COMMUNIQUÉ Le projet de création d’un Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger issu d’une revendication de la société civile tunisienne a connu une période de préparation accrue et efficiente de septembre 2013 à Février 2014 et ce, afin qu’il puisse enfin devenir une réalité. Cette mission, regroupant 4 personnes faisait suite à un important processus initié en 2012. Durant cette période, des travaux ont donné naissance à un projet de Loi afin d’institutionnaliser ce Conseil, ainsi qu’à un rapport d’information et un site web d’information (www.majlesna.org) à destination des Tunisiens à l’Etranger, et ce en un temps très limité.
Madame Fadhloun Barboura, nommée Chargée de Mission en avril 2013, par le Secrétariat d’Etat aux Migrations et aux Tunisiens à l’Etranger, avait pour objectif principal d’établir une synthèse des consultations effectuées au préalable. Cette période s’est soldée par une démission en Août 2013, avec comme explication “officielle”, le manque de moyens mis à sa disposition. Afin d’éviter tout effondrement du projet, un consensus a été trouvé et une de ses revendication, à savoir la création d’une équipe, fût entendue. C’est ainsi que 3 personnes issues de l’immigration tunisienne, à savoir Taissir Saddi (Paris), Mohamed Othmani (Berlin) et Issam Ayari (Lyon), ont été proposées et fûrent intégrées au projet afin d’établir ces éléments.Les éléments de synthèse nécessaire au bon développement de ce projet ont été transmis le 25 décembre 2013. C’est à partir de cet événement que le processus d’institutionnalisation devait s’enclencher pour ensuite être transmis à l’assemblé nationale constituante pour y être débattu, avec, nous l’espérons, un maximum de participation de la société civile.
Or, nous avons eu le regret de constater l’absence répétée de Madame Fadhloun Barboura durant cette phase de travail, la méconnaissance criante du projet ainsi que l’adoption de sa part de considérations politiques non conformes à l’objet de la mission qui nous a été confiée.
Nous avons alerté à plusieurs reprises les pouvoirs publiques de nos craintes.
Nous avons donc pris, en notre âme et conscience, la décision de nous désolidariser complètement de ces agissements et de l’influence politique néfaste à la bonne continuité de ce projet fédérateur et plus que jamais nécessaire.
Nous demandons que ce bilan soit réalisé incluant les auteurs de ces travaux afin d’assurer une continuité au projet de création du Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger. Nous contestons par la même occasion la mobilisation de nouvelles ressources, notamment financières, pour élaborer à nouveau un dossier et des outils déjà existants. Cette démarche ne peut être que contre-productive et met clairement en péril l’aboutissement de ce projet.
Nous appelons également votre attention sur la nécessité de nommer une personne compétente, engagée et neutre, a la tête de ce projet afin de rendre réalisables ses objectifs majeurs. Nous nous tenons bien évidemment à la disposition des pouvoirs publics ainsi que de la société civile afin d’apporter tous les éléments pouvant contribuer à la réalisation de ces objectifs.
L’Equipe en charge du Projet de création du Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger (HCTE)
Bonjour
il faut reprendre la concertataion avec les associations démocratiques dont certaine existe depuis plus de quarante de luttes pour l’immigration, il faut reprendre car ces associations ont été écarté par l’ancien secrétaire d’état malgré leur disposition au dialogue, il faut reprendre car ce n’est pas une affaire de spécialistes ou d’expert, c’est l’affaire des immigrés et des Tunisiennes et tunisiens à l’étranger et de leurs associations. Défendre l’ancien projet de l’ancien secrétaire d’Etat à l’immigration c’est défendre l’exclusion et je me félicte du choix du nouveau ministre des affaires sociales qui souhaite le dialogue avec toutes et tous.
cordialement
Tarek BEN HIBA président de la FTCR membre de la coordination des assises de l’immigration tunisienne (CAIT)
Le tunisien à l’étranger est animé par des enjeux qu’il ne maîtrise pas.
Je crois toujours en l’humain
Mais la réalité est très ambiguë et dans une grande complexité.
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.
Pour mémoire le projet dont on fait l’éloge a été conçu par l’OTE rcdiste depuis 1990 dans le but d’augmenter le nombre des agents chargés de surveiller la diaspora et de la maintenir sous contrôle.
Le projet que chantent ceux qui ont pioché dans les archives n’a aucune utilité pour nous expatriés, l’immigration d’il y a 24 ans n’est plus la même aujourd’hui. Nous voulons mettre en place un projet démocratique et pluriel qui traduit le choix et les aspirations de toutes les communautés tunisiennes à l’étranger et non un pseudo projet conçu par le Rcd, revu et corrigé sans aucune concertation sérieuse. Le conseil des Tunisiens à l’Etranger se fera avec nous et non contre nous.
Que ceux qui eux ont découvert, les aspirations de la diaspora après le 7 mai 2011(les assises de l’immigration), sachent qu’avant de mettre en place Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger, il faut passer par le détachement de l’OTE du ministère des affaire sociales et l’integrer au ministère des affaires étrangère ou du premier ministère car la diaspora n’est pas cas social. Et surtout comment par la refonte de l’OTE.
Les fondements de cette campagne orchestrée contre Mme Barboura(“l’absence répétée , “la méconnaissance criante du projet” , l’adoption de sa part de considérations politiques “) sont trop criards et révèlent clairement les intentions de ceux qui les adoptent pour écarter la coordinatrice du projet, de l’exclure pour des soi-disant “considérations politiques”, lesquelles guident en fait ses détracteurs nommés par la “Troika”, et pas besoin d’en dire plus!
Il est malheureux de voir chacun tirer le drap à soi au lieu de chercher à un istaurer un vrai dialogue susceptible de permettre aux “protagonistes” de parvenir à unconsensus, sans quoi le projet risque de ne jamais être réaliser…
1)Mais mme Barboura est elle même nommée par la Troika
2) Mme Barboura est d’extrème gauche et aussi aux mains du watad (front populaire), roule pour le FTCR et le Sieur Tarek Ben Hiba et consort , ce dernier ne represente qu’une poignée de franco-tunisiens qui sont plus français que tunisiens et qui ne voient dans ce nouveau machin qu’un frommage. et et et et et …………….
Lorsqu’on rencontre un grand problème,on le divise en partitions ordonnés selon leurs importances.
Nous proposons,un”Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger,originaires du sud”;c’est une grande masse.
leurs problèmes sont parfois spécifiques.Un Bateau Marseille Gabès est une revendication décennale.Gabès étant le barycentre du sud;un rayon de 100 km vers tout le sud;même nos amis algériens du sud-est seront drainés par tel projet.Mais les lobbys au ministère du transport s’acharnent à enterrer de tel projet,sauf si nous acceptons Marseille Sfax ?!
Les statistiques parlent toutes seules;mais voilà,la révolution c’est à la radio.la réalité c’est amère,pour nos immigrés,qui continuent à mourir d’accidents entre la Goulette et le sud,parceque,au sud tout doit passer par Sfax si non c’est le déluge ! révolution?tu parle,!
Pole Civile de Gabès (45 associations):taiebhamd@yahoo.fr