« Avez-vous entendu parler de 3ich Tounsi ? », c’est ainsi qu’a débuté le questionnaire par téléphone d’un collègue, un matin d’août. Les instigateurs de 3ich Tounsi sont déterminés à mesurer l’impact de leurs opérations sur le public tunisien à travers un sondage. « Comment en avez-vous entendu parler ? », « Comment vous vous appelez ? », « Quel âge avez-vous ? », « Dans quel domaine travaillez-vous ? », autant de questions posées en moins de cinq minutes. Une démarche qui laisse transparaitre un degré d’organisation élevé et des ambitions sur le long-terme. La campagne 3ich Tounsi a pris une ampleur très remarquée au cours des derniers mois.
Créée en avril dernier, l’association 3ich Tounsi se donne pour objectif de « penser et travailler pour que la vie des Tunisiens et des Tunisiennes soit une expérience heureuse » (sic). Elle a énormément gagné en visibilité durant le mois de ramadan, parallèlement à la coupe du monde de football. Des projections en plein air des matchs de l’équipe tunisienne dans l’amphithéâtre d’El Jem, à la place du marché de Mellassine, au Kef ou encore à Rejim Maâtoug lui ont permis de rassembler des milliers de personnes avec un budget visiblement conséquent. La campagne a également ciblé des millions de Tunisiens à travers la diffusion de spots télévisés d’une durée de 3 minutes à des heures de forte audience pendant le Ramadan sur la Télévision Nationale, Attessia et El Hiwar Ettounsi, sachant que la minute de publicité selon la grille tarifaire du service public est estimée à plus de 8000 dinars.
Opacité politique et financière
Des dizaines de milliers de dinars dépensés à chaque événement. Idem pour les spots télévisés, sans oublier le coût élevé de l’organisation d’un sondage. Tout porte à croire que l’association dispose de moyens financiers importants. Interrogé par Nawaat à ce sujet, Selim Ben Hassen, le président de 3ich Tounsi, s’agace de la « présomption de culpabilité qui pèse sur celui qui fait quelque chose » avant d’expliquer brièvement le mode de financement : « 3ich Tounsi est entièrement financée par ses membres, des gens qui ont les moyens. Nous avons des critères assez stricts sur le financement : des individus de nationalité tunisienne, pas d’Etats étrangers, pas de bailleurs de fonds étrangers, pas d’argent sale et pas de conflits d’intérêts ». Or, Nawaat a obtenu des documents attestant que des transactions financières relatives à des frais liés aux actions de 3ich Tounsi ont été émises du compte personnel de Selim Ben Hassen. Par ailleurs, d’après des témoignages concordants de prestataires de service de 3ich Tounsi, certains règlements ont même été effectués en espèce.
Mais la question du financement dépasse celle de l’opacité, il s’agit de savoir ce qui est recherché par les particuliers « qui ont les moyens » et qui croient en cette initiative. Lorsque l’on pose cette question à la mécène et membre de l’association Olfa Terras Rambourg, elle affirme s’être engagée à 3ich Tounsi « parce que j’en ai marre de la situation humiliante que notre pays connait et que je n’ai pas envie de rester les bras croisés face à ça », excluant « pour le moment » toute candidature à un poste politique, contrairement aux rumeurs qui circulent à ce sujet. Le cas d’Olfa Terras Rambourg est d’autant plus intéressant qu’il est de notoriété publique que son époux, Guillaume Rambourg a contribué au financement de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017.
Un article de Libération explique d’ailleurs très clairement le rôle joué par Guillaume Rambourg dans la mobilisation des Français travaillant à la City de Londres pour la campagne de Macron. A ce sujet, elle répond : « Il a plu à mon mari, parce qu’il proposait de faire exploser le système. Quant à moi, la politique française ne m’intéresse pas ». Quand on lui fait remarquer que pourtant les MacronLeaks indiquent bien son nom dans la liste des donateurs à la campagne d’Emmanuel Macron, elle rétorque : « La comptabilité des dons aux candidats se fait à partir du foyer fiscal donc c’est normal que mon nom y figure aussi ». Cependant, après vérification, la loi française permet un maximum de deux dons par foyer fiscal, il est donc tout à fait possible qu’elle ait elle-même participé au financement de cette campagne. Le petit hasard des algorithmes veut d’ailleurs qu’en rejoignant le groupe Facebook 3ich Tounsi, l’une des suggestions de groupes à rejoindre est celle du groupe de soutien à Macron en Tunisie.
Contre les verrous de l’élite au pouvoir
Le choix des lieux où sont organisés les évènements n’est clairement pas le fruit du hasard. Les vidéos qui les précèdent indiquent clairement l’idée qui les sous-tend : on va là où « ils » ne vont pas, on fait là où « ils » ne font pas. Reste à savoir qui sont « ils » et pourquoi cette association les vise. A la question « Qui sont « ils » ? », Selim Ben Hassen, le fondateur de 3ich Tounsi, remonte assez loin : « Ils », ce sont les élites au pouvoir qu’il fait remonter aux temps du Beylicat : « Le système est totalement verrouillé politiquement. Il ne profite qu’à une minorité qui se partage un gâteau », et d’ajouter « 3ich Tounsi a été constitué par un groupe de Tunisiens qui estiment que la situation ne peut plus continuer ainsi et qui essayent de voir dans quelle mesure on peut déverrouiller le système, casser les a priori économiques, politiques et sociaux ».
Pourtant, cette envie est portée par des individus qui, peu ou prou, sont plus proches des classes privilégiées que de celles des déshérités. A cette remarque, Ben Hassen, lui-même descendant éloigné de Bourguiba et diplômé de Sciences Po Paris, répond : « Celui qui a la conviction a l’initiative », fustigeant au passage « les élites actuelles qui discutent du bon peuple tunisien à l’Institut Français ». A cette même remarque, Olfa Terras Rambourg rajoute : « Ce n’est pas parce qu’on n’est pas pauvre qu’on n’a pas le droit de vouloir changer quelque chose à la vie des gens », ajoutant « aussi bien Marx qu’Engels ou Lénine sont des fils de bourgeois ». Pour Ben Hassen, la fermeture de ce système a fait disparaitre l’ascenseur social. Prenant l’exemple de l’entreprenariat, il livre sa lecture des faits : « Tu as des gens qui ont le loisir d’essayer car ils disposent de ressources illimitées et d’un filet familial. Tandis, que les autres, on leur dit « non » parfois de bonne foi, de peur qu’ils se plantent ». Le tableau est posé, le problème, c’est l’Etat. Donc, le problème est politique.
L’associatif pour tâter le terrain politique
Cependant, Ben Hassen a tendance à esquiver le caractère politique de 3ich Tounsi. A notre question sur le sujet, il se contente de déclarer : « Aujourd’hui, nous sommes une association. Nous avons le droit d’exprimer des convictions politiques. S’il y a un écho, on réfléchira sur la manière dont il faudra poursuivre l’engagement ». Toutefois, au vu des moyens mobilisés et de la teneur des propos, il n’y a guère d’illusions à se faire à ce sujet : l’objectif est électoral. Reste à voir la forme que ça pourrait prendre. A écouter Selim Ben Hassen, réflexion et prospection de longue haleine ont précédé l’action. Le président de 3ich Tounsi affirme se baser sur une enquête menée auprès des Tunisiens « pour mieux les connaitre eux et leurs aspirations ». Les premiers évènements de 3ich Tounsi, intitulés « Ila Mata ? », des rencontres-débats prenant la forme de courtes prises de paroles par les intervenants, sorte de Ted Talks itinérants avec des intitulés comme « Les Tunisiens sont-ils à l’aise en Tunisie ? », « Sommes-nous des clandestins dans notre propre pays ? » exposaient une partie des résultats.
Toutefois, l’enquête est privée et l’accès à ses résultats nous a été refusé. Ben Hassen ne fera qu’en évoquer les grandes lignes : « Nous avons voulu savoir ce qui pouvait constituer la spécificité tunisienne. On a cherché à refondre les bases de ce qui peut être proposé aux Tunisiens comme solutions, en étudiant le rapport des Tunisiens à eux-mêmes, à la société, la loi ou encore l’Etat. Notre prémisse c’est que le modèle de développement a été calqué sur celui des Etats européens et imposé à marche forcée ».
Toutefois, la question du positionnement idéologique du mouvement n’est pas tranchée. A l’heure où l’échiquier politique est complètement chamboulé à l’approche des élections législatives et présidentielles prévues fin 2019, où peut-on situer 3ich Tounsi ? Peut-on vraiment parler d’une offre politique radicalement différente ? Difficile à dire pour le moment en l’absence de propositions politiques concrètes. Un certain flou règne : si d’un côté, Ben Hassen dit puiser ses inspirations du côté des différentes expériences politiques connues par la gauche en Amérique Latine, le discours porté par 3ich Tounsi glisse du côté d’une vision managériale de la politique, celle où on déguise l’idéologie par une promesse d’efficacité.
En Marche, est en marche en Tunisie.. Nous sommes dans un monde ouvert.. l’échec politique des partis politiques au pouvoir aujourd’hui tient aussi à des éléments extérieurs y compris française.. Donc la mondialisation économique est en échec, la mondialisation culturelle élevée et nourrie bien avant la mondialisation économique n’a pas donné ses fruits escomptés.. Depuis un moment, on a vu apparaitre en France une force nouvelle, qui peut animer l’espace public, sur le plan culturel, et aussi militant, contestataire, nuit debout, … aujourd’hui il y a FI et LREM… dans d’autres pays européens il y a d’autres noms à ces formes de mouvements, ou courants,… En Tunisie, pays fraichement démocratique, est c’est un honneur à la société tunisienne qui a su se rassembler un moment pour finir avec la dictature directe… Ces capitalistes n’ont rien financé dans la révolution 17/14, mais comme d’autres, tant qu’à faire, ils essayent de troubler le jeu, les esprits ; en fin, c’est leur droit ! C’est la démocratie !, c’est le monde ouvert, ce sont des tunisiennes et des tunisiens, …. des arguments on peut en leur trouver.. La mondialisation politique a pour objectif, entre autre, de décrédibiliser non pas les partis politiques historiques uniquement, mais même l’appartenance à ces partis ; ça devient comme une insulte d’appartenir à un parti historique,, et leurs medias y travaillent sur ce point. Le tout, est dans quel objectif ? Dépolitiser l’action politique, sortir des idéologies de gauche ou libérale, mais structurés autour d’une idée et vision au monde à la vie à l’humain, et venir proposer l’idée: travailler autrement l’intérêt général, l’éloigner de la politique, la politique ça pu ! Donc en vérité, déstructurer l’engagement politique, et l’idée même de la politique, vider de sens les idéologies, les pensées philosophiques, Marx devient un idiot, et les autres aussi !!! Habert MASS, un traitre surement … … et résultat: En Marche partout dans le monde: mêmes politiques mêmes valeurs, mêmes méthodes de spoliations des richesses,… la tyrannie financière en tenu neuf … en fait, c’est uniquement pour faire durer la colonisation impérialiste perverse, et impure.. Et si ça ne marche pas ? Le rafale pourra entrer en action, et voler au secours des !!!! VRAIS Idiots qu’ils sont. Macron une piscine à 60 mille euros! Mais di donc, il a fait gagner les caisses de l’état, disait son entourage à la présidence de la ‘’république’’! Une journée de surveillance du couple présidentiel en vacances ça coutait plus cher ! (Merci d’avoir pensé aux caisses du petit peuple) !! Philippe, entre 80 000 et 150 000 un simple déplacement à une université d’été de son courant politique !!!!! ??????????? Comment il a fait !!?? Aucune idée !! , c’est juste, La république exemplaire !!!! Quand les lobbies remplacent les partis, la descente à l’enfer est plus rapide. Les banquiers financeurs, n’attendent pas la récolte en fin de saison, ils veulent tout de suite !! Normal, c’est leur logique de vie. L’exigence premiere, le profit rapide.. en France ils ont obtenu beaucoup, Impôt Sur la Fortune, ISF, dégage, … mais beaucoup ça n’existe pas dans la logique des profits , il faut toujours plus, .
Depuis la révolution les euros ont coulé depuis l’UE, pour la société civile laïque libérale moderniste et même rcdiste des fois (Sur Nawaat nous avons lu quelques articles), pour développer la démocratie, la démocratie participative, de proximité, la citoyenneté, …. Plusieurs (des centaines) parmi ceux et celles qui ont participé à ces cafés, réunions, formations, ont constitué des listes indépendantes aux élections municipales… (En fait, nous avons en Tunisie, un parti politique européen de financement et d’idées qui fait de la politique clandestinement, sans visa, sans autorisation, il n’a même pas déposé un dossier !!!). (il est où le ministère de l’intérieur !!!??? :):):) ). J’espère qu’il n’y a pas des En Marche turcs, saoudiens, Qatari, Emiratis, ….!!!!!! Ça fait peur, ces fantômes !!! :):):) . les quelques milliers des listes indépendantes, Afeq tounis les réclame ouvertement, mais aussi Nida tounis, Machrouaa tounis, !!! Peut-être pas toutes !!! … mais ce qui est rigolo, que afeq, nida, machrouaa , ont en commun tounis !! j’espère que ce n’est pas encore un complot caché !!!??? :):):) . Mais il y a aussi, un parti qui s’appelle Tounis en avant (est-ce que c’est en marche ou en courant !!?, j’espère qu’il ne fait pas partie du collectif complot !!! :):):) .
Cependant, ce qui est sûr, l’échec des partis traditionnels à résoudre les problèmes de la société, chômage, …. c’est une réalité en France en Allemagne aussi, … Mais en Tunisie, nous n’avons jamais eu des partis politiques traditionnels de gauche ou de droite qui ont géré le pays pendant 50, 60, 70 ans dans un espace démocratique.. Donc l’argument tombe à l’eau. Nos partis politiques qui sont au pouvoir ou était au pouvoir, il faut compter leur vie au pouvoir depuis 2012… on peut dire que nida c’est le RCD, mais, non , rien avoir, ça ne marche pas comme ça l’arnaque (nida est un héritier du rcd, culture et militants, ok , mais chaque chose à sa place).. Notre révolution n’est pas achevée.. et nida c’est une forme de contre révolution, arrivé au pouvoir par le pouvoir de l’argent et le pouvoir du mensonge.. Comme En Marche Macron, arrivé au pouvoir avec le pouvoir de l’argent et le pouvoir du mensonge… le parti des patrons, des grands riches, il est en échec un an après, et au plus bas des “sondages”. D’ailleurs, nida aussi, même pas un an, et la guerre des clans a éclaté … mais venir dire qu’il faut dépolitiser le travail pour l’intérêt général, gérer les affaires publiques en dehors de la politique, être élu et faire de la politique mais ne pas être politisé… c’est de l’arnaque , c’est un crime, c’est profiter des souffrances populaires … c’est une forme de corruption (de fassed) avec un soutien qui dépasse le frontières, normal, c’est la mondialisation politique . TOZ.
En fin, par ce moment de déclin historique et de crise morale et de valeurs, devant le pire, le chemin est toujours ouvert.. Mais aussi devant l’espoir, le chemin ne jamais fermé.
Pedro Calderon de la Barca disait : « Le pire n’est jamais certain. ».
Cela rappelle la publicité de Carrefour vantant l’origine tunisienne de ses produits. Et tout le monde y afflue parce qu’il répond aux meilleurs critères d’efficacité sur la place, c’est un fait.
Blablabla…. Aller, va raconter t’a propagande complotiste ailleurs.
بصراحة تامة ، انا كل شيء قبلتو في البلاد هذي أو حاولت اني نقبلو أو نفهمو إلا حاجة واحدة : ملياردير أجنبي لا نعرف له أصلا أو فصلا مرتبط بجهات غير معلومة يدخل لتونس و يصب عشرات المليارات في “جمعية” و يدخل بيها الإنتخابات باش يولي عندو مجموعة من نواب ولاءهم للشخص اللي يصرف عليهم ، يعني أجنبي مجهول نعطيوه أصواتنا باش يتحكم في سلطة القرار الوطني متاع تونس.
اكيد ماكمش حزب ، انتوما اخطر على البلاد الف مرة من كل الأحزاب .
فيقو يا توانسة ، انتوما تنجمو تقبلو بهذا ؟ راهي فضيحة و مهزلة عمرها ما صارت .
سي Rambourg تونس موش للبيع
قالو عيش تونسي.. 😪😪😪