Il y a quelques jours, nous avons assisté à l’énième épisode de violence orchestré par ce qu’on appelle communément des «salafistes». Il faut toutefois préciser que les chefs salafistes, et en particulier Seif Allah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, crient cette fois au complot et se dissocient des pilleurs et des casseurs.
Quand les salafistes crient au complot
Cette fois donc, la donne est différente, rappelons deux faits: lors de l’assaut de l’espace El Abdellia à la Marsa, nous avons eu droit à des discours incitant à la haine par des prédicateurs qui n’ont jamais vu l’exposition et lors de l’assaut violent du festival Al-Aqsa à Bizerte, salué par la presse israélienne, aucune voix salafiste n’a condamné l’agression. Etrangement, cette fois, face aux actes de pillage et de vandalisme perpétrés contre l’ambassade Américaine, les salafistes, les «authentiques», s’indignent, se déclarent innocents et dénoncent un complot.
Pourquoi les salafistes, «authentiques», qui ont fait preuve de tant de sagesse cette fois ne se sont-ils pas débarrassés des infiltrés, de ces imitateurs bas de gamme qui nuisent à leur réputation?
Et pourquoi dans la Tunisie postrévolutionnaire, brigands, délinquants et pilleurs adoptent-ils le look et les attributs salafistes: barbe hirsute, qamis blanc, drapeau noir et bâtons?
Aujourd’hui, l’Etat, nous dit on, ne veut pas refaire les erreurs du dictateur déchu et adopter sa politique répressive et tyrannique envers les «islamistes», une évolution que je trouve positive pour le pays; le hic, c’est qu’en voulant éviter de perpétuer l’erreur du passé, le gouvernement actuel a décidé donc d’en inventer une nouvelle: l’impunité des agresseurs et des casseurs.
Et nous voilà aujourd’hui contraints à suivre un tour de cache-cache pathétique avec des «salafistes», qui accusent le coup.
Criminaliser «l’accusation de mécréance» ou «l’atteinte au sacré» ?
Pendant ce temps, la Tunisie plonge, les objectifs de la révolution et le sang frais de ses martyrs sont masqués par un écran de fumée créé par les nouveaux protagonistes de la scène nationale, par les «accusateurs de mécréance» qui s’autoproclament saints et s’approprient l’exclusivité de la défense de l’islam, par des prédicateurs qui prêchent la haine dans les mosquées et par des extrémistes venus d’ailleurs pour on ne sait quel règlement de compte.
Tout une mise en scène ignoble qui a pour seul but de plonger le pays dans les ténèbres d’une sanglante guerre fratricide.
Dernière interrogation: où on est-on du projet de la promulgation d’une loi visant à «criminaliser l’accusation de mécréance» proposé par le président de la république en mars? Son allié au sein de la «troïka», la coalition au pouvoir, Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha a, quant à lui, profité des attaques de l’ambassade américaine à Tunis à cause d’un film jugé attentatoire à la personne du prophète Mohamed pour remettre sur le tapis le projet de loi, «criminalisant l’atteinte au sacré», présenté par son parti à l’Assemblée nationale constituante.
Le pays se divise entre croyants et mécréants, et les Tunisiens en sont presque à oublier qu’ils sont des citoyens qui se sont révoltés pour le travail, la dignité et la liberté
* Meriam Hammami est vice présidente de la Ligue Tunisienne pour la Tolérance.
Les islamistes en général avec tout ce qu’ils font c’est gagner leur pain et nourrir leurs familles par le biais des salaires qu’ils touchent de leurs employeurs Qatari,Arabie saoudite et tout le reste des pays du golf tout ce qu’ils font c’est pour l’argent et rien d’autre tout ça au nom de la religion le bon joker pour tout passer en catimini il ne faut pas oublier que les salaires sont très très conséquent,je cite juste un imam prédicateur qui raconte aux gens qu’il ne touche même pas de salaire du ministère des affaires religieuse car il a refusé et fait cela bénévolement mais comme la vérité explose toujours,l’imam prédicateur touche 20 000$ us par mois viré sur son compte a Paris par la chère Arabie saoudite qui nous veut tout le bien du monde.????
Mme hammami ,vous ne vous posez pas ,les bonnes questions.
Demandez vous plutot,pourquoi y avait-t il des policiers ,fraichement recrutes ,pour proteger l ambassade?.
Des policiers sans grande experience.
Or s il ya un domaine que nos dirigeant ex taulards connaissent parfaitement bien, c est celui de la securite’.
A mon humble avis sur ce coup la,les salafistes sont aussi victimes.
à Nazou,
les questions sur l’absence de sécurité devant l’ambassade ont été déjà posé je ne vouais pas reposer les mêmes questions… je nie pas que les salafistes puissent être victimes d’un complot car je sais bien qu’en politique malheureusement tout les coups bas sont permis.
c’est pour ça que j’ai mis salafistes entre guillemets, il me semble que les salafistes il y a les « vrais » les « déguisés », les pacifistes et les violents et moi je ponte le doigt sur ceux qui sont munis de bâtons et qui accusent les gens de “mecreance” se déclarant saints
et franchement ,je ne sais pas qui a choisi cette photo pour illustre’ l article. mais il ou elle a un gout de chiotte.
Moi je l’aime bien la photo, elle m’évoque effectivement en un coup d’oeil un salafiste (violence, capacités intelectuelles limités,…). Elle m’évoque aussi un gorille, mais ça, c’est une autre histoire…
@tarek si je ne n aime pas la photo,c parcequ elle
sous entend ,l impression que vous evoque cette photo.Ce n est ni plus ni moins que de la manipulation.
Je n avais pas voulue developee dans mon precedent com; pour que la personne qui avait fait le choix de la photo,reflechisse a deux fois,avant de nous prendrent pour des gens ,limite’ voir tres limite’