur, ou quelque autre chose de cette espèce.
Mustafa Kemal Atatürk est resté celui qui fut le pourfendeur du califat ottoman, dernier de la sorte dans l’Histoire, ainsi que comme le fondateur de la Turquie moderne républicaine, unitaire et officiellement démocratique.
Il est à l’origine d’un mouvement politique révolutionnaire dans le monde islamique, le kémalisme, qui se voulait porteur de l’idée nouvelle que l’Islam doit s’arrimer, même douloureusement, à l’Occident pour sortir de l’ornière de la position de dominé dans le monde. Pour ce faire, il n’hésita pas à imposer le costume occidental, le dévoilement des femmes fonctionnaires, l’adoption de l’alphabet latin pour la transcription du turc moderne, et, point culminant de ce travail de sape contre le fait social islamique, le droit européen et la laïcité dans la Constitution même de la Turquie… Son modèle était la France révolutionnaire et il croyait que l’essence des sociétés européennes, résidant dans les valeurs “positives” de la raison et de la science, devait être comprise ett adoptée par les Turcs.
A l’image de Charles De Gaulle pour la France lors de la Seconde guerre mondiale, il est aussi celui qui, menant à bien, au sortir de la Première, la Guerre d’Indépendance de la Turquie (1919-1922), évita à sa nation de disparaître en tant qu’Etat-nation.
Enfin, il fut à l’origine directe de la construction moderniste de l’Etat, en le dégageant d’une possible poussée communiste venue de l’URSS, au Nord, avec laquelle la Turquie entretenait une longue et dangereuse frontière (même s’il s’en inspira dans le travail d’édification nationale qu’il engagea), et en l’arrimant au capitalisme d’Etat en vue de la construction des indispensables infrastructures de base du pays qu’il fallait faire décoller.
Quelles sont les leçons à tirer d’un Mustafa Kemal Atatürk ?
Reprenons un à un les “hauts faits” énumérés ci-dessus.
Il a mis fin au dernier système califal au monde ? Jusqu’à aujourd’hui, aucune construction politique d’aucune sorte n’a cherché à le réactiver, d’abord parce que cela serait mal venu dans le contexte international dominé par l’Occident, mais surtout parce que l’indivision règne aujourd’hui au sein de l’Islam, coupé qu’il est entre un monde sunnite et un arc chiite, tous deux concurrents pour la guidance du monde musulman (Samuel Huntington, Le Choc des Civilisations, 1997). L’adhésion, semble-t-il volontaire, des anciens Ottomans à cette catharsis de la destruction de l’ordre ancien, n’était-elle pas le signe de leur désenchantement face à la révolte de leurs frères arabes sous la houlette de Lawrence d’Arabie ? Mustafa Kemal, ne suivait-il donc pas l’humeur des peuples du moment, qui ont dit oui à la discorde politique dans le Moyen-Orient ? Et si les Arabes avaient plutôt fait comme le Senoussi qui, par conviction, a préféré apporter son soutien au Commandeur des croyants (le sultan ottoman) pendant la Première Guerre Mondiale, malgré la double menace italienne et surtout britannique ! Et si seulement ils avaient fait cela, Mustafa Kemal Atatürk n’aurait alors pas été l’homme qui, pour satisfaire son Moi par la mise en place de sa politique de destructions des fondements de la culture islamique de son pays, se fit le visionnaire accepté d’une grande partie de son peuple…
Ainsi, sa vision se mua en un mouvement politique issu de l’un des surnoms du premier président de la République turque, le kémalisme. Beaucoup de chefs d’Etats musulmans, impressionnés par l’impact du modernisme dans la société turque, cherchèrent à l’imiter. Mais soit ils ne rencontrèrent pas le succès escompté au sein de leur peuple parce que ne répondant pas à ses attentes profondes (Reza Chah, dont le coup de force et l’échec, en Perse, est mis en scène de manière limpide par Muhammad Assad dans son Chemin de la Mecque, 1976). Ou bien ils usèrent d’une habileté certaine pour réussir leur programme, comme Habib Bourguiba qui, pour faire adopter son Code du Statut personnel qui enlevait par exemple la justice aux tribunaux religieux ou interdisait la polygamie, se présenta systématiquement comme le Commandeur des croyants accomplissant sa tâche de guide de sa communauté, ici la population tunisienne, en s’appuyant sur le droit musulman lui-même. Ainsi, à cet égard, le bourguibisme est tout à fait différent du kémalisme (Habib Bourguiba et l’établissement de l’État national : approches scientifiques du bourguibisme, 2000)…
L’intransigeance militaire et nationaliste de Mustafa Kemal fit que la Turquie suivit un autre chemin que ses futurs voisins du Sud, la Syrie et l’Irak. Non contente de s’être créée elle-même par sa propre armée, la Turquie ne connut jamais la colonisation au sens large du terme, c’est-à-dire ici la mise sous tutelle d’une puissance mandataire sous l’égide fallacieux de la Société des Nations. Ou comment, le perdant de la Première guerre mondiale (le futur peuple turc) allait connaître une indépendance jamais plus remise en cause ensuite, au contraire des gagnants qui se sont révoltés aux cotés des Britanniques, les Arabes du Moyen-Orient…
Enfin, legs durables de Mustafa Kemal, l’existence même de la nation turque aujourd’hui, le fait qu’elle se place cette année à la dix-septième place mondiale (et première islamique) en termes de puissance économique dont la structure est directement issue de la politique de préférence nationale entreprise par le pouvoir moderne turc durant les années 1930, et la position internationale d’Ankara qui fit qu’elle glissa finalement vers le giron capitalisme du monde, impliquent de réfléchir à deux fois avant de statuer définitivement sur le cas de celui qu’on appelle, par erreur de traduction, le “Père des Turcs”.
Le Jugement des hommes n’est pas le jugement de Dieu
Selon un hadith, la première parole de Dieu lors de la Résurrection sera : “Je suis le Roi, où sont tous les rois de la Terre ?“. Mustafa Kemal, sans conteste, sera l’un de ceux-là. Et comme tous, il sera épouvanté à l’idée de subir le possible courroux divin. Surtout quand on sait le pouvoir dictatorial qu’il assuma sans sourciller au nom de la raison et de la science et les nombreux morts laissés sur son sillage (dont les Kurdes et les Arméniens). Mais le jugement de Dieu étant souverain et exclusif, nous devons prendre garde de ne pas émettre d’avis sans concession sur l’homme. Seules ses intentions dont on ne connaîtra jamais assez la précision de la teneur compteront au final. Et à l’inverse d’un Emmanuel Comte qui laissa un écrit fourni sur les mobiles de ses actes lorsqu’il créa, comme un fondateur de Cité, la nouvelle communauté fictive devant affronter l’effroi du vide humain dans le Malevil de Robert Merle (1972), Mustapha Kemal ne nous a rien laissé, réservant, peut-être, les explications du grand homme de l’Histoire qu’il fut à Dieu Lui-même…
أعوذ بالله من الشيطان الرجيم
Mustafa Kemal est effectivement un grand homme qui a sauvé la nation turque de la disparition pure et simple,il a battu militairement les occidentaux et les grecs,il n’est pas à l’origine du génocide arménien qui s’est produit sous la monarchie.
il a toujours considéré qu’utiliser la religion pour gouverner était une lâcheté et il est incontestablement le père de la Turquie moderne qui a permis sa renaissance et son essor qui se poursuit de façon remarquable à l’heure actuelle.
sur le plan religieux il a toujours été totalement hostile à la religion musulmane qu’il considérait comme un fardeau,qu’il méprisait profondément et jugeait indigne du peuple turc.
de ce point de vue il reste le seul et unique dirigeant d’origine musulmane qui ait manifesté un tel rejet total et absolu de la religion.
Je ne suis pas d’accord avec le terme génocide dans le cas de l’arménie. C’est un terme juridique qui implique des sanctions grave. J’opterai pour massacre. Merci
Attaturk est le père spirituel d’Hitler, ce dernier disait:
“Le premier étudiant d’Atatürk est Mussolini, le second c’est moi”
“Notre but est d’obtenir le monde sous la domination nazie, mais je ne considérerai jamais la Turquie comme un ennemi… c’est-à-dire, la Turquie est le seul pays au monde que je ne combattrai pas”
“Qui parle encore aujourd’hui de l’extermination des Arméniens?”
“Je puise toute mon énergie d’Atatürk, sa vie est notre lumière”
“Mon maître est Il-Duce, mais son maître à lui est Atatürk”
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Cet homme a fait de la pureté de la race un combat qui porte encore les stigmates en 2013 avec la guerre intestine avec les kurdes. Pour beaucoup de gens il est dans les déchets de l’histoire, et allaient dire à un kurde ou à un arménien ce qu’ils pensent d’Attaturk, sans parler de nous et des autres musulmans.
Dire que Mustafa Kemal était un fasciste ou un nazi est une contre vérité qui vise à le salir.
en réalité il était un admirateur de la France et de sa révolution et méprisait Mussolini ( qu’il avait traité de hyène à cause de l’attaque italienne contre l’Ethiopie)
il se méfiait également de l’Allemagne nazie,de son impérialisme et refusait son antisémitisme.
donc Mustafa Kemal est incontestablement le sauveur de la Turquie qui sans lui aurait disparu en tant qu’état indépendant et il a modernisé le pays.
certaines personnes (en particulier les religieux) n’essaient pas de le juger sur son bilan qui a été positif pour son pays mais essaient de le calomnier simplement parce qu’il était un athée convaincu.
Mais que s est il passe pour que l heritage kemaliste soit sur le point de basculer en faveur d un Erdogan ?
S’agissant de l’Algérie, c’est plutôt les turcs qui ont trahi les Algériens responsables pourtant de la grandeur ottomane (en 1830 les Algériens sont seuls face à l’armada de l’armée française d’occupation).
En 711, Tarik Ben Ziyad (Algérien avec une armée Amazighe) c’est retrouvé seul face aux armées chrétiennes d’ Europe, pour finir assassiné par les arabes.
De 1871 à 1962 les Kabyles et les Chaouias, se sont retrouvés seuls face la machine de guerre française renforcée par les arabes traitres pour évincer les grands révolutionnaires Amazighs.
Contrairement aux arabes sanguinaires, les juifs n’ont jamais imposé leur judaïsme aux autres peuples. L’Afrique du nord n’est pas un territoire arabe, mais ara-baisé et cora-niqué par la vilolence et pétrodollars de nos jours.
l’islam est une religion arabe asiatique qui n’a pas le droit de cité en Afrique.
Salam.
Je remercie tous ceux qui ont lu le texte ou y ont apporté des commentaires.
Je voulais juste donner une précision : ne pas tenir compte, dans le dernier chapitre, de la mention relative aux Arméniens, que j’ai mis là par erreur. En effet, Mustafa Kemal ne participa aucunement aux massacres des Arméniens de 1915 (que beaucoup considèrent comme un génocide).
Cordialement
Adel TAAMALLI
Pour porter un jugement sur Ataturk je me pose d’abord des questions sur deux de ses admirateurs tunisiens: Bourguiba le fou et Ben Ali le mafieux. Qu’y a-t-il en commun entre ces deux malfrats et Ataturk? La réponse va de soi: le caractère tyrannique du personnage. Arrivé au pouvoir Ataturk a fait executer des milliers de ses adversaires comme il en fait assassiner d’autres, ce que faisaient aussi Bourguiba et Ben Ali. Un exemple de sa tyrannie était sa façon de s’adresser à ses troupes: “Je ne vous demande pas de combattre, je vous demande de mourir”. Alors que la Turquie était en guerre il s’est présenté au parlement pour demander des pouvoirs exceptionnels. Les parlementaires ayant fait savoir qu’ils voulaient discuter de sa demande il les a menacés de faire intervenir l’armée à l’intérieur du parlement en disant: “Je ne vous demande pas les pleins pouvoirs, je les exige”. Et il les a obtenus. Après la guerre il les a gardés et décidé que la Turquie n’aurait qu’un seul parti, le sien. Quant à la population il lui a interdit de s’occuper de politique en disant qu’il voulait travailler à sa guise pendant une quizaine d’années sans être dérangé par des réclamations populaires. Avec l’armée prête à intervenir pour réprimer, le peuple se soumettait à Ataturk comme les Tunisiens se soumettaient à Bourguiba et Ben Ali.
Un autre trait du caratère de Kemal Ataturk relève de la psychiatrie. Il était athée mais demandait à ses soldats de répondre à la question: “Qui est Dieu”? La bonne réponse devait être: Kemal Ataturk. Il était aussi un raciste farouche plein de haine envers les arabes. Ceci l’a poussé à changer l’alphabet arabe par l’alphabet latin. D’après lui, seul l’alphabet latin était un instrument de progrès. Ici, il faut dire que des pays comme le Japon ou la Chine qui n’ont pas changé leurs caractères sont aujourd’hui même plus avancés que la Turquie dans le domaine des sciences. D’ailleurs la base des sciences modernes du monde occidental a été empruntée aux arabes du Moyen-Age qui utilisaient leurs propres caractères. La haine des arabes chez Ataturk s’est étendue au mot Allah qu’il haïssait. Il a voulu le remplacer par un mot turc “Tanri”. Il a interdit aux muezzins de continuer à appeler “Allah Akbar”. Il a aussi transmis son racisme anti-arabe à ses adeptes. Une tendance qu’Erdogan s’emploie à renverser.
Contrairement à sa haine des arabes il se comportait comme un larbin envers les européens. Pour lui, ils étaient des surhommes. C’est la raison pour laquelle il a ordonné aux hommes turcs de changer leur fès pour un chapeau ou une casquette, et aux femmes de continuer à se voiler. Sa police, munie de ciseaux, surveillait la longueur des jupes féminines dans la rue. La longueur ne devait pas tomber jusqu’aux chevilles. Il organisait aussi des fêtes spéciales pendant lesquelles il obligeait les femmes turques à danser enlacées avec des européens ou des hommes qu’elles ne connaissaient pas. On peut dire que sous son règne il a fait passer un sale temps à ses concitoyens pour lesquels il éprouvait un profond mépris. Une anecdote est révélatrice. Elle a été rapportée par l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Turquie, sir Percy Loraine. Il a été convoqué par Kemal Ataturk au moment où celui-ci gisait sur son lit de mort. A l’arrivée de sir Percy il a renvoyé les médecins et les infirmières puis s’est adressé à l’ambassadeur en lui disant qu’il était arrivé à sa fin mais qu’il n’y avait en Turquie personne qui était assez digne pour lui succéder. Ensuite il a informé l’ambassadeur anglais qu’il voulait le nommer comme son successeur pour commander les turcs. L’ambassadeur n’avait qu’à dire oui et Ataturk donnerait les ordres nécessaires. Mais l’ambassadeur a répondu qu’il ne pouvait pas accepter car ses capacités n’allaient pas plus loin que celles d’ambassadeur de Grande Bretagne. Cette anecdote est assez significative du respect que Kemal Ataturk éprouvait pour son peuple qu’il considérait comme du bétail. Avec sa brutalité, comme lorsqu’il a maté une révolte des kurdes en pendant des dizaines d’entre eux, sans compter les tués au combat, il se faisait obéir. Les militaires qui ont imposé le culte d’Ataturk après sa mort ont laissé des lois encore en vigueur qui punissent de six ans de prison quiconque manquerait de respect à Ataturk bien qu’il soit mort en 1938. Je me demande combien de tunisiens aimeraient avoir un Ataturk comme président.
@ Fathi
Ataturk ou Mustapha Kamel était sanguinaire mais père de la Turquie moderne, alors que Bourguiba / Ben-Ali, sont des sanguinaires voyous arabes et voleurs n’ayant rien apporté à la Tunisie (hormis le désarrois, la misère, le chaos, le génocide berbère, l’intégrisme islamique et le terrorisme). Même en remplaçant les caractères berbères par des caractères arabes rétrogrades et en transformant les berbères en arabes cora-niqués, la Tunisie reste tout de même un un pays arriéré qui vie que de prostitution et cannabis marocain et rien à voir avec la Turquie moderne.
Certes les japonais et chinois n’ont pas besoin de latinisé leurs caractères pour demeurer des grandes puissances (la matière grise suffit), cependant il en est pas de même pour les arabes écervelés et dégénérés de Tunisie ou de la péninsule Arabique bien que favorisés par les pétrodollars.
En Tunisie le fascisme arabo-islamique paralyse tout le pays qui est déja dans l’impasse.
Des tunisiens nés sous X (suite à la prostitution, pédophilie islamique et perversité coranique) se prennent pour des arabes bien que foncièrement batards et terroristes.
Attention l’islam cheval de Troie des arabes est dangereux pour la santé consommer avec modération (l’aliénation en Tunisie n’est plus de se croire français ou sioniste, mais la vraie aliénation c’est de se prendre pour un arabe).
Un jour les pseudo-arabes d’ Afrique du Nord vont rejoindre l’ Arabie saoudite ancestrale avec leur chèvres, leurs chameaux, leurs tentes, leurs caractères arabes et leur coran dégénéré.
Sans rancune et sans pitié
Bourguiba était un vrai maître, il s’est inspiré de Kamel Ataturk, il voulait une Tunisie laïque parce que religion et ignorance du peuple ne pouvaient qu’à aboutir à la catastrophe. Son premier but était de combattre l’ignorance et de permettre une scolarisation obligatoire et gratuite à tous les tunisiens et “surtout” tunisiennes. BOURGUIBA n’ jamais était voleur donc arrêtez vos mensonges débiles.
Tous les arabes et pseudo-arabes sont voleurs, attardés et génocidaires (Bourrguiba compris). Le mensonge est une spécificité arabe (comme le chameau).
Les arabes sont des minables et incultes, ils se sont juste appropriés les civilisations des autres peuples (pharaons, perses, juifs, andalous, asiatiques, africains, méditerranéens etc.)
C’ est vrai que Bourguiba a émancipé les Tunisiennes, mais juste pour la prostitution touristique ou la danse du bas ventre (dite orientale ou égyptienne).
Aucun chef d’état arabe ne peut (ou ne veut) combattre l’ignorance car c’est dangereux pour ces sanguinaires dictateurs placés aux pouvoirs par la france, l’ angleterre ou israêl.
Bourguiba est tellement ignorant et complexé qu’ il se prenait pour un arabe (quelque fois turc, d’ailleurs le drapeau tunisien ressemble beaucoup au drapeau turque).
Mustafa Kemal avait des raisons pour se détacher de l’Islam et des arabes,en effet pendant des siècles la Turquie a été le bouclier de L’Islam et le monde arabo-musulman a vécu sous la protection de l’armée turque et sous la bannière du califat. (sans l’aide des turcs les espagnols auraient poursuivi la reconquista jusqu’à Tunis qu’ils avaient d’ailleurs occupée)
or pendant la première guerre mondiale les plus grands leaders arabes (dont le Cherif de La Mecque en personne) ont trahi cette “solidarité musulmane” et ont préféré se mettre au service de l’impérialisme anglais et de son représentant le célèbre Lawrence d’Arabie.
devant ce que les turcs ont ressenti comme une trahison Ataturk a renvoyé les armes du califat et décidé de s’éloigner des arabes et de leur civilisation
Ataturk a pris pour modèle le droit européen et adopté l’alphabet latin.
il a effectivement instauré une “dictature provisoire”car il voulait mener ses réformes au plus vite.
néanmoins vouloir salir un grand patriote comme Ataturk en disant qu’il voulait confier le pouvoir à un étranger est totalement ridicule.( Ataturk se méfait de toute ingérence étrangère)
encore une fois qu’on aime ou non Ataturk on doit le juger sur son bilan qui a fait de la Turquie le géant incontesté du moyent orient alors que malheureusement tous ses voisins stagnent encore dans le sous développement ,quant à la sempiternelle évocation de la science arabe au moyen âge il serait peut être temps de passer à autre chose et de s’intéresser à la science arabe moderne,et de son avancement par rapport au reste du monde.
Hélas, vous êtes plein de haine contre votre propre culture et vous vous méprisez vous-même. Les peuples qui ont progressé sont justement ceux, qui fiers de leur culture, ont contribué à la faire avancer davantage au lieu de l’insulter. Je peux m’imaginer que des dictateurs comme Bourguiba, Ben Ali, la famille Saoudienne et autres tartempions nous aient traumatisés. Mais mettre leurs crimes et leurs bêtises sur le compte d’une des plus grandes cultures de l’humanité ne peut être justifié que par l’ignorance ou la mauvaise foi. Peut-être que vous devriez justement vous intéresser un peu plus à votre culture avant de la rejeter et de l’insulter. La politique culturelle de Bourguiba et Ben Ali, centrée sur le culte de la personne du dictateur et le népotisme a été funeste pour le système d’éducation en Tunisie. Les universités tunisiennes sont parmi les plus arriérées du monde et viennent en queue des universités arabes. Parmi les 100 premières universités africaines aucune université tunisienne n’est citée. Les universités de Mauritanie et de Somalie sont même classées internationalement au-dessus des universités tunisiennes. Ceci n’a rien à voir avec l’islam ou la culture arabe mais avec les mauvais choix d’un système dictatorial et mafieux qui pillait le pays. Hélas, votre haine de tout ce qui est arabe vous a rendu allergique à prendre connaissance de quoi que ce soit de positif sur votre culture, même s’agissant de son passé lointain. Mais pensez un peu à ces juifs misérables et pouilleux qui pour échapper à la discrimination en Europe de l’Est où ils étaient haïs ont émigré en Palestine. Ou à ces juifs qui sont sortis comme des zombies des camps de la mort nazis et ont eux-aussi émigré en Palestine. S’ils avaient eu votre attitude ils auraient accusé leur culture de tous les malheurs qui leur sont tombés sur la tête. Ils auraient dit que c’est justement le judaïsme qui les a livrés à la vindicte des autres peuples et à l’antisémitisme pendant 2000 ans. Mais s’ils l’avaient fait il n’y aurait jamais eu un état d’Israël, le plus puissant de tout le Moyen-Orient, grâce en autres à sa puissance nucléaire. Mais au lieu d’accabler leur culture et d’insulter leur religion ils se sont tendus la main l’un l’autre. Solidaires dans le mal ils ont volé aux Palestiniens leur pays pour y fonder sur des prétextes mensongers l’état raciste d’Israël où les habitants de souche sont devenus des citoyens de deuxième classe ou peut-être pire. Les palestiniens qui ont fui les massacres sionistes n’ont pas le droit de retourner à leurs terres confisquées par les émigrés juifs. Il existe hélas trop peu de juifs intègres qui dénoncent ces injustices. Mais il y en a. Ceci dit, j’attire votre attention aussi sur le fait que vous n’entendrez pas de grands savants et philosophes d’origine juive, mais religieusement athées, rejeter ou insulter leur culture judaïque comme vous le faites avec la vôtre. Comme exemple, le grand philosophe juif français Bergson qui avait rejeté le judaïsme et était sur le point d’embrasser le catholicisme est revenu sur son choix au moment de la deuxième guerre mondiale. Les allemands venaient d’envahir la France et faisaient des rafles parmi les juifs. Mais ils n’ont pas touché à l’intellectuel Bergson qui en plus était protégé par le maréchal Pétain et le régime collaborateur de Vichy. Cependant Bergson qui était gravement malade et pouvait à peine tenir sur ses pieds a demandé à un ami de le soutenir et l’accompagner à un commissariat de police pour se dénoncer lui-même comme juif car il ne voulait pas commettre la lâcheté d’abandonner les siens en un moment difficile. Un autre exemple est celui du grand journaliste et écrivain athée Joseph Kessel, descendant de parents juifs de Russie mais né en Argentine. Il a revendiqué son judaïsme pendant la deuxième guerre mondiale et s’est engagé dans la lutte contre l’Allemagne. Tout en affirmant son athéisme il déclarait qu’il n’abandonnerait pas les siens même s’il ne partageait pas leur croyance. Le jour de la proclamation de l’état d’Israël sur la terre palestinienne, le 15 mai 1948, il est arrivé seul dans son petit avion et a atterri à Haïfa pour recevoir le visa numéro 1 du nouvel état sioniste. D’autres athées aussi comme Freud se sont réclamés de leur judaïsme par solidarité. Tous ont repris la devise des trois mousquetaires : Tous pour un, un pour tous. Certains tunisiens qui se prétendent éclairés préfèrent, parlant des leurs, crier: Tous contre un, et un contre tous. Ils pensent ainsi s’agrandir ou se faire respecter. Mais ce n’est pas avec la haine, et surtout pas avec la haine de soi, qu’on construit quelque chose de positif. Vous feriez donc mieux d’étudier un peu votre propre culture plutôt que de l’insulter. Demandez-vous aussi si vos jugements ne sont pas basés sur l’ignorance. M’accuser de “vouloir salir un grand patriote comme Ataturk en disant qu’il voulait confier le pouvoir à un étranger”, est une preuve que sans réfléchir ni vous informer vous vous dépêchez de porter des jugements abusifs. L’anecdote que j’ai citée concernant Ataturk sur son lit de mort provient de la biographie de l’ambassadeur sir Pierson Dixon qui a été écrite par son fils et publiée en Angleterre chez Hutchinson 30 ans après la mort du dictateur turc. Vous pouvez bien sûr démentir sans même en prendre connaissance ou enquêter. Comme ça vous ne vous fatiguez pas. C’est tellement facile d’accuser les autres de mensonge quand certaines vérités nous dérangent. Mais voici le texte d’un article du Sunday Times paru à l’occasion de la publication du livre par les éditions Hutchinson. Je n’y ai rien changé, c’est du copier-coller.
“The Sunday Times (London), February 11, 1968
Martin Gilbert
HOW OUR MAN DECLINED TO RULE TURKEY
In November 1938 Kemal Ataturk, President of Turkey, lay dying. During the 15 years of his stern dictatorship, he had dragged a reluctant Turkey forcibly into the 20th century. He had outlawed the fez and the veil. He had broken the powers of Islam. He had introduced the Latin alphabet.
Now, on his deathbed, Ataturk feared it would be impossible to find a successor able to continue his work. He summoned Sir Percy Loraine, the British Ambassador, to the presidential palace in Istanbul. What passed between them has remained secret for nearly 30 years. It is revealed for the first time by Piers Dixon, in his life of his father, Sir Pierson Dixon (“Double Diploma,” to be published by Hutchinson this week). Among Pierson Dixon’s papers was a telegram from Percy Loraine to the Foreign Secretary, Lord Halifax. In what is surely one of the strangest of all documents of recent British history, Loraine recounts his bizarre interview with the dying dictator:
“On my arrival . . . I found His Excellency propped up by pillows with two doctors and two nurses in attendance…. On my entry the President dismissed the doctors and the nurses, telling them curtly that he would ring if he required anything…
His Excellency then spoke to me slowly but carefully. He said that he had sent for me because, while he wished in no way to place me in an unfair position, he had an urgent request to which he hoped I would return a straight reply.
I would, no doubt recall the many interviews that I had had with him in the past. This might well be the last. In the course of a long and adventurous career, he had made and lost many friends and had taken and discarded much advice. My friendship and my advice was the one which he valued most because it had been the most consistent. It was for this reason that on various occasions . . . he had consulted me as freely as though I had been a Turkish Cabinet Minister myself.
It was his prerogative as President of the Republic to nominate a successor before his demise. His most earnest wish was that I should succeed him as President, and for this reason he wished to know what my reactions would be to this proposal.
After some minutes of silent reaction I told His Excellency in reply that I was quite unable to formulate any words which adequately expressed my feelings. Indeed, I was at that moment more deeply moved than I could ever remember being at any other time in my career.
By his proposal His Excellency had paid a unique compliment not only to me personally but also to the foreign policy of His Majesty’s Government. . . . His Excellency would realize that I had spent the greater part of my life in the service of H M [His Majesty’s, HD]. . . . I hoped that I might have many years of such service still in front of me. His Excellency had asked for a straight answer and I would give him that answer. I gravely doubted whether my best qualities lay in the administrative sphere. The responsibilities of a President of the Turkish Republic were vastly different from those of a British Ambassador and I felt that my abilities and experience were best employed by continuing in the latter capacity. . . . I must therefore regretfully but firmly decline.
When I had finished speaking the President showed signs of great emotion. He sank back on the pillows and rang for his nurses, who administered a restorative.
When he was able to speak again His Excellency informed me he fully understood the reasons which had influenced my decision; he was good enough to say that, though bitterly disappointed, it was in a sense the reply he would have expected from me. He would therefore nominate Ismet Inonu in my place.
Ataturk then raised himself on his elbows and grasped my hand. He thanked me for what I had done for the furtherance of Anglo-Turkish friendship and then sank back in an unconscious state. I accordingly deemed it best to withdraw.
I shall be most grateful if I can receive from your Lordship a message of approval of the action which I have taken.
Please inform the King.”
c’était un grand homme car il s’est dressé contre les dictats d’une religion instrumentalisée par des obscurantistes tels que l’auteur de cet article
Peur du jugement de dieu?
Il n’ya que les naifs et les incultes pour se laisser flaichir par les menaces implicites contenues dans de telle phrases
La raison vaincra!
1) Les jugements de Mustafa Kemal n’engagent que lui et je ne fais que les rapporter, et je n’ai pas dit que je les reprenais intégralement à mon compte, donc c’est vous qui extrapolez et c’est un procédé de pure polémique donc intellectuellement incorrect.
2)Mustafa Kemal n’étant pas arabe on ne peut l’accuser d’avoir renié une culture qui n’était pas la sienne
3)Mustafa Kamal avait des raisons historiques précises que j’ai exposées d’en vouloir aux arabes
4) le “témoignage” que vous citez n’est évidemment étayé sur aucune preuve et de plus s’il est authentique on ne sait pas dans quel état physique et mental était Atatürk,la seule chose que l’on sait c’est qu’il se méfiait de celui qui allait devenir son successeur Ismet Inönü qui lui était un pro fasciste avéré
5) je le répète pour la niéme fois, les gens qui critiquent Mustafa Kemal ne le jugent pas sur son bilan (extrêmement brillant) mais essaient par tous les moyens de le salir( en le traitant de nazi, crypto juif, et quasi traitre, bref tout et son contraire)
6) le seul argument que vous développez ne consiste pas en une analyse objective du kémalisme ( avec ses résultats extraordinaires pour la Turquie ) mais une attaque personnelle sur la haine de soi
permettez moi de vous dire que c’est un “argument” de terrorisme intellectuel qui vise à annihiler toute critique et toute contradiction et qui fondamentalement n’a aucune pertinence par rapport au sujet qui nous occupe à savoir l’œuvre de Kemal Attaturk et son bilan
je le répète le bilan de Mustafa Kemal est brillant mais le fait qu’il l’ait obtenu en arrimant son pays à la modernité européenne vous est insupportable
pourtant quand on compare l’état de la Turquie à celui de ses voisins shootés à l’islamisme et au pseudo nationalisme on peut dire un peu vulgairement ” il n’y a pas photo”
Vous avez réagi comme je l’avais prévu en niant des faits que vous ne prenez même pas la peine de vérifier. Vous avez raison. Cela pourrait être fatiguant. Mais vous avez quand même fait une remarque que je trouve intelligente en disant: même si c’était vrai, on ne sait pas dans quel état physique et mental était Atatürk. Sérieusement, je trouve ça très intelligent de votre part. N’allez surtout pas encore m’accuser de terrorisme intellectuel quand je vous fais un compliment. Vous dites aussi que le successeur d’Ataturk, Inonu, était un pro fasciste. Pourquoi ne dites-vous pas aussi qu’il a été désigné par Ataturk lui-même? De même vous trouvez normal qu’Ataturk rejette une culture qui n’était pas la sienne. Mais les Turcs, ou plutôt la tribu turque qui a donné la dynastie ottomane a adopté l’alphabet arabe vers 950 en embrassant l’islam. Ils voulaient pouvoir lire et comprendre le Coran. Ensuite pendant 1000 ans l’alphabet arabe a été celui des turcs, un alphabet adopté de leur propre gré car les turcs n’ont jamais été dominés par les arabes alors qu’eux-mêmes ont soumis l’ensemble des pays arabes à leur domination à l’exception du Maroc. Donc se servir pendant 1000 ans d’un alphabet librement choisi revient à dire qu’après 1000 ans on avait besoin d’un génie comme Ataturk pour découvrir que cet alphabet était étranger. Oublions donc que pendant de longs siècles les turcs l’ont utilisé pour développer leur culture, leur littérature, leur philosophie, etc… Ne me dites surtout pas que la poésie turque et autres oeuvres littéraires étaient inexistantes avant l’interdiction de l’alphabet arabe. Mais si cela peut vous faire plaisir, allez-y. Moi, je veux bien. Ça ne me coute rien. Je trouve même logique d’appeler un alphabet qu’on a utilisé pendant 1000 ans “culture étragère” et de le remplacer par l’alphabet latin avec lequel on n’a aucune relation mais qui pour cette raison sans doute n’est pas étranger. Dois-je ajouter qu’il y a eu de la part de la population turque au début un rejet de cette décision mais que de lourdes peines ont sanctionné les opposants, de même que nombre d’imams qui continuaient à appeler à la prière en disant “Allah Akbar” ont été démis? Pour couper court, Ataturk a promulgué le 3 novembre 1928 une loi interdisant l’utilisation de l’alphabet arabe. Il ne l’a pas fait après une consultation populaire par référendum ou après avoir demandé l’avis du parlement. Pour donner plus de chances à sa réforme de réussir il a en même temps décrété que tout condamné sachant lire et écrire couramment l’alphabet latin serait amnistié quel que soit le crime qu’il ait pu commettre. Vous pouvez vous imaginer l’empressement des assassins, trafiquants en tous genres, escrocs, violeurs et autres criminels pour faire réussir le projet d’Ataturk.
Si vous pensez maintenant que c’est en adoptant l’alphabet latin que la Turquie a progressé, je vous rappellerais ce que j’ai déjà dit à propos de la Chine et du Japon qui sont encore plus avancés que la Turquie tout en gardant leur propre alphabet. Ceci est aussi valable pour d’autres pays asiatiques comme l’Inde, la Corée, etc… Par ailleurs les universités tunisiennes qui utilisent l’alphabet latin sont à la traine des universités arabes totalement arabisées comme en Egypte, Syrie, Irak, Arabie Saoudite, etc…Consultez la liste internationale du classement des universités. Les anciennes colonies françaises qui ont gardé l’alphabet latin hérité de la France sont restées des pays arriérés du Tiers Monde et parfois du Quart Monde, même si leurs universités ont un meilleur score que celui de la Tunisie. Mais je vais vous donner un bon argument pour lequel je trouve qu’Ataturk avait raison d’en vouloir à l’islam. Il était un alcoolique notoire, et souvent on devait le ramasser lorsqu’il tombait par terre ivre mort. Vous pouvez démentir les témoignages qui l’affirment. Je vous conseille même d’éviter de lire les mensonges de ceux qui veulent salir votre héros, mort terrassé par une cirrhose, cette maladie dégénératrice du foie bien connue chez les alcooliques. Il n’avait que 57 ans, ce qui est relativement jeune, mais pas pour un soûlard. Maintenant je vous promets que je ne vais plus écrire un seul mot au sujet d’Ataturk.
Comme d’habitude on rentre vite de le grand n’importe quoi des que ça tourne de prés ou de loin autour de la bigoterie !
Je me permet juste quelques remarques :
1) l’Auteur dans sa présentation nous dit vouloir allier la philosophie occidentale avec les loi naturelles d’Allah que l’on soit musulman ou non …
Je l’invite a relire la philosophie occidentale qui justement depuis le début de la renaissance a une faucheuse tendance a discuter ces lois naturelles. Si certains affirment qu’elles existent, quasiment aucun ne pense qu’elles sont lisibles dans “les vieux livres” et surtout pas dans le coran…
2) Les sciences modernes ne sont pas appuyées sur les sciences du moyen age; il y a justement eu une trés grande rupture depuis cette période (notamment ce que l’on appelle la révolution copernitienne) qui n’a pas eu lieu dans la tête de la plus part des arabes (surtout si l’on en juge par la brillante série des miracles scientifiques du Coran qui fait un tabat dans le monde arabe)…
3) le jugement que Dieu pourrait faire sur attaturk … Non rien ça m’a fait rire.
4) fathi nous parle des juifs athés, a ma connaissance en Tunisie personne ne peut se déclarer athé sous peine de subir l’opprobre de toute la société et de sa famille car l’esprit du Tunisien de base est pas capable de l’accepter quoi que ce soit lorsqu’on parle de religion.
5) dans “recherche honnête de la vérité” il y a honnête
En Tunisie des gens insultent dieu et ca fait rire.
ce qui est important dans l’oeuvre d’Ataturk ce n’est pas qu’il ait abandonné l’alphabet latin c’est qu’en tant qu’admirateur de la pensée française (et oui!!!) des lumières,de ces penseurs géniaux que sont Diderot,Montesquieu ou Voltaire (et que personnellement je préfère à l’ayatollah Khomeiny on à Hassan El Banna mais chacun ses goûts) il a vu ce que cette pensée pouvait avoir de régénérateur pour un pays en totale décadence comme la Turquie, et qui sans lui aurait purement et simplement sombré.
devant cette menace de disparition il a tenté une opération comparable à celle du Japon au moment de l’ère Meiji et qui a fait du Japon l’actuelle troisième puissance mondiale,
sans l’ancrage de la Turquie à l’Europe il n’y aurait pas eu de réformes,il n’y aurait pas eu ce formidable aiguillon qui a poussé les turcs à aller de l’avant toujours plus loin dans ces réformes et ce formidable progrès de la Turquie qui en a fait la première puissance économique du proche orient, de même que sans les réformes de Meiji le Japon serait resté au niveau des Philippines ou de la Birmanie,alors qu’ii a été la locomotive qui a entrainé toute l’Asie.
vous ne m’apprenez rien en me parlant de la cirrhose d’Ataturk,et je peux même rajouter un autre “scoop” du même tonneau:Ataturk était bisexuel et a multiplié les liaisons masculines et féminines.
mais franchement! Qu’est ce qu’on en a à foutre!
si vous regardez la vie des grands hommes(y compris les grands prophètes de toutes les religions) par le trou de la serrure vous allez toujours de quoi trouver choquer la pudibonderie des gens.
je me permets de relever une inexactitude concernant les turcs,en effet ils n’ont pas toujours dominé les arabes, ils ont démarré leur “carrière” comme des serviteurs militaires des califes arabes,simplement leur rôle militaire s’étant accru ils se sont dits que le pouvoir était à prendre et ils l’ont pris.
pour conclure je vais vous dire ce qu’est le “mal arabe” ce n’est pas la haine de soi comme vous le pensez mais cette manière de vivre avec un rétroviseur fixé sur la gloire passée ce qui entraine une idéologie morbide du ressentiment vis à vis des autres.(le mal vient toujours des autres et de leurs “complots”)
les turcs et les asiatiques ont choisi une autre voie et le résultat est là.
vous dites que la civilisation arabe musulmane dans son état actuel sans les nécessaires réformes “modernistes” peut se montrer supérieure à l’occident (ou à l’Asie)permettez moi d’en douter.
Pouvez-vous me montrer dans mes commentaires la citations où j’aurais d’après vous dit:” la civilisation arabe musulmane dans son état actuel sans les nécessaires réformes “modernistes” peut se montrer supérieure à l’occident”?
il fallait lire évidemment “qu’il ait abandonné l’alphabet arabe”, “ou Hassan el Banna” “vous allez toujours trouver de quoi choquer” et arabo-musulmane.
mille excuses pour ces fautes dues à une relecture trop rapide de mon texte.
vous ne le dites pas mais vous le laissez entendre en présentant un grand réformateur moderniste comme un “lèche-bottes” de l’occident alors que quand la survie de sa nation était en jeu il les a non seulement combattus mais vaincus militairement et chassées de son pays.
néanmoins il respectait ses adversaires et il était même capable de leur reconnaitre certaines supériorités qu’il s’empressait d’imiter pour le bien de sa nation.
Vous me faites penser à Nostradamus. Vous entendez ce que je ne dis pas. Comme vous devinez l’état de santé d’Ataturk au moment où il a voulu céder son pouvoir absoulu à l’ambassadeur d’Angleterre en Turquie. Ça, il faut le faire. Tous mes compliments.
Pour faire court. Bourguiba et Ben Ali étaient des lèches bottes de la France. A quoi cela a-t-il servit la Tunisie?
Dans les relations internationales le mot “lèche bottes” n’a vraiment aucun sens et il témoigne seulement de votre analphabétisme politique. Il n’y a à ce niveau entre les états que des relations d’inérêt et des rapports de force. Dire que le chef de l”état tunisien léchait les bottes de la France c’est ne pas avoir une idée bien haute de son peuple qui l’a supporté pendant de longues années et l’a même un moment accepté sans se révolter comme Président à vie car, voyez vous, les peuples n’ont que les présidents qu’ils méritent.
Fathi écrit:
”
Si vous pensez maintenant que c’est en adoptant l’alphabet latin que la Turquie a progressé, je vous rappellerais ce que j’ai déjà dit à propos de la Chine et du Japon qui sont encore plus avancés que la Turquie tout en gardant leur propre alphabet.”
Je suis tout à fait d’accord avec lui sur ce point. Mais ce qui a fait progresser la Turquie ce sont le nationalisme turc qui a enfin permis aux Turcs de construire (pardonnez le néologisme) leur “turquité”, la laïcité introduite par Ataturk qui a délivré le pays des contraintes religieuses qui freinaient son accés à la modernité et le projet d’adhésion à l’Europe (dont je déplore personnellement l’embourbement) qui l’a contrainte à se réformer au cours des vingt dernières années.
Mais passons à la question qui fache.
Les Algériens, les Tunisiens, les Marocains etc.. sont_ils d’abord algériens, tunisiens, marocains etc…
Je me le demande. Ayant, il y a bien longtemps, occupé un poste de responsabilité en Tunisie, j’avais tenté de réformer l’enseignement de l’arabe dans les écoles primaires relevant de l’Ambassade de France en proposant que le “dajra” (dialecte) soit enseigné aux élèves français du primaire plutôt que l’arabe classique qu’ils pourraient découvrir au lycée, pour leur permettre de communiquer avec leur entourage et leur dfaire aimer cette langue. Levée de boucliers immédiate des parents tunisiens avec l’argument “vous voulez nous couper de nos racines arabes” . Mais les racines du Tunisien d’aujourd’hui ne sont elles qu’arabes?
Nul doute que lorsque les Algériens, les Tunisiens, les Marocains etc… penseront leur identité nationale en termes “d’algérianité”, de “tunisianité”, de “marocanité” en ne rejetant rien de ce que ces concepts incluent en termes historiques, culturels et civilisationnels plutôt qu’en termes exclusifs d’arabité et d’islamité ils feront un pas en avant sur la voie du progrès. Alors en salissant l’image d’Ataturk n’est ce pas à Bourguiba que l’on pense?
Quoi que l’on puisse penser de ce chef d’Etat, il avait tracé un chemin, ce qui ne justifie pas, bien évidemment, les excés de son autoritarisme et, surtout, sa faute majeure: s’être accroché au pouvoir et n’avoir pas ouvert le chemin de la démocratie alors qu’il avait la stature pour accompagner la naissance de la démocratie.. C’était quand même l’époque où la Tunisie consacrait 30% de son budget à l’éducation et où les lieux de savoir (écoles, lycées et autres ) poussaient comme des champignons….
@Emilio
Personnellement je ne me serais jamais permis de proférer une énormité comme “c’est en adoptant l’alphabet latin que la Turquie a progressé”,mais c’est un fait que la grande majorité des maghrébins accordent un statut très particulier à la langue arabe lié à son caractère sacré,car c’est la langue du coran et, pour un croyant,la langue dans laquelle Dieu s’est adressé à l’humanité.donc automatiquement tout darja est une dégradation,une déformation de la langue divine,et l’idéologie religieuse implicite très prégnante au maghreb fait qu’il y a une grande suspicion quant à une quelconque promotion ou officialisation du darja.
apparemment seul le Maroc commence à avoir une attitude un peu plus décrispée par rapport au dialecte national(peut être dû au fait qu’il existe déjà au Maoc des langues non arabes (berbères)
dont le statut “national” est reconnu.)
débat tres interessant entre fathi et iste beniste ou l’on s’aperçoit très vite de l’image tres differente qu’un turc et un arabe peuvent avoir sur ataturk . ataturk a voulu faire entrer la turquie dans le XXeme siecle , et pour cela il a rejeté tout ce qui lui paraissait obscurantiste et moyen-ageux en insistant sur l’elimination de tout ce qui a trait à la culture arabe . je comprends donc tout à fait l’opinion arabe negative envers ataturk mais comprends aussi l’amour des turcs envers celui qui a sauvé leur patrie et imposé ce pays dans le banc des grandes nations .
Dire “l’amour des turcs envers celui qui a sauvé leur patrie et imposé ce pays dans le banc des grandes nations” relève du simplisme. Pour l’écrire il faut supposer qu’un grand peuple de 70 millions n’est rien d’autre qu’un troupeau de moutons qui suivent admiratifs le berger les menant à la houlette. C’est ne pas tenir compte des opinions divergentes de larges couches de la population turque vis à vis du dictateur défunt. C’est aussi nier que pendant des décennies la caste militaire turque a imposé et entretenu un culte macabre de la personne du dictateur après sa mort comme l’ont fait les communistes soviétiques avec Lénine et Staline ou les chinois avec Mao responsable de la mort d’au moins 70 millions de personnes en temps de paix. Les militaires se sont servis d’un cadavre comme alibi pour légitimer leur pouvoir politique, ce qui a fini par agacer les européens lorsqu’il fut question de l’adhésion de la Turquie à l’Europe. L’Europe voulait bien de la Turquie dans l’OTAN afin qu’elle leur serve de bouclier pour recevoir les premières frappes en cas de conflit avec les soviétiques mais n’était nullement encline à accepter un régime militaro-fasciste dans sa famille. Le fait que 75 ans après la mort du dictateur des lois imposées par les militaires sanctionnent toute opinion divergente sur Ataturk laisse supposer que son amour avait besoin d’un petit coup de pouce. C’est un amour codifié et légiféré. La propagande honteuse qui a été menée pour entourer le dictateur pervers et ivrogne d’une auréole de sainteté équivalait à un lavage de cerveau intensif. Son influence néfaste n’est pas encore dissipée.
Il existe encore des gens qui s’imaginent que la grandeur d’une nation peut être tributaire d’un seul individu. Les français ont vécu cette illusion sous Napoléon, les allemands sous Hitler et les soviétiques sous Staline. Mais ces empires ont duré moins longtemps que l’empire ottoman. Hélas, Il y a quelque part dans la nature humaine un masochisme aveuglant qui neutralise l’intelligence et pousse certains à se soumettre à des monstres ou à leurs fantômes et à les admirer. Ils s’extasient devant ceux qui se prenaient pour des dieux vivants comme faisaient les pharaons ou les empereurs romains détraqués tels Caligula ou Néron. Mais les derniers temps, la montée d’un puissant courant démocratique musulman en Turquie n’est pas sans signification. Ataturk doit se retourner dans sa tombe. Ceux qui s’imaginent que cet individu a imposé la Turquie sur le banc des grandes nations font preuve d’une grande méconnaissance de l’histoire de la Turquie qui pendant six siècles et sans un Ataturk s’est imposée comme l’une des plus grandes nations de son époque. Son territoire s’étendait sur trois continents: l’Asie, l’Europe et l’Afrique. A son apogée l’empire turc couvrait plus de 5 millions de km2. Pendant des siècles la Turquie a symbolisé l’islam pour les européens. Elle a affronté de puissants empires comme l’Espagne, la Russie, l’Autriche, la France et l’Angleterre qui en fin de compte ont réussi à l’humilier comme étant l’homme malade de l’Europe. Mais pendant sa grandeurs la Turquie a humilié les tsars de Russie en poussant jusqu’à leur capitale Moscou qu’elle a incendiée. Elle est aussi arrivée aux portes de Vienne comme Hannibal aux portes de Rome. Cependant le destin du grand empire ottoman a aussi été celui d’autres grands empires qui ont connu grandeur et décadence. C’est le cours mystérieux de l’histoire. Ce fut le cas de l’empire romain, de l’empire britannique sur lequel le soleil ne se couchait jamais et de l’empire français, sans parler du troisième Reich dont rêvait un malade mental.
En ce qui concerne la Turquie, son malade mental Ataturk a voulu effacer le souvenir de la gloire que fut l’empire ottoman en s’en prenant à deux de ses symboles: la religion musulmane et l’alphabet arabe. Il a voulu reléguer à l’oubli ce que fut l’empire de Soliman le Magnifique avec sa civilisation éclatante, son architecture éblouissante et ses ouvrages splendides produits par des génies mondialement reconnus, comme le fut le grand architecte Sinan. Le soûlard Mustapha Kemal, soldat de fortune à la culture limitée et à l’esprit dérangé par la folie des grandeurs s’est fait appeler Ataturk, père de tous les turcs, ce que nombre d’entre eux ont ressenti comme une ignominie. Il a dû boire un coup de trop le jour où il a pris cette décision. En Tunisie, un de ses admirateurs tout aussi fou et cruel que lui, et qui comme lui faisait assassiner ses rivaux, a osé dans un discours à l’ONU déclarer que d’une poussière d’individus et de tribus qui s’entretuaient il avait forgé une nation. Comme si la Tunisie n’avait jamais eu d’histoire, ni de grands hommes, ni de monuments avant l’apparition du déchet humain que fut Bourguiba. Il était clairement atteint du syndrome Ataturk qu’il a passé à pas mal de tunisiens, mais sous la forme d’un syndrome Bourguiba. Chouchou de la France à cause de sa rivalité avec Nasser, notre Combattant Suprême s’est transformé en supplétif de la propagande de l’ancienne puissance coloniale. La télé française venait le caresser dans le sens du poil dans son palais de Carthage et lui tendait un microphone complaisant pour qu’il puisse déverser ses invectives sur Nasser et les pays arabes. En contrepartie on le laissait exprimer sans lui faire aucune remarque tout le mépris qu’il éprouvait pour les opposants tunisiens qu’il qualifiait de petits microbes qu’il fallait exterminer. Les journalistes français oubliaient alors tout l’esprit critique dont ils se targaient et se délectaient: Un arabe qui insultait d’autres arabes, cela accordait plus de crédibilité aux médisances qu’ils voulaient disséminer. Aujourd’hui encore, la France devenue admiratrice de notre révolution qu’elle n’a pas pu étouffer dans l’oeuf avec ses flics, a des attentions pour ses larbins dans les médias tunisiens où ils essaient de rallumer la flamme bourguibienne. On nous sort à nouveau une propagande vétust de Bourguiba moderniste, Bourguiba émancipateur des femmes, alors que sa Gestapo dirigée par Caïd Essebsi avait formé des unités spéciales dont la tâche consistait à violer les opposantes ou les femmes d’opposants sous les yeux de leurs maris. Mais nos larbins savent fermer les yeux sur ces vérités qui dérangent et réussissent à arracher des applaudissements à des têtes féminines vides qui s’imaginent que l’émacipation passe par le dénigrement de la culture arabo-musulmane. Il ne faut donc pas s’étonner aujourd’hui d’entendre des voix qui veulent nous faire croire que pour construire l’avenir il nous faut non seulement oublier, mais en plus diffamer notre passé. Ces individus s’emportent contre quiconque ose rappeler que la grande civilisation arabo musulmane a connu ses heures de gloire avant que des dictateurs obscurs et des malades mentaux ne s’emparent du pouvoir. Pourtant les faits sont incontournables: l’empire ottoman fut pendant les heures sombres du fanatisme chrétien en Europe un havre de paix et de sécurité qui a accueilli et protégé les victimes de l’holocauste espagnol. Des vagues de rescapés de l’Inquisition, musulmans et juifs, ont pu échapper à l’intolérance et à la cruauté de ceux qui utilisaient un alphabet latin et se refaire une nouvelle existence dans l’empire de la Turquie musulmane. L’holocauste de l’inquisition espagnole fut un prélude aux horreurs du nazisme qui a suivi quelques siècles plus tard et a poussé des victimes juives à chercher refuge en Palestine. On connaît la suite. En Tunisie les Ottomans ont été accueillis en libérateurs lorsqu’ils ont mis fin à la sauvagerie de l’armée de Charles Quint qui avait massacré le tiers de la population de Tunis. Les rues étaient transformées en charniers et l’odeur épouvantable qui provenait des montagnes de cadavres entassés en plein air était si insupportable que Charles Quint a dû retourner en Espagne pour laisser ses soldats savourer sans sa présence leurs faits d’armes héroïques. Ils ont profané la mosquée Zitouna et saccagé sa bibliothèque, détruit de nombreuse mosquées et en ont transformé d’autres en églises alors qu’il n’y avait pas de chrétiens en Tunisie. Ce fut le cas de la Grande mosquée de Mahdia. Il n’y avait aucun motif économique pour la sauvagerie espagnole en Tunisie comme ce fut le cas plus tard pour la colonisation française qui est venue exploiter les richesses du pays. En ce qui concerne les espagnols il s’agissait purement d’un carnage sous la bannière du fanatisme chrétien.
Il serait intéressant pour les ignorants qui dénigrent l’histoire arabo musulmane de s’instruire un peu avant de sortir leurs bêtises dictées par la haine de l’islam ou du complexe des colonisés. Le régime des larbins que fut celui de Bourguiba et Ben Ali en Tunisie a nui au développement culturel du pays et à l’enseignement. La production littéraire et artistique qui était encouragée était celle qui consistait à encenser la personne du dictateur. L’enseignement de l’histoire était corrompu et déformé pour servir la propagande du tyran. Il s’en est suivi une décadence de l’enseignement qui a relégué les universités tunisiennes aux derniers bancs, que ce soit à l’échelle internationale, arabe ou africaine. L’héritage est amer. L’économie du pays est aujourd’hui presque en faillite et la cohésion sociale menacée par les nombreuses manipulations politico-médiatiques. Sans oublier le rôle de fossoyeur de l’économie joué par des leaders syndicalistes corrompus, anciens complices de la dictature, qui pour se refaire une virginité appellent à tout bout de champ les travailleurs à se mettre en grève alors que l’économie délabrée a besoin qu’on redouble d’effort. On crie au chômage pendant que 130.000 emplois vacants ne trouvent pas preneurs.
Mais certains oiseaux de malheur veulent encore nous faire croire que la malchance de la Tunisie provient de sa religion musulmane et de son alphabet arabe. Tout cela dans le but d’induire en erreur les laissés pour compte de l’ancien régime qui se sont éveillés et chassé la dictature pour se retrouver confrontés à des larbins nostalgiques de l’ancien régime pour lesquels la paix sociale s’accommodait bien de la répression des villes et villages de l’intérieur. Les anciens détenteurs du pouvoir politique à Tunis avec sa banlieue bourgeoise qui envoyaient leurs enfants dans les écoles et lycées français pour plus tard former une cinquiéme colonne dans l’espoir que ceux qui étaient sortis par la porte reviendraient par les fenêtres, cultivent toujours le même mépris pour les déshérités de Sidi Bouzid et de l’intérieur. Les pouilleux qui sous l’ancien régime sont devenus millionnaires grâce au népotisme et à la corruption se pavanent encore avec l’arrogance des nouveaux riches et rêvent de renverser la vapeur de la révolution.
Merci à Fathi.
@ Ite Beniste
Vous auriez pu l’écrire que cela ne m’aurait pas choqué. L’écriture n’est que l’habit de la pensée. L’arabe, comme tout autre système graphique, est capable de transmettre la pensée quand elle existe mais il ne la crée pas.
Prenons comme exemple le déclin de l’empire turc en particulier et du monde musulman en général qui étaient à leur apogée au Moyen Age. Malgé leur avance ils se retrouveront à l’écart du développement scientifique et industriel qui aura lieu en Europe du 17eme au 19ème siècle. Pour quelle raison? A cause de l’imprimerie tout simplement. Alors que l’Europe s’emparait de cet outil et s’en servaitt comme d’un levier pour diffuser la connaissance, les Turcs l’interdisaient pour des raisons religieuses; il faut écrire le Coran à la main.
Et aujourd’hui quelle est la place de l’Arabe, langue de trois cents millions d’habitants, dans le monde? Les statistiques de l’Unesco indiquent qu’il s’est traduit autant de livres en arabe en un siècle qu’il s’en traduit en un an en grec. Sur les cinquante idiomes les plus traduits dans le monde, l’arabe avec 12633 ouvrages est au 29eme rang derrière le coréen et le catalan (25) et l’estonien (21). Et encore s’agit-il pour l’arabe à plus de 50% d’ouvrages religieux écrits depuis des siècles. Quant aux publications scientifiques dans cette langue les résultats sont pires. .Au cours des cinq dernières années 3,5 millions de recherches ont été publiées dont 37 % par l’Union Européenne, 34 % par les Etats-Unis d’Amérique, 21 % par les Pays Asiatiques., 2,2 % par l’Inde., 1,3 % par Israël, entre 0 % et 0.03 % par chaque pays arabe.
Alors, oui, il faut se poser la question et se la poser pour une foids sans jeter la responsabilté sur les autres Pourquoi cette grande civilisation porteuse d’un glorieux passé en est elle arrivée là où elle est aujourd’hui et comment pourra t-elle se relever.?
Kemal Atatturk avait quelques idées sur la question.
@fathi
je suis plutot d’accord avec votre citation suivante :
“Le fait que 75 ans après la mort du dictateur des lois imposées par les militaires sanctionnent toute opinion divergente sur Ataturk laisse supposer que son amour avait besoin d’un petit coup de pouce. C’est un amour codifié et légiféré. La propagande honteuse qui a été menée pour entourer le dictateur pervers et ivrogne d’une auréole de sainteté équivalait à un lavage de cerveau intensif. Son influence néfaste n’est pas encore dissipée.
Il existe encore des gens qui s’imaginent que la grandeur d’une nation peut être tributaire d’un seul individu. Les français ont vécu cette illusion sous Napoléon, les allemands sous Hitler et les soviétiques sous Staline”
Mais on peut la paraphraser ainsi :
“Le fait que 1400 ans après la mort du dictateur des lois imposées par les oulémas sanctionnent toute opinion divergente sur le prophète laisse supposer que son amour avait besoin d’un petit coup de pouce. C’est un amour codifié et légiféré. La propagande honteuse qui a été menée pour entourer le prophète pervers et pédophile d’une auréole de sainteté équivalait à un lavage de cerveau intensif. Son influence néfaste n’est pas encore dissipée.
Il existe encore des gens qui s’imaginent que la grandeur d’une nation peut être tributaire d’un seul individu. Les français ont vécu cette illusion sous Napoléon, les allemands sous Hitler et les soviétiques sous Staline … et les arabes la vivent avec l’Islam.”
avouez que ça marche aussi très bien !
Sur le fond, ce qui me sidère c’est votre faculté a ne pas comprendre que le monde a singulièrement changé depuis l’époque d’Attaturk, et a fortiori l’époque ottomane et a fortiori le 11eme siècle. je comprend pas trop ce que vous chercher a prouver dans ces époques reculées ou en citant l’inquisition espagnole. Ce fantasme de l’age d’or et des sciences arabes est une chimère, rien de ce qui fait les sciences modernes n’est basé dessus. Il y a eu un sérieux bousculement culturel en occident qui lui a permi de sortir de la logique du moyen age, il semblerais qu’une bonne partie du peuple arabe n’est pas encore réussi ce virage, vous en semblais être le prototype.
@Adrien. Vous mélangez politique et religion. Ce n’est pas mon genre.
@ Fathi Je pensais que vous ne vouliez plus parler d’Artaturk mais apparemment vous n’avez pas épuisé le sujet.
le problème c’est qu’à part envoyer une bordée d’injures axées principalement sur son alcoolisme vous n’écrivez pas un mot sur le problème de fond auquel il convient de répondre: dans quel état était le grandiose empire ottoman que vous décrivez de façon si lyrique (en oubliant que dans les Balkans il s’est comporté avec une impitoyable cruauté vis à vis des chrétiens, pratiquant les massacres,les conversions forcées,la réduction au statut de dhimmi avec impôts spéciaux à la clé,et instituant un terrible système d’enlèvement et de conversion forcée des enfants (un sur cinq) pour en faire des janissaires ou des prostituées logées dans les harems des notables ,car la “gloire” des empires c’est toujours l’écrasement,l’humiliation et même l’élimination de ceux qui leur résistent.)
et si vous osiez renverser la perspective par un effort d’empathie envers les vaincus (mais en êtes vous capable),vous conviendriez que ce que vous décriviez pour Tunis face à Charles Quint les grecs byzantins l’ont subi avec les turcs car pour eux c’était bien un viol et une profanation qui s’était produits quand Constantinople était tombée par le fer et par le feu et que Sainte Sophie la plus grande Cathédrale de la chrétienté et une des plus anciennes (plus de 1000 ans)a été transformée par la force en mosquée.
cette parenthèse étant refermée et pour revenir au sujet qui nous intéresse,
L’état dans lequel Ataturk a trouvé le grandiose empire ottoman c’était l’anéantissement total.
il n’y avait plus rien que le dépeçage, le démembrement et l’occupation étrangère et donc ce n’est pas en traitant Ataturk d’alcoolique que vous cacherez le soleil avec un tamis et que vous masquerez ce fait qu’il a par ses qualités de leader et de brillant chef militaire sorti son pays du gouffre absolu où il était plongé et a fait surgir une nation des décombres du défunt empire.
Ce mérite là,vous ne pourrez pas le lui enlever.
Ataturk a hérité des résidus insignifiants du sultanat qui était un conglomérat hétéroclite pour créer une nation qui n’avait jamais existé en tant que telle:la nation turque.
une remarque au passage sur l’alcoolisme: on racontait autrefois une petite blague où l’on décrivait deux personnalités politiques dont l’une possédait un certain nombre de qualités personnelles ( la sobriété entre particulier) et une autre qui semblait avoir un certain nombre de défauts personnels assez graves,dont celui d’être alcoolique,fumeur etc.. et on posait ensuite aux auditeurs la question suivante:
pour lequel de ces deux hommes auriez vous voté en cas d’élection et immanquablement les gens répondaient: pour le premier (sobre,non fumeur,ascétique,etc…)
à la suite de quoi on expliquait aux l’auditeur que le personnage “austère” pour lequel ils auraient voté était …..Hitler et celui qu’ils avaient rejeté (buveur..etc..) était….. Churchill.
instructif non?
et vous allez peut être m’expliquer aussi qu’Alexandre le grand ne méritait pas sa gloire de fondateur d’empire immense et tolérant car lui aussi est mort à 32 ans de son intempérance qui le conduisait à enchainer les beuveries et les fêtes Dionysiaques.
quant à la question de l’alphabet qui a l’air de vous traumatiser particulièrement je vous rappellerai que les plus grands pays musulmans (ou plus exactement à majorité musulmane) ne l’utilisent pas (Indonésie et Malaisie par exemple) ou l’ont abandonné (Bengla Desh après la partition du Pakistan) sans parler de l’Asie centrale ex soviétique ou de l’Afrique subsaharienne.
au maghreb même il existe des populations non arabisées possédant leur alphabet (tifinagh etc..)
quant aux populations turques elles mêmes elles ne sont d’ailleurs pas “naturellement” toutes musulmanes et il existe des populations turques chrétiennes (les gagaouzes et d’autres) y compris en Anatolie
Enfin (last but not least) si vous tenez absolument à mettre Bourguiba et Ataturk dans le même panier je dirai que si le monde arabe n’a jamais connu la démocratie,il faut quand même reconnaitre que dans la galerie des despotes arabes de tout poil,à mon sens le “premier” Bourguiba (celui des premières années de l’indépendance,et non le “président à vie” sénile et manipulé) n’a pas été le pire,loin de là car il a été un “despote éclairé”.
Comme le soulignait Emilio il a consacré la plus grande part du budget à l’éducation,a refusé la course aux armements et les folles dépenses militaires,a compris la nécessité de limiter les naissances et d’émanciper et de mettre au travail la moitié féminine du peuple.
mais peut être préférez vous ceux qui n’ont pas “léché les bottes de l’occident” pour reprendre une de vos formules et qui ont contribué à détruire et ruiner le monde arabe.
par exemple un Nasser qui a été le principal protagoniste du désastre de 1967 et qui en est mort.
ou Saddam Hussein qui s’est lancé dans une guerre au million de morts dans le but avoué de “détruire l’Iran” qui a gazé son propre peuple (5000 morts aà Halabja) (mais ce n’étaient que des kurdes)!
ou Hafez El Assad qui lui aussi a allègrement massacré sa population àHoms et à Hama,avec la suite que l’on connait.
ou encore Gueddafi l’authentique dictateur maboul qui a dilapidé les richesses de son pays dans de vaines tentatives de semer le désordre pour étendre son influence un peu partout.
et quant à la “démocratie musulmane” qui selon vous se développe actuellement dans la Turquie d’Erdogan permettez moi d’être un peu sceptique quand on y voit les dizaines de journalistes qui sont jetés en prison!!!
il fallait lire “la sobriété en particulier” et non entre particulier.
[…] « Heureux celui qui se dit turc ». Ces mots célèbres sortirent de la bouche de Mustafa Kemal dit Atatürk, premier président de la République turque. Et on les ressasse souvent quand il s’agit de retracer l’Histoire de la Turquie moderne. […]
De la grandeur de certains hommes d etats c est leurs peuples qui en decidera. Ataturk tout comme Bourguiba ont imposé a leur peuple un tolitarisme abject et par la force des armes et
d en haut, un modernisme perverti. Adnan Menderes le premier ministre turc qui voulait concilier
l heritage culturel turc avec la modernité occidentale a été pendu par les militaires heritiers
d Ataturk, tout comme Salah Ben Youssef a été assassiné par Bourguiba pour les meme raisons. Les deux ont fait tout pour eradiquer l heritage historique de leurs peuples et voila que cet heritage revient par la grande porte en faisant voter par les deux peuples la prise du pouvoir par les islamistes, symboles de l heritage culturel qu Ataturk et Bourguiba ont tout fait pour eradiquer ! La memoire de ces deux hommes s effrite deja tres rapidement chez leur peuples car il etaient trop petits pour acquerrir la grandeur du tres grand democrate senegalais Leopold Sedar Senghor . De Senghor l histoire se rapellera quant aux deux autre…..
Bourguiba est toujours présent et le restera pour bien longtemps il est la !!! partout !!! il est en nous ….que vous l’aimiez ou non c’est autre paire de manche mais il fait fait partie de notre histoire comme monsieur Mustapha Kamel Ataturk l’est pour la Turquie
ataturk and ghanouchi:
the giant and the dwarf is the dimension would be given to those two.
one wonder what type of fertiliser the turks use on their land.
if we were to compare what progeny turkey and tunisia have produced from their soil
than we we have an issue with our product.
bourghiba,zibla,ghannouchi are despot tunisian fed herds who are a disaster to the tunisian
people and her environment .
ataturk is a lobster and ghannouchi is a shrimp of the non consumable kind.
to each his time but we know who served his nation interest best.
Franchement je regrette que Bourguiba ait pas autant investi dans le nationalisme que l’a fait Ataturk, car malgre les mensonges des Ben Youssef et des islamistes, le royaume de Tunisie a tjs ete independant de fait du califat. Je regrette qu’on ait pas aujourd’hui des ministres comme youssef sahib attabaa qui a refuse de baisser le drapeau tunisien en entrant a istamboul avec sa fameuse phrase ” ma tete peut etre enlevee mais pas le drapeau”. C’etait au 18eme siecle! Quel gachis!
Beaucoup de personnes attaquent Mustafa Kemal en visant Bourguiba,alors qu’Atatürk a été beaucoup plus radical que Bourguiba dans son laïcisme.
Bourguiba a tenu à affirmer dans la constitution le caractère arabe et musulman de la république tunisienne.(ce que les laïcs de l’époque lui ont d’ailleurs reproché)
il a même affirmé que selon lui “Atatürk était allé trop loin”
je pense que pour ceux qui attaquent Bourguiba sur ses réformes somme toute assez modérées , la suppression de la polygamie et l’émancipation des femmes étaient déjà d’intolérables atteintes à “l’identité” tunisienne telle qu’ils la conçoivent.(à la mode salafiste)
Au diable toutes les religions de la terre……..même les grand savants sont sans religion, car il savent que c’est une invention pour dominer le monde…………..mais devant le mystère ou l’incompréhensible, nous ne cherchons pas plus loin, comme une mouche coincée entre le rideau et la vitre transparente de la fenêtre …………..j’ouvre la fenêtre chaque fois que c’est le cas
Au diable toutes les religions de la terre……..même les grand savants sont sans religion, car il savent que c’est une invention pour dominer le monde…………..mais devant le mystère ou l’incompréhensible, nous ne cherchons pas plus loin, comme une mouche coincée entre le rideau et la vitre transparente de la fenêtre …………..j’ouvre la fenêtre chaque fois que c’est le cas
Elève brillant (jusqu’à surpasser ses professeurs), stratège militaire invaincu, fin politicien accomplissant des réformes avec une énergie rarement égalée dans l’Histoire (il a fait sortir la Turquie du Moyen-Age en quelques années à peine), visionnaire génial et extrêmement cultivé (il a lu au minimum 3997 livres !) : oui, Atatürk est absolument un grand homme.
Extermination des Arméniens ? Tais-toi les arméniens ont aussi un fait un génocide sur l’Azerbaidjan. Personne n’en parle. Les français ont massacré les algériens. Pas important, c’est notre pays. Les belges ont fait un génocide au Congo. Toujours rien… Et là, monsieur dit Atatürk père d’Hitler… Es-tu idiot ?
Atatürk a détesté Mussolini, en le traitant d’hyène, et Hitler il le détestait aussi. ”et allaient dire à un kurde ou à un arménien ce qu’ils pensent d’Attaturk, sans parler de nous et des autres musulmans”, déjà le nombre de fautes est énorme dans la phrase, et il (Atatürk) n’allait jamais demander ça. Au lieu de mentir et dire que c’est un déchet de l’Histoire, va apprendre à écrire français et apprend qu’y est Atatürk.
bon je réponds très tardivement à vos commentaires, mais j’espère que vous le lirait.
je ne comprends pas pourquoi vous ramenez toujours le grandeur de la Turquie aux réformes d’Atatürk. Son gouvernement a fermé une industrie aéronautique qui commençait à exporter des avions dans plusieurs pays, parce que soi disant, c’était une entreprise qui ralentissait l’économie turque. si la Turquie est aujourd’hui la première puissance économique voire même militaire (presque) du monde musulman, ce n’est sans doute pas grâce à Atatürk. vous oubliez les hommes politiques qu’a connu la Turquie comme Adnan Menderes, Necmettin Erbakan (qui fut renversé par l’armée parce que trop musulman, alors qu’il avait développé l’industrie militaire, l’agriculture, l’économie) ou encore Turgut Ozal. c’est grâce à ces hommes que la Turquie est une puissance économique. depuis l’arrivée au pouvoir d’Erdogan, le PIB par habitant a triplé (passant de 5000 dollars par ans à 14500 dollars). mais vous préférez le nommez de dictateur alors qu’il est élu à 50 % par la population. Dans un de vos commentaires vous dites que Atatürk a utilisé une dictature provisoire pour parvenir à ses objectifs de “grande Turquie”, nous pouvons dire de même pour Erdogan alors. Il emprisonne les journalistes pour bien mener ses décisions et pour le bien de son pays (si on part du même raisonnement que le vôtre). C’est facile de jeter la faute à un alphabet ou à une religion. Aujourd’hui, il n’y a presque aucun pays musulman qui est dirigé par un Homme qui veut la croissance de son Etat. tous ces dirigeants travaillent pour les intérêts des Occidentaux. mais bizarrement, lorsque vous regardez des hommes politiques qui voulaient développer leurs pays en se séparant de l’impérialisme occidental mais tout en étant musulman, ils ont été destitué. Regardez Necmettin Erbakan, c’est le premier homme politique turc qui a construit la voiture nationale, mais l’armée qui se dit garant de la laïcité d’Atatürk a renversé cet homme parce qu’il présentait un danger pour cette laïcité. Erbakan a développer l’industrie militaire turque, qui était très dépendante des occidentaux car la Turquie achetait ses armes aux Occidentaux et ne produisait rien. sous Erbakan, toutes les ouches de la population ont vu leurs revenues augmenté, mais bon, comme il parlait de Dieu dans ses discours, c’était un homme à abattre.
La religion musulmane a toujours été en faveur de la science, des recherches philosophique, la croissance et du respect des droits de l’Homme (bien avant la France qui l’a déclaré en 1789). donc si un homme politique musulman se réclame de la religion musulmane mais qu’il mène une politique dictatoriale, qui ne pense qu’à son enrichissement personnel et non de la nation, il ne faut pas jeter la faute sur l’Islam et à son alphabet.
De plus, les réformes de votre bien aimé Atatürk n’a pas vraiment aidé la Turquie à se développer. Voulez parlez du traité de Lausanne? ce traité qui a permis aux occidentaux de coloniser la Turquie de l’intérieure sans même l’envahir. tous les accords de ce traité signés par le gouvernement d’Atatürk, en particulier par le rabbin juif Haim Nahum, sont en défaveur de la Turquie alors que celle-ci était sortie vainqueur de la guerre “d’indépendance”. Une très belle citation du guerrier musulman Saladdin disait que ” si vous voulez détruire une nation sans guerre, diffuser la nudité et l’adultère dans la jeune génération”. je crois que Atatürk a effectivement lu cette citation et a trouvé l’idée géniale de l’appliquer en Turquie.
Sur ce, bonne journée.
Je constate que la débilité n’a pas de limite
Votre texte à autant de valeur que le PQ
Je découvre par hasard ce site en faisant des recherches pour savoir qui était ataturk vraiment par hasard . Je suis épaté par tout ce que j ai lu . Donc voilà ! Loin d être spécialiste de la question turc , de sa civilisation , de son histoire je découvre grâce à vous ce personnage haut et en couleur qu est M.kamal , après vous avoir tous lu , subitement il me vient à l’esprit , la pensée suivante ; comment avec un tel parcours , les turcs qu on croise sont d une banalité quelconque ? et que pardon , ils ont très peu d esprit , très belliqueux , primaire et j en passe y compris dans l elite . De grâce ne jugez pas trop hâtivement mes propos ,je n ai aucune animosité envers eux et bien sûr je ne connais pas tous les turcs mais ceux que je rencontre sont extrêmement ennuyeux et doublement maintenant que j ai lu l histoire de la Turquie et le combat d Ataturk pour émancipé son peuple de l obscurantisme. D’ailleurs la preuve aucun turc n a intervenu pour donner son avis et l article date de 2013 et nous sommes en 2016 . Ils n ont d intérêt que pour ( salade , tomates , oignons ) et le GALATASARAY et faire du fric encore et encore .
Ma parole , ils ont rien compris . Il y a quelque chose qui sonne faux chez eux .
Et qu’est ce qu’ils pensent les armeniens et les kurdes d’Attaturk
Alors deja reste tranquille sur ce que tu dit parceque tu va te menger un amande tu va rien comprendre.Et quand tu dit c’est des voleurs bah la on a envie de te dire ferme ta gueule pcq c’estpas les arabes les voleurs c’est de tout qui volent
Merci. Joli commentaire.
L’argent !
Si moi, j’avais donné mon avis et, franchement bravo “TETE DE TURC”, vous l’avez très bien constaté. Les turcs ne ressemblent pas pour la plupart à Atatürk culturellement et intellectuellement parlant.