J’emmerde ces gouvernements successifs qui prétendent défendre la liberté d’expression durement acquise alors qu’ils ne font que prolonger l’impunité des lobbyistes qui les façonnent. Je les emmerde chaque fois qu’ils lâchent leurs hordes de désordre, en uniforme ou en civil, casser du journaliste et effacer ses images. Je les emmerde chaque fois qu’ils lèvent de nouvelles barrières face à l’accès à l’information.
J’emmerde ces corrompus qui font de la taule pour trafic d’influence, extorsion ou usurpation d’identité et reviennent à leur sortie se laver de leurs pêchés sous les projos et se poser en redresseur de torts et en faux gardiens de la mémoire.
J’emmerde ces politiques qui nous bassinent avec leur slogan pro-libertés et leurs discours sur la lutte contre la corruption alors qu’ils répondent à l’invitation de corrompus notoires et de flagorneurs des militants des causes justes. Vous êtes une caricature immonde de ce que vous prétendez combattre et dénoncer !
J’emmerde ces patrons qui se servent de leurs médias comme une boutique familiale ou une vulgaire antenne de leurs partis politiques populistes. Je les emmerde, qu’ils ramènent leur argent trempé dans un baril de pétrole mélangé au sang, qu’ils le croquent dans le fruit d’un rapport incestueux entre pub et journalisme ou qu’ils extirpent leurs ressources des magouilles avec les régimes autoritaires et les milices fondamentalistes.
J’emmerde « l’école du buzz » et ses autoproclamés ressortissants qui ont réduit le journalisme à un spectacle médiocre où l’information se perd dans le labyrinthe des consensus éphémères et des règlements de compte télévisés. J’emmerde leurs sources sécuritaires anonymes et leurs ripoux présentés comme des détenteurs de mémoires enfouies et de dossiers cachés.
J’emmerde les nostalgiques, ces speakers et speakerines qui se croient journalistes parce qu’ils ont été embauché par un vulgaire rentier pour médiatiser ses sales besognes tout en les présentant comme des sujets d’intérêt public. Je les emmerde eux et leur démagogie conspirationniste, révisionniste. Vous ne trompez personnes, imbéciles, sauf les plus crédules et vous-mêmes !
J’emmerde ces animateurs islamistes, leur ton moralisateur et leur surenchère religieuse. Je les emmerde, que leur fric vienne des monarchies des pétrodollars ou des régents ottomans qui se trompent de siècle. Ils ne sont que des charlatans enfilant l’habit des girouettes « anti-système ».
J’emmerde ces plagieurs de concepts qui revendiquent leur paternité avec tout le culot du monde. J’emmerde ces colonisés de la tête inaptes à faire preuve d’un minimum de créativité. Ils fouillent avec leurs télécommandes dans les poubelles du petit écran pour extraire les idées les plus nauséabondes et leur faire porter un habit faussement novateur avant de les jeter à un audimat cannibalisé.
J’emmerde ces chroniqueurs, chiens de garde de l’ordre établi, qui se pavanent dans les plateaux TV et les studios des radios. Ils sont capables d’émettre des centaines d’avis sans les étayer par des arguments factuels ou faire l’effort de s’informer sur les sujets qu’ils débattent. J’emmerde les prétendus experts et analystes qui ne sont là que pour vendre leurs idées périmées.
J’emmerde ces avocats et ces sondeurs qui, derrière le voile de la spécialisation, dealent leur mauvaise came et leurs rhétoriques futiles. Je les emmerde eux et leurs manœuvres de chercheurs de notabilité avec leurs parasitages politiques et leurs manœuvres clientélistes.
J’emmerde ces employés du service public qui chôment et se la coulent douce alors que leurs collègues travaillent comme des malades. J’emmerde les organisations professionnelles qui les confortent dans leur paresse et leur siphonage de l’argent du contribuable.
J’emmerde ces mercenaires des causes citoyennes qui se planquent au chaud dès le premier orage et qui vendent leurs échecs comme des succès à coups d’expressions toute faites mâchés et crachés comme des produits marketing, d’indigestes yaourts, vendus aux plus offrants dans un spectacle de « j’aime » et de retweets. Ensuite, ils serrent les mains de ceux que j’ai déjà emmerdé ci-haut.
J’emmerde ces intellectuels et universitaires qui relayent et partagent les publications des sites de fake news sans aucune vérification, les érigeant ainsi en acteurs influents du domaine de l’information. Ils le font juste pour être l’écho de leurs fantasmes les plus farfelus qui ne se concrétiseront jamais.
J’emmerde le corporatisme et ses partisans, des citoyens qui préfèrent se conjuguer en sujets pour trouver place dans un troupeau qu’on mène à l’abattoir. Ceux-là qui ont troqué leurs cerveaux contre un salaire obtenu grâce à leur servilité à leurs patrons et leurs chouchous quadruplement mieux payés.
J’emmerde l’omerta et ses respectueux adeptes qui diabolisent toutes critiques au nom d’une solidarité hypocrite avec des « confrères » qui ne sont que les pires ennemis d’eux-mêmes. J’emmerde leur obstination à tourner le dos aux miroirs qu’on leur tend, à voir les tanks comme des ambulances sur lesquels il ne faut pas tirer. Votre aveuglement est répugnant !
Diatribe enrichissante contre tout ce qui existe dans le monde pourri des medias. Celà relève du nihilisme et du terrorisme? “Détruire dit-elle”?…..etc. Mais que reste-t-il, enfin de compte? Rien.. Ah si. L’auteur et celui qui cite l’auteur? Que proposent-ils? Rien?. Or nos 2 auteurs oublie que le réel n’est pas tout pourriture. Dans la pourriture il peut y avoir des germes de vie, la vie en mutation. Oh pardon je pose une question idiote! J’ai oublié que ces 2 auteurs vivent dans l’abstrait, dans le virtuel? Le premier(la source) parce qu’il se croie une référence? Le 2ème (celui qui cite le premier) parce qu’il est aveuglé par la pseudo autorité du 1er? C’est un expert qui parle du sommet de la société occidentale( qui se croie universelle). Lui il copie mais bêtement.
et oui !! on est arrivé à ce niveau de médiocrité, pourtant la révolution était une énorme opportunité pour nous débarasser de toute cette mmmmrrrdddd qui pourrit le montal et la conscience , et alors, l’humain n’a aucune valeur, quand ça va changer ? il faut que chacun commence par lui même.