Lors du point de presse organisé hier 11 décembre, au siège de l’UGTT, Jaap Wienen, SG adjoint de la CSI, Confédération Syndicale Internationale, a soutenu la centrale syndicale dans sa grève générale prévue pour le 13 décembre, reprochant vivement la passivité du gouvernement Jebali qui laisse faire des attaques contre les syndicalistes et ce, en toute impunité. Il a rappelé dans un coup de force que si cette situation se perpétue, la CSI, qui est en relation avec les Nations Unies, le Fonds Monétaire International et autres institutions qui aident la Tunisie financièrement, fera le nécessaire pour aider l’évolution démocratique contre toute atteinte au droit syndical … Car à cause de cette violence cautionnée par le gouvernement Jebali, il n’y aura pas de stabilité pour les investisseurs étrangers et que les projets d’investissement se trouveront du coup bloqués.
Ainsi, pendant qu’Ennahdha et le gouvernement Jebali parlent des pertes du’une journée de grève, l’UGTT parle d’années de pertes économiques à cause des violences impunies voire encouragées implicitement à cause de la passivité de la justice et des déclarations politiques encourageants les provocateurs. Ces pertes économiques seront dues à l’instabilité qui causera une crise d’investissements en Tunisie.
Pour visionner l’intervention résumée en 8 min de M. Wienen Jaap, (en anglais traduite en arabe) cliquez ici
La CSI rencontre des responsables du gouvernement Jebali
Suite à la recrudescence des provocations qui ont abouti à de la violence devant le siège de l’UGTT entre syndicalistes et militants d’Ebbahdha, l’opinion publique s’est divisée entre prour et contre UGTT. Bien que ce soit les islamistes qui se sont rendu devant le siège de l’UGTT dans une action de provocation le jour de la commémoration de l’assassinat de Hached, père de la centrale syndicale, c’est les syndicalistes qui sont sortis avec des bâtons. La situation a dégénéré et des blessés ont été comptés dans les deux camps. A qui la faute ? Chacun donne sa version des faits mais l’essentiel est là : Depuis la montée au pouvoir d’Ennahdha, la provocation de ces contre-manifestations qui se posent presque à chaque rassemblement appelant à la démocratie ou contredisant la voix du gouvernement est devenue dangereuse dans le sens où ça résulte à des heurts entre citoyens. Dans son intervention, le SG adjoint de la CSI a commenté cette situation de violence comme suit :
Nous sommes là en visite à l’UGTT pour exprimer notre soutien et notre solidarité au nom des syndicats de plus de 150 pays contre l’attaque à laquelle il a été visé, une violence qui a choqué tous les syndicats dans le monde entier. Aujourd’hui et demain des syndicalistes du monde entier viendront du Maroc, de la Palestine, des pays arabes, de l’Espagne, de l’Amérique latine, de toute l’Europe…
On ne parle pas là de l’attaque contre un bâtiment, ou des leaders syndicalistes mais de l’attaque organisée contre l’un des piliers de la démocratie qui est le travail syndical.
La CSI : Attaquer l’UGTT c’est s’attaquer au pilier de la démocratie et de la liberté
La CSI a perçu les évènements en Tunisie non pas en tant que faits divers mais en tant qu’une agression réfléchie contre la centrale syndicale ébranlant par là démocratie naissante dans le pays après les décennies de dictature.
L’attaque contre l’UGTT dans cette période de conditions fragiles que traverse la Tunisie est une attaque contre la liberté et la démocratie.
M. Wienen a aussi parlé de contact avec des responsables du gouvernement tunisien. Voulant savoir ce qu’il en est advenu, il a répondu “Ils ont dit qu’ils partagent avec nous les mêmes valeurs”
N’ayant donc aucune réponse tangible du gouvernement, la CSI continue son soutien en affirmant qu’on ne peut parler de pacte social si l’un des partis ne respecte pas l’autre. Le SG adjoint a également lancé une alerte sérieuse au gouvernement Jebali sur les répercussions de sa passivité vis-à-vis des attaques perpétrées contre l’UGTT et son impact sur la stabilité du pays qui influencera directement les investisseurs étrangers. Etant du côté de l’UGTT, la Confédération Syndicale Internationale a précisé qu’elle est en relation avec des institutions influentes qui aident la Tunisie financièrement comme les Nations Unies ou le Fonds Monétaire Internationale et que son avis au sujet de la Tunisie compte.
[…] Adjoint de la Confédération Syndicale Internationale, a soutenu la centrale syndicale dans sa grève générale, Il a rappelé dans que si cette situation se perpétue, la CSI, qui est en relation avec les […]
Les parenthèses de la violence, l’actuelle équipe dirigeante de l’UGTT en fait-elle partie? Et de quelle manière? Instrumentalisation? Ou choix syndical?
Ce qui suit ne m’engage que moi, comme référence (ma culture G) à travers mes lectures et mon vécu. Pour ce qui est des dates, il suffit d’aller sur le web.
ce qui suit n’est pas un article, mais juste un écrit, ou plusieurs trouveront un plaisir de lire et de rire, mais aussi c’est pour le but de se poser des vraies questions sur notre passé (notre grand passé) et pas que les 70 dix ans de la vie du hizb new doustour/psd/rcd, où la culture du moi s’est installée à travers l’exercice Bourguiba depuis le 2 mars 1934. mais aussi se poser des questions sur le devenir de la Tunisie démocratique, réconciliée et développée (sans des fortes disparités entre les territoires de la côte méditerranéenne et de l’intérieur). On pourra admettre des disparités qui s’imposent par le fait de la géographie, qui impose certaines différences dans les choix en projets de développement, mais jamais accorder la précarité et la marginalisation à des régions entières sous n’importe quel prétexte, l’éducation est pour toutes et tous, ainsi la santé, idem pour la mobilité et de même pour le travail et les loisirs, ainsi la révolution trouvera son sens et de révolte/de lutte/de résistance et au même temps son sens de la construction. La révolution n’est pas que pour mettre fin à une tyrannie/spoliation, mais pour construire ensemble notre dignité collective. Il est vrai que la tyrannie a impacté notre réalité sociale et économique, mais le 17 décembre 2011 a bien montré que notre âme collective est restée bien vivante et elle nous a fait dire oui à dégage RCD.
… après la violence coloniale et depuis l’indépendance interne en 1955, la Tunisie a continué d’être divisée en deux courants politiques bien identifiés au commun mortel, Bourguiba et son équipe qui ont pris le pouvoir, et les yousfistes qui ont servi d’ennemi intérieur afin de construire une cohésion dite nationale autour de Bourguiba (…). l’UGTT de l’époque après négociation à choisi le soutien du projet Bourguiba (…). plus tard, le socialiste et homme de l’UGTT, Ahmed ben Salah a servi d’une manière ou d’une autre a prolongé la vie politique de Bourguiba qui est arrivé au pouvoir depuis 1955 sans projet économique et développement à la hauteur des défis économiques qui se sont imposés à la Tunisie de l’époque (développement économique et des territoires). La fin politique de ben Salah on la connaît. Et depuis 1969/1970, la Tunisie s’est introduite dans une mécanique économique libérale et puis affairiste/mafieuse vu le manque des mécanismes du contrôle démocratique des politiques publiques et des projets de développement. Cette réalité (la gestion par le parti unique) n’a fait que consacrer la division du pays en deux parties géographiques bien distinctes (à faire remarquer pour l’honnêteté intellectuelle et historique que cette division -disparité et marginalisation régionale- date depuis avant la colonisation et El Hafsiynes sont aussi responsables): – une région côtière propice au développement vu son ouverture sur la méditerranée (…), et – une région intérieure, vu l’absence d’un projet politique et économique visionnaires et à la taille des défis (absence d’infrastructure et de développement social), (voilà pour aller avec tous les raccourcis). Par contre vu la réussite de Bourguiba d’imposer sa vision unilatérale au niveau de la relation (lien politique et social) entre (citoyen/état/parti, territoire/état/parti) (territoire/individu/parti/guide suprême) à traverses le culte de sa personne, et vu sa réussite à éliminer sans grande difficulté majeure les opposants yousfistes, les deux territoires -développé et marginalisé- étaient (la population) sans grande disparité en matière d’allégeance au Ezzim el akbar (à par quelques expressions de mécontentement si et là et de temps à autre dans les régions marginalisées et qui étaient vite et rapidement réprimées). Mais aussi cette maléfique combinaison (citoyen/état/parti/père de la nation), la place de l’état s’était résumée à la place du parti voir la place de l’homme de l’état dans le vécu des gens. Malgré qu’il y avait un espoir qui animé la population tunisienne dans toutes les régions depuis avant l’independance1956, et tout le monde croyait que l’état de l’indépendance va répondre à ce défit de la disparité régionale par une mécanique de développement bien appropriée. Mais déception (…). ceci est une petite lecture au type de relation (état/parti/individu/population/territoire/personnage de l’état), mais la chose recherchée dans cet écrit est comment Bourguiba change d’une option à l’autre en restant -le père de la nation- et comment il a pu offrir aux différentes populations des régions par son incapacité de réfléchir le développement économique, des moments de violences où les corps de sécurité sont invités à tirer sur la population, et même par moment, des résistances s’étaient engagées contre des choix du gouvernement où la population a pris les armes pour défendre sa propriété privée à titre d’exemple -Elwardanine en 1967-. Somme tout, la Tunisie à chaque étape de changement d’une politique à l’autre, ou bien à chaque échec, des parenthèses de violences se sont ouvertes et -à chaque passage politique- la Tunisie a vécu au dépend de deux violences, une violence politique (Bourguiba se défaussait habilement) (il se moquait des gens quoi), par et à travers la forte personnalité du personnage de l’état et au même temps du parti au pouvoir «Habib Bourguiba, lui tout seul était un binôme en sa qualité du président du parti et de l’état», et au dépend d’une 2ème violence physique pur et dure par la répression policière et de la garde nationale, l’armée aussi est venue toujours en appuis quand c’était critique pour le régime «l’état de hizb edoustour», les événements 1967 d’Elwardanine où des soldats sont tombés, et le 26 janvier1978, sont des séquences grave en violence, en 1984 aussi où bourguiba est sorti désavouer son 1er ministre et son héritier. Toutefois il faut signaler que lors des différents passages politiques du parti doustour bourguibiste (qu’il s’appelle: le groupe de 2 mars 1934 ou new destour/PSD/RCD), il y a eu violence en répression et que les composantes du corps de sécurité étaient sur la même longueur. A chaque passage on remarque que l’armée répondait présente à l’ordre du président. Bien sur , le 7 novembre 1987, ben Harab, nous a offert un changement sans une goûte de sang versée, «on lui doit ça au moins,:):)». Quel tyran? (il a réservé le pire pour après).
Les événements de Gafsa en 1980 où des nationalistes appuyés et armés par l’ancien guide libyen Mouammar el Kaddafi (voir même le camp de Boumediene en Algérie, reste à vérifier) ont mené une action armée contre le régime de Bourguiba, ont permis au guide suprême et à son entourage (intérieur et extérieur, entre autre la France), de se poser des réelles questions, sur l’avenir de ce type de régime (les partis qui font état et société au même temps) et le régime de Bourguiba en premier (l’enfant chéri de la France et de la francophonie -pour faire court-). Ces événements de Gafsa1980 ont perturbé le fonctionnement (de la domination tranquille de hizb edoustour), comment la France à répondu à cette question? La suite on la connaît, et la cargaison d’armement par laquelle Zarkozy a voulu secourir le régime tunisien 30 ans après, a reproduit le type de réponse que la France offert à ces types de régimes (je dis ça sans être méchant, juste pour l’histoire). Aussi, des questions autours de la capacité des services secrets tunisien, à déjouer par anticipation des rôles ennemis ont été sérieusement posées «à ma connaissance la responsabilité de ben Ali était engagée». Cette secousse militaire qu’a subi le régime tunisien à Gafsa, était suivi dès 1981 par une petite révolution lycéenne soutenue grandement par les étudiants des universités. Mais là il ne s’agit pas des opposants politiques historiques, ni, il s’agit des opposants bien formés idéologiquement, il s’agissait tout simplement de la jeunesse de l’indépendance et sans distinction régionale, tous les lycées ont fermé plusieurs semaines voir plusieurs mois. Par la suite de ces événements lycéens le régime s’offre une ouverture dans le sens (de la présidence à vie de Bourguiba -voila pour faire court-), d’où l’échec de cette ouverture sur l’opposition et sur la société civile. À faire rappeler que le calvaire (prison, torture…) de l’islam politique (MTI) a commencé en Juillet 1981 après la constitution du mouvement de la tendance islamique en parti politique le mois de juin de la même année. L’autre séquence de violence qui à perturbé le fonctionnement de la domination tranquille sont les événements de Siliana en 1991 où le chaos soutenu par un silence complet des médias, s’est installé sur la ville (répression sanguinaire), Siliana isolée du monde extérieur. (En l’occurrence, Nejib Ecchebbi à titre d’exemple, est un témoin oculaire, il se t’introduit de nuit dans la ville et il s’est entretenu avec des habitants et des militants), d’ailleurs il a bien raconté ces moments dans un de ces passages à la télévision nationale poste révolution. (J’ai cité Negib Echebbi, parce qu’il aime bien raconter cette aventure ). Sauf que le régime de ben Ali a déjà construit l’ennemi intérieur (le mouvement ennahdha), à travers certaines séquences -appelées terroristes, et aussi à travers certaines alliances du RCD avec des personnalités d’une certaine gauche), le 7 novembre a trouvé des alliés au delà de l’ancienne équipe PSD (voilà avec tous les raccourcis). À travers cette répression de l’ennemi intérieur «l’islam politique», la nouvelle équipe ben Ali s’est offerte une décennie de domination sans adversaire de taille. La gauche révolutionnaire du poct n’a pas été épargné et des militants de la gauche et des droits de l’homme ont subit la prison et la torture. Vient le 11 septembre 2001, pour offrir à la Tunisie et pas que une décennie de tyrannie (ben Ali dictature et spoliation avec force tranquille), à travers et avec toutes les généralisations maléfiques envers l’islam et les mouvements islamiques (politiques ou dites salafistes, djihadistes…), l’histoire retiendra cette générosité américaine en faveur des tyrans arabes (voilà aussi pour faire court).
Petite analyse des grands passages politiques:
la période avant ben Salah, des haut et des bas, mais Bourguiba est sorti gagnant et renforcé. Des hauts: en la construction de la société moderne (république, constitution, code civil qui émancipe la femme ou statut de la femme). Des bas: véritable absence d’un projet de développement, surtout pour les régions de intérieure. Et là aussi où Bourguiba s’est illustré dans son combat contre les opposants qui peuvent être ou devenir des véritables menaces pour son régime, tous les moyens étaient valables (répressions, éliminations, écartement de la vie politique, avantages accordés…).
La période ben Salah constitue un passage politique qui a permis à Bourguiba de continuer à être dans son délire du grand zaïm (…), il a trouvé l’homme qu’il fallait, somme tout, Bourguiba est encore au pouvoir, et les tentatives coups d’état militaire et même politiques n’ont pas fonctionné au niveau souhaité, les événements de Elwardanine ont éliminé politiquement ben Salah, et Bourguiba restait le sauveur de la Tunisie, (il m’a menti, disait-il). Voila, ça a suffit pour faire cohésion autour du père de la nation!!!? à noter pour l’histoire que pendant les dix 1ère années de la gouvernance Bourguiba, un certain ministre de l’intérieur s’est illustré, BCE, dans la répression contre les opposants y compris les Yousfistes. Et lui même, comme monsieur Mystiri, étaient écartés. (Bourguiba était un mystère).
La période économiquement libérale appuyée d’une vision claire, Hedi Nouirra, où Bourguiba a présidé à travers l’homme du système bancaire, jusqu’aux événements de Gafsa, et là le divorce entre les deux vieux s’est imposé. Nouira (ou plutôt Mohamed Essayah s’était offert la répression du 26 janvier 1978 contre l’UGTT avec comme sin-peur un certain général ben Ali).
Les événements de Gafsa ont décidé de l’éviction de l’homme de la stabilité économique, et le PSD doit beaucoup à Hédi Nouira, mais voilà il ne faut pas offrir des armes aux adversaires dans ce monde d’arrivistes (l’histoire retiendra ce qu’elle a envie de retenir de la période Nouira), (juste pour l’histoire: la Tunisie pouvait couvrir une capacité d’importation de six mois, si je me trompe il faut me corriger).
La période des 3M, Mohamed Mazli, Mohamed Essayah et Mohamed Eskhiri. La mafia politique s’installe et le désordre prend place (pour faire court). Les événements de 1984 (connus événements du pain), comme d’habitude Bourguiba sauve la peau du PSD, le parti qui fait état et société au même temps. Bourguiba divorce, ben Ali prend pied à coup sur cette fois si au ministère de l’intérieur (on était devant la fin de la dynastie Bourguiba, et devant la constitution d’une nouvelle dynastie qui va durer 23 années, mais toujours avec ce parti qui fait état et société au même temps et qui va élargir ces contours, changer son nom et même s’offrir des nouvelles alliances et un décor démocratique qui va s’employer comme une «opposition» au yeux du monde). Mais voilà, ce passage a duré en préparation et il fallait remplir les prisons pour justifier le coup d’état de 7 novembre 1987. Pour l’histoire aussi, la fin de Mzali, la capacité d’importation de la Tunisie était de quelques jours -3à4- (si je me trompe il faut me corriger).
La période ben Ali qui a durée essentiellement 23 ans où il était le tyran suprême.
Il s’est offert pendant la décennie 1990 le soutien de l’intérieur si nécessaire, d’une certaine gauche (ouverture sur la société civile avec Mohamed Echarfi…). La 1ère guerre du golf , 1991, a bien rapproché ben Ali du nouvel ordre mondial qui commence à se dessiner. Pour ce qui est de la 2ème décennie, le 1er septembre 2001 à esquisser les détailles du nouvel ordre mondial «la guerre contre le terrorisme», et ben Ali était montré par les Bush , père et fils, comme un bon élément, un vrai allié. Les américains se sont payé sur le dos du monde entier 2 guerres (Afghanistan, Irak) et ça continu, et ben Ali et son entourage se sont payé des fortunes sur le dos des tunisiens.
À chaque passage, ou presque, la Tunisie connaissait de la répression où politique et les trois corps de sécurité étaient unis. À chacun de ces passages aussi le rôle de l’UGTT, n’était pas dans le sens de déstabilisation de l’état (Bourguiba, ben Ali), le choix dernier de l’UGTT, même s’il y avait un soutien timide aux protestations qui ont précédé certains de ces passages politiques, la négociation avec le régime (hizb eddoustour/RCD) a gagné sur la seine. Il ne faut pas oublier le 26 janvier 1978, mais là il n’y a pas eu un passage politique avec un changement du 1er dauphin (1er ministre). On remarque aussi que à chaque fois quand l’UGTT commence à faire désordre, le rappelle à l’ordre intervient (…). Conclusion: l’UGTT paye son alliance en 1956 avec Bourguiba (le parti destour) contre les adversaires historiques des destouriens, les yousfistes – l’UGTT pourra toujours appeler à la grève, à des grèves, mais jamais mettre en cause l’état de hizb edoustour, (personnellement je me pose beaucoup de questions), je laisserai l’histoire répondre à cet énigme.
les grands passages politiques de Bourguiba: – 1955/1959: le passage de l’état coloniale qui domine, à la petite indépendance, puis l’indépendance en 1956, dès la constituante à la stabilité -la république- avec la fin du régime du Bey, avec toutes les ruptures avec le passé politique (le colonialisme et le régime du Bey), et les ruptures avec les traditions (en la place de la religion dans la société, les doubles corps en justice et en éducation) commençaient à se construire sous la forme de projets et programmes politiques,
: les années pour une Tunisie moderne (le régime républicain, le 25 juillet 1958, le nouveau statut de la femme en 1959, l’annulation des doubles circuits ou double corps en éducation, en justice…, les nouveaux choix socioculturels -le modernisme-, santé, universités… ces années se sont soldées par -l’enthousiasme évaporé en le développement promis pendant les années de lutte contre le colonialisme-, dommage pour le petit nouveau état de l’indépendance, qui s’est voulu dès son début -providence-, de toute façon vu l’état lamentable du pays et du peuple en matière de précarité et de sous développement en général, cet nouveau état, n’avait pas le choix que se donner les plus larges missions et à l’époque s’était la tendance (les états providences en trouvait en Europe par la démocratie -exemple la France- et au monde arabe par le socialisme militaire, l’exemple Nacer en Égypte…). Bourguiba était pauvre en pensée économique et n’avait pas un modèle de développement passible d’un possible historique glorieux, la réussite.
1961/1969: le new destour devient PSD, et l’expérience collectiviste/socialiste/coopératismes de ben Salah, pour le guide suprême ça était (l’homme tombé du ciel), pour la Tunisie s’était plutôt l’homme tombé de l’UGTT, il a été exclu peu avant. En matière de violence populaire juste à rappeler les événements de Masquen en 1964 et ceux de 1967 d’El Wardanine, où des soldats sont tombés aussi. C’est alors la dérive sécuritaire du socialisme ben Salah, et les défenseurs de la propriété privée et la Bourgeoisie gagnent le combat (la suite on la connaît),
1969/1970/1980: El Bahi LADGHAM, remplace celui qui en 1er est tombée de l’UGTT -par l’exclusion- et puis limogé par le champion de l’émotionnel (Bourguiba). Hedi NOUIRA, l’homme du système bancaire, traduit la décennie 1970/1980, par sa politique libérale structurante de l’économie tunisienne. À noter en cette décennie (malgré l’affaire de l’union avec Kaddafi, et la guerre d’octobre 1973 puis le choc pétrolier qui à secoué le monde industriel) une stabilité qui a permis à la Tunisie de se construire, malgré tout, autours et avec les exigences mondiales en matière de finance, d’où l’avancée réalisée et au même temps d’où la non réponse effective par ce nouveau état providence -état de l’indépendance- à la disparité régionale. Aussi une classe moyenne s’est bien construite, la présidence à vie est décrétée en congrès par le PSD en faveur de Bourguiba, et le modèle de développement a choisi les territoires déjà avec infrastructures et des potentiels en tourisme, la loi 1972 -connu à tout le monde- avec toutes ses perversions et ses déclinaisons sur le devenir TUNISIE.
Avril 1980/1986: l’homme de lettre Mohamed Mzali, remplace l’homme tombé malade (Hedi Nouira), (…), et puis la suite est connue à tout le monde, Rachid Sfar, remplace Mazli et ben Ali prend le règne au ministère de intérieure, il reste 5 semaines le tête du gouvernement, pour finir putschiste le 7 novembre 1987, est déloge l’homme de la Tunisie moderne, l’homme de l’absence d’un modèle de développement économique, l’homme du divorce avec les traditions sociales et culturelles -polygamie, justice à deux circuits ou à deux corps, la fin de Elwakf, réduire la place de la religion-, mais sans une véritable laïcité, l’homme de la présidence à vie, tout simplement l’homme de la fatigue…(ma douame illa lillah).
Ben Ali est la fin des partis qui feront état/société au même temps.
En 1987, il est l’homme du changement. En 1989 il fabrique avec l’aide d’un certain Mohamed Echarfi (et pas que) un joli texte de réconciliation nationale, où on trouve l’actuel ministre de la justice signataire au nom des indépendants «plutôt des islamistes», la Tunisie s’offre un nouveau syndicat étudiant (…) et rapidement, l’ère de l’ouverture se fermera comme ses parenthèses sur les trois points (…). Dans la même année il falsifie les élections législatives, il opère une ouverture à sa taille, et voila (la suite est connue).
Il aurait pu ne pas se présenter aux élections présidentielles de 1999, ainsi il aurait pu offrir un nouveau souffle au RCD, mais (…). Le 11 septembre 2001 il devient un des meilleurs conseiller de bush fils, en 2004 il s’offre la présidence à nouveau, en 2007, plusieurs analystes remarquent la fin du match pour ben Ali, et que le régime est rentré dans le temps additionnel, en 2008 il s’offre les répressions les plus folles d’Erdeyef, le bassin minier (…), avec sa force répressive (…) le couple ben Ali/Leïla, se sont offerts 4 minutes -4ans- de temps additionnel, le 17 décembre tous les symboliques se sont réunis autour de l’immolation de Elbouazizi, et la Tunisie s’est offerte depuis la liberté et l’anarchie de A à Z ou presque. L’état est resté debout, le peuple aussi, l’économie +ou-, l’anarchie continue à opérer (contre révolution –mais Kadhafi est vite hors jeux-, complots contre la légitimité du 23 octobre, contre bande, économie parallèle, la Tunisie de la révolution à vu de toutes les couleurs même les tentatives et actions armées dites salafistes ou simplement salafistes djihadistes et el Qyad, qui sait?) et la démocratie quel issu? Le 23 octobre, vive la transparence dans les élections, la constituante est néee , mais le deux gouvernement de M.Gannouchi et BCE, ont rendu le changement plus complexe (14 janvier 2011au soir/jusqu’à la passation du pouvoir en décembre 2011) il s’agissait tout simplement d’une période de réorganisation des mécanismes de la main mise de cette famille (destourienne/ben Ali/Trabelsy/entouragessss) élargie à l’international. Pour résumer, avant le 23 octobre 2011 les institutions de l’état ont assuré deux choses à la fois, et la couverture -réorganisation- de (la grande contre révolution) et de la transition pacifique au même temps (quelle magie!?). Dans ce passage politique (de ben Ali harab) le 14 janvier 2011, l’armée a évite à la Tunisie non pas une tuerie, mais aussi une guerre civile, il faut la saluer. À l’heure actuelle, les tunisiens sont dans l’obligation de faire la paix avec tous les corps de sécurité de notre pays, et de laisser l’état reprendre sa place. Mais aussi les tunisiens sont devant l’urgence d’aller au plus vite vers une réconciliation nationale. Pour gagner ce dernier défit, une justice transitionnelle est inéluctable. 2ème conclusion: – La douleur de la Tunisie a commencé entre autre depuis le 2 mars 1934 à travers cette éducation autour d’ezzaïm el akbar. Comment changer cette éducation, d’où se nourrit la dictature ? – après la mort de Hachad, l’UGTT, était toujours victime de ses propres choix (d’une équipe dirigeante à une autre), mais quand-t-il s’agissait d’être contre le gouvernement elle a toujours recueilli l’admiration du peuple. – la période Habib Achour témoigne bien de cette relation atypique (médiation/négociation/affrontement et coexistence) avec ce parti unique. l’époque de ben Ali (on en parle pas, la peur à ramener tout le monde à devenir calculateur sauf ceux qui ont sombré sous la torture, ou ils ont choisi l’exil (ils étaient contraints). -Et maintenant avec ce dernier appel à la grève générale (13/12/2012) l’équipe dirigeante de l’UGTT, s’est vu libre, et veut en-finir avec la démocratie!!!!!!? ou juste une action pour des acquis sociaux pour les travailleurs ?
les déclarations de nida tounis , d’eljoumhourie, de elwattad et les partis du front populaire, montrent bien une alliance objective qui se construite autours ces différents courants politiques, et que l’UGTT dans tout ça est la partie qui a été instrumentalisée pour des fins politiques contre-révolution et antidémocratiques.
Le 13 décembre 2012, des parenthèses de violence (qu’on pouvait pas connaître l’issu), auront pu s’ouvrir et l’UGTT aurait pu être le premier responsable. Le syndicalisme politique doit prendre fin. Ainsi peut-être on pourra dire à dieu à l’instrumentalisation de l’UGTT (la maison de tous), ainsi l’UGTT pourra se contenter d’être la maison du travail et des travailleurs. L’ère démocratique qui souffle sur la Tunisie de toutes et de tous, pourra offrir à l’UGTT, son indépendance, et mettre fin à cette alliance politique avec les partis politiques. Ainsi aussi toute la nation soutiendra l’UGTT, et comprendra en dehors des calcules politiques les choix de l’UGTT. la Tunisie doit avoir le courage de choisir le non retour à la dictature.
Dans tout ça, et après «soixante ans» d’indépendance, elle est ou la place de la jeunesse? Quel rôle et quelle place pour la société civile? et quel avenir nous voulons pour notre pays? À tous les niveaux des réponses , nous pouvons penser librement, merci la révolution. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
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