Lors de la rédaction d’un précèdent article sur la situation écologique en Tunisie, nous avions déjà remarqué la pénibilité du travail dans le secteur associatif lié à la question environnementale.
En effet lors de notre visite à l’association Tunisie Recyclage, un des salariés de l’association se plaignait déjà, à demi-mots, des conditions de travail précaires. A cette époque, celui-ci ne voulait pas témoigner de peur de perdre son pain, lui qui est marié et père d’un enfant.
Ce n’est que quelques mois plus tard, que ce désormais ex-salarié de Tunisie Recyclage prend contact avec nous afin de nous expliquer les conditions de travail auxquelles il était confronté. Dans la vidéo ci-dessous, il nous explique son calvaire au sein de cette association qui selon lui ne sert d’intérêts qu’à ses présidents et aucunement la question environnementale. Il nous avouera en « off » que lors de notre dernier passage, tout était orchestré : la table sur laquelle il travaillait avait été posée rien que pour notre tournage. De même, le ramassage des ordures ne se faisait pas régulièrement, contrairement à ce qui nous avait été dit, amenant plusieurs adhèrents à quitter l’association. Pire encore, sont les conditions dégradantes, dans lesquelles ce salarié a dû travailler, et la façon dont il doit aujourd’hui, seul, panser ses plaies.
Nous avons tenté de joindre Tunisie Recyclage afin d’avoir des informations plus précises sur ce cas. Nous leurs avons laissé plusieurs messages sans obtenir de réponses.
Par ailleurs, plusieurs adhérents ont accepté de témoigner pour nous sur le travail effectué par l’association Tunisie Recyclage. Ahmed, un écologiste convaincu, laisse d’emblée apparaitre sa lassitude : « A vrai dire, au début, tout était nickel. Le ramassage se faisait quotidiennement. Mais depuis quelques temps, c’est différent. Il y’a toujours un problème qui fait surface : soit le camion ne marche pas, soit le chauffeur ne répond pas…. Sur la page Facebook de l’association, on nous encourage à aller nous-même déposer nos ordures devant le local de l’association. », Avant de renchérir : « On ne sait pas exactement ce qui s’y passe à l’intérieur. Personnellement j’y ai adhéré par conscience citoyenne, mais force est de constater que je paie une cotisation pour un service qui n’est pas adéquat. Je paye 35 dinars de cotisation, il y’a près de 600 adhérents, ce qui fait plus de 20 000 dinars. Sont-ils tous investis ? J’en doute. »
Pour un autre adhèrent, ayant préféré garder l’anonymat, Tunisie Recyclage fait avec ses propres moyens et il est donc normal qu’elle agisse de la sorte : « C’est une petite association qui vit de cotisations de ses adhérents, il est donc normal que parfois ça ne se passe pas comme prévu. Personnellement, je vais moi-même déposer mes ordures triées devant le local dédié au tri. Certes, il est fermé depuis quelques temps, mais au moins, je continue à faire ce que je pense être juste pour notre environnement ».
En attendant d’avoir une réponse de Tunisie Recyclage, ce qui se passe dans le monde associatif est interrogateur à plus d’un titre. Force est de constater qu’aujourd’hui, de plus en plus d’associations oublient leurs objectifs premiers, et jouent sur la crédulité des adhérents pour entrer clandestinement dans le lucratif. Nous y reviendrons.
Je suis la vie présidente de Tunisie Recyclage… vous pouvez me contacter a tout moment sur le 20 46 03 68. ou nous envoyer un mail a contact@tunisierecyclage.org, nous répondrons a toutes vos questions… ce que dit Karim, n’est pas exacte, il a été payé, avait des gants en cuire qu’il refusait de mettre , une table de travail qu’il ne voulait pas utiliser, et ne faisait pas correctement son travail, a plusieurs reprises il n’était sur son lieu de travail, ou lisait ou simplement dormait pendant ces heures de travail (plusieurs témoins) … c’est lui qui refusait que l’on le déclare a la CNSS car il touche une pension pour incapacités (vérifiable) et craignait de la perdre.. c’est du reste une des motivation a son licenciement et plus de son manque d’assiduité au travail… la charge de travail journalière ne dépassait pas les 4h alors qu’il était payé plein temps .. Vous devriez vérifier vos sources avant d’attaquer une association…. la cotisation est de 20 DT par AN et non pas 35.. et nous demandons aux gents or zone de collecte de venir déposer leur déchets.. certes nous avons quelques pannes sur notre camion, mais faisons toujours notre possible pour le réparer au plus vite et organiser des collectes de rattrapage auprès de nos participants.. En ce qui concerne nos finances avant de dire que nous faisons des profits vous devriez vous renseigner car l’association vit des prêts fait par les membres du bureau.. j’en suis personnellement a -7000 DT. votre article est calomnieux et pas digne de journalistes d’investigation qui se doivent de vérifier toutes les informations..
Bravo valerie et tunisie Recyclage pour tout ce que vous faites en matière de l’environnement
Je ne crois pas à la version de l’histoire donnée par le site.
Je vis au quotidien avec le travail que fournit tunisie recyclage, en tout debut je ne comprenait pas le but, mais aujourd’hui, le travail que fournissent les responsables,ainsi que les bénèvoles, au sueur de leur front, sans compter leurs heures, leurs temps, leurs devouement aux ramassages quotidien, afin de faire le tri eux memes, regardant, cette video, de ce salarié, qui est un menteur, il parle de plusieurs personnes qui travaille avec lui, alors que de sa propre bouche, il parle d’une autre personne, cette video devrait etre effacé, nawaat n’a qu’a faire du bon journalisme, on ne publie pas des videos avant la verification des dires, il parle de ne pas etre equipé de gant, ce qu’il porte sur la video doit etre des chaussettes.
Mes remarques :
* La cotisation de 20DT n’est pas obligatoire et on est très très loin des 20000 DT de monsieur
* Il y a une table depuis le premier jour au local de tri
* J’ai coaché Karim plusieurs fois … “Karim met tes gants!!!”, “Karim utilises la table, tu vas te bousiller le dos (celle là je l’ai répété tous les jours)”, “Karim t’es pas organisé tu perds trop de temps, utilises les cartons ils sont là pour ça”, “Karim ou est le fleetox que je t’ai ramené hier ?” => rien à faire …
* J’ai moi même et autres fondateurs mis plusieurs milliers de dinars dans cette association sans jamais récupérer un centime
NAWAAT : J’ai beau chercher votre email ou vous avez essayé de nous contacter, introuvable. Pouvez vous me donner la date et l’heure d’envoi svp ??
HABITANTS DE LA BANLIEUE NORD : Ne vous laissez pas décourager par cet article, abonnez-vous sur tunisierecyclage.org, essayez le service, cotisez si vous êtes satisfaits.
Bravo Selim et tunisie recyclage pour le travail exceptionnel que vous faites et bonne continuation!
Tout d’abord je dois dire BRAVO à toute l’équipe de Tunisie Recyclage pour tout ce qu’ils ont fait en utilisant leur propre denier en premier et avant les otisations avec un seul but inculquer aux gens les bienfaits du TRI et du recyclage.
Ce que je regrette, c’est que cette jeune équipe pleine de bonne volonté n’avait pas su utiliser la bonne sratétégie et la bonne gouvernance pour justement avoir une bonne trésorerie : c’est la stratégie commerciale et marketing qui manque à cette association car au jour d’aujourd’hui il faut conduire une association comme une affaire commerciale si ont veut vivre longtemps.
Bravo encore et encore à Valérie – la locomotive de l’association et à tous les autres
Je suis estomaché par cet article.
J’ai moi même participé bénévolement à Tunisie Recyclage lorsque j’habitais la banlieue nord.
La table est dans le local depuis les premiers jours, tout est fait pour qu’on se fatigue le moins possible à condition d’utiliser un minimum de bon sens, et des gants sont toujours disponibles.
Les conditions de travail réunies lorsqu’on aime travailler et qu’on prend ce qu’on fait un tant soit peu au sérieux.
“En attendant d’avoir une réponse de Tounes Recyclage ..” je crache juste à la suite une hyperbole visant à signifier qu’ils profitent de la crédulité de leurs membres .. Un bel exemple d’amateurisme journalistique.
Un bon journaliste se doit de *croiser* les informations avant de les publier sur les bases d’un témoignage et nuire gravement à l’image d’une association ou personne. Vous parlez de ne pas réussir à joindre l’association, je ne vois aucune mention sur twitter par exemple.
A entendeur sourd d’une oreille..
Nawaat a bien changé ! Cet article n’a rien à voir avec du journalisme. Il est 100% à charge et totalement calomnieux. De l’anti journalisme, une plaie pour le vrai travail journalistique dans ce pays. Voilà du journalisme de comptoir de café.
Je suis adhérente à Tunisie Recyclage, j’ai payé 20 dinars pour l’année et rien de plus. Le ramassage a toujours eu lieu, ou rattrapé quand le camion tombe en panne. Si je ne suis pas là, le chauffeur me téléphone pour me prévenir qu’il est devant ma porte. Heureusement que ce pays compte des initiatives pareilles, des asso conscientes de l’avenir incertain du pays, avec comme seul objectif de proposer une alternative, des solutions durables. Quelle capacité à casser ce qui marche ! C’est un sport national ici qui ne fait pas avancer.
Bonjour,
Nous sommes membres de Tunisie recyclage depuis plus d’un an et nous sommes très satidafaits tant par l’initative que par le sérieux des membres de cette association.
C’est facile de critiquer mais faites attention parce que comme dis Rim, il faut savoir trier avant de balancer des inforamtions pareilles.
J’encourage les initiateurs de cette asssociation et nous devrons les encourager, voir les aider car ça ne doit pas être facile comme tache…
Attention, vos mots peuvent nuire à l’environnement!
Tout d’abord je souhaiterai remettre les choses dans leur contexte : Cet ex- “salarié”, s’est presenté à plusieurs reprises aux locaux de Nawaat entre Juin et septembre (exactement 4 fois). Nous avons refusé de prendre en considération ses demandes d’interviews, n’avant aucune preuve de ce qu’il avance. Quand il revient vers nous debut septembre, il était muni de certificats médicaux et de radios datés du mois de juilet attestant une incapacité de travail, dû au cadre de son travail selon son medecin. De ce fait, une interview a été menée dans ce sens, plusieurs autres allégations avancées par celui ci ayant été coupées au montage vu l’absence d preuves qu’il avance. Par la suite nous avons contacté le numero de telephone présent sur le site et la page facebook, et plusieurs messages ont été laissés. Il s’est averé que ce numero était celui du chauffeur de l’association. Nous avons par la suite rencontrés, Mme Thomas et certains benevoles de l’association à leur local ce lundi. Toutes ont démenti les propos de cet ex-“salarié” mais ont refusés de le faire à travers une interview vidéo.Afin de mettre fin à toute polémique, nous avons demandé à la présidente de l’association de nous envoyer un communiqué en guise de droit de réponse à notre article qui sera publié dès reception sur notre site.
Cordialement,
Bellamine Yassine