J’ai laissé derrière moi, ma femme et mes enfants,
En pensant que demain pour eux sera meilleur.
De ma tombe aujourd’hui, meurtri, je les entends
…Te supplier, Ô Peuple, pour que vienne enfin l’heure…
Les larmes sur leur joue coulent, comme mon sang
Qui noya les trottoirs d’une avenue funeste…
Écoute le chant des morts, celui des résistants,
Et sache, sombre troupeau, combien je te déteste !
“Six pieds sous terre, poitrine ouverte,
Je te regarde et te mot-dis
Masse passive, toujours inerte
Toi pour qui j’ai donné ma vie…”
… et te maudis ( et non pas “mot-dis”, quand même
!
@Mahouachi: t’es sérieux ? et bien j’aurais tout vu a propos de la superficialité la plus sombre !!!
@ mahouachi : je préfére ne mots dire…car seul le silence est roi.
Humblement, je m’incline devant le poète qui fait, comme un magicien,”hurler” les mots . J’ai déjà appris ce poème lumineux ! Merci .
Machine says
Very nice, i suggest webmaster can set up a forum, so that we can talk and communicate.
L’auteur de ce Poeme n’a jamais mis les pieds en Tunisie pendant la révolution… il est tellement facile de jouer avec les mots, quand on est bien au chaud assis derriere un ecran dans cette belle ville qu’est Paris…Imposture!