Le budget de l’état a été estimé à 26 692 MD, soit une légère augmentation de 5,6%, qui démontre que le gouvernement commence à s’inquiéter pour le déficit public qui a augmenté de 2 400 MD (10% du PIB) en seulement 3 ans ce qui est insoutenable sur le long terme.
Le problème essentiel, c’est que cette augmentation est portée par les dépenses de compensation (+33%) et les dépenses de gestion (+9,6%), alors que les investissements publics baissent de 14.1%.
Les salaires augmentent de 13,1% portés par les nouveaux recrutements, avec 10 000 nouveaux fonctionnaires et 9 900 replacements des départs à la retraite (+120 MD), par les dernières augmentations salariales conclues avec les partenaires sociaux (+518 MD) et par les augmentations spéciales et les promotions (490 MD).
A noter l’augmentation des aides sociales pour les classes les plus démunies (+12.3%), portés par :
335.5 MD d’Allocations Familiales et Aides Diverses pour 235 Milles ménages
37 MD dédiés aux handicapés, personnes Agées, enfance…
350 MD (-20%) pour les associations de développement régional
Les dépenses de compensation (16% du budget) représentent la principale source d’inquiétude avec une augmentation de 33,4% avec une augmentation de 916 MD pour la compensation de l’Energie.
Il faut retenir que d’après l’INS, 60% des compensations profitent à des ménages considérés comme non pauvres1.
Ces dépenses peuvent encore augmenter si le prix du baril de pétrole augmente ou si le Dinar accentue sa dévaluation par rapport au Dollar US.
Concernant les investissements, qui représentent 5 500 MD, en baisse de 14.1% par rapport à la loi de finances complémentaires 2012, mais presque équivalent par rapport aux investissements réellement réalisés (-14 MD).
Les dépenses annoncées les plus importantes sont :
1200 MD pour le développement régional
1144.6 MD pour l’infrastructure
671.8 MD pour le développement des capacités hydrauliques et l’entretien des forêts
580 MD pour la formation professionnelle et l’emploi
449.6 MD pour l’éducation
378.7 MD pour la Défense
Evolution des budgets par ministère
A travers ce graphique on peut dessiner la politique de l’état pour 2013 :
Soutien de l’industrie avec un budget qui augmente de 40% par rapport à 2012 porté, malheureusement, par l’augmentation des dépenses de gestion (+49%). Ces Dépenses ne concernent même pas des embauches puisque l’industrie ne figure pas dans le TOP 10 des ministères qui recrutent :
Soutien du ministère des affaires sociales porté par l’augmentation des aides sociales
La défense, vu la volonté de sécuriser les frontières
Baisse du soutien pour le transport et le développement régional, vu les difficultés rencontrés en 2012 pour réaliser les projets budgétisés
Recadrage de la stratégie concernant la justice transitionnelle et des droits de l’Homme
On ne peut terminer cet article sans mentionner l’augmentation du Budget de l’ANC de 15%, de celui du ministère des affaires religieuses de 15%, de la baisse de celui de l’environnement de 9% du budget d’investissement du ministère de la recherche et de l’éducation supérieur de 7%, de 30% de celui de la culture. Je me permet donc de citer l’un de nos lecteurs : « L’avantage avec les chiffres, c’est qu’ils sont apolitiques, ni laïcs, ni athées, ni mécréants »…
J’ai vu ces chiffres circuler depuis un moment. Le groupe opengov a même fait des tableaux assez basiques sur excel pour représenter ces chiffres (aucune analyse ni interprétation ni critique constructive ni destructive…rien ). Malheureusement aucun article tunisien ne lève la voie pour exiger plus de compte rendu et plus de détails de la part du gouvernement quant à ce fameux budget. Pourquoi notre gouvernement montrerait-il les détails du budget à l’IMF, la banque européenne, la BAD et la WB et pas au peuple tunisien ? Ces chiffres sont opaques et non détaillés, ils ne révèlent aucun programme, aucun projet et aucune explication relative à la distribution du budget. SVP tapez sur la table et exigez dans vos écrits plus de transparence et de détails de la part du gouvernement. Aucun média n’a exigé ceci, le peu de chiffres que le gouvernement nous balance (comme de la poudre aux yeux) semble satisfaire tout le monde et ce silence m’inquiète
an open letter to allah:
dear creator:
we tunisians demand that you withdraw your credentials to your earthly representatives
in tunisia and the reason for that is; it,s driving us to an ungodly behaviour by which we
may make you shoulder the blame.
your popularity here was never in question till recently and we can ill afford to allocate
you a slice of the meagre budget at the expense of more urgent earthly needs.
it’s like robbing safia to pay safi but using the plastic card.
neither you nor the i m f will be pleased and you are cutly aware of the wrath of the greedy
mondane institutions.
we simply can,t keeping spending like a drunken sailor using i owe you or we are fast slipping
into argentina,zinbabuwee look alike situation.
we need a devine inter vention and a better finance education or management of your creatures
on this part of earth.
among what caused your stand by here is :
what was meant to be a celebration on the wake of the second anniversary of despot
cleansing into a wake full of uncertainty and despair.
dear maker; tell your reps to shave and clean up or move them to the ape group?
these numbers above are a shackchouka and the djerbi was’t paid
unless you force the IMF to wipe out our dues and that’s unlikely: we are heading into
a black hole and you won’t be pleased nor do we.
time to do the job or move over dear allah and tunisians have ways to deal with that
.when god makes way,he should also know when to make way and let better rise.
ameen and don’t bank on it.
La catastrophe dans ce budget est que les investissements publics enregistrent un recul de 14 points ! par rapport au précédent qui n’avait déjà rien de fameux. Autant dire qu’il s’agit d’une chute vertigineuse.
En regard, ce sont les salaires qui explosent (recrutement massif oblige) et les fonds de compensation (qui de l’aveu même de ceux qui gouvernent profitent aux contrebandiers de tous poils et soutiennent la consommation dans des pays limitrophes).
Nul besoin d’être grand économiste pour constater que ce qui a présidé à l’élaboration de ce budget ne relève en rien de la rationalité économique, et encore moins de la construction d’une économie nationale à moyen et long termes.
Ce n’est pas le seul court-termisme qui est en cause ; de bout en bout, c’est l’électoralisme le plus débridé qui s’affiche, sans complexe.
[…] ans que Ben Ali est parti, l’état de notre économie est désolant, le budget de l’état est toujours aussi déprimant, le remaniement se fait toujours attendre. Finalement, […]
[…] Le budget de l’état a été estimé à 26 692 MD, soit une légère augmentation de 5,6%, qui démontre que le gouvernement commence à s’inquiéter pour le déficit public qui a augmenté de 2 400 MD (10% du PIB) en seulement 3 ans ce qui est insoutenable… […]
[…] document il est dit que ce taux médiocre est dû à la mauvaise situation du pays alors que dans le projet du budget de l’état, on y lit que ce taux est une bonne performance par rapport à […]
[…] document il est dit que ce taux médiocre est dû à la mauvaise situation du pays alors que dans le projet du budget de l’état, on y lit que ce taux est une bonne performance par rapport à […]
[…] document il est dit que ce taux médiocre est dû à la mauvaise situation du pays alors que dans le projet du budget de l’état, on y lit que ce taux est une bonne performance par rapport à […]