L’article en question : Mystification autour du trophée décerné à Mustapha Kamel Nabli
Par Afif Ben Yedder,
Bonjour,
Vous avez le droit le plus absolu de vous opposer au Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et de critiquer tant que vous voulez notre groupe de presse. Mais pas celui de bafouer la vérité et de mal faire votre métier de journaliste à qui vous ne faites pas honneur en confondant tout et n’importe quoi.
Votre article est un tissu de mensonges qui ne trompe que ceux qui sont mal informés et ne nous connaissent pas. En tant que Tunisien, vous devriez être fier qu’un de vos compatriotes dirige IC Publications, le premier groupe de presse panafricain anglophone et le deuxième dans le monde francophone. Ce groupe totalement indépendant qui publie huit magazines en français et en anglais existe depuis plus de cinquante ans, ce qui est une gageure en Afrique. Nous avons 2 600 000 fidèles lecteurs, des annonceurs réguliers du monde entier et des partenaires internationaux prestigieux qui nous font confiance. IC Events, est aussi le N° 1 mondial dans l’organisation d’événements panafricains. Entre autres, nous honorons depuis six ans les meilleurs banquiers et hommes d’affaires africains. En tout, les Trophées d’African Banker et d’African Business ont été attribués à plus de 150 éminentes personnalités et entreprises africaines. Ce qui a naturellement contribué à donner une image positive d’une Afrique qui gagne.
Jamais au grand jamais, il n’est venu à quelqu’un de mettre en doute la qualité des gagnants ou l’intégrité des juges et du Comité de sélection des meilleurs candidats. Sauf aujourd’hui votre journaliste qui défend les intérêts du parti actuellement au pouvoir en Tunisie au lieu de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays. La liste des contre-vérités est tellement longue qu’elle ne mérite pas qu’on s’y attarde sauf le temps d’exprimer son écoeurement.
Parmi les heureux lauréats, il n’y a eu en tout et pour tout à ce jour que trois Tunisiens depuis que les Trophées existent: la Banque de l’Habitat, la BIAT et cette année le Gouverneur de la Banque Centrale. Jusqu’au moment où ces Prix leur ont été décernés, je n’avais jamais eu de contact et je ne connaissais personnellement aucun de leurs dirigeants ! C’est dire que je ne pouvais en aucune façon être partial et desservir la crédibilité d’IC Publications et d’IC Events. Le jury international que nous constituons honore non pas nos amis mais ceux et celles qui le méritent parce qu’ils sont les meilleurs ! En honorant cette année le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, African Banker a voulu rendre hommage à une institution et à un pays qui doit gagner le la bataille du développement économique et attirer les investisseurs étrangers pour que sa révolution triomphe. Un Gouverneur de Banque Centrale est fait pour être indépendant du Gouvernement et durer de nombreuses années. Et la Tunisie pré et post révolutionnaire ne fait pas exception. Ce n’est que par la compétence, l’excellence et les talents de son peuple que l’avenir d’un pays se construit. Pas par les combats idéologiques et les calculs politiciens de courte vue.
La campagne de dénigrement et de démolition de bas niveau à laquelle notre groupe a eu droit, en étant mêlé malgré lui, à des manœuvres politiciennes tuniso-tunisiennes de bas étages, ne nous fera pas dévier de la voie que nous avons choisie: celle de la neutralité active, qui récompense le talent et l’intelligence et met en valeur ce qu’il y a de mieux chez un peuple. Et je crois pouvoir dire, étant Tunisien moi-même, que les Tunisiens valent mieux que la piètre image qu’en donnent ceux qui ont monté toute une cabale à propos d’une récompense du reste fort méritée, sinon par M. Nabli, du moins par la Banque centrale, l’ensemble de son personnel et toute la Tunisie.
Concernant les Trophées d’African Banker, il vous suffit de consulter nos sites web : www.ic-events.com et www.africasia.com pour se rendre compte de notre intégrité morale et honnêteté intellectuelle. Ce qui ne semble pas être le cas de votre journaliste.
Bien cordialement
Afif Ben Yedder
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L’article en question : Mystification autour du trophée décerné à Mustapha Kamel Nabli
Personne n’a contesté la compétence de M. M.K. Nabli même parmi ses détracteurs. Seulement voilà, quelques “coïncidences” me laissent perplexe quant au timing de sa consécration, qui nous réjouit par ailleurs, puisque tous les trophées précédemment discernés ont été attribués fin septembre début octobre ( et ce depuis 2008) sauf pour cette année-ci ?? vérifiez vous-même:
http://www.ic-events.net/awards/african_banker_awards_2012/index.php
avez-vous opté pour un prix semestriel alors qu’il a toujours été annuel? ou s’agit-il d’une manoeuvre proactive pour parer contre une éventuelle destitution, d’autant plus que le lauréat ne figure bizarrement pas dans la liste des nominés
http://www.ic-events.net/awards/african_banker_awards_2012/07nominees.php
merci pour ces précisions qui m’ont echappée. Je ne conteste effectivement pas le CV de MKN, je lui reproche son attitude et ses actes
Réponse à Monsieur Afif Ben Yedder
Je vous sais gré de m’accorder le droit au libre arbitre, à la réflexion et à la critique. Vous voir sortir de votre réserve légendaire et la lecture de votre droit de réponse me laisse à penser que mon article vous a poussé dans vos retranchements. Voici ma réponse.
L’indépendance que vous revendiquez ne peut pas être pertinente lorsque votre évènement se déroule conjointement avec les réunions annuelles de la banque africaine de développement, bien au contraire il y aurait de quoi la mettre en question. Pourquoi n’organisez-vous pas vos événements de manière autonome puisque vous êtes un groupe de presse aussi prestigieux ? D’ailleurs Omar Ben yedder dans son interview à express FM (1) laisse clairement entendre que banque mondiale et banque africaine de développement sont impliquées dans la supervision de votre événement. De plus, il prétend qu’il n’y a pas de nominations concernant les banquiers centraux parce que dit-il, il n’est pas envisageable que des banquiers puissent se nominer eux-mêmes. Mais c’est à se demander où réside l’indépendance du comité de sélection et du jury. Pourquoi ce comité et ce jury seraient-ils indépendants dans un cas et pas dans l’autre ?
Vous aspirez à diriger un groupe de presse panafricain mais vos papiers sont avant tout destinés à être distribués auprès de toutes les banques, institutions financières, sociétés d’assurance et fonds d’investissement en Afrique. Largement diffusé à la réunion annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) au mois de mai et à la réunion annuelle de la Banque mondiale et du FMI au mois d’octobre, African Banker est aussi distribué au World Economic Forum, African Business Awards, African Banker Awards. Pour s’en apercevoir, il n’y a qu’à prendre connaissance d’africanbanker média kit 2012. (2) Reconnaissez que nous sommes loin des valeurs panafricaines notamment celles défendues par Thomas Sankara (3) pour ne citer que lui.
Que dire et penser alors de votre prochain évènement de demain 7 juin les African business awards 2012 à Londres pour lequel le comité est agrémenté par le Commonwealth Business Council. Est-ce que vous oserez encore parler de panafricanisme à l’issu de la remise des prix ou parlerez-vous de post-colonialisme ?
Mon article que vous prétendez être un tissu de mensonges n’est constitué que d’informations encore publiques et ce, entre autres, celles disponibles sur le site d’african_banker_awards_2012; je ne reviendrai pas sur la teneur de mon analyse, laissant chacun libre de se faire sa propre opinion.
Je ne suis fier de mes compatriotes tunisiens que lorsqu’ils démontrent les valeurs de souveraineté, d’indépendance, d’autodétermination, d’autonomie, de justice, d’équité, de transparence par des actes plutôt que par des CV.
Vous prétendez que je défends les intérêts du parti actuellement au pouvoir en Tunisie au lieu de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays. Mais je n’arrive pas à concevoir que Moustapha Kamel Nabli représente ou bien œuvre pour l’intérêt supérieur du pays. D’ailleurs si vous aviez bien lu et compris mon article et si vous étiez un minimum renseigné sur ma personne, vous vous serez aperçu que ma plume est dirigée aussi bien contre Moustapha Kamel Nabli que contre l’actuel gouvernement dans son ensemble et j’ajoute également les USA post-911, ceci est un fait. Je vous laisse conduire vos propres recherches. Vos propos ne font pas la démonstration d’un véritable travail de journalisme, surtout pour un magnat de la presse.
D’ailleurs cette dernière trilogie Moustapha Kamel Nabli/jebali/FMI a tout l’air d’être bien scellée lorsque l’on constate la réconciliation de jbali avec Moustapha Kamel Nabli (4) sous l’œil bienveillant de Christine Lagarde. Je n’ai jamais douté que ces deux personnages qui se sont affrontés, sont issus de la même école ultralibérale, artisans du développement par l’endettement au mépris de la souveraineté nationale, des générations futures et de leur avenir.
Vous cherchez à vous justifier sur le fait que vous ne connaissiez pas Moustapha Kamel Nabli avant que ne lui soit délivré son prix. Cette attitude aurait plutôt tendance à semer le doute surtout pour quelqu’un qui fait l’étalage du prestige et de la reconnaissance dont jouit de son groupe de presse en Afrique et dans le monde. Vous ne semblez pas ignorer l’art de la « communication ».
Vous précisez que vous avez voulu rendre hommage à une institution et à un pays qui doit gagner la bataille du développement économique et attirer les investisseurs étrangers pour que sa révolution triomphe. Là réside le nœud central de ma contestation. Comment pouvez-vous honorer celui qui déverse des liquidités sur des banques, sans aucune transparence des bilans, avec le refus systématique des audits et le déni chronique de l’accès à l’information et au droit au moratoire sur la dette. Pire encore, vous prétendez rendre hommage à un pays dont le peuple est maintenu dans la souffrance, l’inflation, la faim et ce malgré l’avènement de la révolution pour la dignité et la subsistance.
Vous imposez, dans votre rhétorique, sans même concevoir d’alternative, que la Tunisie n’a pas d’autre choix que l’indépendance de SON organisme d’émission monétaire tout en postulant être dans la neutralité active. Dois-je rapprocher ce positionnement éminemment politique à la stratégie du choc (5) pour infliger des réformes qui seraient sans doute réfutées lorsque l’esprit dispose encore de sa conscience pour décider de son avenir.
Vous décriez une campagne de dénigrement et de démolition contre votre groupe de presse alors qu’il s’agit là d’un article critiquant un événement en particulier, j’en ai la larme à l’oeil. Je ne sais pas lequel de nous deux se situe aujourd’hui au rez-de-chaussée ou au sous-sol.
Je profite de ma réponse pour m’adresser aux lecteurs qui souhaiteraient aller plus loin dans cette analyse concernant d’une part le rôle de Moustapha Kamel Nabli et surtout la politique de l’endettement extérieure dans laquelle la Tunisie a sombré sous Ben Ali et pour laquelle Moustapha Kamel Nabli et Jebali/Dimmassi accélèrent la spirale infernale.
D’abord quelques vidéos en arabe
1. مالديون يزينا
بعد أن دفع ضريبة الدم، هل يجب على الشعب التونسي أن يدفع أيضا ديون بن علي ؟
http://www.youtube.com/watch?v=KXqaFGAa17M&feature=youtu.be
2. تعليق سداد ديون تونس وإنعكاساتها الإقتصادية
http://www.youtube.com/watch?v=biy5Wz4CN-Q&sns=fb
3. توماس سانكارا – مداخلة حول الديون
http://www.youtube.com/watch?v=M8T-v6TM3xY
Pour aller plus loin encore :
4. EXCLUSIF : Le vrai visage de MKN alias Moustapha Kamel Nabli
http://zelzel.net/deconstruire/exclusif-le-vrai-visage-de-mustapha-kamel-nabli-alias-Moustapha Kamel Nabli/
5. Grève à la BCT appelant au départ de Mustapha Kamel Nabli
http://zelzel.net/uncategorized/greve-a-la-bct-appelant-au-depart-de-mustapha-kamel-nabli/
6. Un élu dénonce la corruption de Nabli à la BCT
http://zelzel.net/deconstruire/un-elu-denonce-la-corruption-de-nabli-a-la-bct/
7. Tunisie : L’indépendance de la banque centrale !! Une hypocrisie générale
http://zelzel.net/sinformer/tunisie-lindependance-de-la-banque-centrale-une-hypocrisie-generale/
8. La Banque Mondiale, une extension de la politique étrangère de l’administration américaine selon Jeffrey Sachs
http://zelzel.net/sinformer/la-banque-mondiale-une-extension-de-la-politique-etrangere-de-ladministration-americaine-selon-jeffrey-sachs/
Pour rester informé et militer par et avec de vrais indépendants :
http://www.tunisie.attac.org/drupal-6.20/fr/node/4
http://www.tunisie.attac.org/drupal-6.20/ar/node/5
http://zelzel.net/
http://www.cadtm.org/
La pétition à soutenir et diffuser / الرجاء إمضاء العريضة
http://yezzina-meddyoun.org/petition/
Note :
(1)http://www.radioexpressfm.com/podcast/show/omar-ben-yedder-mustapha-ennabli-a-ete-retenu-pour-le-bon-travail-accompli-a-la-tete-de-la-bct
(2) http://www.africasia.com/resources/advertising/african_banker_media_kit_french.pdf
(3) http://www.youtube.com/watch?v=M8T-v6TM3xY
(4)http://www.businessnews.com.tn/Hamadi-Jebali-et-Mustapha-Kamel-Nabli,-main-dans-la-main-sur-les-rives-du-Bosphore-,520,31423,1
(5) http://www.naomiklein.org/main
M. Mehdi Khoujet El Khil adopte une position dogmatique, idéologique et donc forcément irréaliste et idéaliste pour attaquer Mrrs. Mustapha Kamel Nabli et Afif Ben Yedder. Il est inacceptable et intellectuellement malhonnête d’utiliser des dogmes idéologiques d’extrême gauche pour publier un article qui semble, pour ceux qui ne connaissent pas les arcanes sordides de votre fonds de commerce, comme étant un article informatif et véhiculant un message de bon sens.
En réalité, votre papier et votre réponse émanent d’une personne qui se soucie peu de l’indépendance et de la souveraineté, mais en réalité veut imposer aux autres une manière de penser et d’agir héritage des anciens régimes totalitaires.
Au lieu de joindre vos efforts aux attaques débiles de Mustapha Kamek Nabli, attaques menées par le non moins débile “conseiller” du Président provisoire de Tunisie, qui fait lui même honte à la Tunisie, vous auriez dû exposer votre position en indiquant clairement vos affinités anarchistes, idéologiques et donc, absolument théoriques.
Le rideau de fumée de patriotisme, de souveraineté et d’indépendance ne convainc que ceux qui ne connaissent pas votre fonds de commerce et comment vous vivez de mendicité organisée auprès de vos maîtres de France et d’ailleurs. J’espère que cette réponse lèvera le voile sur vos intentions réelles et le peu de cas que vous faites de votre pays et des idées que vous utilisez comme des mouchoirs jetables.
En effet la situation 2011 s’est achevé par une croissance négative de près de 2%, les grands équilibres extérieurs se sont détériorés avec une baisse de 2 milliards de dollars US des réserves de change qui se situaient à 7,5 milliards de dollars US à fin 2011,
Quant au déficit budgétaire il s’est creusé pour atteindre 3,5% du PIB contre 1,5% en 2010,
La situation du système bancaire s’est dégradée comme l’avait d’ailleurs déjà signalé S&P dans son rapport BICRA du 09 novembre 2011 avec en plus une baisse des liquidités interbancaires devenue chronique…
Au cours du premier semestre 2012, si les prémisses de reprise de l’activité économique se confirment progressivement sous l’effet de la relance des exportations, des flux des investissements direct étrangers (IDE) et d’une saison agricole prometteuse.
Par contre il n’en est pas de même du secteur financier qui a été ébranlé par la baisse de deux crans de la notation souveraine de Standard & Poor’s, provoquant dans son sillage la dégradation de la majeure partie des banques publiques, et plaçant définitivement pour une période indéterminée la Tunisie dans la catégorie de pays à grade spéculatif.
Cette nouvelle notation alimente d’autant la fragilité du système bancaire vis-à-vis de l’extérieur, en renchérissant le coût des lignes de trésorerie et celui du traitement de ses opérations auprès des partenaires étrangers qui se répercutent, en définitive, sur la clientèle. Le second rapport BICRA de juin 2012 confirme cet état de fait.
De même, l’inscription de la notation de la Tunisie dans la catégorie de grade spéculatif lui ferme pour l’heure la mobilisation de ressources de marché sur le long terme et réduit le spectre de ses investisseurs institutionnels habituels et renchérit de manière substantielle sa marge de risque.
Certains rétorquent que les autres agences de notation, Moody’s et Fitch, pourraient maintenir leur notation au grade d’investissement,mais il faut se rendre à l’évidence et dire a ceux qui ne le savent pas que cela ne changerait rien au résultat puisque le marché s’aligne sur la notation la plus défavorable.
Il Faut savoir aussi que l’usage requiert sur les marchés obligataires internationaux, notamment en Europe et aux Etats Unis, principalement la double notation de S&P et Moody’s.
Apres ces constats on est en droit de se demander quel a été le rôle jusqu’ici de la BCT, censée coordonner à l’échelle nationale la notation souveraine ?
La principale réaction recueillie auprès de la BCT une semaine après la parution du communiqué de S&P est que la baisse de deux crans de la notation souveraine est due à la dégradation de la situation économique et aux tensions socio politiques et sécuritaires qui prévalent.
Quid du secteur extérieur, du système financier, du secteur bancaire, de la politique monétaire suivie ?….Le silence est éloquent ! Il l’est d’autant que le rapport BICRA du 09 novembre 2011 indiquait déjà les inquiétudes de l’agence de notation sur le système bancaire et ses répercussions pour la reprise de l’activité au titre de son soutien pour le financement de l’économie. Or, la BCT s’est terrée dans une absence de communication, alors que l’urgence réclamait l’établissement d’un plan d’action en coordination avec les autorités gouvernementales pour le présenter aux agences de notation et les rassurer quant à la prise en considération et à la réactivité de l’institution face aux inquiétudes formulées. Fallait-il, par ailleurs, conclure la gestion du gouvernement transitoire par un tel bilan ? La question mérite réponse
Tout cela pour vous dire que l’on peut contester les compétences de Mr Nabli et son acharnement a vouloirt rester,quand le comportement de tout haut fonctionnaire (digne de ce nom ) eut été de démissionner ,OUI Mr Abed c’est l’usage ! et que vous attaquiez l’auteur de l’article avec des argument aussi fallacieux pour les uns ( antiliberal) Que naïf pour les autres par rapport a cette ” fumeuse” Indépendance dont la VRAIE nature est
dans mon “post” et qui montre que vous n’êtes pas au fait du fonctionnement des Instituions. Bien a Vous.
On ne négocie pas avec les truands comme vous!
M. Afif Ben Yedder se moque de nous.
Il se revendique du panafricanisme et récompense un agent de la Banque Mondiale.
M. Afif Ben Yedder, Thomas Sankara se retourne dans sa tombe à lecture de votre piteux droit de réponse.
Voici son discours, et merci de ne pas insulter sa mémoire:
http://www.youtube.com/watch?v=M8T-v6TM3xY
Bravo Mehdhi pour ton excellente investigation et l’éclaraige de l’escroquerie de ce trophée!! la réponse médiocre et non argumentée de Afif Ben Yedder montre que tu as tapé dans le mile!!! Ils ont voulu manipuler et tromper l’opinion publique tunisienne sous couvert d’une pseudo-neutralité, M. Ben Yedder vous avez été démasqué et votre réponse n’y changera rien!
C’est plutôt vous qui faites du mauvais journalisme, vous ne donnez aucun contre-arguments, là ou le travail du citoyen auquel vous répondez est sourcé, argumenté donc SERIEUX. Le vrai journalisme est celui de citoyens HONNETES et INDEPENDANTS. Et par pitié, n’associez pas le terme PANAFRICAIN à votre groupe de presse. Etudiez les parcours de Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Sekou Touré, et ensuite vous verrez que votre groupe de presse n’a rien de panafricain.
Si Afif vous devriez vous taire et vous faire petit parceque après avoir fait l’éloge de MMe laila Ben Ali, il serait difficile de croire en votre intégrité . Vous avez utilisé votre droit de réponse pour faire la propagande de votre groupe de presse!! ce n’est pas un crime ! Mais dites nous en tant d’années d’existence quel autre Gouverneur de Banque Centrale auriez vous primé avant Nabli ? A préciser à ce titre qu’ un gouverneur de banque centrale n’est pas banquier dans le sens commercial c’est beaucoup plus qu’un simple banquier faisant le commerce de l’argent le gouverneur est responsable de la politique monetaire et politique de change surveille les equilibres macroéconomiques et veille sur la valeur de la monnaie, son rôle est aussi de veiller sur la solidité du secteur bancaire et partant protège les intérêts des déposants et sécurise la place financière. Votre prix est d’autant plus ridicule que vous l’avez décerné à un gouverneur dont la note souveraine du pays vient d’etre abaissée de deux crans en raison notamment de l’etat du secteur bancaire…! si afif vous pouvez toujours parler…!!!
Une autre anomalie qui n’a pas été soulignée par la journaliste : L’actuel “gouverneur” de la BCT a été ministre du Plan et du Développement régional de Ben Ali en 1990. Son “trophés” est donc aussi étrange que son maintien dans une institution tunisienne après la révolution.
il avait démissionné – et Ben Ali a donne son accord car Nabli ne pouvait pas accepter de suivre aveuglement les politiques du RCD. C’est pour ça qu’il s’est exile.
Dont Acte.
Et puis c’était juste une remarque, je ne considère pas qu’il faut forcément mettre en prison tout ceux qui ont soutenu Ben Ali ou les renvoyer.
Par contre je pense que l’on devrait davantage débattre des raisons qui poussent le gouverneur à vouloir maintenir le niveau du dinar et le gouvernement a esperer un peu plus de flexibilité. Pour ces derniers je sais, c’est indispensable pour tenir les promesses et gagner les élections. Mais pour le gouverneur, est ce que c’est uniquement par idéologie libérale, ou est ce aussi pour défendre certains capitaux actuellement immobilisé ?
c’était en mai 2011, regardez l’intervention de MKN et jugez vous même cet homme http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/afdb-and-tunisia-common-thoughts-on-how-to-revive-economic-growth-in-the-democratic-process-7982/
@ mehdi khodjet el khil
Je vous ai beaucoup félicite pour votre travail de fonds – qui je trouve est au dessus ce ce qu’on trouve aujourd’hui en Tunisie. MAIS je trouve que votre argumentaire repose plus sur une théorie conspirationiste qu’autre chose. Je n’ai pas encore lu de votre part un argument solide qui démontre que Nabli a des intérêts communs avec IC. J’ai plus l’impression que vous n’êtes pas d’accord avec la politique financière de Nabli (ce qui est tout a fait acceptable et bien argumente; mais des contre-arguments existent et nous pouvons en parler en aparté car je ne veux pas trop allonger ce post) et que vous en voulez personnellement a IC pub. Aujourd’hui 3 tunisiens seulement ont été récompenses sur nombre de récompenses… les institutions BAD, BM etc… ont participe en tant que consultants a la nomination de Nabli… je ne vois pas quel est exactement l’intérêt de nommer Nabli pr ce prix qui finalement n’est pas non plus un prix nobel et ne va pas changer le cours de sa carrière… j’ai plus l impression que vous étes un anti-neo colonial et que vous associez le groupe IC, Nabli et toutes les instances Internationales qui ont participe a cet ordre de pensée. Ce qui est ok avec moi… mais alors nous rentrons dans un tout autre débat… mais vraiment la je ne vois aucune conspiration et surtout – a quoi servirait-elle?
Bonjour,
Quelle unanimité contre M. Afif Ben Yedder! C’est qu’il ne suffit pas de pondre un “droit de réponse” pour se dédouaner; encore faudrait-il savoir pondre et répondre. Et puis, dans cette affaire MKN, comme dans d’autres, mes compatriotes -leurs commentaires bien argumentés le prouvent – ne sont point dupes et il ne faut jamais leur raconter des sornettes. Bravo les filles; bravo les garçons. Grâce à vous, et surtout à Mehdi, il ne reste plus à M. Afif Ben Yedder qu’à aller se rhabiller.
Vous confirmez donc les dire de Mr El Khil : le prix a éte decerné par des tunisiens a un tunisien contrairement a la campagne de presse qui a fait croire au public que l prix a éte decerné par une instution sans aucune relation tunisienne,
Réponse à Monsieur Afif Ben Yedder de la part d’un citoyen Tunisien.
Merci monsieur Afif pour votre réponse qui a le mérite de dissiper le peu de doute que j’avais concernant l’attribution de ces trophées.
Je voulais commencer par saluer le journaliste qui a écrit l’article « Mystification autour du trophée décerné à Mustapha Kamel Nabli » car en Tunisie de nos jours, il est rare de voir un journaliste faire de la vraie investigation, un grand merci du fond du cœur et bonne continuation. Vous monsieur Afif, vous devriez apprécier et encourager au lieu de critiquer.
Monsieur Afif, à travers votre article j’ai eu la réponse que je cherchais, et là, je vais revenir aux trois lauréats Tunisiens de ce trophée : la Banque de l’Habitat, la BIAT et cette année le Gouverneur de la Banque Centrale.
1/ BH : avec toute la bonne volonté que je peux avoir, il n y a aucun critère qui permet à cette banque de gagner quoi que se soi, malheureusement elle n’a pas pu jouer le rôle qui est le sien à cause de ses dirigeants corrompus jusqu’à l’os qui étaient les hommes de main des clans mafieux. Alors ma conclusion est que ce trophée a été décerné pour faire plaisir à certains et donc cela représente un acte politique.
2/ BIAT : Je ne sais pas quand ce trophée a été décerné à la Biat mais je parie que cela a été donné à la Biat des Mabrouk, un autre clan ennemi du 1er clan plus intelligent, plus bourgeois mais pas moins scrupuleux avec un appétit plus grand. C’est normal monsieur Afif, il faut faire plaisir à tout le monde. Et donc ma conclusion est que ce trophée aussi représente un acte politique.
3/ MKN : Franchement est-ce que vous pouvez nous citer une seule action faite par Monsieur Nabli qui peut légitimer ce trophée, personnellement je ne vois pas ce qu’il a fait durant 1 an et qq mois à la tête de la BCT qui peut être interprété comme une réussite pour le pays ou pour lui. Est-ce que le système bancaire Tunisien est meilleur aujourd’hui qu’il y un an ? Est-ce que la baisse des taux était le bon choix ? Ou bien c’est parce qu’il est le poulain de BCE ? Et là ma conclusion est que ce trophée aussi représente un acte politique.
Comme vous le dite si bien « Jusqu’au moment où ces Prix leur ont été décernés, je n’avais jamais eu de contact et je ne connaissais personnellement aucun de leurs dirigeants » mais depuis…
Monsieur Afif, dans vos écrits, je sens une certaine arrogance et non une réussite, vous pouvez nous éclairer un peu plus sur vous en publiant votre CV et nous parler un peu de votre parcours. Si cela mérite d’être interprété comme une fierté nationale, je serais le premier à vous applaudir des deux mains mais il faut apprendre à laisser les gens vous juger car je sens que pour vous avant ou après le 14 janvier 2011 c’est kifkif « Business is Business ».
Bravo M. Mehdi, cela fait renaitre l’espoir, tout est à votre honneur.
Afif ben Yedder mérite quand même un merci, il a fait dissiper les doutes et nous a éclairé sur cette affaire en confirmant implicitement les dires de M. Mehdi, à qui il reproche de “défend(re) les intérêts du parti actuellement au pouvoir en Tunisie au lieu de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays” comme quoi la majorité des tunisiens qui ont élu le troïka mettent en péril l’intérêt supérieur du pays (ah ce populace qui ne mérite que la cravache), et c’est Afif avec ses trophées discernées à la régente de Carthage et à MKN qui défend l’intérêt du pays, surement à Londres le ridicule ne tue plus.
Enfin, puisque vous vous en vantez, si vous nous parliez un peu de ces “annonceurs réguliers du monde entier” surtout du temps de ZABA…Mr Afif
Cher Monsieur Ben Yedder,
Votre droit de réponse est légitime. Mais, en tout cas pour moi,il ne change pas grand chose aux critiques qui vous sont dirigées tout simplement parce que vous n’apportez rien comme contre vérité à part un dénigrement constant de Monsieur Mehdi Kodhjet el Khil.
Tout ça me conforte dans l’idée que vous faites dans le clientélisme et ça n’est bon pour l’avenir de Tunisie. Se remettre en question permet parfois de corriger le tir, alors à bon entendeur.
Bonjour
De tout ça je conclu poliment que M B Yedder est un nul qui défend les nuls,banquiers et politiciens,plus corrompus il n y a pas