Dimanche dernier,le 24 janvier 2016 est une date à marquer avec une pierre blanche pour le Basket-Ball tunisien. En effet, lors de sa première apparition dans le Five Major (le cinq rentrant) des Dallas Mavericks, sur le parquet du Toyota Center, à Houston, face aux Rockets, Salah Mejri a réussi le premier double-double de sa jeune carrière en NBA (la National Basketball Association), s’il vous plait!
En outre, avec 29 minutes de temps de jeu au compteur et surtout 10 points, 11 rebonds et 3 contres inscrits sur la feuille du match, au cours de ce derby texan, le natif de Jendouba a réussi au passage des statistiques digne d’un Karl Malone, alias “The Mailman”.
Autre événement marquant lors cette confrontation texane haute en couleurs, le pivot tunisien s’est permis aussi de se payer le scalp d’un nouveau All Star en scotchant à travers un stratosphérique « chase-down Block », le dauphin du MVP 2015 (Stephen Curry) et numéro 13 du Team USA, Mister James Harden, alias Fear The Beard.
Il reste à signaler que Salah Mejri avait déjà bâché lors de ses deux confrontations face à OKC ( Oklahoma City Thunders), la star Kevin Durant et son lieutenant Russell Westbrook, deux prétendants au titre du MVP (Most Valuable Player) de la NBA, c’est-à-dire une récompense individuelle du meilleur joueur de la principale ligue de Basket-ball nord-américaine.
Ces performances du numéro 50 des Mavs n’ont pas empêché ni son équipe de s’incliner sur le score de 115-104, ni le leader des Rockets, “The Barber”, James Harden d’inscrire le huitième triple-double de sa carrière et le second de cette saison, en finissant la rencontre avec 23 unités, 15 rebonds et 10 passes décisives.
Rappelons que Salah Mejri avait raté de justesse, le 13 janvier 2016, sur le parquet de Chesapeake Energy Arena, à Oklahoma City, son premier double-double face aux Thunders, en inscrivant 17 points, 9 rebonds, 1 contre et une passe décisive en 25 minutes de temps de jeu.
Devant de tels progrès et une courbe de performances ascendante, l’Intérieur tunisien risque de faire grincer les dents du pivot géorgien des Mavs, Zaza Pachulia qui était très proche d’une place dans le cinq majeur du All-Star Game de la Conférence Ouest.
La concurrence s’annonce rude, mais tout porte à croire que Salah a enfin su gagner en maturité et surtout en confiance en soi. Et sa dernière titularisation montre bel et bien qu’il a déjà su également arracher la confiance de son Head Coach, Rick Carlisle. Bravo et bonne continuation Salah!
Juste pour rétablir les faits dans leurs contexte: les stats de Malone sont 25 points 10 rebonds 3 passes et sur plus de 15 ans de carrière.
c’est vrai que ce que réalise Salah est excellent, mais c’est pas dans les mêmes standards, postes et style de jeu.
PS: j’ai adoré l’article, et j’ai adoré voir Salah jouer! seulement en tant que fan de basket et de NBA depuis longtemps, la liste des joueurs ayant réalisé ces stats dans un match est très longues, je lui souhaite de la continuité. ^^
Merci Si Abdel Aziz
Monsieur Adam,
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour l’intérêt porté à mon modeste article ainsi que pour votre compliment.
Néanmoins, en ce qui concerne la comparaison avec le grand Karl Malone, il ne s’agit en aucun de comparer les statistiques d’un rookie comme Salah Mejri avec celles du Mailman pour l’ensemble de sa carrière professionnelle en NBA.
La comparaison avec l’ex-numéro 32 des Jazz est en matière de double-double, ni plus ni moins!
En effet, comme l’atteste le lien hypertexte sur le “double-double” dans mon article, “depuis la saison 1985-1986, Karl Malone mène la NBA au nombre de double-double dans la combinaison points-rebonds avec 811”, souligne l’encyclopédie Wikipedia.
Et si vous consultez les statistiques du Big Karl lors de sa première saison NBA, il avait enregistré 14,85 points et 8,86 rebonds par match. (voir lien: http://www.basketball-reference.com/players/m/malonka01.html).
En plus Salah Mejri a débuté tardivement sa carrière (à l’âge de 29 ans-Ndlr) tandis que Malone avait 22 printemps au compteur quand il a foulé pour la première fois les parquets de la NBA.
Enfin, espérons que notre Salah national aura aussi la chance d’évoluer tout au long de sa carrière au côté d’un meneur aussi généreux que John Stockton car sans les caviars de ce dernier, The Mailman n’aurait jamais eu de tels stats pendant ses 15 années de piges entre les Jazz (1985-2003) et les Lakers (saison 2003-2004).
Et comme on l’entendait si bien dans l’émission “NBA ACTION” sur Canal Horizons: I LOVE THIS GAME!
Amicalement.