Mise à jour : 14 mars
Mohamed Abbou, secrétaire général du CPR a fini par déclarer sur les ondes de Shems FM, qu’il a officiellement présenté hier soir -12 mars- sa démission du parti. Il a aussi confirmé son intention d’en créer un nouveau. Les détails quant à la politique et la composition de son bureau politique n’ont pas été encore fixés.
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“Le Secrétaire général du Congrès pour la République vient de confirmer sa démission du parti” selon Ilyes Hendaoui, ex-membre de la structuration des jeunes du CPR qui a lui-même démissionné hier. D’après des sources internes, les ministres CPR refusent de quitter le gouvernement tel que cela a été prévu. Le délai de l’’ultimatum imposé à Ennahdha pour un remaniement au niveau des ministères de la Justice et des Affaires Etrangères a été atteint la semaine dernière. Par ailleurs, M. Hendaoui affirme que cette démission n’a rien à voir avec le refus des ministres CPR.
Dimanche 10 février, le CPR allait retirer ses ministres du gouvernement si Ennahdha n’entamait pas le remaniement ministériel promis mais bloqué depuis plus de 7 mois. A la dernière minute, Ennahdha demande au CPR un dernier délai de trois jours en affirmant avoir accepté ses conditions pour rester dans la coalition au pouvoir.
« Hier, dimanche 10 février, le parti Ennahdha nous a appelés pour nous dire que nos conditions ont été acceptées et qu’il faudra nous donner un délai de trois jours. Au CPR, nous avons donc suspendu notre décision de se retirer du gouvernement. Nous allons donner à Ennahdha non pas trois jours à Ennahdha mais une semaine entière et on décidera après selon ce qui va en advenir.» avait dit le lendemain M. Abbou.
Mercredi 13 février, un quatuor est né, celui du CPR, Ennahdha et les deux blocs parlementaires Wafa et Dignité. Son but: faire face à l’initiative de M. Jebali pour un gouvernement de technocrates.
Dans sa conférence de presse qui a eu lieu le 11 février, le CPR a indiqué qu’il donne à Ennahdha non pas trois jours pour se décider et accomplir sa promesse mais une semaine entière. Vendredi 15 février, M. Jebali réunit les partis politiques pour discuter de son projet mais après quatre heures de pourparlers, les discussions sont reportées au lundi 18 février sans résultat concret.
Par ailleurs, d’après nos sources internes, les ministres CPR refusent de quitter le gouvernement et soutiennent même Ennahdha, désobéissant ainsi à leur SG et au conseil national. Lors de la manifestation du parti islamiste hier à l’av. H. Bourguiba, Sihem Badi, ministre de la femme, est même montée sur l’estrade, a interpellé les manifestants et a manqué par là le conseil national exceptionnel de son propre parti qui a eu lieu à Hamamet.
D’après M. Hendaoui, ce n’est pas à cause de la désobéissance des ministres que M. Mohamed Abbou démissionne du parti mais plutôt à cause “de différends internes”. Rappelons que M. Abbou a également quitté son poste de ministre de la Réforme administrative le 30 juin 2012.
On a essayé de contacter à plusieurs reprises M. Abbou et toutes les personnes concernées (ministres, certains députés et membres du CPR) mais sans succès.
A suivre…
NB : Les ministres CPR au sein du gouvernement Jebali sont
Ministre des domaines de l’Etat : Slim Ben Hmidane
Ministre de la femme : Sihem Badi
Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi : Abdel Waheb Maater
Mise à jour 17h30 : Mohamed Ben Salem, ministre de l’Agriculture et membre du Conseil de la choura, a déclaré sur la radio Express Fm aujourd’hui que la composition du nouveau gouvernement politique sera annoncée jeudi 21 février. Les ministères dits “techniques” seront assurés selon lui par des technocrates.
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clubs d’idées, carrefours d’ententes, mais loin d’une vrai structuration PARTI politique,
Le cpr, ettakattoul et toute la famille sociale démocrate (l’ancien mds), sont plutôt des clubs d’idées, des carrefours d’ententes sur des valeurs communes et dès que il y a du nouveau sur la grande seine politique, cette petite société politique se recompose. Nos leadeurs ”ces leadeurs politiques” n’ont jamais eu assez de temps en démocratie pour vraiment se pencher sur ce qui dynamise un parti politique et le met en mouvement pour construire son projet/programme politique et ses positions politiques et stratégiques. se positionner par apport à un choix d’alliances, est une chose facile dans la vielle Europe « c’est un positionnent politique », mais en tunisie pour plusieurs partis ”clubs”, «carrefours d’entente » » il suffit de rien pour se diviser. Pour mois ce quelque chose de positif, ça aidera l’idée politique de se transformer et de trouver place dans le cadre qui fait concret et effectif. Défendre les droits de l’homme, est une sphère qui rassemble tout le monde, le kif kif et son contraire, le laïque et le religieux, travailler sur les idées et les idéologies, sur la justice sociale comme notion générale, comme slogan, comme matleb, tout ça se facile… les choses se gatte quand on rentre dans le programme, le comme réaliser… pour moi c’est un plaisir de les voir se recomposer, et espérant qu’ils arrivent à se transformer, et y compris des partis ‘’mouvements’’ comme enahda. C’est de l’intérêt de toutes ces familles d’idées, et de l’intérêt de la Tunisie. ben ali
harab. mandhouj tarek
Is tunisia now a tragedy or a comedy ?
maybe a collection of clowns doing a drama and failing
miserably
turning the country into an april fools joke
or even beyond that.
the revolution itself doesn’t need protection as such
but those that made it happen the tunisians who are
in desperate need of saving and protection.
who is first the egg or the chicken?.
the tunisians or the revolution?.
even allah doesn’t know how…the confusion continues
and tunisia is living tragically under clowns of all colours.
from helpless to beyond help.
like damned condemned.
[…] remaniement et du refus des ministres mêmes du CPR de quitter leur poste, Mohamed Abbou a fini par se décider en quittant son propre parti pour en fonder un nouveau sur de nouvelles bases affirme-t-il dans sa lettre de […]