Nawaat relaye, en exclusivité, une partie des documents secrets qui concernent la Tunisie dévoilés par Wikileaks. Le site qui a déjà été à l’origine de la fuite de milliers de documents sur l’engagement américain en Irak et en Afghanistan. Les documents sont issus du réseau SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network) de l’administration américaine utilisé pour la transmission de mémos diplomatiques et autres documents secrets. Tous les documents relatifs à la Tunisie sont classés secrets : (Classification SECRET//NOFORN). « Noforn », qui est une restriction supplémentaire, signifie « Not releasable to Foreign Nationals », autrement dit « non diffusable aux étrangers ».
Cette première partie, que nous avons nommée TuniLeaks, est composée de 17 documents qui révèlent la teneur des échanges entre l’ambassade US en Tunisie et le département des Affaires étrangères américain. Lesdits rapports sont relativement récents et ont été transmis entre le 28 Mai 2008 et le 9 février 2010. Parmi les 17 rapports, 2 sont rédigés par l’actuel ambassadeur des États-Unis d’Amérique à Tunis Gordon Gray, et 15 par son prédécesseur. Cette première partie de câbles diplomatiques entre l’ambassade US à Tunis et Washington sera suivie par d’autres parties que nous publierons au fur et à mesure.
Il est important ici de signaler qu’il s’agit donc des câbles du pouvoir civil par opposition aux instances militaires. Pour le cas des documents auxquels nous avons eu accès, en l’occurrence ceux concernant la Tunisie, il est frappant de relever la place des préoccupations américaines relatives aux droits de l’Homme. Ce qui pour nous a été une surprise, d’autant plus qu’il ne s’agit pas de communiqués publics destinés à calmer des ONG, mais des échanges privés entre des diplomates. Sans aucun doute, l’ensemble des documents mis en ligne par Wikileaks révélera-t-il, s’agissant d’autres pays, des éléments qui heurtent des principes de droit de l’Homme. Mais pour le cas de la Tunisie, cela ne semble pas avoir été le cas au sein des documents dont nous avons disposés.
Nos premières appréciations sur le contenu sont des appréciations à chaud. Mais nous aurons l’occasion de revenir dessus après plusieurs lectures approfondies, seules à même de permettre de saisir des détails qui pourraient sembler anodins à première vue.
Il serait trop long de revenir sur tous les éléments évoqués par ces documents dans cette présentation. Néanmoins, nous avons retenu quelques aspects qui ont accroché les membres de l’équipe de Nawaat, notamment les préoccupations américaines relatives aux droits de l’Homme (I), la perception des US de la pratique du pouvoir en Tunisie (II), le profil de certaines personnalités (III) et l’aspect troublant de quelques éléments dont on ne trouve quasiment pas de traces dans ces mêmes documents (IV).
I. – Les préoccupations américaines des questions relatives aux droits de l’Homme
C’est sans doute l’un des aspects les plus surprenants que l’on découvre au sein de ces documents. Tant et si bien, qu’il n’est pas exagéré de dire que le premier bénéficiaire de cette fuite, ce sont les USA. D’où, d’ailleurs, le fait d’envisager toutes les éventualités concernant l’origine de la fuite.
Sur Nawaat, nous ne nous sommes jamais privés de dénoncer les connivences de l’administration américaine avec les responsables Tunisiens et (Arabes en général) en matière de violation des droits de l’Homme. Or, ces documents montrent que les choses ne sont pas aussi simples et que leur souci quant au respect des droits de l’Homme en Tunisie est réel, tout comme les pressions diplomatiques en ce sens. Si en de nombreux endroits, il question de conditionner certaines aides au regard des avancés en terme de libéralisation politique, les choses deviennent surprenantes quand on lit qu’il est même envisagé de reconsidérer les aides militaires par rapport à ce critère.
En briefant le secrétaire d’État lors d’une visite en Tunisie, l’ambassade indique:
« Dans nos contacts avec les responsables tunisiens, ils [les Tunisiens] soulignent nos liens solides de plus de 200 ans. Mais ils ne dépassent rarement le cap du général vers le particulier. Votre visite est une occasion d’indiquer clairement qu’il est possible d’aller plus loin. Si la Tunisie est prête à s’ouvrir et à faire davantage sur les questions qui préoccupent les États-Unis, comme par exemple, les défis régionaux et/ou la libéralisation politique, nous sommes prêts à chercher des moyens d’approfondir nos relations. »
« In our contacts with Tunisian officials, they [Tunisians] emphasize our strong ties of over 200 years. But they rarely move from the general to the specific. Your visit is an opportunity to make clear that more is possible. If Tunisia is prepared to open up and do more on issues of concern to the United States, e.g., regional challenges and/or political liberalization, we are prepared to look for ways to deepen our relationship. » (VZCZCXRO1905 sec.18)
Sur un autre document, on découvre qu’il est même question de faire pression au niveau des partenaires européens pour faire avancer les choses sur ce terrain. Dans le document « VZCZCXRO0363, sec.9 » on y apprend :
« Nous recommandons d’être explicite avec les dirigeants du gouvernement tunisien [GT] que nous changeons notre approche, tout en indiquant clairement que nous allons continuer à s’engager en privé avec les partis d’opposition et la société civile. En outre, nous devons accroître nos efforts pour convaincre nos partenaires européens, et d’autres pays aux vues similaires, à intensifier leurs efforts pour persuader le GT d’accélérer la réforme politique. Si certains membres de l’UE (par exemple l’Allemagne, le Royaume-Uni) sont d’accord avec nous, les grands pays comme la France et l’Italie ont hésité à faire pression sur le GT. Nous devons travailler à les amener à le faire, et à faire de ce sujet une condition pour les collaborations futures et pour l’accession au statut-avancées avec l’UE. »
« We recommend being explicit with Government Of Tunisia [GOT] leaders that we are changing our approach, while also making clear that we will continue to engage privately with opposition parties and civil society. In addition, we should increase our efforts to persuade our European partners, and other like-minded countries, to step up their efforts to persuade the GOT to accelerate political reform. While some in the EU (e.g., Germany, the UK) agree with us, key countries such as France and Italy have shied from putting pressure on the GOT. We should work to get them to do so, and to condition further assistance and advanced EU associate status on it. »
II. – L’image de Ben Ali et la perception de la pratique du pouvoir en Tunisie
On ne s’étonnera pas d’apprendre que la considération de la personne de Ben Ali est à la hauteur du caractère despotique de son pouvoir. Certains passages, notamment ceux du doc. VZCZCXRO0363 sont sans appel.
« Trop souvent, le gouvernement tunisien préfère l’illusion de l’engagement au travail sérieux pour une réelle coopération. Le changement majeur en Tunisie devra attendre le départ de Ben Ali, […] La Tunisie a de gros problèmes. Le Président Ben Ali est vieillissant, son régime est sclérosé et il n’y a pas de successeur évident. De nombreux Tunisiens sont frustrés par le manque de libertés politiques et éprouvent de la colère envers la famille présidentielle, la corruption, le chômage élevé et les inégalités régionales. L’extrémisme fait peser une menace permanente. […] La Tunisie est un État policier, avec peu de liberté d’expression et d’association, et de graves problèmes de droits humains. […] Pour chaque pas en avant, il y en a un autre en arrière, par exemple le récent rachat d’importants médias privés par des personnes proches du président Ben Ali.
[Ben Ali] et son régime ont perdu le contact avec le peuple tunisien. Ils ne tolèrent pas de conseils ou de critiques, nationales fussent-elles ou internationales. Ils s’appuient de plus en plus sur le contrôle par la police et se concentre sur la préservation du pouvoir. La corruption dans les premiers cercles s’accentue. Même les Tunisiens moyens sont à présent très conscients de cela, et les voix de leurs plaintes s’amplifient […]. Les Tunisiens vraiment n’aiment pas, voire éprouve de la haine envers la première dame Leila Trabelsi et sa famille. En privé, les opposants au régime se moquent d’elle. Même dans les cercles proches du pouvoir on y exprime la consternation face à ses frasques. Entre temps, la colère s’intensifie face au taux de chômage qui grimpe et les inégalités régionales. En conséquence, les risques pour la stabilité à long terme du régime sont en augmentation. »
« Too often, the Government Of Tunisia prefers the illusion of engagement to the hard work of real cooperation. Major change in Tunisia will have to wait for Ben Ali’s departure, […] Tunisia has big problems. President Ben Ali is aging, his regime is sclerotic and there is no clear successor. Many Tunisians are frustrated by the lack of political freedom and angered by First Family corruption, high unemployment and regional inequities. Extremism poses a continuing threat. […] Tunisia is a police state, with little freedom of expression or association, and serious human rights problems. […] for every step forward there has been another back, for example the recent takeover of important private media outlets by individuals close to President Ben Ali.
[Ben Ali] and his regime have lost touch with the Tunisian people. They tolerate no advice or criticism, whether domestic or international. Increasingly, they rely on the police for control and focus on preserving power. And, corruption in the inner circle is growing. Even average Tunisians are now keenly aware of it, and the chorus of complaints is rising […]. Tunisians intensely dislike, even hate, First Lady Leila Trabelsi and her family. In private, regime opponents mock her; even those close to the government express dismay at her reported behavior. Meanwhile, anger is growing at Tunisia’s high unemployment and regional inequities. As a consequence, the risks to the regime’s long-term stability are increasing. » VZCZCXRO0363, sec.1, 6 et 7.
Et ailleurs, on y lit également :
« Il n’y a aucune chance pour que les élections soient libres et régulières. La liberté d’expression et la liberté d’association sont sévèrement limitées. Et on ne permet pas aux partis d’opposition indépendants de fonctionner effectivement. »
« There is no chance the elections will be free or fair; freedom of expression and freedom of association are severely constrained, and independent opposition parties are not allowed to operate effectively. » VZCZCXRO1905, sec.6
Par ailleurs, certains événements semblent avoir eu un impact particulièrement négatif sur l’appréciation du régime tunisien. L’épisode de la nomination d’une « incompétente » à la tête de la Banque de Tunisie (qui est au demeurant l’épouse de Abdelwaheb Abdallah) tout en débarquant le très compétent Faouzi Bel Kahia « un banquier très respecté qui a occupé le poste pendant 16 ans » (« highly respected banker who held the post for 16 years » VZCZCXRO4879) paraît avoir laissé de sérieuses traces. De même, la gestion catastrophique du « problème » fiscal de l’« American Cooperative School of Tunis » fut très préjudiciable aux intérêts nationaux. Les termes que l’on découvre dans le document VZCZCXRO0363 sec. 9, du 17 juillet 2009 sont très significatifs :
« Le plus troublant fut l’effort unilatéral et maladroit du gouvernement tunisien d’imposer de nouvelles taxes rétroactives à l’American cooperative School of Tunis. Il ne fait aucun doute que cette action a été à l’initiative d’amis puissants (y compris sans doute Leila Trabelsi) de l’Ecole Internationale de Carthage. Cela soulève d’importantes questions sur la gouvernance tunisienne et nos amitiés réciproques. Si, en fin de compte, les actions du GT obligent l’école à fermer, nous aurons besoin de réduire les effectifs de la Mission, limiter nos programmes et réduire nos relations. »
« Most troubling has been the [Government of Tunisia’s] unilateral and clumsy effort to impose new and retroactive taxes on the American Cooperative School of Tunis. There is little doubt that this action was at the behest of powerful friends (probably including Leila Trabelsi) of the International School of Carthage. It raises important questions about Tunisian governance and our friendship. If, in the end, the GOT’s actions force the school to close we will need to downsize the Mission, limit our programs, and dial down our relations. »
Enfin, la gestion du rapatriement des anciens détenus Tunisiens de Guantanamo semble avoir été désastreuse de la part des Tunisiens. Le manquement à la parole donnée (au niveau des assurances tunisiennes quant au respect des droits fondamentaux des rapatriés) a particulièrement exaspéré les Américains.
III. – Abdelwaheb Abdallah, Kamel Morjane et Sakhr el Matri.
Au niveau des ministres Tunisiens des affaires étrangères, le moins que l’on puisse dire, c’est que Abdelwaheb Abdallah n’a pas été en odeur de sainteté auprès des américains.
«[Abdelwaheb Abdallah] est connu pour ouvrir ses rencontres avec des monologues interminables sur des positions politiques, sociales et économiques, les réussites et les positions modérées de la Tunisie sur les questions régionales. C’est le discours qu’Abdallah lui-même a conçu pendant ses années en tant que conseiller du président, chargé du contrôle des médias nationaux et internationaux. Pendant son mandat de trois ans comme ministre des Affaires étrangères, Abdallah a maintenu une influence notable – si ce n’est un contrôle – sur les médias locaux » […]« Par exemple, Abdallah me convoqua pour exprimer son «dégoût» de la condamnation de la Tunisie pour son traitement des journalistes, par le président Bush lors du 1er mai, journée mondiale pour la Liberté de la Presse. Mais les difficultés sont aussi le résultat des contrôles imposés par le ministère des Affaires étrangères. Ces contrôles limitent la capacité de l’Ambassade de s’engager avec d’autres organismes, et avec les universités, les organisations professionnelles et syndicales du pays » (VZCZCXRO1905, sec.8)
« [Abdelwaheb Abdallah] has been known to open his meetings with lengthy soliloquies about Tunisia’s political, social, and economic successes and moderate positions on regional issues. This is the spin that Abdallah himself crafted during his years as Presidential Advisor responsible for domestic media control and international media spin. During his three-year tenure as Foreign Minister, Abdallah has maintained significant influence — if not control — over the local media” […] “For example, Abdallah convoked me to express his “disgust” that Tunisia was condemned for its treatment of journalists in President Bush’s May 1 statement on World Press Freedom. But the difficulties are also the result of the controls imposed by the Ministry of Foreign Affairs. These controls limit the Embassy’s ability to engage with other agencies, and with universities, business organizations and even the country’s labor union” (VZCZCXRO1905, sec.8).
Ailleurs, on y apprend :
« Nous avons été bloqués, en partie, par le ministère des Affaires étrangères qui vise à contrôler l’ensemble de nos contacts avec le gouvernement et de nombreuses autres organisations. »
«We have been blocked, in part, by a Foreign Ministry that seeks to control all our contacts in the government and many other organizations.”(VZCZCXRO0363, sec.2).»
En revanche, s’agissant de l’actuel ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane, celui-ci semble jouir d’une relative estime de la part de la diplomatie américaine. Il est du reste dépeint comme celui qui a cherché à limiter les dégâts de son prédécesseur.
On notera également de longs passages concernant Sakhr El Matri, lesquels, entre autres révèlent cette promiscuité si malsaine entre les affaires et la politique. On retiendra cette anecdote, très révélatrice, qui a eu lieu à l’ambassade US où l’en passe du politique aux affaires d’El Matri sans la moindre pudeur. Celui qui aspire à obtenir une franchise McDonald en Tunisie se voit rétorquer par l’ambassadeur US que ceci nécessite des autorisations légales (de la part de l’administration tunisienne). Réponse d’El Matri : « ceci n’est pas un problème ». Et pour cause !
Voici le passage en question :
« El-Matri a aussi exprimé son intérêt pour l’ouverture d’une franchise de restaurant McDonalds. Lorsque l’ambassadeur a déclaré que les entreprises américaines avaient besoin d’une législation sur les franchises avant d’investir, il a répondu: “cela n’est pas un problème”, et a suggéré que la première franchise pourrait s’ouvrir dans le port pour bateaux de croisières qu’il développe à La Goulette. »
« El-Matri also expressed interest in opening a McDonalds restaurant franchise. When the Ambassador said US companies needed a franchise law before investing, he responded, “that would not be a problem,” and suggested a likely first option would be to open a franchise in the new cruise port he is developing in La Goulette. » (VZCZCXYZ0008, sec.3).
Au demeurant, le contenu de ce document donnera de la matière à gloser à nos deux experts nationaux en « science des agendas » ; en l’occurrence Borhène Bsaïs et Boubaker Sghaïr. Sûrement, ils ne manqueront pas de reprendre les longs passages concernant Sakhr El Matri pour nous parler de son agenda lorsqu’il franchit le pas de l’ambassade US. Nos deux « messieurs agenda », aux compétences reconnues en la matière, nous ont habitués à ne louper aucune occasion pour discourir sur leur thème favori « ambassade et agenda ».
IV.- Les Silences troublants
Parmi les éléments les plus troublants, du moins concernant les documents que nous avons examinés, c’est cette absence flagrante des forces démocratiques tunisiennes au niveau des échanges entre l’ambassade US et le département d’Etat. L’opposition démocratique est mentionnée à deux ou trois reprises, mais c’est presque d’une manière collatérale, voire accidentelle. Et ce qui est d’autant plus troublant, c’est que malgré le fait que la diplomatie américaine n’attend que le départ de Ben Ali pour observer un réel changement « Tout changement majeur en Tunisie devra attendre le départ de Ben Ali » (« Major change in Tunisia will have to wait for Ben Ali’s departure »), l’opposition démocratique dans ce contexte n’incarne ni une alternative sérieuse ni même une force politique avec laquelle il serait utile d’avoir des rapports étroits.
Il faut dire que cela confirme ce que nous avons par le passé écrit sur Nawaat, et qui incarne à nos yeux un réel problème tunisien. « Que cette opposition devienne tellement insignifiante, tellement inexistante au regard des gouvernements alliés de la Tunisie [avons-nous eu l’occasion d’écrire] est difficile à avaler. […] On ne devient pas une opposition qui incarne le changement démocratique en le proclamant, mais par la capacité, d’une part, à convaincre et à entraîner l’opinion publique en ce sens et, d’autre part, à gagner par ce biais la crédibilité des partenaires de la Tunisie quant au changement que l’on promet. »
Juxtaposer cette non-considération des forces démocratiques tunisiennes avec les considérations réelles au niveau des questions des droits de l’homme en Tunisie par une nation étrangère, laquelle se met en position de protéger les Tunisiens sur leur propre territoire, a de quoi empêcher de dormir beaucoup de Tunisiens. Quand on songe à la défaillance indigne du gouvernement tunisien à s’enquérir du respect des garanties et droits fondamentaux des Tunisiens détenus à Guantanamo, C’est déjà très grave. Mais qu’ensuite les anciens geôliers de ces Tunisiens se retrouvent eux-mêmes dans la peau de ceux qui se démènent pour garantir leurs droits fondamentaux et leur intégrité physique en Tunisie ; cela frôle l’insupportable pour quiconque accorde un minimum d’honneur à la citoyenneté tunisienne et des droits qui s’y rattachent ! Et c’est face à de tels faits que l’on se demande comment des ministres, des parlementaires, des magistrats et des hommes politiques tunisiens peuvent se regarder dans la glace le matin. Que l’on soit très clair, que les Américains se démènent pour garantir la sécurité de ceux qui on subit les affres de Guantanamo, c’est la moindre des choses pour restaurer leur honneur. En revanche, pour nous Tunisiens, faisons-nous assez pour justement réhabiliter cet honneur qui devrait être celui de nos institutions républicaines dont la finalité ULTIME, faut-il le rappeler, est de garantir les droits fondamentaux du citoyen ?
Au fond, les magouilles affairistes et politiques d’El Matri, A. Abdallah ou des Trabelsi sont tellement secondaires, sinon une conséquence logique de l’altération de ce qui est autrement plus fondamental : la place et le statut de la citoyenneté tunisienne au sein des institutions de la République. Aurions-nous su les défendre bec et ongle, ces institutions, depuis 1987, l’opposition démocratique en tête et nous n’en serions sûrement pas là aujourd’hui.
Enfin à chacun de lire, de se faire une idée et donner du sens aux faits mentionnés. Le débat est ouvert. Ce qui est certain en tout cas, c’est que la transparence aura toujours du bon.
Nous reviendrons sur ces documents, y compris sur d’autres dès que nous en disposerons. Nous les mettrons en forme, les classerons en catégorie et les taguons pour en faciliter la l’accès … d’ici là, bonne lecture.
Pour suivre les nouvelles sur ce sujet, retrouvez-nous sur ce site dédié https://tunileaks.appspot.com et assurez-vous que vous vous y connectez en HTTPS et non en HTTP. Vous pouvez également le faire en nous suivant sur notre compte twitter @nawaat et facebook.
Nawaat.org
Télécharger les 17 documents en PDF
HYPE?.HYPE?.HYPE?. wiki be more wicked? we need your type in the world?. AN AVERAGE BLOGGER WOULD REVEAL MORE detailed info than the higly paid yanks diplomats. Send some unemployed average american who can supply a more detailed honest description than those higly turkeys on the state departement payroll.
Their wage will be a mac nugget or mac lamberger as zitouna man is a moslem plus a halal cola. Ask any tunisian and they would know more than the briefing sent on those cables. Do americans have any morality other their interests?. Their interests is better served by those who consumes products…simply the tunisian public not dead meat at the top of tunisia. Why can’t they take a standagainst those types? or are they frightened of tin pot dictators?. SANTA HO HO HO.wiki leak leak leak…ha,ha,ha.
But that is not the point
Why we Tunisians always miss the point.
La gouvernement tunisien est un bon gouvernement, il a selectionné et formé des cadres supérieurs très brillants mais dociles sur les techniques de “Recherche de financement à l’international”. Ils ont compris le Système, ils ont developpé un SAVOIR à la Tunisienne et ils ont met en application leur MISSION qui est de chercher l’argent en devise n’importe ou ? Alors en quelques années, ils ont pompés des milliards de $. Ces milliards sont transférés en grande partie dans les poches de la mafia tunisienne et le gouvernement pour la réalisation des projets, il a impirmé des dinars tunisiens neufs ?
La Tunisie continue de pomper de l’argent … The sky is without limit … La Tunisie a formé ses Robins du Bois du temps moderne : Voler l’Occident pour donner à la famille Tunisienne mafieuse de Ben Ali…
Bravo pour l’initiative Nawaat. je suis de plus en plus de l’avis que ce sont des leaks autorise par le gouvernement americain…De la prudence, pas de secrets miltaires ou geopolitiques (jusqu’a maintenant). Mais aumoins ca met leur allie dans l’embarras, ce qu’ils n’hesitent pas a le faire meme publiquement…
si les docs sur la Tunisie sont assez favorables pour les US, je crois pas que c’est le cas pour d’autre pays. Je ne crois pas à cette thérorie de conspiration, qui dit que c’est bien les US qui ont fait la fuite des docs. Imagine là les US contraint à reconstruire tout leur réseau de diplomates et de confiance? c’est ininmaginable, non!
c’est wikileaks ki a les docs et c’est une communauté .. j vais dire , pour la fuite des documents
WHAT THE U S A COMMUNINICATION OR BRIEFING TO HEAD QUARTER OR OWN GOVERNMENTis no different to any other states communoques. The public service or the diplomats have to state how they see that country is run and the perception of the people of how it is run. An honest clear perception then coloured with their own views:fair enough,nothing wrong with that. What that may signal?: to allies and foes is head scratching though lice is not the cause of it. Normal analysis of own conduct mirrors three ways: How we see ourselves: own image How we like to be seen:the image we project. How other see us: perception of us by others.
From those points you can view how dictators function. What the cables do explain: not a pretty picture of ZIBLA AND THE VULTURES. IN NO way the usa ambassadeurs are the culprits,it is a description of how they perceive those people even if it rubs their nose in the dirt,plus nothing wrong with looking for the best interest of who you represent?.
Show the wicked for what they are wiki? We are licking the leak wiki and we love it.
THANKS TO ALL
Sans vouloir minimiser ou remettre en question l’authenticité des documents transmis par WikiLeaks, ces révélations n’ont rien d’exceptionnel en soi. Mais pour ceux qui l’ignorent, il y a plusieurs niveaux d’information et les plus intéressantes (compromettantes?!…) ne sont jamais télexées, mais passent par la valise diplomatique, donc pas interceptables….
that’s correct
NUISSANCE TO SOME BUT MUSIC TO OTHERS EARS: LEAK WIKI LEAK??? Can’t stem the droplets? let it leak then and charge the U S A plummers with derelict of duties and unprofessional conduct?. We love our drops from heavenly wiki,we will make a sacrifice to your well being like they did to the gods in the past WIKI. Where has all the plummer gone?: the state departement least favourite song but we love it.
The plummers on sick leave,the C I A on a siesta and the desert cork heads are scratching their empty tops,let the dust blow in their big nostrels and eyes. IF the iranians regime is the snake head then what would the saoudi turds be labelled as?. Hilary is not perturbed,she was conforted by the turkish foreign minister who said: she should hear what we say about you as well”fair enough”. We know all these accounts but what counts most is what we do to stop these clowns ruling us not what U S A can do for us. LEAK BABY LEAK?: we love you wicked wiki.
WikiLeads donne le coup de grâce au pouvoir pourri du gouvernement tunisien.
Les informations de WikiLeads ne viennent pas de l’opposition mais de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en Tunisie que ses agents savent la réalité du pays beaucoup plus que n’importe quel tunisien.
Je sais que les intellos tunisiens vont se perdre dans les éléments accessoires mais l’essentiel : Qu’est-ce qu’on fait pratiquement, est-ce qu’on lit les rapports et on continue de croiser les bras ou on capitalise sur ce document pour montrer au peuple que le temps est arrivé pour se débarrarer d’un gouvernement moriband, d’une famille mafieuse et d’un président qui a fait son temps… Pourquoi ne pas demander un vote de non confiance à ce gouvernement qui nous a caché beaucoup de choses, que les documents de WikiLeads nous a revelés… ! Pourquoi ne pas sortir dans la rue pour faire de la pression sur ce gouvernement et demander sa démission et provoquer des élections anticipées !
L’important de ne pas laisser cette occasion nous filer entre les doigts …
PRACTICE WHAT YOU PREACH UNCLE SAM?. DON’T FOOL THE WORLD ABOUT FREEDOM WHILE you’re postering and villifying JULIEN ASANGE of wikileak? now they are a terrrorist organisation.UNCLE SAM IS Behaving like a bully and claiming the mantle of free speach,the right of individuals to practice it.
YOU’ll end up looking like a fool trying two hats on one head which won’t win you any friends globally. That declaration would make all dictators waltz in their palaces.Le monde,der spiegel,new york times, the guardian or london times as well be terrorist org.
The list will be endless chosen by despots around the world,might as well put pro republican papers on the same list till they get their turn and do the same to you. We need wicked wiki and more of it,if it offended the pasta bender italian minister,his threat of legual action .what a tuti fruiti case like the shrimp bellesconi the wee prick being offended or the midget goulash behaving like a casserole sarkozi No content in those documents is any surprise or a threat to any one. pointing a torch on some clowns doesn’t represent a threat, shedding a different view is within human nature.
we are not sheeps just following your egoistic fantasy.
LEAK BABY LEAK LET THEM HAVE THAT GOLDEN SHOWER
like or not don’t mess with wiki because we love wicked wiki
Je souhaite commenter le passage “Les silences troublants” de cet excellent article pour rendre justice à l’administration américaine. Beaucoup n’ont pas encore compris que les USA sont une nation libérale, non seulement dans le domaine économique mais politique aussi, et cet esprit peut être résumé par les termes “enterpreneurship; investment; return on investment”. Cela découle aussi d’un principe auquel j’adhère sans réserve: aide toi le ciel t’aidera.
Les USA sont prêts à soutenir quiconque offre une meilleure alternative à ZABA, sauf qu’il faut les convaincre. Pour cela il ne sert rien de venir avec des gérémiades et de bonnes intentions. Il faut un vrai programme, si je peux dire un “business plan”. Ahmed Nejib Chebbi qui a été invité par l’American Enterprise a offert une prestation à la mesure de ses résultats… Pour intéresser les investisseurs américains, il faut non seulement une bonne idée, bien la défendre, mais aussi la justifier à plusieurs niveaux. Il faut répondre clairement, de façon documentée et approfondie à ces questions: en quoi consiste le changement? Pourquoi ce changement, autrement dit quel bénéfice j’en retire? Quel en sera le coût pour moi? Est-ce que le résultat escompté peut être atteint autrement? Sur qui compter pour implémenter ce changement s’il est souhaitable? Je peux vous assurer que si vous répondez NON à une de ces questions, le status quo prévaut. Pour parler un jargon financier, les actions tunisiennes ne peuvent entrer en cotation sur le NYSE, n’offrent pas assez de potentiel pour un développement futur qui les qualifierait au NASDAQ, c’est à peine un OTC…
S’étonner que les USA ne donnent pas plus d’importance à une opposition disparate et nombriliste, c’est manquer de discernement. Je préfère penser que c’est un vœu pieux pour une plus grande solidarité.
Avec mes amitiés.
Alyssa
Les etats unis ont les mains sales de sang partout…Ils ont assasine ou renverser beaucoup d’alternatives democratiques pour instaurer des tyrans…quelques exemples: en Iran quand ils ont aide a renverser un premier ministre democratiquement elu pour supporter le Chah, en ex Zaire ils etaient impliques dans l’assasiant du premier premier minsitre democratiquement elu (Patrice Lumumba), Leur support pour Pinochet en chilie et il y avait une alternative democratique, Ils ont meme envahi la petite ile de Grenada pour renverser le gouvernement et instaurer un gouvernement allie….!!
On croyait Ben Ali soutenu par les americains on se rend compte que ce n est pas vrai et qu ils veulent qu il parte lui et sa famille.C est clair,donc finalement ben ali n est soutenu par personne ni a l interieur ni a l exterieur.Si l opposition tunisienne ne profite pas de cette revelation c est qu elle ne comprend rien a la politique.Les usa viennent de nous donner le feu vert pour chasser ben ali.que faut il de plus??????
Je ne comprends franchement pas votre surprise face aux préoccupations des USA concernant la situation des droits de l’homme en Tunisie
– cela ne démontre rien concernant leur morale u leurs humanisme
– cela reflète bien sûr la paranoïa populaire hystérique et médiocre concernant des appuis malsains de la diplomatie américaine ça,la dictature. Comme si la violation des droits de l’homme étaient pour les USA un projet politique et une fin en soi
– il est dommage que vous ne compreniez pas que les US sont traumatisés par l’expérience du shah d’Iran dont la répression sanglante leur a fait perdre aux USA le pays
– il est dommage que vous ne compreniez pas que la répression surtout gratuite et sans réel motif comme dans le cas de la Tunisie ne peut mener qu’a l’instabilité sociale et politique. Et c’est ce que les capitalistes et les pays partenaires craignent le plus.
Je ne comprends franchement pas votre surprise face aux préoccupations des USA concernant la situation des droits de l’homme en Tunisie
– cela ne démontre rien concernant leur morale ou leur humanisme
– vous reflétez la paranoïa populaire ambiante, hystérique et médiocre, concernant des appuis malsains de la diplomatie américaine à la dictature. Comme si la violation des droits de l’homme était pour les USA un projet politique diabolique et une fin en soi. J’ai l’impression là d’entendre un analphabète tunisien paranoïaque dans un café de commerce
– il est dommage que vous ne compreniez pas que les US sont traumatisés par l’expérience du shah d’Iran dont la répression sanglante leur a fait perdre le pays
– il est dommage que vous ne compreniez pas que la répression surtout gratuite et sans réel motif comme dans le cas de la Tunisie ne peut mener qu’a l’instabilité sociale et politique. Et c’est ce que les capitalistes et les pays partenaires craignent le plus. Je dis que la répression est gratuite cer e sis certain que dans le cas d’élections libre Bel Ali l’emporterait avec plus de 50%. D’où la médiocrité de la politique en Tunisie qui pourrait susciter des inquiétudes
Je ne comprends franchement pas que vous ne puissiez pas comprendre que nous aussi, à Nawaat, on puisse être “paranoïaque, hystérique et médiocre“. Déjà que que cela est susceptible d’arriver aux meilleurs, alors que dire de nous, qui nous sommes farcis le “New American Century”. Ce “garbage from right-wing think-tanks stuffed with chicken-hawks — men who have never seen the horror of war but are in love with the idea of war” comme le rappelait pertinemment Neil MacKay.
Alors médiocres pour médiocres, vous accorderiez au moins les circonstances atténuantes à ces analphabètes paranoïaques.
Cordialement Astrubal
WE ARE SENDING AN S O S TO THE WORLD: THE POSTURING BY CERTAIN GOVERMENT MOUTH PIECES OF U S A AND THREATS OF LEGAL ACTION ON THE PRETEXT OF SECURITY,AND The criminalisation of the case would represent a threat to nawaat.org,wikileak.org and all orgs of simular nature An implication by act of association,the distribution of stolen state secrets obtained illegally.
The tone of statements,the villification of mr J ASSANGE ARE INDEED A THREAT TO ALL FREEDOM OF SPEACH IN ANY WAY, WILL BE INTERPRETED BY TYRANTS AS A GREEN LIGHT TO BAN ANY PERCEIVED PUBLICATION DEEMED A THREAT TO THEM.
We as a consumer and user of nawaat or sister publications passionate about freedom of speach and who take a stand against tyrants of the world view the USA actions as a hindrance and contrary to all people aspiration for justice,liberty and the right to have counter views. We should all put our name to it and forward it to foreign state departement USA.
UNLESS the wiki leak is new subtle reminder to dictators and friends that USA is moving into new way in telling them who the boss is how we conduct bussiness from now on
A PROPHECY FULFILLED AS THE CASE UNFOLDS?: DO WE HEAR ANY VOICES CONCERNED WITH THE CASE OF ASSANGE,WIKILEAK FOUNDER FROM CONSUMERS OF NAWAAT.the tunisian in general are back to their best: SILENCE OF THE LAMB and THE USA back to the old tricks: A big thug with the usual friends despots,and yet NOT A WHISPER from us: A friend in need finds out who the true friends of freedom are and what they are prepared to stand for, WE LIKE MISMASH FRUIT BUT DON’T care about the tree? one doesn’t exist without the other:law of dependancy.
Dans une première lecture, le procès ici n’est pas celui des américains mais bien de ce régime tunisien. Ce document est trés précieux car il donne une idée sur ce qu’écrivent les chancelleries étrangères sur la Tunisie , son régime et ses familles.
Imaginez un pays dont le président est ce sinsitre et médicocre personnage doublé de sa femme et entourés de leurs familles de médiocres, d’ignares et de voleurs.
Voilà la face de la Tunisie projetée aux yeux du monde.
Est-ce que c’est tout ce que nous méritons ?
Je partage l’analyse de Nawaat à ce stade – je n’ai pas encore lu les 80 pages de ce document – le grand absent est bien entendu l’opposition ou l’alternative viable … ce régime voyou fait preuve d’une grande maitrise des moyens de la peur, de l’intimidation et de la corruption pour étouffer toutes les voix dissidentes .. et nos opposants ne sont pas conscients qu’ils ont un rôle historique à jouer pour balayer cette pourriture.
Il ya une place à prendre pour un grand parti politique rassembleur et une place à prendre pour un grand leader charismatique.
Rabbi m3aana :-)
Je ne suis pas d’accord. C’est ce que nous méritons effectivement. Par “Nous” je veux dire la grande majorité des tunisiens et tunisiennes.. Nous sommes des lâches, des peureux, des mouchards, “Nous” ne pensons qu’à nos intérêts purement personnels et individuels. “Nous” ne savons que parler dans les cafés, les bars, et surtout en cachette. Ben Ali, Sa famille, ses sbires et ses acolytes médiocres, voleurs et ignares sont exactement ce que “Nous” méritons. Il n’y a ni un “grand” parti, ni un “grand” leader pour nous sauver. Aprés 55 ans de régne du néo-destour et de ses qawwadas honnis, il n’y a que du “NEANT” en Tunisie (malgré quelques centaines de vrais patriotes et militants qui ont tout donné, tout sacrifié sans rien attendre de quiconque). C’est peut être dur à avaler mais c’est aujourd’hui la réalité crue et cruelle de “Notre” pays telle qu’elle se présente à nous tous et au monde entier.
Merci à Nawaat et à Wikileaks.
Bonjour Citizen,
Je comprends ton pessimisme pourtant en 55 de despotisme les tunisiens n’ont jamais eu autant de moyens pour s’organiser et construire une vraie alternative…
ca sent le brulé
l ambassade americaine a fait un bon travail d information,car leur rapports est exact et reflete la realite.ils sont tres professionnels.Leur conclusion que Ben ali doit partir car aucun changement ne peut se faire avec lui ,est tout aussi juste et tous les tunisiens le savent.Le peuple tunisien a maintenant un allie de poids contre la dictature c est l amerique,maintenant que nous savons ca tout est possible
a salem
assez des grands leaders charismatiques,le peuple est mur pour se prendre en charge,nous n avons pas besoin d un chef qui pense et fait tout pour nous,c est l ere de la democratie participative c a d controle direct du gouvernement par le peuple
Pourquoi les partis de l’opposition ne profitent-ils pas de l’appui des US, de l’Allemagne et de la grande Bretagne pour un changement en Tunisie
Aujourd’hui wikileaks vient de publier 2 des 17 câbles diplomatiques issus de l’embasse US à Tunis qui ont déjà été mis en ligne par l’équipe de nawaat sur Tunileaks. Est-ce que vous croyez nawaat maintenant ?? :)
Astrubal, Sami et les autres de NAWAAT:
Encore un grand Bravo a NAWAAT, Vous faites un super travail…Dommage que nos citoyens a l’interieur du pays sont prives de participer a des discussions sur un tel blogue…Le fait qu’il y est des divergences entre les point de vues des participants est un exercise democratique normal… Vous donnez espoir (vous et les autres hommes et femmes courageux qui font tellement de scarifices: pour nommer quelques uns: BouKaddous, Ben Sedrine, Mokhtar Yahyaoui, Bagga, Nasraoui, Z. Maklouf, Marzouki ….) qu’un jour La Tunisie deviendra libre et democratique.
APPLAUSE AND CHEER TO ALL THAT MAKE THE EFFORT FOR TUNISIA?:SAMI,,ASDRUBAL,NAWAAT TEAM,REVEIL TUNISIAN THE LIST goes on,to the silent ones paralysed by fear of retribution, the ones that paid by their lives,broken bones,noses,smashed faces and so on….. thank you….A BIG CHEERS FOR YOUR EFFORT.
Knowing that we don’t lack intelligence,,creativity,diversity, sense of history and what direction the country should take. ALLAY the fear that we must be led by a single dominant,uniting charismatic figure?:what we want is to, learn that we must have a multitude of forces,opposing ones and with that the correction exist,excesses won’t take root,lethargy awaken,dynamics of good governance gets hold and flourish.
NO thanks SAKH FOR THAT MAC?:WE DON’T need mac happiness when
it is monopolised by vultures of your kind. DON’T understand commercial law,think it is not a problem?
CAN’T bite the big apple USA,heading a chambre of commerce or bylateral one is not TUNISIA INC PRIVATE CORP FOR YOUR sole benefit,nor LEILA attempt to slip her niece into the bed of the sultan KHALIFA of the emirate,disrespecting that he is married to none other than jordan king sister. Her disrespect of other women,lust for money and place at any cost fell flat.IF khalifa wanted to play?:he would get a plane load of beauties from russia,ukrain,scandinavia not a cheap pudding from your kind.
Zibla is a dead meat breathing,has he got the picture of tunisia place in the world right now or has he lost it in translation because he is thick in brain and hide”SKIN”.
Quand ? Quand la tunisie deviendra libre et democratique ?
Le regime tunisien retrouve sa force et repond afin de detourner l’opinion publique de sa mauvaise gouvernance du pays comme a son habitude, et essaie de redorer son image comme si la realite tunisienne est inconnue par le reste du monde. Ce dernier est au courant de tout ce qui se passe en Tunisie…
Et voila la demagogie du regime qui ne cesse de réinventer la roue et qui croit encore que ca va lui profiter et pourqouoi pas rapporter un avantage de plus pour lui comme si ceux qui veulent travailler le pays et servir sa population et qui ont ete contraint par le regime de le faire ne sont pas connus par le reste du monde. Arretez de camoufler la realite par l’absurdite de vos responsables…
Voila la reponse de la dictature a travers ce lien:
http://www.espacemanager.com/macro/wikileaks-serait-soutenu-par-un-islamiste-tunisien.html
Voici l’artcile sur lequel se base espacemanager.com http://is.gd/i4h6L . Et c’est du n’importe quoi. Nouvelle manoeuvre propagandiste à la con !
Merci Sami
J’observe ce qui se passe…. Bien sur, a la premiere lecture de cette fuite, je dirais que la premiere qui a recu la gifle est l’opposition qui ne s’est jamais manifestée pour comprendre les regles de la politique dans un monde qui etait au debut d’une grande mutation. Et c’était possible a une époque ou elle a centre son travail sur l’opportunisme individuel politique alors que l’eau coulait sous leurs pieds… L’etoile montante du régime ne figurait nulle part sur la scene politique. On ne peut avancer et défendre la cause de la democratie et de l’état de droit en Tunisie, si l’opposition ne croit pas a un travail collectif encadre, bien mesuré et ciblé. L’objectif du régime etait prévisible et connu par tout le monde. La solution est le parrainage d’un congres qui rassemble toutes les forces vives du pays pour un projet commun clair et transparent qui sera sous la responsabilite d’un Conseil National de Transition Démocratique elu democratiquement. Les services de politicens d’experience connaissant profondement la politique tant bien interieure qu’etrangere sont souhaites dans ce Conseil. Pour ma part, l’information issue de cette fuite n’est pas nouvelle pour moi dans son ensemble. Bien des points que je considere importants pour moi sont apparus mais ils seront discutes ouvertement en temps et en lieu….
Bon courage, on est tres mele dans l’ordre de l’information. Si posible et si permis, je te demande de la faire sequencer..
merci, et n’hésite pas à nous envoyer ce que tu juges publiable. On est là pour ça !
A La Colombe, et citizen: (Qui blamer?)
La majorite des tunisiens comme dit citizen a cause de nore peur collective Ou l’opposition qui ne fait pas un bon travail?…C’est facile de blamer l’opposition, mais rappelon nous les conditions de leur travail, et la vie “d’enfer” que leur livre le gouvernement…
Moi je pense que ceux qui meritent la plus grande partie du blame sont les “applaudisseurs”. Ceux qui ne ratent aucune occasion pour montrer leur loyaute et faire l’eloge du gouvernement…le jour ou ces gens vont commencer a avoir honte, et peur…ca va changer.
Une bonne nouvelle: ces dernieres informations (surtout grace a Nawat) sont accessibles en Tunisie et les gens les lisent. J’imagine et j’espere que ca pourra dissuader quelques uns parmi les “applaudisseurs”…
Cher Tounsi, je ne veux pas m’arrêter sur la question “Qui blâmer” mais je suis de ton avis que le fait que les gens puissent lire (mais avant il faut leur traduire ces documents en ARABE car même le français a perdu son public) ce que font effectivement “les patriotes mauves”, ceux qui ont osé élaborer en mai dernier “L’article 62bis de la honte” pour punir les “traitres à la patrie” (Sic!), aidera à raccourcir les temps et peut être à accélerer le mouvement de la société… mais je reste trés sceptique.
Blamer ou ne pas blamer l’opposition ?
Primo l’opposition tunisien ne joue pas son rôle politique, elle fait beaucoup plus de la politique syndicale, c’est dire de la politique renvendicatrice et non de la politique comme vision d’avenir et la gouvernance ?
Personne n’est obligé de faire de la politique, mais si on s’engage, il faut y aller au bout.
J’ai séjourné en Tunisie durant plusieurs moi, malheureusement, il n’y pas d’Opposition visibe en Tunisie ?
J’ai la chance de rencontrer à Montréal \ Canada, tous les leaders de l’Opposition tunisienne, j’ai le plaisir de discuter avec eux après les conférences qu’ils ont donné autour d’un café.
Je suis convaincu qui n’ont pas la compétence de mobiliser des gens pour créer des partis politiques dignes du mot opposition, durant des heures chacun parlait plus de sa personnnes et ses problèmes avec la Police politique tunisienne que de nous parler de Vision, de programme, de changement, etc…
Ma certitude : Aucun espoir de ses partis d’opposition y inclu le PDP !
Oui je la blame parce que elle se deplace et court derriere les contacts de tout genre et ce qu’on voit de ses communiques. Mais c’est le résultat qui compte. Il ne faut pas se tromper dans ses calculs, on sait bien avec precision qui a fait quoi et comment chacun travaille et surtout le poids du travail de chacun ainsi que son resultat sans aucune possibilite de camouflage. Il a fallu compter sur soi-meme pour arriver a des resultats…. Mais il y a encore beaucoup de travail a faire et il faut que cette opposition change d’attitude et soit plus dynamique sur le plan diplomatique sans aucune intention d’opportunisme individuel politique…
Tu as peut etre raison…Quand je parlais de l’enfer livre aux opposant, je parlais surout des militants et pas des dirigeants (ou des dirigrant des partis illegaux). Ceux qui sont partout harceles, arretes, prive de gagner leur vie, …
ceux qui vont garder le silence maintenant sont ceux qui ont misé sur le régime comme les partis “d’opposition” alliés et tous les pauvres et naifs intellectuels qui soutiennent ce régime malgrés qu’ils voient ces effets néfastes sur le pays : chomage des diplomés,corruptions adminisratives pour tous les concours,silence de cimetières pour les médiats et la listes est trés longue.
Salut
je ne vais pas faire l analyse de ces document d autres l on fait de maniere bien plus satisfaisante. En revanche je serais reconnassant si quelqu un pouvait m expliquer le sens de l abreviation GOI dans le telegramme qui parle de la remise d une dette celon les regles du club de paris etc…?
Merci
GOI: ça dépend du contexte, Goverment of Iran, Goverment of Iraq, Goverment of Ireland, Goverment of India… faut voir le contexte du cable.
JULIAN ASSANGE AND THE CONSPIRACY: THE SWEDISH CONNECTION AND WHAT COULD WE Theorise on the motives of this lady prosecuter or any one else?:
Is the pressure of the CIA working on her to act?. Has the swedish goverment moved exessively to the right and in cohort with the american tea party,the republican, and being forced to act?.
Do swedish feel unconfortable being in the top six nation in upholding abiding by a nice fair justice system and many a nations population respect and admire their correctness.
A coveted position to loose so to please the USA. Why not send the charges,what for,what he is charged with to julian solliciter in england?.
Why make it a news circus and not follow the normal swedish procedure the normal way using the proper channel?.
The lady prosecuter vibrater or fovourite leisure tool broke down last month?.OR a menopausal question?. SOME CHEIKS offered 20 million dollars in a special swiss account via the FBI or CIA to her. more dictators are taking a collection for her.
A HUMP on a camel back if job leads to a successful outcome. A hank USA agent promise a satisfying and relieving job to her. TO gain fame with this very publicised case. The theory is infinite,can some swedish folk lighten us up on what the folk there make of it.
I have been there few times,loved the country,the people, they are an exemple for many countries to emilate but can’t understand the sudden virage
A PHILOSOPHY OR PRINCIPAL?: WIKILEAK PHYLOSEPHY is a thought of a friend,a global or general word,a big net covering many a thoughts,while WIKIleaks are a conduct driven by the principal of free flaw of information with aim to stem the propasgation of lies,deceits and immoral behaviour no matter where the source originated from.YOU LIVE AND STAND BY PRINCIPALS. I’M not sure who this is directed at?:either SAM,MALEK OR ASDRUBAL. just the same greeting to all from down under doing exellent job,we salute you all.
Cette fuite de documents concernant la Tunisie vient a un moment ou les appels a la candidature de Ben Ali en 2014 se multiplient…
Leila aussi multiplie ses apparitions dans la presse officielle, Ils se preparent tous pour 2014…Cette fuite “denonce” leur regime polocier, anti-democratique et l’abus de pouvoir des familles proches….Tous le monde pensait que les etats unis donnait carte blanche a Ben Ali. Ce n’est pas necessairement le cas…Est ce que l’oposition va bouber?!!!!(C’est l’occasion ou jamais).
hamamlou saadou; embasador Godec’s report on the political and economical situation in ben ali’s tunisia … gangsterism and thieving are more prevalent than we thought..violation of the basic human rights are the rule rather than the exception… how long can the regime hold on. not too long. because there is a limit on what humanity can handle..the explosion of violaence is unfortunely enevitable, it seems that their greed is driving them straight on a collision course with thier costituants.
Fier de ma Tunisie
Notre Etat, contrairement à l’Egypte et Arabie saoudite, n’encourage pas les sionistes à mener des guerres contre l’Iran, HezboAllah et Hamas
Dans notre Etat, contrairement à la France, n’y a pas des ministres ou hommes politiques (Sarko, DSK…) qui cherchent a… lécher le cul de l’ambassadeur Américaine
Vraiment fier de nos hommes d’Etat et merci Wikileaks…
Les américains sont les maitres du double discourt , il ne faut pas croire qu’ils veulent le bien des tunisiens avec leur sois disant démocratie et droits de l’homme. Si il le faut ils mettront en place un autre dictateur sauf qu’il sera pro-usa et devra faire tout ce qu’ils veulent. Regardez en peu en arrière :
2 bombes atomiques sur des civils ( japon )
assassinat de présidents élu démocratiquement pour mettre en place des dictatures pro-us
Guerres : Vietnam
Guerres pour le pétrole : Irak ( 1991 / 2003 ) ils ont massacré , torturé , violé la population au nom de la ‘démocratie’
Guerre pour contrôle d’un pipeline : Afghanistan ( ENTRE 1979 ET 1989 ILS ONT ARMER ET FORMER LES TALIBANS POUR COMBATTRE L’URSS !!! )
Pendant toute leur histoire ils ont supporté des dictatures pour leurs propres intérêts
Il faut arrêter de voir en eux des messies.
si les États Unis ont voulu écarter ZABA de la vie politique Tunisienne cela veut dire que les autres partis politiques ont intérêt à ce que BA3LOU reste à la tête de l’État Tunisien donc ils ne sont pas des partis de décor mais des catalyseurs pour la dictature et la corruption et c’est une raison pour les écarter eux aussi de toute participation dans la vie politique Tunisienne aujourd’hui car c’est à cause d’eux que notre chère pays a vécu le totalitarisme.
Je pense que l’histoire d’un complot américain pour détourner la famille de Ben Ali du pouvoir vu qu’il n’est pas “en état de service” m’intrigue un peu. Si c’était vraiment vrai pourquoi les américains n’ont pas aider le passage du pouvoir à un autre de les leurs aisément ?
À part ceci, la famille Ben Ali est issue d’un peuple à leur image. S’Ils sont des voleurs, plusieurs tunisiens rêvent d’être comme eux et faire ce qu’ils ont fait.
Le changement doit passer par un changement personnel et non pas une dictature qui nous impose une vision unilatérale du changement.
Mes salutations.