Dis-moi, Lune, toi qui es si proche ce soir, toujours mystérieuse, encore indomptable
(jusqu’à quand se souviendront-ils que sur ta face, ils ne doivent pas écrire?)
Dis-moi, oh toi l’illuminé, station régulière de mes rêves,
Comment faire entre des prétendants qui me rendent à moi-même,
Et d’autres, qui, dans le brouillard, croient me détenir.
Terre, répondit le vieil astre
Eïa!
Prends à témoin le palmier,
La sœur d’Adam,
Et donne-toi à ceux et celles qui ont la rage au cœur et le cerveau fou,
Dont la voix s’élève au dessus des dunes de sable,
Pour qui le rien est le tout.
Donne-toi à ceux et celles qui se battent avec le sable et l’eau,
Malgré les comptes gelés par la froideur d’une raison qui se. tort.
Donne-toi à ceux et celles qui prendront soin de toi non pas parce que. profit.
Mais parce que. vie. dignité.
Ceux et celles qui n’oublient pas que la justice est mère de la Révolution,
Qui en réinventant la couleur des voyelles,
Te permettront peut-être de les sauver, s’ils acceptent de ne pas être immortels.
Donne-toi
A ceux et celles
Qui se projettent comme êtres libres.
Et si tu es patiente,
Alors,
Alors…
Houwa est meilleur pour ceux qui savent être patients.
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