كلام شارع: التونسي و التعذيب باسم الحرب على الإرهاب
كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي التونسي من ممارسة التعذيب باسم الحرب على الإرهاب.
Bonjour Nawaat,
Une question d’abord, pourquoi les commentaires sur l’article de Hinda Chennaoui “Tunisie : Au nom de la lutte contre le terrorisme, le ministère de l’intérieur….” sont-ils “fermés” ?
Jai découvert les images, pas celle-ci; les autres : horreur et sacrée mise en scène.
Notre passé qui ne passe pas nous met assurément loin de l’idéal démocratique sur la route duquel nous nous mettons, depuis peu, en rangs bien dispersés. Nul besoin d’imaginer le pire : il est là, à chacun de nos pas, déflagration sanguinaire et obscurantiste, à quoi répond des institutions aux habitudes qui ont la vie dure.
Des assassins, naguère foulant tapis rouge, en route vers le Sérail et un Etat qui se laisse entraîner par ce qu’il y a de plus primitif en eux, de plus bas, par ce qu’il combat, justement, et pour lequel tout le monde paie plus que les yeux de la tête, à commencer par ceux-là mêmes qui sont en première ligne, à qui on a confié la violence légale !
Cela dit quelque chose de ce que nous sommes, de ce que nous sommes encore, peut-être l’essentiel et ce n’est pas très joli : une société où la violence est chez elle. De la cave au grenier, de toutes les tailles, de toutes les couleurs. Jamais bien loin, souvent dans l’escalier quand elle n’est pas à l’œuvre.
Exhibitions pornographiques, les visages, la dégaine, le propos (voulu, obtenu ?) calme, le qui-à-fait-quoi, la voix off, le jeu macabre des rôles, l’infernal irréel en spectacle. Le miroir, surtout le miroir ! : ces gens-là ne ressemblent-ils pas à tous ceux qui nous ressemblent ?!
Votre ci-présent reportage -quelle chance avez-vous eue, Nawaat, de tomber sur des avis partagés ! un paradis majoritairement cultivé, foncièrement contre la torture, contre l’exhibition pour l’exemple, contre l’œil tuméfié.. contre le coutelas frais dans le rouge !
Ailleurs, si près des visages découverts, de ces regards terrifiants presque, précisément, sereins et paumés, allez lire un peu… la haine vomie, le fiel à flots, l’appel au meurtre en vadrouille.
Insigne réussite sur la voie de l’édification du démocratique et paisible peuple !
Nous sommes, moi, vous, elle, lui, les policiers… enfin tout le monde, nous sommes en droit de demander au metteur en scène qu’il vienne nous expliquer, un peu plus en avant, en quoi ces sordides images peuvent combattre la terreur, mobiliser les foules, servir une police que l’on voudrait démocratique, consolider un Etat qui, déjà, se proclame de force et de droit.
Bonjour Nawaat,
Une question d’abord, pourquoi les commentaires sur l’article de Hinda Chennaoui “Tunisie : Au nom de la lutte contre le terrorisme, le ministère de l’intérieur….” sont-ils “fermés” ?
Jai découvert les images, pas celle-ci; les autres : horreur et sacrée mise en scène.
Notre passé qui ne passe pas nous met assurément loin de l’idéal démocratique sur la route duquel nous nous mettons, depuis peu, en rangs bien dispersés. Nul besoin d’imaginer le pire : il est là, à chacun de nos pas, déflagration sanguinaire et obscurantiste, à quoi répond des institutions aux habitudes qui ont la vie dure.
Des assassins, naguère foulant tapis rouge, en route vers le Sérail et un Etat qui se laisse entraîner par ce qu’il y a de plus primitif en eux, de plus bas, par ce qu’il combat, justement, et pour lequel tout le monde paie plus que les yeux de la tête, à commencer par ceux-là mêmes qui sont en première ligne, à qui on a confié la violence légale !
Cela dit quelque chose de ce que nous sommes, de ce que nous sommes encore, peut-être l’essentiel et ce n’est pas très joli : une société où la violence est chez elle. De la cave au grenier, de toutes les tailles, de toutes les couleurs. Jamais bien loin, souvent dans l’escalier quand elle n’est pas à l’œuvre.
Exhibitions pornographiques, les visages, la dégaine, le propos (voulu, obtenu ?) calme, le qui-à-fait-quoi, la voix off, le jeu macabre des rôles, l’infernal irréel en spectacle. Le miroir, surtout le miroir ! : ces gens-là ne ressemblent-ils pas à tous ceux qui nous ressemblent ?!
Votre ci-présent reportage -quelle chance avez-vous eue, Nawaat, de tomber sur des avis partagés ! un paradis majoritairement cultivé, foncièrement contre la torture, contre l’exhibition pour l’exemple, contre l’œil tuméfié.. contre le coutelas frais dans le rouge !
Ailleurs, si près des visages découverts, de ces regards terrifiants presque, précisément, sereins et paumés, allez lire un peu… la haine vomie, le fiel à flots, l’appel au meurtre en vadrouille.
Insigne réussite sur la voie de l’édification du démocratique et paisible peuple !
Nous sommes, moi, vous, elle, lui, les policiers… enfin tout le monde, nous sommes en droit de demander au metteur en scène qu’il vienne nous expliquer, un peu plus en avant, en quoi ces sordides images peuvent combattre la terreur, mobiliser les foules, servir une police que l’on voudrait démocratique, consolider un Etat qui, déjà, se proclame de force et de droit.