Certains chiffres indiquent encore que les deux candidats sont dans un mouchoir de poche. Proclamer aussi vite un vainqueur ne nous semble pas aussi avisé, surtout après les tensions vécues durant la campagne.

Autant, les marges d’erreur des sondages sortis des urnes, durant le premier tour, n’ont pas une grande incidence politique ; autant, pour ce deuxième tour, de telles marges d’erreur seraient susceptibles de faire un tort conséquent.

Lors du premier tour, nous avons, en effet, observé des marges d’erreur atteignant les six points. Or, de tels écarts, lors du deuxième tour, seraient susceptibles de provoquer des déconvenues difficilement canalisables !

D’ici 24h (voire 48h) nous saurons qui sera le nouveau président de la République. Entre temps, il eut été souhaitable que nos médias invitent au calme et à la prudence. Faut-il souligner à l’attention des pressés de voir leur « préféré » gagner les élections, qu’une telle invitation ne changera en rien les résultats officiels qui seront incessamment annoncés, mais contribuera certainement à aider le futur vainqueur à entamer son mandat dans la sérénité.

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