Rassemblement en soutien à Azyz Amami devant la salle “El Hamra” à Tunis – Ph. Nawaat.org
Interpellé dans des conditions, le moins que l’on puisse dire, troubles, Azyz Amami est toujours sous les verrous. Azyz, l’un des activistes tunisiens à la plume et à la parole des plus incisives, un personnage à part de la révolution tunisienne, aurait été, selon son père et son avocat, violemment agressé par la police. Il aurait même eu le nez cassé, alerte son père.
M. Amami père : “Azyz a été agressé physiquement lors de son arrestation” – Ph. Nawaat.org
Ce qui désormais se nomme l’affaire Amamy, pose une nouvelle fois la question des méthodes d’action de la police tunisienne après la révolution. Ce n’est pas la première affaire où il est question d’arrestation violente et d’agression sur des personnes dans des postes de police.
Que l’on ne s’y trompe pas, les faits reprochés à Azyz, à l’heure où nous écrivons ces lignes (mardi 13 mai 2014 à 19h), sont tellement secondaires. Ceci outre le fait que les éléments reprochés dans les PV dressés à l’encontre de Amamy auraient été consignés par ceux-là même qui l’auraient violenté. Dès lors, sur le fond de l’affaire, à cette heure-ci, la parole de Azyz vaut largement celle de ceux qui l’auraient agressé.
Dans la salle “El Hamra”, mardi 13 mai à 18h, en soutien à Azyz Amami – Ph. Nawaat.org
Dans la salle El Hamra de la rue Bab Dzira se réunissent en ce moment les membres de la société civile en soutien à Azyz tout en s’interrogeant sur les méthodes d’action de la police tunisienne. Le personnage et la notoriété de Azyz n’ont fait qu’exacerber ce sentiment du rejet de la violence de la part de ceux qui sont supposés appliquer à la lettre les dispositions de la loi, surtout celles du Code de procédure pénale. Encore une fois, le fond de l’affaire ne doit pas éclipser le respect des droits des interpellés, les conditions de leurs interrogatoires et le strict respect de leur droit de se faire assister par un avocat.
Nos journalistes auront l’occasion de revenir sur les faits dans les heures et jours qui suivent. Mais, d’ores et déjà, ceux qui focalisent sur les faits reprochés à Azyz Amamy passent à côté du plus important dans cette affaire : Le comportement de la police vis-à-vis des citoyens, quels que soient les faits qui puissent leurs être reprochés. Faut-il insister sur le fait que la police ne rend pas la justice. Elle interpelle et c’est aux tribunaux de qualifier et de dire le droit. Et lorsque la police interpelle, elle doit le faire dans le strict respect du droit, en n’outrepassant à aucun moment les prérogatives que lui confère la loi. Autrement, nous ne sommes plus en présence d’une police, mais d’une organisation hors-la-loi, au vrai sens du terme, accablée de circonstances aggravantes du fait même du port de l’uniforme.
Riadh Guerfali.
Tunisian blogger and activist Azyz Amami has been arrested by the police in the night of Monday to Tuesday, May 13th, 2014 in Tunis. I doubt very much about the motives advanced by the Tunisian police concerning his detention. Azyz Amami is among the most powerful voices of young Tunisians seeking a real democratic change in Tunisia and cutting with an inefficient and opportunist nomenckatura. Solidarity Azyz, you will not be alone. Nobody will succeed in muzzling the voices of freedom.
http://othelloettounsi.canalblog.com/archives/2014/05/13/29863196.html
#Free_Azyz #opfreeazyz #عزيز_عمامي
We don’t have a police in tunisia:
we have savage animals in uniforms who use the law of jungle.
the president of tunisia calls for amnesty for religious nut cases and
by that demonstrates:he has no respect of law or courts.
if the president thinks:he is above the law? and makes his own
law as he pleases .
then the police who never even understand that there is a law are using
the jungle law.
you can’t have a democratic system if laws aren’t respected and a fair
legislation drafted to serve all the nations citizens.
the application of law must be abided by every citizen and applicable equally
to all who lthere
Anarchie des mentalités et mentalités d’ignorants dans une démocratie balbutiante, incertaine sous des relents d’une neo-oligarchie téléguidée en formation. La classe politique “militante” a peut être écrit péniblement sa constitution du jasmin mais elle a faillit a un devoir fondamental pour se libérer et libérer la populations des vieux travers de la barboubouze fasciste c’est d’abord la protection de l’intégrité physique des citoyens. Ce pays est un pays bou-varrou7 avec une démocratie bou-varrou7, des dirigeants bou-varrou7. Sa population au mieux aura une démocratie de serie B pour mieux être assimilése par les grandes nations de ce monde… Comme on dit des colonisés de père en fils… pauv’ cons va!
L’abus de pouvoir, la confusion des roles ou la tentation de la toute-puissance sont des coutumes si bien ancrées qu’il parait bien présomptueux de s’en défaire sans soumettre à une application austère de la loi ceux qui ont pour fonction de la représenter.
Vous évoquez la police. On pourrait y adjoindre les fonctionnaires de tel consulat ou administration qui se croient si puissants pour se jouer des citoyens ou les soumettre à un traitement humiliant, au point d’inverser la logique pour faire accroire que nous serions à leur service, lorsqu’ils sont rémunérés pour servir le citoyen.
Combattre de tels comportements, en s’y opposant, en refusant le bakchich d’usage courant dans tel consulat, c’est agir en citoyen.
Mais, seule la société civile, organisée et active, peut influer dans ce sens et transformer, à terme, ces usages, sinon les faire disparaitre.
Si le citoyen, dans une démocratie -puisque nous serions entré en démocratie- est celui dont procède la légitimité de ce qui se présente comme ordre social avec ses représentants; il est, dans le mème mouvement, l’objet sur lequel agissent les pouvoirs de diverses formes de ce mème ordre. Agent de l’ordre par sa participation à sa construction dans un régime de démocratie représentative, il en est l’objet, en sa qualité de membre de la multitude organisée en société. A ce titre, il a la charge de veiller, par son engagement citoyen, au respect de la loi commune tout aussi bien dans ses applications que dans ses procédures.
En somme, pas de démocratie sans l’action citoyenne pour controler; comme il n’y aurait pas de politique hors cette condition, mais seulement de la gestion.
Azyz Amami a été arrêté sur un prétexte. Sans doute sa campagne récemment menée pour les droits des blessés de la révolution y est pour quelque chose. C’est même pour ça que son arrestation a été prétextée.
La meilleure façon de soutenir Azyz, c’est de faire ce qu’il nous a demandé de faire : continuer le combat. Continuer sa campagne. La démultiplier. La mettre en avant. Vous vouliez faire taire sa voix ? Eh bien c’est raté !
[…] Azyz Amamy et le procès public des méthodes de la police tunisienne. http://nawaat.org/portail/2014/05/13/azyz-amamy-et-le-proces-public-des-methodes-de-la-police-tunisi… […]
Lorsque on lit ce genre d’article :
http://directinfo.webmanagercenter.com/2014/05/17/azyz-amami-cest-quoi-cest-qui/
On comprend que les méthodes policière,ont encore de beaux jours devant elles…….
L’article de “Amad Salem” auquel renvoie le post de @Ali Bobo vaut la peine d’ètre visité.
Il y est question d’ un appel au soutien adressé à Edgar Morin qui permet, tour à tour de dépeindre Azyz en anarchiste dont les les supporters seraient des laics à la française ( Il faudrait disséquer la somme de sous-entendus que cela prétend inférer), et le philosophe en sioniste, par l’énoncé -ici emprunté à Wikipedia- de sa biographie fort incomplète et par certains aspects erronée.
Ce genre d’écrits emprunte aux méthodes policières le procédé de disqualification et d’incrilmination. En effet, le qualificatif d’anarchiste opère, ici, comme “argument” pour venir justifier la mise en cause du bloguer, et du “laicisme Français”, inspirateur de son combat. Et, pour enfoncer le clou, on situe Edgar Morin, “juif sépharade”, dans le camp des sionistes, ce qui est, au moins, une erreur, sinon un mensonge infame.
Il conviendrait de se demander, à propos de l’auteur de ce chapitre, d’où il parle? Et, qui sont ses inspirateurs, en matière de droit des gens?
Bref, ce type d’affabulations relève des procédés en usage sous l’ancien régime. Par son indigence, il disqualifie son auteur.
[…] où les Tunisiens se félicitent d’avoir réussi leur transition politique, la liste des procès iniques et les cas de répression et de violence policière s’allonge, sous le silence inquiétant de la […]