كلام شارع: التونسي و الأحكام الصادرة عن المحكمة العسكرية في قضايا شهداء الثورة

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كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة تفاعل المواطن التونسي مع الأحكام الصادرة عن محكمة الإستئناف العسكرية في قضايا الشهداء الثورة.

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  1. 1
    mandhouj

    A toutes celles et ceux qui ont été choqué-e-s
    La déclaration de l’avocat des accusés ou celle de bce : Sans surprise, ni étonnement,
    ‘’Dans toute société, la justice est à l’image des forces dominantes’’
    On s’attendait tous à ce genre de déclarations.
    La présence de cet avocat à ce procès n’était que pour le besoin de la procédure, afin d’éviter un vice de procédure. Son rôle commence maintenant, et c’est maintenant qu’il va justifier de sa prime.
    En vérité ces jugements étaient programmés depuis que Bajbouge à fait la passation de pouvoir d’une manière démocratique aux yeux de tout le monde.
    – N’est-il pas le premier chef de l’exécutif sous lequel il y a eu des élections libres et transparentes,
    – N’est-il pas le premier chef de gouvernement qui effectua une passation de pouvoir pacifiquement dans notre histoire politique ?
    – Sous sa gouvernance, ces hommes de la dictature étaient emprisonnés ?
    – N’est-il pas ‘’à l’origine de l’article de l’exclusion politique des rcdistes’’, dit l’article 15 ?
    – Au moment du dialogue national, quand les choses se sont bloquées, n’a-t-il pas eu le courage de jeter à la poubelle, ses alliés du front populaire ? et hamma a vécu un sale moment d’angoisse. Est-ce que on se rappelle ?
    Il ne faut jamais oublier ce cinéma politique habilement et machiavéliquement construit. Et tout cela pour nous faire oublier qui sont les architectes du ministère de la terreur, (Beji Caïd Essibssi et Foued Elmbazza). Pour nous faire dire que les crimes contre les yousfistes, … sont en final des crimes de régime, et le régime, ce nome aujourd’hui, l’ancien régime, le passé (…). Pour nous faire oublier l’architecte falsificateur des élections législatives, en 1981 et 1989.
    Nous nous n’oublions jamais, qui nous sommes. Nous sommes les enfants d’Abou el Kassem Echabbi, de Farthat Hached… les enfants de la résistance. Oublier ses racines, ses origines, c’est omettre son histoire.
    Pour le rcd, ben Ali harab, est une réalité, mais l’enjeu et ailleurs.
    On sait tous que ben Ali harab en compagnie de sa coiffeuse, mais le pouvoir de rcdistes demeure stable dans la société. Et jusqu’à maintenant il n’a pas eu redistribution de richesses du pays ni du pouvoir dans les territoires. L’organisation territoriale est toujours la même, les monopoles dans les grands secteurs d’activité économique (commerce, import/export…) demeure la maison de LOQMAN comme on l’a découvert à notre naissance, …
    Ben Ali harab, mais le cœur du pouvoir rcdiste est stable, comme il a était construit par Bourguiba et ben Ali (psd/rcd), depuis le 2 mars 1934 avec le putsch politique à Ksar-Hellal.
    Après la révolution et surtout après le 23 octobre 2011. Comment expliquer les 36000 grèves ? Les centaines des sit in politisés ? Les différentes difficultés posées à la troïka chaque fois qu’il y a eu volonté de reforme des secteurs publics, justice, medias,… et des projets conséquents pour le développement des territoires marginalisés ? Comment expliquer le chaud et le froid soufflés par les bailleurs de fonds, les états comme la France, …, les agences d’annotation ? Comment expliquer l’opération putsch de l’été 2013 ? Comment expliquer les appels à la dissolution de l’Anc et à la démission de deux gouvernements élus et la demande explicite pour l’arrêt du processus démocratique à chaque fois qu’il y a eu assassinat politique?
    A mon sens, c’était juste pour rappeler à la troïka, les limites à ne pas dépasser, pour ne pas dire les engagements pris avant la passation du pouvoir fin décembre 2011, ou plutôt rappeler les consignes données avant cette passation de pouvoir.
    Je suis convaincu qu’à ce niveau du jeu politique, les enjeux se jouent à coup de canon, ou de missile.
    Heureusement, la troïka a choisi la conscience du peuple, et les moments où le peuple était debout pour avancer vers l’achèvement du processus démocratique. La troïka a su éviter à la Tunisie une guerre civile, un bain de sang, la troïka a évité la faillite de l’état. Sans la Kasba de l’été 2013 la nouvelle constitution n’aurait jamais été achevée. Sans la Kasba été 2013, le dialogue national n’aura jamais eu lieu. Sans l’habilité de la troïka et d’Ennahdha à sa tête, bce n’aurait jamais lâché le front de la gauche extrémiste anarchiste.
    Dans l’actuelle Tunisie, la dignité passe par la médiation et les négociations deviennent rudes.
    Dans ces jugements il n y a pas eu un marché conclu à l’avance, mais juste une expression des forces, les forces de l’heure qu’on vit.
    Peuple debout, les choses avanceront mieux. C’est une question de deux poids sur les deux plateaux d’une balance, la balance de l’histoire. Un poids de chaque côté.
    Je suis plus que certains :
    – La révolution gagnera,
    – La justice transitionnelle ira jusqu’au bout, c’est question d’histoire qui avance,
    – Nous arriverons, difficilement, mais nous arriverons, à formuler une volonté commune pour bâtir la nouvelle Tunisie, celle, de la liberté, de la démocratie, des solidarités. La Tunisie de la dignité est et ne peut être que la Tunisie qui partage et qui protège.
    – Moi j’ai compris, et vous ?
    – Ben Ali harab, et les enjeux ne sont pas là dans ce houroub, mais au cœur de notre conscience collective, osons le défi, osons ce possible.
    Ben Ali harab.
    Mandhouj Tarek.

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