Loin de faire l’unanimité, annoncée de manière unilatérale, sans consultations parlementaires et encore moins de concertation avec le voisin libyen, la construction du très peu imaginatif mur frontalier est une mesure radicale qui entraînera des travaux titanesques, pour des résultats non garantis.
A la surprise de ses trois intervieweurs, c’est le 7 juillet dernier que le chef du gouvernement Habib Essid a révélé la construction « déjà entamée » de ce mur frontalier. Les médias évoquent d’abord quatre sous-traitants privés, des sociétés de construction, « six ou sept » selon Essid. En quelques jours, leur nombre passe à neuf contractants, sur fond d’opacité quant aux conditions d’un appel d’offre réalisé en un temps record.
Des chiffres qui donnent le tournis
De l’aveu même de Mohsen Hassen, chef du bloc parlementaire de l’UPL, le mur coûtera au contribuable tunisien la bagatelle de 150 millions de dinars, soit près d’un million de dinars par km de mur, et ce malgré le concours de l’armée mobilisée sans frais de main d’œuvre.
De quoi parle-t-on au juste ? Sur la forme, il s’agit en réalité moins d’un mur à proprement parler que d’une barrière de sable, faite de dunes, précédées par des tranchées creusées de deux à trois mètres de profondeur.
Cet obstacle semi naturel ne s’étend ensuite que le long de 168 kilomètres sur les 520 km que compte l’intégralité des frontières tuniso-libyennes. Il s’agit donc de sécuriser la zone comprise précisément entre le checkpoint frontalier de Ras Jedir et la ville de Dhehiba, le gouvernement ayant jugé que les 352 km restants, jusqu’à Borj el Khedhra, sont moins prioritaires étant déjà virtuellement inclus dans une zone militaire tampon depuis l’été 2013.
Une efficacité contestée
Depuis l’enlisement dans le bourbier des montagnes de Chaambi, c’est pourtant de la frontière algérienne que provient l’essentiel des menaces terroristes, comme en témoigne la récente opération de Gafsa qui a permis d’abattre, vendredi dernier, cinq éléments dont Mourad Gharsalli, l’un des chefs djihadistes d’AQMI les plus recherchés par les autorités.
Inquiet de l’absence d’Etat en Libye, incapable de détecter les retours et les départs de Tunisiens vers de présumés camps d’entraînement d’Ansar al Charia, l’actuel gouvernement n’en démord pas : il s’agit pour lui d’une mesure d’urgence davantage destinée à juguler ces flux transfuges que de stopper une fantasmée future invasion terrestre de Daech ou encore de lutter contre un trafic d’armes dont l’existence reste à prouver.
Acte précipité au lendemain de l’attaque de Sousse, sont auteur se serait entraîné à Sabratah ? En pratique, et en l’absence de plan de développement alternatif, le principal effet à moyen terme sera potentiellement explosif : certaines voix mettent en effet garde contre les conséquences essentiellement sociales d’une telle décision qui omet que des milliers de familles vivent de l’économie informelle de la contrebande, toujours relativement prospère malgré la guerre civile en Libye. Leurs véhicules pickup seront stoppés net.
A court terme, c’est par ailleurs une quasi déclaration de guerre, côté libyen, qu’a provoqué le coup d’envoi de la construction du mur. Samedi 11 juillet, le « haut conseil des révolutionnaires libyens » a en effet publié un communiqué relayé par la « chambre des opérations » de Fajr Libya, principale force contrôlant le nord-ouest libyen, pour qualifier la mesure d’« occupation » et « d’atteinte flagrante au territoire national libyen », un territoire possiblement gazier et pétrolifère, tout en se réservant le droit de « riposter comme il l’entend »…
Que nous apprennent les autres expériences internationales similaires en la matière ?
Elles sont en règle générale le fait de gouvernements conservateurs. En septembre 2006, avec 283 voix contre 138, le Congrès américain adopte avec une large majorité de votes à droite le « Secure Fence Act » (219 républicains et 64 démocrates ont voté « oui ») donnant le feu vert à Georges W. Bush pour la construction de la barrière entre les États-Unis et le Mexique.
Selon des chiffres officiels US, ce mur (qui a dû subir des travaux d’extension en hauteur), n’aurait limité que de 25% l’immigration clandestine mexicaine. Estimé initialement à 2 milliards de dollars, le coût final de cette barrière est aujourd’hui estimé à 10 fois plus, soit 20 milliards de dollars.
En Israël, c’est le gouvernement d’Ariel Sharon qui avait concrétisé le projet de « la barrière de sécurité ». Les opposants à la barrière, y compris dans les rangs des mouvements israéliens de gauche, surnomment la construction « mur de la honte » (par analogie avec le Mur de Berlin) ou « mur d’annexion ». Certains d’entre eux s’y réfèrent également en tant que « mur de l’Apartheid » par analogie avec le régime de ségrégation aboli en juin 1991 en Afrique du Sud.
Mais, plus proche de nous, l’idée du mur tunisien a vraisemblablement été puisée dans le « modèle égyptien », où l’armée égyptienne accélère sous al Sissi, depuis fin 2014, la deuxième phase de construction du mur sur sa frontière avec Gaza, une « clôture de 3 mètres de haut qui empêchera l’infiltration de terroristes en provenance du territoire palestinien », selon les termes de sites d’information israéliens qui s’en félicitent. Un chantier qui a résulté en l’évacuation forcée de 1150 familles.
Plus généralement, c’est enfin la symbolique véhiculée par cette contagion des murs qui importe le plus, nés d’états d’exception se prolongeant dans le temps. Le mur tuniso-libyen ne dérogera pas à la règle et traduit surtout un aveu de faiblesse en termes de politique sécuritaire publique.
Au lieu d’œuvrer à rassembler les peuples du Printemps arabe, les gouvernants post révolutions s’inscrivent dans l’élan inverse, celui de leur division.
La Tunisie est un État indépendant et libre,au cas ou certains ne l’ont pas encore compris,et tout particulièrement bon nombre de nos voisins libyens; il est donc tout à fait, légal et normal qu’il soit seul maitre à bord de toutes les décisions souveraineté nationale; par conséquent, il n’a nullement besoin de consulter qui que ce soit en ce qui concerne notamment la sécurité de son territoire, et puis, y a-t-il un État en Libye pour ouvrir une possible concertation sur ce sujet brûlant, évidemment non; alors, il ne servirait à rien de jouer à la vierge effarouchée,et, évoquer un mépris et atteinte à je ne sais quel principe ?
On marche sur la tête, nous voilà face à des ignares qui s’érigent en donneurs de leçons, pis encore, des menaces avec, un package, quoi ?
À ceux qui avancent les arguments sur le coût faramineux de ce “mur”, doivent comprendre, que, la paix civile et sociale, c’est ce qu’il y a de plus chère dans toute nation que se respecte, sans ces deux éléments, faudrait plus y penser au reste; d’ailleurs, ce mur aurait dû être construit depuis trente ou quarante années plus tôt !
Dans beaucoup de régions dans le monde ce mur existe sous différentes formes, il a de pays qui préfèrent poser des mines sur une largeur variable de cent à plusieurs centaines de mètres, établies sur un schéma précis, mais tenu secret, sur le nombre et l’emplacement, ceci ne se fait pas à l’aveuglette, car, si un jour on décide de les enlever, l’opération de déminage ne posera aucun problème !
Chez-nous, ce sera, des obstacles, comme par exemple des fossés combinés avec des mines et surveillance électronique sur terre, mais aussi des drones…etc
je ne vois pas où réside le différent, à l’intérieur de nos terres, nous avons tous les droits nationaux et internationaux qui nous permettent d’y procéder ainsi !
Vous êtes peut être plus connaisseur que l’armée ? ensuite c quoi cette histoire de consulter la libye ?ns sommes sur nos frontières et ns faisons ce qui est bon pour la Tunisie….son efficacité c pas vous qui la jugez cher profane…et si ça peut proteger les soldats et bien c tjs utile …quand à la consultation du parlement on s’en passe puisque les amis des terroristes et des contrebandiers diront non au mur….ns n avons pas un parlement constitué d une majorité de patriotes…
Bien entendu les dirigeant actuels , les meme qui ont dirigé le pays pendant les dictatures de Bourguiba et de Ben Ali sont trop incultes pour connaitre le mur de la “ligne Challe´” que l armée francaise a erigé sur la frontiere algéro-tunisienne les années fin 50 et le debut des 60, pour empecher les mujahidines du FNL algerien de circuler entre les deux pays, Ce fut bien entendu un échec total..
Il y a cinquante années qui nous séparent de celles de soixante, depuis, de l’eau à coulé sous les ponts, et le monde a avancé à pas de géant; comparons ce qui est comparable; ce dont il s’agit aujourd’hui, c’est un mur virtuel, contrôlé par divers moyens technologiques, satellites, drones, voire aussi par des avions, de rondes régulières de troupes au sol, mais aussi tout un réseau d’espionnage…etc !
Les responsables l’ont dit et répété, un canal de dix mètres de largeur et trois ou cinq de profondeur, n’est pas la panacée pour résoudre le problème, mais complique la tâche des trafiquants.
Avant, les 4X4, n’arrivent sur le lieu de passage, que lorsque le chemin est balisé, éclaireurs, surveillants, il y a toute une organisation logistique, acheminer des marchandise de plusieurs centaines de millions lourds, n’est pas du tout un travail anodin, on ne parle pas de deux chameaux et trois chèvres, sachez que des caméras géostationnaires à 36 000, peuvent saisir l’immatriculation de n’importe quel engin.
Les petits commerçants ne sont pas concernés par ces mesures, ils continueront de travailler comme avant, car, le commerce “transfrontalier” est une pratique connue depuis la nuit des temps sur tous les continents, le commerçant qui traverse la frontières pour ramener quelques bricoles, pour une ou deux semaines le temps d’écouler sa marchandise, n’est pas classé dans le registre des trafiquant, il a une des charges, une famille et des enfants, et divers autres tracasseries de la vie courante; demandez aux douaniers, ils vous le diront, ils ont des consignes sur ce sujet ( pas des lois ) fermer les yeux !
Si vous vous présentez avec quatre ou cinq téléviseurs, n’est pas du tout la même chose qu’avec un camion chargé à bloc, car ceci représente une grande menace aux commerçants qui ont pignon sur rue, et qui paient diverses lourdes taxes, parfois à la tête du client !
Si par malheur, on laisse tout dans l’état, faudrait plus se lamenter sur le manque d’infrastructure dans les régions de l’intérieur, écoles et collèges, hôpitaux et dispensaires, diverses administrations publiques, bureaux de postes…etc, sans les impôts rien ne sera possible !
Je pense que l’article est allé trop loin en mettant en question l’existence de traffic d’armes avec la Libye. Toutes les preuves collectées et l’arsenal d’armes trouvés en Tunisie provient de la Libye. C’est évident quand même enfin ! Pendant la dite révolution en Libye, des millions de pièces d’armes sont distribuées aux milices. Après la chute de Kadafi, ces pièces ont alimenté toute sorte de troubles dans la région. y compris en Tunisie Messieurs ! et comment sont trafiqués ces armes ? et bein via des pickup et 4×4 qui circulent dans des voies non controlées.. donc le mur de sable et les fossées pourraient rendre leur tache plus dûre.
Et arrêtez avec ces fantasmes d’union des peuples du printemps .. d’abord, il n’y a pas de printemps. Y’a que du sang et des larmes dans la région!! et si on veut préserver les prémices d’un éventuel printemps chez nous, tous les moyens sont permis !!
et c’est encore trop dit de comparer ce mur de sable par le mur de l’appartheid et celui de gaza. Le mur ne sépare que des grains de sable des deux cotés et pas deux ethnies..
En plus, la circulation est sensée être faite par les bornes de dehiba et ras jedir et pas par le desert.. et celui qui préfent traverser les frontières par le desert cache certainement quelque chose de chelou n’est ce pas ? hein ?
Après je suis d’accord avec le fait que ca provoquerait une sorte de tension sociale pour les trafiquants de la région.. Du coup, il faut prévoir et anticiper ! sinon ça sera encore une fois le chaos!
Le mur va alimenter d’avantage le terrorisme. Le mur va aggraver la mauvaise situation économique du sud tunisien. Le mur va couper les liens historiques entre le sud-est tunisien et l’ouest libyen. Le passage de l’incendie au volcan est inéluctable. La guerre civile est pour bientôt.
Foutaise!
1) Le mur n’existe pas et n’existera pas. “Fossé et sable”, ne veut pas dire mur
( dans le sens etasunien ou israélien).
2) Pour la lutte contre les islamo-terroristes toutes les mesures sont bonnes.
3) Le contrôle du commerce et du trafic humains de toute nature est nécessaire.
4) L’Etat tunisien et le seul régulateur des relations entre nous et nos voisins, si non, la Tunisie n’existera plus.
5) Les perfusions de Tripoli n’ont pas donné aux gens le goût de la dignité et de l’indépendance, elles ont bien valorisé les idées du séparatisme, du fanatisme et du rejet des autres. Elles ont surtout contribué à créer le désespoir, l’oisiveté, la fainéantise et la haine. elles ont aidé le commerce des idées noires à s’implanter chez nous avec une virulence inouïe. Elles n’ont surtout pas généré le bonheur du sud. Et ceci n’est un secret pour personne.
6) La liberté, la dignité, la fierté citoyenne des hommes du sud ne dépendent pas de leur lien de vie avec les peuples voisins, elles dépendent essentiellement de leur résistances au pouvoir de Tunis, de leur participation à la construction d’une patrie pour tous. On ne répare pas l’oubli par la fuite. On ne construit pas un pays en le désertant. On ne parle pas de patriotisme, en laissant les islamo-fascistes réduire notre pays en poussière. On ne peut pas construire des bonnes relations de voisinage avec les promoteurs du JIHADISME et les porteurs du drapeau noir. Notre culture, notre islam, nos traditions, notre histoire n’ont rien à voir avec les soldats de la haine et les barbares des guerres religieuses.
Le “mur” n’est pas le bonheur, mais un moindre mal.
Si vous voulez vivre en Tunisie battez vous , n’allez pas chercher votre raison de vivre et votre salut chez les voisins, restez debout, résistez de toutes vos forces. Demain dépendra de votre action ou votre inaction citoyenne.
في المطلق، يمثل هذا “الحائط” في التكتيك الأمني والعسكري جزءًا من الحواجز الثابتة التي يتمّ بناؤها لمنع أو تأخير أي اختراق في انتظار وصول الدعم المتحرّك البري أو الجوي للتعامل مع المتسللين. ويفترض في عالم مثالي، أن يكون الهدف الأول لمثل تلك الحواجز مقاومة التهريب والتسلل عبر الحدود التي تغذّي بشكل مباشر شبكات الإرهاب (راجع تقرير السنة الماضية لمجموعة الأزمات الدولية حول الارتباط الوثيق بين الارهاب والتهريب في تونس). وفي رأيي، كان من المطلوب الانطلاق في بناء مثل تلك الحواجز ليس خلال الأسبوع الماضي أو عقب عملية باردو البشعة وإنما منذ صيف 2011 (عقب عملية الروحية التي تورط فيها أشخاص تسللوا من التراب الليبي)! وكان من المطلوب أيضا أن يشمل هذا الساتر الجزء الأكبر من حدودنا مع الجزائر بالإضافة إلى الحدود الجنوبية (لنتذكر عملية اختطاف السائحين النمساويّين تحت حكم الزعبع عبر الحدود الغربية). وبالتالي أختلف مبدئيا مع الكاتب عندما يعتبر هذا الإجراء دليل على العقيدة الأمنية اليمينية المحافظة بل ويذهب إلى حد مقارنته مع الحائط الذي بنته مصر مع قطاع غزة. الفكرة -في رأيي- ليست عبثية بل تكتيك عسكري تقليدي معروف يعتمد لتثبيت جبهة عريضة في صورة عدم توفر ما يكفي من القوات لتغطيتها بالكامل، والمشكلة ليست في ضرورة بناء هذا الحاجز من عدمه وإنما في نوعية الحاجز المزمع بناؤه وفاعليته
أما فيما يخصّ فاعلية الحواجز الثابتة فلنتفق أولا أنه لا يوجد عمليا حاجز واحد غير قابل للاختراق، ولنتذكر مثلا خط بارليف الذي تمّ اختراقه خلال ستة ساعات من قبل القوات المصرية في حرب 1973 بينما كان في ذلك الوقت الغربيون يعتقدون أنّ قوات الهندسة العسكرية الأمريكية والسوفياتية مجتمعتين قد يعجزان عن ذلك. وعموما ترتبط الفاعلية بالأهداف المطلوبة من وراء إقامة هذا الحاجز أو ذاك، وفي قضية الحال يوجد -في رأيي- هدفان رئيسيان: الأول، هو منع أو تأخير تسلل الأفراد والعربات والثاني، توفير وسائل رقابة لكامل الحدود دون الحاجة لنشر عدد كبير من القوات العسكرية والأمنية وما يتطلبه ذلك من دعم لوجستي، تنسيق حيني وموارد مالية وبشرية باهظة الثمن على المدى الطويل. أما فيما يخصّ الهدف الأول، فتحقيقه يتطلب بناء حواجز متعدّدة الطبقات، تكون هندستها كما يلي
منطقة عازلة: هي عبارة عن شريط خالي يبدأ عند الحدود الدولية ويتراوح عرضه من 50 إلى 150 متر يتم زراعته بألغام أرضية أو وسائل عسكرية أخرى تهدف لردع أية محاولة تسلل مبكرا
ساتر رملي رئيسي: يترواح ارتفاعه من 15 إلى عشرين متر وعرضه من ثمانية إلى 12 متر بدرجة ميلان تفوق الستين درجة من الجهتين. يتوفر هذا الساتر على أسلاك شائكة وطريق سالكة فوقه لتمكين المركبات والمدرعات من تسيير دوريات مراقبة وتدخل عند الضرورة، ويتم تركيز مواقع محصّنة في النقاط الحساسة منه لحماية الوحدات الثابتة من حرس الحدود الموجودة في الخط الأول
خندق: يتراوح عرضه من 8 إلى 10 أمتار وعمقه من 4 إلى 6 أمتار، يتم زرعه بحواجز معطلة كالأسلاك الشائكة، القوالب الاسمنتية، إلخ
ساتر رملي ثانوي: يتراوح ارتفاعه من 6 إلى 8 أمتار ويمثل حاجزا يمنع من الوصول إلى الحاجز الرئيسي من داخل التراب الوطني
ويتمّ تعزيز هذه الحواجز بأحزمة ثابتة ومتحركة من القوات العسكرية والحرس الوطني خارج مناطق العمران ومن الديوانة والشرطة على أطراف المدن
أما فيما يخصّ الهدف الثاني، فالمطلوب تركيز منظومة الكترونية متكاملة للمراقبة والإنذار المبكر، وفيما يلي أهم مكوناتها
أبراج مراقبة: يتم تركيز برج مراقبة بارتفاع يتراوح بين 50 و 90 مترا كل 10 إلى 12 كيلومترا. يتم تركيب رادار أرضي في كل برج لمراقبة الأهداف الأرضية بمدى عملي يتراوح بين 40 و 80 كيلومترا. يتوفر كل برج على أنظمة مراقبة حرارية، بالاشعة تحت الحمراء وكاميرات فيديو بانورامية بمدى عملي يتراوح بين 10 و 15 كيلومترا. يتم تزويد كل برج بلوحات شمسية للتزود بالطاقة وبأنظمة اتصالات راديوية مشفرة
شبكة مجسات: يتم زرع مجسات لاكتشاف الحركة، تحديد المواقع، الكشف عن محاولات حفر الأنفاق عبر تحليل الموجات الزلزالية، إلخ وهو ما يوفر ما يكفي من المعطيات الحينية للكشف عن أية محاولات للتسلل والاختراق
يتم ربط هذه الأنظمة بمركز للقيادة والسيطرة أين يتم تجميعها وتحليلها آليا. ولإكمال المنظومة، يوفر الجيش الوطني أربعة مقاتلات قاذفة، ثمانية طائرات هيلوكوبتر مسلحة ومئتي رجل من القوات الخاصة العاملين على مدار الساعة للتدخل السريع جوا وأرضا عند الضرورة. كما يجب تعزيز كل هذه الأنظمة بطائرات من دون طيار وقدرات للتشويش على أنظمة الهاتف الجوال، الاتصال بالأقمار الصناعية والاتصال الراديوي على الموجات المتوسطة لضرب قدرات التنسيق لدى أية مجموعة كبيرة تنوي تشتيت قدرات القوات المتقدمة بمحاولات اختراق في أماكن متعدّدة في وقت واحد، وبالتالي تفادي السيناريو الذي تكرر مرات عديدة في المعابر الرسمية حيث قامت العشرات من سيارات المهربين بتجاوز الحدود عنوة
يحتاج بناء هكذا نظام إلى خمسة سنوات من العمل الجاد والاستثمار في التكنولوجيا بقدرات وطنية وإلى الكثير من الاجتهاد والتواضع والتضحية. هل من المستحيل تحقيق إنجاز كهذا؟ تحقيقه في دولة متخلفة علميا وتقنيا -كبلدنا المنكوب بأهله- أمر صعب بكل تأكيد، لكن يفترض بشعب قد قام ب”ثورة” أن يكون قادرا على رفع هذا النوع من التحديات. أليس كذلك؟
وكم ستكون الكلفة؟ المؤكد أن إنجاز مثل هذه المنظومة على كامل الحدود الجنوبية وجزءا كبيرا من الحدود الغربية (يمتد من النقطة الثلاثية وحتى مدينة فريانة بالقصرين) أي ما يقرب ال1100 كيلومتر، سيكلف الدولة التونسية ما بين ملياري وخمسة مليارات دولار على خمسة سنوات. يمكن توفير خمسها، أي حوالي مليار دولار من الدول الغربية (في هذا الإطار يجب وضع أوروبا أمام مسؤوليتها في تدمير الدولة الليبية وإن اقتضى الأمر مقايضة أي تعاون معها فيما يخصّ قضايا الأمن وخاصة الهجرة السرية بمدى المساعدة المالية والتقنية التي تقدمها لإنجاز هذا المشروع)، ومليار دولار أخرى من الاكتتاب الداخلي والمساهمة المواطنية فيما تتحمل الدولة ما تبقى من المبلغ. ويجب أن يتم الاعتماد على الأيادي التونسية إلى أقصى حد لإنجاز هذا المشروع (خصوصا البنية التحتية، بناء، تركيب، اختبار، وصيانة المنظومات الالكترونية إضافة إلى التطبيقات المصاحبة). من المنتظر ألا تتجاوز تكلفة التجهيزات المستوردة (أنظمة اتصالات ومراقبة، رادارات، إلخ) ربع المبلغ وبهذا يتحول هذا الجدار الدفاعي الذي فرض على البلاد إنجازه في ظرف اقتصادي قاس إلى فرصة لتشغيل اليد العاملة التونسية والشركات الوطنية والاستثمار في التقنية الحديثة
أما عن الساتر الترابي (بارتفاع أربعة أمتار) والخندق المرافق له الذي تفتقت عنه قريحة “كفاءات الأربعة حكومات” ومجموعة “الاستراتيجيين الأفذاذ” في جيشنا الوطني فلن يستطيعوا إيقاف بقرة شاردة أو جمل يبحث عن بعض الكلأ فما بالك بسيارات رباعية الدفع وأشخاص مدرّبين على اجتياز مسالك الصحراء الرملية والوعرة بأعين مغطاة وسرعة جنونية. ناهيك عن كلفة هذا “الجدار” التي تكاد تتجاوز تكلفة الجدار الأمريكي (وهو جدار من الاسمنت المسلح ومجهز بمنظومة رقابة الكترونية متقدمة)، وهو ما يدل على وجود عملية تحيل كبرى في الموضوع، إذ يكفي أن تطلع على قائمة “المحظوظين” الذين تم “اختيارهم” لإنجاز هذا المشروع حتى تتساءل لماذا لم يُحكم بعد على حكامنا “الأكفاء” “الوطنيين” “الشرفاء” بعام وفيسبا؟ أتساءل أحيانا إن كان في هذه السفينة المسمّاة تونس ربانا! أتساءل أيضا إن كان هؤلاء الأغبياء الذين يقودون هذا البلد المنكوب يعلمون أنهم أغبياء أم لا. إن كانوا لا يعلمون فتلك مصيبة وإن كان يعلمون فتلك مصيبة أكبر. شكرا لشعب ا”لنمط المسلم ولا يستسلم” وكل عام ودولة الاستبداد والفساد باقية وتتمدّد
ملاحظة: تمتد الحدود التونسية الليبية على مسافة 459 كيلومترا وليس 520
j’aurais préféré dépenser ces 150 milliards de millimes dans la construction d’une autoroute ou d’une voie ferrée reliant Bengerdane à Gabès. Ce genre de mur ne peut que gener les trafiquants mais pas les arrêter.
Certains n’ont absolument rien compris à l’idée du mur, et, personne ne croit non plus que cette solution est la panacée qui résoudra définitivement les problèmes posés !
Le mur se matérialise en de nombreux et différents obstacles, c’est comme dans une rencontre de football, pour simplifier les choses, lorsque vous placez un mur défensif devant les attaquants adverses, celui-ci ne vous mettra pas à l’abri d’encaisser un ou plusieurs buts, mais, il réduira au minimum les risques d’en encaisser, et cela dépendra des qualités des défenseurs !
Creuser des fossés, faire de monticules de sables, quelques mines éparpillées, ici ou là, mais répertoriées avec précision, si un jour on décide de les enlever, il y a aussi les caméras, les drones, les satellites…etc
Et moi qui rêve d’une union entre les pays du Maghreb.
@Ikyess l’Union du Maghreb se fait par les routes Principales. le cout de ce projet ne depasse pas les 20Millions Dt . tout ceux qui sont contre ce mur se sont des personnes qui n’aiment pas du bien au pays et sont avec les terorisme ou avec les traficants.
I would be grateful if the “Tunisian Government “would disclose the names of the contractors erecting the famous wall??? Has anybody been aware of any related tender???
Has the Tunisian government foreseen all the available technical solutions which does not necessarily cost 150 million dinars??
I do believe some of our Government Team still needs at least 20 years to get the ability to make a difference between a goat, a palm tree and an Airbus-380A
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