Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka comparaissaient, ce vendredi 23 mai, au tribunal de première instance à Tunis, pour détention et consommation de Cannabis. Arrêtés le 12 mai au soir, lors d’un contrôle de routine à la Goulette, les deux jeunes ont été violemment agressés par la police.
Depuis le matin, des centaines de citoyens se sont rassemblés, à Bab Bnet, pour exprimer leur soutien à Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka, mais aussi pour condamner les abus de la loi 52 relative à la consommation de stupéfiants.
Le procès de cette icône de la révolution, a mobilisé treize avocats pour la plaidoirie et une dizaine d’autres pour les renforcer. Seules quelques personnes, dont la famille de Azyz et Sabri, ont été autorisées à assister au procès qui s’annonce long, mais d’où filtre des échos transmis par les avocats sur les réseaux sociaux.
Azyz Amami a affirmé devant le juge, qu’il refusait le test de dépistage, estimant que cela portait atteinte à son intégrité. Par ailleurs, l’activiste a accusé les policiers, qui l’ont inculpé, d’une machination contre lui, rappelant qu’il avait pointé du doigt à plusieurs reprises leurs pratiques « violentes » et « illégales ». Il a ainsi demandé au juge d’ouvrir une enquête sur la base de déclarations télévisées où il accusait les policiers de la Goulette d’avoir incendié leur propre poste.
Selon l’accusation de la police, basée sur la saisie de 0,13 gramme de cannabis, les deux jeunes
risquent de un à cinq ans de prison.
[…] primary lawyer, Bassem Trifi, explained that Amami had refused a drug test, holding that it «undermined his integrity» and that he did not trust authorities to carry out an authentic examination. Trifi pointed out […]
[…] de la détention préventive. Or, à travers plusieurs cas, dont les derniers en date sont ceux d’Azyz Amami, Sabri Ben Mlouka et plus singulièrement celui du lycéen Sami Farhat , nous observons une […]