La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.

La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.
تتالت خلال الأسابيع الأخيرة الإيقافات المتعلقة بالقانون 52 تزامنا مع مضايقات المدافعين عن تقنين القنب الهندي، المعروف عاميا بالزطلة، ما أعاد الجدل حول تغيير هذا النص ووضع حد لنزيف سجن الشباب المتواصل منذ سنة 1992.
تداولت بعض صفحات فايسبوك خبرًا يُفيد بضرورة إخضاع كلّ الشباب في تونس إلى تحليل المخدّرات ابتداء من يوم 1 فيفري 2022. فما صحّة هذا الخبر؟
When three young people were recently sentenced to 30 years in prison in accordance with Law 52 on narcotics, it sparked controversy. A debate has reignited over the repressive nature of the law and the fate of drug consumers locked up for smoking a joint. Meanwhile, collectives and associations have come out calling for the depenalization and decriminalization of drug consumption. Their demand is not a new one, but it remains hostage to political procrastination. In 2017, the law was amended to be less restrictive, but has its application followed suit? What changes have taken place since 2017?
أثار الحكم القضائي الابتدائي بالسجن 30سنة في حق شابين بولاية الكاف جدلا كبيراً. هذا الحكم القاسي أعاد على السطح قضية القانون 52 لسنة 1992 الذي أصدره نظام بن علي لمكافحة المخدرات في تونس، وسُجن بمقتضاه عشرات الآلاف مقابل مزيد انتشار تعاطي المواد المخدرة وخاصة الزطلة الذي يُعاقب مستهلكها من سنة إلى 5سنوات سجنا. وذلك قبل أن ينقح القانون في عهد قائد السبسي ويمنح السلطة التقديرية للقاضي. بعد الحكم الأخير، تحركت فعاليات وحركات شبابية ناشطة في مجال منع تجريم استهلاك القنب الهندي للدفاع عن الشابين الموقوفين ولطرح مشروع قانون بديل من أجل تقنينه.
Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.
Quand on veut tuer son chien, dit-on, on l’accuse de la rage. Dans notre démocratie policière, quand on veut enfermer quelqu’un, on lui glisse une barrette de zatla dans la poche.
En Tunisie le coût de la répression de la consommation du cannabis atteint 38 millions DT par an. Au Colorado, l’Etat a récolté plus de 50 millions de dollars (près de 116 millions DT) de taxes sur le commerce légal de cannabis. L’idée peut choquer, mais elle mérite réflexion.
A l’instar des Pays-Bas, du Maroc, ou encore de Zanzibar, il y’a vraiment une place à prendre pour la Tunisie, afin de devenir une des toutes premières destinations du « tourisme cannabique » au monde.
Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »
تحوّلت الزّطلة في تونس إلى رمز للنّضال و موضوع مهمّ للجدال، فهذه النّبتة لم تعد مجرّد وسيلة يستعملها المستهلك للتّأثير على جهازه العصبيّ و تخديره فحسب بل أصبحت أيضا وسيلة للتّعبير عن رفض قانون جائر يجرّمُ الإستهلاك. وهذا ما جعل العديد من الحقوقيين و ناشطي المجتمع المدنيّ يطالبون بتنقيح هذا القانون الذي كان سببا في تدمير آلاف الشّباب. لذلك عزيزي القارئ، إن كنت من مناصري القانون عدد 52 ومن أولئك الذين يعتقدون – وهم كثر – أنّ السّجن هو الحلّ للحدّ من إنتشار إستهلاك الزّطلة فإمض في حال سبيلك و لا تهتمّ بهذا النّص فالأمر لا يهمّك.
Tunisia’s reformists have been given fresh hope after the country’s Justice Minister announced plans to reform the state’s controversial drug laws. Earlier this week Justice Minister Mohamed Saleh Bin Issa told journalists that the ministry would seek to revise the law 52 and approve the adoption of alternative sanctions.
Azyz Amami a affirmé devant le juge, qu’il refusait le test de dépistage, estimant que cela portait atteinte à son intégrité. Par ailleurs, l’activiste a accusé les policiers, qui l’ont inculpé, d’une machination contre lui, rappelant qu’il avait pointé du doigt à plusieurs reprises leurs pratiques « violentes » et « illégales ». Il a ainsi demandé au juge d’ouvrir une enquête sur la base de déclarations télévisées où il accusait les policiers de la Goulette d’avoir incendié leur propre poste.
Samedi 17 mai 2014, Azyz Amami et Imed Dghij sont en prison, Ali Seriati est libre. Quels que soient les motifs d’incarcération et de libération des uns et des autres, cette séquence historique ne peut qu’interpeler. L’anarchisme révolutionnaire dans ses deux versants gaucher et droitier est à nouveau réprimé, de façon pernicieuse, avec pour dénominateur commun un règlement de compte qui ne dit pas son nom, une police qui a la rancune tenace. Au même moment, en plein essor, Nidaa Tounes décide de la tenue de son congrès constitutif le 15 juin prochain…
تجمهر العديد من المساندين لعزيز عمامي و صبري بن ملوكة من عائلتهما واصدقاءهما ومدونّين ونشطاء من المجتمع المدني أمام قصر العدالة بتونس للتنديد بما اعتبروه تهمة كيديّة هدفها الإنتقام من عزيز لمواقفه بخصوص قضايا شهداء وجرحى الثورة وتبنّيه لحملة “حتى أنا حرقت مركز” التي كانت ردّة فعل على حملة الإيقافات التي طالت الشباب الذي قاد وساهم في الإحتجاجات منذ 17 ديسمبر 2010.
Il est une vérité qui doit être dite : le cannabis doit être dépénalisé, car il fait l’objet d’une criminalisation absurde. Et d’abord, qu’il n’est pas plus dangereux que la cigarette; alors, pourquoi ne pas interdire la cigarette si l’on est vraiment motivé par des raisons de santé publique !
على خلفيّة إيقاف المدوّن والنّاشط عزيز عمامي و المصور صبري بن ملوكة بتهمة استهلاك مادة مخدّرة والإعتداء عليهما بالعنف الشديد من طرف رجال أمن، قام عدد من المدونين والناشطين السياسيين والحقوقيين وممثلي بعض الأحزاب ونائبتين من المجلس التأسيسي إضافة إلى عائلة عمامي و بن ملوكة وأصدقائهما ومحاميهما بتنظيم جلسة مساندة مساء أمس الثلاثاء بقاعة سينما الحمراء بتونس العاصمة.
Un rassemblement devant le ministère de la culture a eu lieu, lundi 7 avril, pour demander la libération de quatre artistes en prison depuis six mois en vertu de la loi 52 relative à la consommation des cannabis. Le comité de soutien des artistes ainsi que leurs familles et amis ont demandé de voir le ministre de la culture « Mourad Sakli » pour sensibiliser les autorités et demander la libération des détenus à la date du 9 avril, fête nationale des martyrs.