Musique électronique, néo-traditionnelle, jazz, blues, pop et soul, le festival Tunis Sur Seine, se tenant du 20 au 22 mai à Paris, propose une variété de jeunes artistes tunisiens issus de la scène émergente. TrackTour vous embarque à la découverte de ces musiciens aux parcours et aux backgrounds divers.
Ynfl-X – Dolor
Son registre de prédilection est l’IDM (Intelligent Dance Music). Séduit par les larges champs d’expérimentation permis par le genre, Ynfl-X, de son vrai nom Oussema Gaidi, est aussi sound designer. Accessoirement technicien-réalisateur à Radio Kelma, ce musicien cinéphile a développé un intérêt particulier pour les ciné-concerts, ce format où l’artiste est amené à accompagner les images du film, souvent rendues muettes, par une interprétation musicale. Après avoir fait l’expérience avec « Europa » de Lars Von Trier en 2012, Ynfl-X accompagnera, vendredi 20 mai, la projection du cultissime film du réalisateur suédois Ingmar Bergman, « Le Septième sceau ». Ce sera à la Fondation de la Maison de Tunisie à partir de 20h.
Dawan – Sad Clown
Difficile de le classer dans un registre bien déterminé. Sa musique est une invitation à la détente, un moment de répit où une large palette de sons s’offre généreusement à l’auditeur. Il a le talent d’allier avec brio minimalisme et richesse sonore. Il sera en concert, samedi 21 mai, à partir de 20h à la Fondation de la Maison de Tunisie. Dawan, de son vrai nom Hamza Nasraoui, se produira aux côtés VJ Mogli qui aura pour mission de renforcer l’atmosphère musicale par des animations vidéo psychédéliques.
https://soundcloud.com/dawanlive/dawan-sad-clown-original-mix
Jugurtha – Ars Moriendi (Live)
« Envelopper la musique orientale d’un linge sacré de musique électronique », c’est ainsi que ce projet musical est présenté par ses instigateurs. L’aventure du duo Jugurtha a commencé en décembre 2011. Depuis, ils ont lancé leur propre label baptisé Nomaad en 2013 et sorti leur premier album « Orientation » en octobre 2015. Mis à part la section électronique, Jugurtha étoffe sa musique par les mélodies du nay et les percussions de la darbouka. Ils se produiront en trio, samedi 21 mai, à la Fondation de la Maison de Tunisie.
Hamza Zeramdini – Haya Nzourou
Guitariste, arrangeur et compositeur de jazz, il est à l’origine du Sound Painting Project (2012) et de Neeqat (2014). Actif au sein du Jazz Club de Tunis, il multiplie les collaborations et les performances scéniques dans la recherche permanente d’une esthétique contemporaine tout en puisant dans le terroir musical arabo-africain à travers des réarrangements et des compositions originales. Dimanche 22 mai, il sera l’invité du guitariste et chanteur de blues tunisien Yassine Karoui lors d’un concert qui se tiendra au café Le Chinois.
Sané Bakary (Bénarès) – Bledi (Live)
Chanteuse tunisienne du groupe de pop-soul français Bénarès, elle sera également présente au concert du 22 mai au Chinois. Elle chante souvent en anglais qu’elle mélange parfois avec l’arabe dialectal tunisien comme dans son dernier morceau « Bledi ». Invitée par White Line, groupe français porté par le chanteur tunisien Amine Hassine, elle se retrouvera dans un registre très proche de celui de sa formation. Pop, funk ou rock, sa voix suave a le talent d’explorer différents types de groove.
Zaama combien de Tunisiens connaissent ces artistes qui vivent à des milliers de Km de la Tunisie? Ceux quiles connaissent sont ceux qui consultent Youtube. Mais ces derniers combien sont-ils en Tunisie? Ils sont peut être de bons artistes totalement aliénés et vendu à la culture occidentale, qui ne doit pas leur donner beaucoup d’importance.Mais c’est une goutte d’eau dans l’océan. Il n’a pas de quoi nous en faire un plat. Le célèbre joueur de Luth Irakien Mounir Bachir à dit: “L’occident ne nous aimes quand on copie sa musique, mais quand on est les meilleurs dans notre musique authentique (la musique arabe). Et les exemples d’artistes arabes (même Tunisiens) sont nombreux: Anouar Braham. Fairouz. Oum Kalthoum. Farid….etc.