Mada Masr avait publié des informations selon lesquelles un organisme de contrôle avait mis en lumière la corruption de plusieurs députés de cette formation.

Lina Atallah est aussi inculpée d’avoir géré Mada Masr sans avoir de licence. Rappelons que Mada Masr a présenté une demande de licence en 2018, réitérée plusieurs fois, sans jamais avoir obtenu de réponse, alors même que, en cas de refus, le site aurait dû recevoir une notification.

Ces inculpations s’inscrivent dans une stratégie du pouvoir égyptien de limiter la liberté de la presse et de s’attaquer à une des dernières voix libres de ce pays.

Les soussignés affirment leur solidarité avec Mada Masr et demandent la levée de toutes les poursuites contre ce site et ses journalistes :

Alain Gresh, pour Orient XXI, Paris
ThameurMekki pour Nawaat, Tunis
Nahla Chahal, pour As-Safir Al-Arabi, Beyrouth
Nathalie Galesne, pour Babelmed, Rome

Tous ces journaux collaborent avec Mada Masr depuis plusieurs années dans le cadre du projet Médias indépendants sur le monde arabe.