[NDLR] Article publié en arabe par Adnene Mnasser, historien, Premier conseiller du Président Moncef Marzouki et porte-parole de la Présidence de la République , Traduit par Ramzi Bettaieb de Nawaat
“Quoi de neuf ?” “Ya-t-il du nouveau ?” “De nouvelles informations ?” C’est ce que chuchotent quotidiennement les partisans. Et le plus souvent la réponse est aussi étrange que la question : “pas assez pour être rassuré“. Dans le milieu des partisans de la troika, il n’y a pas plus étrange que le sens de l’assurance : l’assurance que le gouvernement est encore assez fort pour rester au pouvoir ou l’assurance que l’économie va mieux ou l’assurance qu’il y a désormais moins de protestations ou enfin l’assurance que les objectifs de la révolution sont réalisés ? Ceci résume tout car il n’existe pratiquement pas d’accord ni sur la mission que le gouvernement est supposé remplir ni sur un établissement précis de ses priorités.
Dans ce contexte viennent les mauvaises nouvelles : La libération de quelques criminels notoires de l’ancien régime, qui ont réussi, sans surprise, à esquiver même des plaintes de droit commun dont ils ont étés sujets ! Dans les pays stables et prospères ceci ne poserait aucun problème. Et c’est là se trouve la différence : on n’est pas dans une situation stable, même si ceci s’oppose à notre envie de quiétude.
La catastrophe est que parmi les membres du gouvernement actuel, il y a ceux qui considèrent que l’issue des procès concernant les criminels de l’ère précédente comme preuve de l’indépendance de la justice et comme évidence de leur non ingérence en ses affaires. Quoi de plus stupide que cette vision parce qu’elle résume une situation compliquée en une opération technique qui ne nourrit en droit ni n’enrichit en justice.
Cette vision technique de l’indépendance de la justice qui s’appuie sur la considération du contrôle politique comme unique défi face à l’indépendance de la justice est une vision limitée parce qu’elle annule toutes les autres considérations, parmi lesquelles le fait qu’une révolution est supposée avoir eu lieu dans le pays, et que la réussite de la révolution est étroitement liée à l’écartement complet de tous les criminels de l’ancien régime de la vie publique, même si cela entraîne quelques injustices.
La révolution a la priorité sur la justice même si la révolution a été déclenchée pour édifier la justice. La vraie liberté doit montrer sa face agressive quand il le faut. Le problème est la conviction de quelques uns que la portée maximale de la révolution a été atteinte à travers leur passage de l’opposition au gouvernement, mais ceux là oublient que les électeurs qui sont sortis pour les élire le 23 octobre voulaient essentiellement rompre avec l’ancien régime.
Petit à petit, sous prétexte de la “transition démocratique” s’infiltre à nouveau dans notre vie l’ancien régime, content et satisfait de la démocratie d’un gouvernement qui privilégie le droit de la machine judiciaire corrompue à la justice invoquée par tout le monde. Si les lois appliquées existent à l’origine pour protéger les corrompus et les criminels, et si la structure judiciaire est bâtie pour la même raison, et si le gouvernement actuel croit que son rôle se limite à “garantir l’application de la loi”…alors ils ne pourront pas faire mieux que ce qu’il se faisait auparavant et cela dans le meilleur des cas.
Dans les révolutions qui se respectent et dans les gouvernements qui respectent les soulèvements de leurs peuples, les priorités ne sont pas établies de cette manière. En s’appuyant sur la même logique malade qui domine quelques uns ces derniers temps, il n’y avait donc pas de nécessité de priver « les mauves » de se présenter aux élections de la constituante, étant donné que ceci est à la base « anti-démocratique » et « anticonstitutionnel », mais ceci fut fait. Ce qui a permis de faire reposer beaucoup d’espoir sur la constituante et son gouvernement déterminé.
Le corps judiciaire est malade, tellement malade que personne – mis à part les tortionnaires de l’ancien régime- ne s’attend à ce que justice soit rendue. Dans un tel corps, où les lois sont faites sur mesure afin de protéger les vrais criminels, où presque chacun est lié au réseau de corruption et de trafic d’influence baignant dans la nostalgie de l’ère révolue les actions doivent être plus intelligentes, plus réalistes même.
Mais le réalisme qui ne veut dire pour certains que la résignation à accepter les règles du jeu déjà en place veut dire pour nous le lien avec la réalité que devait produire la révolution. Entre temps les révolutionnaires ne récoltent que déception après une autre, croyant que des larmes de déception pourront résoudre ces problèmes. Il n’y a pire déception que celle du désespoir misérable. mais ceux qui chérissent leur révolution ne désespèrent pas de si tôt. Le temps du désespoir est-il arrivé ? Absolument pas et ne viendra jamais !
En discutant avec l’un des ministres les plus influents du gouvernement, il m’a paru circonspect à chaque fois qu’il envisage le limogeage de responsables corrompus que la justice pourrait avorter. J’ai la conviction que ce monsieur était sincère. L’indépendance de la justice ne peut être du gouvernement uniquement mais des intérêts aussi et surtout. Quant au gouvernement supposé être le fruit d’une révolution, il doit privilégier la révolution à l’indépendance de la justice si un conflit a lieu. Si la priorité était à la loi il n’y aurait pas eu de révolution et les gens n’auraient pas voté pour ces partis pour former le gouvernement actuel. Mais malheureusement il semble que tout le monde le sait excepté le gouvernement lui-même !
L’un des problèmes de ce gouvernement est le fait qu’il pense avoir été élu pour bâtir un état alors que l’état est là tandis que son rôle primordial est de préserver la révolution, la préserver de ses ennemis mais la préserver de l’état lui-même jusqu’à son aboutissement qui reste encore lointain.
Peu à peu tout le monde est englouti par la logique de l’état et s’attardent sur les événements du jour et les détails des dossiers pensant que les solutions à tous les problèmes ne sont que techniques : une usine par ci, une ferme par là et une administration entre les deux ! Dans une infinie crédulité ils ne voient pas que les problèmes auxquels ils font face n’est qu’une toile d’intérêts connectés qu’on ne peut détruire qu’en écrasant son noyau dur qui n’est autre que les criminels de l’ère déchue que les juges très « intègres » acquittent à tour de bras !
Bourguiba, celui à qui personne n’ose ôter la qualité de révolutionnaire, essayait aussi de bâtir un état mais il savait que les ennemis de cet état sont les mêmes que ceux de la révolution. Malgré qu’il soit avocat, donc conscient de la problématique de l’indépendance de l’appareil de judiciaire il a opté pour le chemin qui lui a permis de réussir la révolution et créer le nouvel état.
Ainsi ont eu lieu les procès des tortionnaires de l’ère déchue. Ce n’étaient pas des procès judicaires littéralement parlant mais des procès politiques où les accusés ont été inculpés d’un seul délit essentiel : contrer la révolution. Personne ne fut pendu, il n’y a pas eu de rivières de sang, mais toute la classe pourrie et corrompue a été écartée pour être remplacée par une nouvelle classe qui croyait en la révolution et en l’état tunisien. Le gouvernement a fini la révolution et c’est ce qui a gardé la foi du peuple en lui malgré son échec concernant plusieurs dossiers. Le peuple sait toujours ce qu’il veut, seuls les mauvais gouverneurs sous estiment ce que veut le peuple. L’appareil judiciaire perd sa légitimité quand il ne rend pas justice et la justice en temps de révolutions n’est pas que juges et lois et droits de défense et sentences ; le lien entre appareil judiciaire et justice se dissout quand « l’intégrité » surpasse l’intérêt du pays et beaucoup d’intérêts du pays n’ont aucun lien avec la justice si seulement ils le savaient !
Ou la la ,si vous vous mettez la justice a dos,preparez vos bagages.
Mr le conseille vous me donnez l impression d attendre un miracle.La charge de travail est colossal?vous cherchez des excuses ou un bouc emissaire?.
Expliquez moi pourquoi en 87 ben ali trouve la tunisie quasiment en ruine,il reussi a ecarte tous les bourguibistes,sans faire trop de bruit et remet l economie en route.Et vous tous!! une armada entiere avec des cv long comme le bras et des promesses en veux tu en voila ,RIEN.
Aux detracteurs de ben ali,,vous etes sur que ben ali etait inculte?ou imbecile?
@NAZOU, bonjour,
ben ali , il était juste un dictateur, CAD , il ne respecte ni procédures ni lois . autrement dit , il ne croit pas à l’adage qui dit : ” mieux vaux avoir cent coupables libres , qu’un innocent emprisonné .” , sinon il serai plus facile d’emprisonner , innocents et coupables , comme ça vous envoyez un message fort pour vos opposants , pour les dissuader, et un avertissement pour les éventuels futur opposants , c’est ce qu’on appel : d’un pierre deux coups .
PS : j’aimerai bien et de loin être énervé , qu’arrivé a ce genre de conclusion .
Juste pour dire que je partage plusieurs points avec vous. La justice, l’administration…
Pour moi la justice ne peut pas être indépendante du politique, c’est au politique « l’assemblée élue» de produire le droit, ce gouvernement n’a pas assez légiféré ni assez demander à la constituante. La justice ne peut pas être indépendante de l’école et de la tradition judiciaire, nos juges sont formés dans des universités (je ne rien à leur rapprocher, en fin de compte il y a assez des hommes de droit pour s’en occuper), par contre nos juges sont construits à travers un ensembles des pratiques et des traditions où intérêt et pouvoir se combinent et … la justice n’est pas des textes ou articles de loi à prononcer (dire le droit c’est autres chose que juger), le juge à travers ses facultés, le contenu des codes, le contradictoire, les anciennes jurisprudences… et sensé prononcé un jugement au nom du tribunal de la république. De quelle république ? De ben Ali ? Oui pour que la justice soit indépendante vis-à-vis du gouvernement. Mais le gouvernement est responsable devant le jugement prononcé. Si le condamné arrive à démontrer la responsabilité du gouvernement au sujet d’une loi promulguée et qui enfreins aux règles du droit et viole le droit et les droits fondamentaux, le gouvernement sera jugé peut-être par le même tribunal et le même juge. De toute façon ça parait complexe, mais voila je rêve d’une justice indépendante et en cohérence avec les valeurs humaines universelles et des droits fondamentaux des personnes. Pour qu’indépendance de la justice se réalise vis-à-vis du gouvernement (la majorité politique), il ne faut pas qu’il y a un ministère de la justice il faut réfléchir autre chose et en dehors du gouvernement. Personnellement je ne peux pas concevoir un état démocratique avec un ministère de la justice, comme avec un ministère de l’information, comme avec un ministère des affaires religieuses, ces trois ministères sont le sommet de l’ingérence de l’état dans les affaires de la justice, de la liberté qui est censé les défendre, et les affaires des cultes et de l’individu. Le débat est lancé depuis longtemps, mais c’est bien de l’enrichir. L’état peut-il être démocratique ? On dit un pays démocratique, sommes nous un pays démocratique ? Alors, est ce qu’on respecte toutes les diversités… ? On dit un état de droit, un peuple tolérant, une société tolérante et ouverte sur les autres cultures… un pays ou se agréable de vivre, et ce ne pas que question de climat, mais aussi des droits et, et, et.
Si on arrive à se questionner sur plusieurs conceptions et règles qui sont devenues de l’ordre des fondamentaux et des logiques par le temps (longues périodes du même exercice), on pourra avancer et progresser. Mais voila on juge les criminels d’un régime par les lois du même régime et les codes du même régime et les votations du parlement dessous par la révolution, et par les hommes du même régime et on ose et accepte de dire la justice est transparente, indépendante, intègre. Il ne faut pas être dans les jugements moraux ni se défendre par des arguments si on les met en cause on rentre par la porte dans le jugement moral. Ce très simple ça. Et la justice a besoin du complexe.
Comment a évolué la justice en Tunisie ? Ce très simple : par zide elma, zide lajine, et le compliqué (pour faire beau et progrès) dans l’affaire c’est comment pétrir cet énorme volume de pate. Les années 1960 il y avait par exemple 20 000 affaires à juger dans l’année, et bien aujourd’hui il y a 2 000 000 d’affaires à juger pour la même période. Bien sur les codes des lois en pris du volume, nous avons introduit et signé plusieurs traités internationaux (ONU) (les droit de l’enfant,…). Pendant la longue marche de la justice des tribunaux (depuis l’indépendance) les jugements étaient toujours dans le cadre de l’intérêt de la dictature et ses réseaux d’influence et de spoliation. Laissons à côté ce simple et ce compliqué et cherchons le complexe, posons-nous les bonnes questions, et expliquer aux citoyen qu’il ya une différence entre la justice et le jugement prononcé et que le citoyen doit se conformer au jugement si non l’état est là pour faire ordre. La période de la dictature n’a pas empêché qu’en Tunisie il y a un grand nombre des hommes de droit et des grands juges et qu’ils sont référence internationale en la matière, mais le problème ne pas là. Je pense que je me suis fait comprendre, par contre j’aime beaucoup la justice, les juges les tribunaux, et surtout le droit quand il est dicté, c’est solennelle et magistral. Mais voila comme vous le dite il y a une différence entre la justice de la révolution (qui se veut juger l’injustice, et un des objectifs/moyens de la révolution est la réconciliation nationale pour un meilleur vivre ensemble).
II, que le gouvernement est perdu dans les priorités, je suis d’accord, mais la sortie est simple, à mis chemin un gouvernement doit revoir sa carte de route et s’organiser dans ses priorités à venir et pour finir la période.
Les priorités à mon sens :
– gagner en sécurité dans le pays, (contre bande, systèmes parallèles, délinquance, il faut que l’état retrouve sa place dans la représentation et la production de l’ordre dans le pays), il faut un appareil sécuritaire acquis à la révolution, à la république, à la démocratie et aux doits des l’homme, à l’état des droits et du droit, et bien sur il faut mettre les moyens et pas que outils de répression, mais aussi protection juridique avec le droit à tout agent d’être questionné, sanctionné et jugé si nécessaire. Des missions claires avec des objectifs déterminés et des moyens adéquats.
– réponses sociales urgentes pour répondre à la grande précarité (allocation, logement sociaux, santé gratuite pour les plus diminues, un peu de création d’emploi dans le service public si se possible, mais en aucun cas résoudre le problème du chômage en un an, ce gouvernement n’a jamais été élu pour ça et personne n’a fait des promesses dans ce sens sur la durée d’une année ou même 18 mois. Et le programme de ce gouvernement ne pas l’addition des programmes du cpr, ettakatoul et ennahdha, c’est un ensemble d’éléments conclu pour une alliance de gouverner ensemble.
– Permettre à l’ancienne machine économique de trouver sa bonne marche (en gagnera en emploi crée et en richesses taxes et impôts), (il y a des mesures courageuses à prendre, des sit in à empêcher par le débat et la raison et les syndicats doivent agir dans ce sens, ce le sens de la paix sociale,
– Aider aux petits projets après bonne étude pour gagner en emploi est en revenus pour ces nouveaux acteurs économiques, petits par la taille de leurs projets, mais grands par la dynamique qu’ils suscitent et engagent dans la société.
– Continuer à rendre davantage solide notre démocratie, par le débat et le dialogue.
– Mettre les bases les jalons et créer le climat serein pour le développement à court et long terme (des mégas projets…) et pour attirer et facilité l’investissement des investisseurs étrangers et des ouleds libled,
– Préserver la solvabilité de la Tunisie, donc une cohérence dans la politique monétaire qui conjugue les besoins du pays, sa capacité de produire et de rembourser les intérêts de la dette… le remerciement de mr Mostapha Kamel aurai du être le 15 janvier 2011, c’est un exercice révolutionnaire, pour moi ce le deuxième en un an et 1/2, le premier été la création de la haute instance de défense des objectif de la révolution, avec l’isie…
– Légiférer, légiférer, légiférer pour rendre le parcours administratif pour la création des projets lisible, visible, facile et court en temps.
– Bien sur se consacrer à faire pour que l’action des tribunaux ne soit à l’écart des objectifs de la révolution, donc besoin en lois, besoin en nouvelles nominations et des départs, ce le politique qui décide de la justice et non pas le juge, le juge applique la loi et prononce des jugements. Nous voulons une justice transitionnelle pour le besoin du deuil et de la réconciliation nationale.
– Travailler dans le sens que la Tunisie demeure et reste un pays ouvert et participatif sur la seine international et finir avec la culture diplomatique de ben Ali et sa femme Leïla. Avancer dans une union magrébine qui permettra à nos peuples de mieux circuler et entreprendre… ce n’est pas que question de création d’emploi et des richesses uniquement, c’est aussi gagner en liberté en droits et en émancipation, c’est par là que les grandes constructions passent aussi,
– La constituante doit écrire la nouvelle constitution d’ici peu et nous renvoyer devant les urnes.
III, je vous respecte beaucoup, mais vous m’avez déçu (c’est amical).
Je vous cite : « Bourguiba, celui à qui personne n’ose ôter la qualité de révolutionnaire, essayait aussi de bâtir un état mais il savait que les ennemis de cet état sont les mêmes que ceux de la révolution. Malgré qu’il soit avocat, donc conscient de la problématique de l’indépendance de l’appareil de judiciaire il a opté pour le chemin qui lui a permis de réussir la révolution et créer le nouvel état. ».
Bourguiba n’a jamais était un seul jour révolutionnaire, c’est un bon gestionnaire des occasions (je ne dis pas opportuniste), en plus il a éliminé ces ennemis mais pas de la révolution. Bourguiba c’est la justice et la justice était Bourguiba, comme l’état était le parti et le parti était l’état. En plus Bourguiba la France a beaucoup aider la Tunisie pour prendre le chemin du développement (et la conjoncture n’était pas la même, ni les rôles des agences des notations, si elle exister), les prêteurs les créanciers de l’époque ne sont plus les mêmes aujourd’hui, on ne passe pas du public au privet uniquement mais de l’étatique au mondialisé, avec toutes les perversions possibles et permises par la force : je vous donne des dollars, si non tu crèves Mr l’état Mr le peuple.
La Tunisie a intérêt de penser un modèle de développement qui échappe au bâton de la mondialisation, et même penser à varier les modèles de développement. Il n’est pas que question de souveraineté, il est question de vie ou mort, de guerre civile. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
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@si mandhouj
J admire votre peche ,mais votre programme vous le chiffrer a combien?
Quand a bourguiba,pour moi sa principal et 1er qualite etait la diplomatie.Et de la diplomatie il en faut pour gouverner.
@mouhtem.
Je commence a le comprendre, que ben ali etait un dictateur!a force de l entendre quand meme .
Et si mes souvenirs sont exact,je vous assure que bourguiba lui aussi a ete accuse de tous les maux, sa femme n en parlons pas.
Tout ca pour vous dire,qu un verre est a moitie vide ou moitie plein selon la vision de chacun.
la politique du pas a pas de bourguiba est essentiel pour la tunisie actuellement.
L heure n est pas aux reglements de compte, mais a l apaisement et au redressement de l economie. Sinon on a pas fini des soulevements de bouche d egouts ,du style cassette video compromettante .
En politique personne n est totalement blanc,et personne n est totalement noir.