Disons-le clairement, le Premier ministre Ghannouchi n’avait jamais fait entendre une note discordente par rapport au dictateur dont il recevait les ordres et appliquait scurupuleusement les directives et les politiques de longues années durant. Il est pour le moins curieux qu’il poursuive les contacts avec le dictateur et qu’il en parle à Aljazira comme si cela était chose encore normale.
Autre fait curieux, le gouvernement tunisien a laissé partir le dictateur au lieu de le garder à la disposition de la justice tunisienne et de s’assurer que les fonds usurpés à l’État par le dictateur dans l’exercice de ses fonctions seraient restitués au trésor public. Le moins que l’on puisse dire est que l’actuel Premier ministre ne saisit pas l’ampleur du bouleversement que le peuple tunisien est en train de réaliser. C’est toute la triste époque de la domination destourienne sur la Tunisie, depuis son indépendance, que la jeunesse tunisienne veut congédier définitivement et pour toujours.
Encore une fois, les tentatives de sauvetage du régime, faites par le dictateur lui-même puis relayées comme des mesures d’apaisement par son personnel après son départ, toutes sonnent faux, terriblement faux. Comment le peuple ne s’en méfierait pas?! Il est très curieux que certains membres de l’opposition embarquent dans le jeu des pompiers éteigneurs de feu que sont devenus les partisans de l’ancien dictateur.
Cela étonne mais ne surprend pas outre mesure.
L’Opposition est-elle entrain de combattre le régime seulement pour la gestion immédiate des affaires courantes ou bien parce qu’elle a une vision fondamentale totalement différente de la sienne. Comment accorder du crédit à ceux qui ont quotionné, soutenu et conforté le néppotisme, le pillage, l’injustice et l’étouffement des libertés civiles toutes ces années. Ils sont au moins coupables par association avec le dictateur. S’ils disent qu’ils ne savaient pas ou qu’ils ne servaient que l’État, dites leurs qu’ils se sont servis et que Oeudipe s’était crevé les yeux pour le méfait qu’il a commis sans savoir. Au moins auraient-ils dû montrer un peu de courage et de déscence en démissionnant comme l’avait fait leur ancien ambassadeur à l’UNESCO. Des hommes droits dites-vous, de ces cassiques du RCD et de la dictature?!. Il y a bien d’autres, des miliers de tunisiens, qui auraient pu se prosterner devant le dictateur, servir ses basses œuvres, pour se faire accorder des postes d’ambassadeurs, de ministres, de secrétaire d’État, des honneurs du pouvoir et de l’influence parmi ses la horde des sangsues.
Mais la posture des trois partis de l’opposition étonne parce que toute l’opposition tunisienne unie aux demandes du peuple en marche, dispose de la capacité historique d’exiger tout le gouvernement, sa direction et l’hégémonie écrasante en son sein. Au lieu de cela cette fraction de l’opposition tombe dans un reflexe pavlovien de se mettre à bouger la machoire alors qu’elle n’a rien de substentiel dans la bouche. Que faites-vous là chers amis ? Pourquoi cette légéreté ? Vous faites erreur car le peuple en marche ne sera rassuré que lorsque le changement qu’il préconise sera confié à des hommes et des femmes auxquels il sera porté à accorder sa confiance. Désormais en Tunisie, c’est le peuple qui impose les solutions et il déléguera les responsabilités contre les usurpateurs qui ont dévasté le pays. À moins que l’opposition à l’instar de de Marzouki, de Hammami, de Ghannouchi et syndicale, se mette à anticipier les besoins de la révolution, à les traduire en décisions politiques concrètes. C’est un devoir historique, la chance de cette opposition large, de sortir le meilleur d’elle-même au service d’une révolution historique comme il ne se produit que peu, de temps en temps, dans toute l’histoire de notre humanité.
Quel bonheur d’être tunisien, aujourd’hui plus qu’hier.
Mais par ailleurs la posture participative de trois partis de l’opposition n’étonne pas outre mesure. Il faut la mettre sur le compte de l’essai et erreur, trial and error, face à l’inédit.Car un peu comme l’ensemble du monde politique, la révolution tunisienne est une surprise de très grande taille à laquelle ils ne s’attendaient pas. Déjà, certains membres de notre Opposition se sont montrés ouverts et impressionnés par les propos hypocrites du dictateur à son deuxièmme discours. Ils n’ont pas encore saisi toute l’étendue du renversement de situation qui a lieu sous leurs yeux. Le peuple tunisien ne fait pourtant aucun mistère a propos du but qu’il poursuit. Il a décidé de changer de siècle et enterrer l’époque des dictatures et des présidents démiurges et dictateurs pour embrasser la liberté et la dignité ici et maintenant, sans possibilité de retour en arrière.
Ce peuple et sa jeunesse n’ont absolument pas tort puisque la bureaucratie de l’État a été infestée, voire conditionnée par les reflexes destouriens et la mentalité RCD. Cet élément constituera une entrave à tout nouveau régime qui voudrait procéder à la réforme et imposer une nouvelle perspective de développement économique et social à l’administration de l’État tunisien nouveau. Une bureaucratie basée sur le mérite, sur l’intégrité et l’efficience devient une condition de toute sortie de crise et d’un changement de cap radical par rapport au passé. La vie devra être dynamisée, nous devons engager notre jeunesse et sa matière grise abondante vers les défis de notre époque, vers l’odace, l’innovation, la recherche et le transfert du savoir pour commencer le dur travail de conquête des marchés de création massive d’emplois et de sortie de la précarité du tourisme et de la dépendance par rapport à l’aide internationale. Nous devons construire un système national d’innovation, mettre l’argent là où il servirait le mieux notre présent et le futur de notre jeunesse. Il y a tant de secteurs où tout reste encore possible, énergie, transport, biotechnologie, agriculture, médecine, construction mécanique, navale, automobile, ferrovière, etc…la liste serait trop longue. Le paradigme écologique bouleverse le monde, nous devons en profiter pour sortir du marasme social et humain dans lequel la médiocrité de la dictature a confiné notre société trop longtemps.
Il faut être conscient cependant que tout notre développement se fera en concurrence dure et impitoyable avec l’étranger qui s’est habitué à nous comme un petit débouché de consommateurs. À notre peuple de relever les défis et de montrer ses capacités d’innovateur, de bâtisseur et de conquérant. Il nous faut une bureaucratie de l’État imprégnée de la volonté d’indépendance au moins dans les secteurs dont dépend le futur de nos enfants.
L’État tunisien doit recruter son personnel en fonction de ses objectifs et des résultats à réaliser. Les cellules du RCD seront un obstacle certain sur cette voie et leurs membres des boulets d’inertie. La Tunisie a besoin des meilleurs des meilleurs parmi ses ressources humaines à qui des tâches spécifiques et des objectifs précis devront être assignés. Le pays n’a pas droit à l’erreur et les ressources à sa disposition devront être investies avec une efficience et rigueur extrèmes.
Il est donc naturel et d’une nécessité d’hygiène publique de démanteler le RCD, parti de Ben Ali et de déclarer tous ses avoirs et ses biens propriété publique de l’État tunisien. Il faut interdire le RCD parce qu’il constitue, depuis 50 ans, un État dans l’État qui menacera le futur du pays tant que ses membres auront le droit légal de s’organiser. Ben Ali n’était pas dérangé de voir le peuple vivre du tourisme, de l’artisanat et de l’exportation de nos produits agricoles devenus inaccessibles sur les lieux. La Tunisie de demain est en rupture totale avec cet esprit sans rêve ni ambition, ni culture du reste.
La révolution tunisienne n’est pas terminée tant que le peuple n’a pas défilé en liesse et dansé dans les rues de tout le pays, dans les villes et les villages, hommes et femmes, soldats, travailleurs, étudiants, jeunes et moins jeunes, côte à côte, libres de la présence du RCD et des agents de la peur qu’il a toujours mis à la disposition des despotes, de Bourguiba à Ben Ali.
La révolution est en marche et le peuple reste dans la rue à l’affut des nouvelles sur l’action révolutionnaire, les gestes à poser, ici et maintenant. Parmi ce qui a été fait, l’arrestation des anciens responsables de la repression sous Ben Ali, ministre de l’intérieur et ministre de la sécurité, tous les deux sur le point de fuir le pays. De même la création de conseils de quartiers, d’entreprises et de villes vont servir de couroies de transmission entre la base et un nouveau parlement révolutionnaire provisoire qui devrait normalement voir le jour en lieu et place de celui qui était au service de la dictature.
Pourque le peuple sera appaisé il lui faudrait s’assurer que son rôle restera au centre des transformations. Il doit lui-même jeter les bases et le fondement de la nouvelle démocratie sous laquelle il pourra se mettre à l’abris de tout retour de la dictature. Parmi les actes révolutionnaires chargés de sens et lourds de détermination de la part de la population, l’occupation des locaux d’une maison de coordination du RCD et sa déclaration espace de liberté. Il ne serait pas étonnant d’apprendre demain que dans tous les coins du pays ces locaux synonymes de repères de brigands, les maisons de coordination du RCD, seront occupés par le peuple et déclarés centre de coordination des activités populaires. L’union genérale tunisienne du travail, l’UGTT, vise dans le mil en demandant le démantèlement des cellules du RCD au sein des entreprises.
Le peuple s’est soulevé contre la dictature dans sa totalité et tout régime nouveau qui la remplacerait mais laisserait, entre lui et la population, un contentieux et un recours à la repression, ce nouveau régime se mettra lui-même au centre de la contestation, et sur la voie du rejet.
Pour finir les voix s’élèvent à l’étranger de la part de puissances étrangères reclamant le retour au calme et à la vie normale qui a tant profité à leurs intérêts par le passé. Leur hypocrisie est sans limite. Ces puissances étrangères sont inquiètes surtout pour leur crédibilité auprès de leurs alliés et protégés placés, ici et là, à la tête des États arabes. Ces puissances et leurs protégés veulent sauver les meubles et ils feront d’énormes pressions sur l’opposition et ses chefs pourque le mouvement révolutionnaire tunisien cesse ou se maintienne dans des limites non effrayantes pour leurs alliés et leurs interêts. Mais les cartes, désormais, ne sont plus entre les mains de quelques dirigeants. Le peuple tunisien est en révolution, son action est invincible, les tyrans et les lakais des puissances étrangères n’ont pas tort de s’inquiéter, la liberté des peuples est irrésistible.
Abdallah Rihani, Politologue,
Montréal, Canada
Abdallah.rihani@umontreal.ca
je voudrais intervenir sur deux points, après pour le reste, chacun son avis, on est enfin libre de nous exprimer:)
-le contact de Ghannouchi avec Ben ali: c’était sur france24 et pas sur Aljazeera, la journaliste lui a demandé s’il a eu affaire à ben ali depuis sa fuite, et il a, tout bêtement, je dis bien tout bêtement dit : oui je l’ai eu au téléphone et lui ai dit qu’il y a un rejet total et que c’est fini pour lui etc. Vous savez, il aurait pu dire non, je n’ai pas eu de contact avec lui, il aurait menti et ça aurait été beaucoup plus grave! Hier, sur france 24 toujours, il a tenté d’expliquer la chose, c’est Ben ali qui l’a appelé, il n’a pas raccroché le téléphone mais lui a expliqué que c’est fini et que la Tunisie rentre dans une nouvelle ère. Personnellement, je serai étonné si on m’avait dit qu’il n’a eu aucun contact avec lui.
Ensuite, vous dites que le gouvernement a laissé partir le dictateur:mais à vrai dire on ne sait toujours pas comment cela est passé! pourquoi il prend la fuite alors qu’il pouvait démissionner? qui était derrière tout ça? qui a organisé la fuite? quel rôle a tenu l’armée dans tout ça? cette journée du 14 janvier où en 2h il limoge Ben Dhia et Abdeallah, dissout le gouvernement, pour enfin quitter le pays, n’est pas encore clair. Trop de rumeurs circulent, on est bombardé d’infos et d’intox, et on est tous, gouvernement et peuple, dépassé par les évènements
dans le Grrammaire Arabe il ya HAMZATOU KATA –
WA KOULLAMA ILTAKA SAKINANI YOHDAFOU MA SABAK
alor YOHDAFOU le Premier Gannouchi(c-lui ma SABAK)
un REVOLUTION doit plus RADICALE
sans RCD- et toutes L’equipe du Gov.Tunisien de Ben Ali
c- tres simple pour assurer la LIBERTE ,la paix en Tunisie
5 kg de Dinamite TNT dans le siege du RCD
seulement 8 sec. voir le Racine carre le regle Mathematique aussi joue un grand role pour la REVOLUTION –
I-Nowton (Physic) : a chaque ACTION il ya un REACTION
et a bientot pour une vacance dans TUNISIE LIBRE
Merci d’avoir mentionné aussi Bourguiba parce que ce dernier est responsable de la participation de Ben Ali dans son gouvernement en 1978(le 26 Janvier, jeudi noir). Une absence brève pendant la période de 1979-1984, Ben Ali était ambassadeur de la Tunisie en Pologne pour une mission spéciale pour les Américains. Dés le déclenchement des émeutes du pain en 1984; les Américains ont proposé a’ Bourguiba que Ben Ali doit rejoindre la nomenclature pour sauver le régime. Ceci est seulement un bref historique du voyou Ben Ali…
Il faut se débarrasser de toute la racaille…
Et sans UGTT non plus ! Mais moi, je préfère que les choses se passent pas à pas. Six mois, ce n’est pas très long.
Après, de toute manière le RCD sera laminé. Idem pour l’UGTT qui n’aura plus le monopole de la représentation syndicale. Je suis contre la dissolution, qui ne se base sur aucun argument légal.
Mais en appliquant la loi et en séparant le RCD de l’état (les liens entre le RCD et l’état n’ont jamais eu force de loi), le RCD perdra la majeure partie de ses ressources et des ses pouvoirs. Idem pour l’UGTT qui ne recevra plus les cotisations de la CNSS.
Et bon débarras.
By the way, where are they, this Ben Dhlam and Abdleila? They both constitute the incarnation of evil, a poisonous rattle-snake with two-heads. It was through them that a lot of harm has stuck our country. The first one was a constant nuisance to students, first as Minister of Higher Education and then as Minister of Defence.
The paramount of irony: a gay appointed as Defence Minister!!!
Why none speaks of them? Is that normal?!!!!!!!!
Vive la Tunisie sans le RCD et ses Sbires
“la Liberte’ n’est pas Grauite”
Le RCD parti des mesquins, le parti des slogans
« Le parti de la « famille » et de l’escroquerie… ? »
LE RCD (Rassemblement Contre La Démocratie)
Le parti RDC est le parti des grands,
Et des magouilleurs et fainéants.
Le parti des suceurs de sang,
Des voleurs barons et des charlatans.
Le parti du sens unique,
De l’esclavage du peuple et sa domination.
Le RCD est celui des vaux riens,
Des mogols employeurs
Et des exploiteurs.
Le parti des privilégiés
Et des opportunistes.
Le RCD est l’institution des narcissistes
Du capitalisme mafieux d’état,
Des égocentristes et individualistes.
Le parti du Dinar, du $, des avars,
Des séparatistes et des bâtards.
Le parti du capitalisme sauvage,
Des mesquins
Et d’un mécanisme vilain…
Sid Ahmed. Le 7 Novembre, 2007
« Chacun de nous aspire, toujours, à une égalité sociale et une vie décente»
Au moment ou l’imperialisme, qui vit sa derniere phase dans l’histoire de l’homme, et montre son visage globaliste le plus feroce. Un maconisme qui affame toute la race humaine noire et blanche sans distinguer, au bord de la mediterranee et juste a “Chartajenna”, eclate une vraie revolution populaire!!! A mon avis, c’est un peu mystique et cela me pousse a penser que cette revolution a une dimension universelle!qui sait,peut etre que LES BOUAZIZIS, qui edifient le feu ne sont que des CHE GUIVARA reancarnes!!!Qu’en pensez vous monsieur! et que faire pourque les Honetes de la planete nous portent leur aide?
Touaiti Mehri: Ukraine- Kiev
J’aime la Tunisie. J’y ai vécu 2 ans 1966-1968. J’aurais voulu être là pour voir de près votre révolution.
Voici ce que je disais en Février 2008 dans Le Monde en ligne :
Suite à l’article
“Human Rights Watch dénonce les arrangements des démocraties occidentales avec les régimes autocratiques
LEMONDE.FR avec AFP | 01.02.08 | 09h12 • Mis à jour le 01.02.08 | 10h25
Mon commentaire de lecteur :
La Tunisie est citée. Cela vaut pour tous ceux (de gauche comme de droite) qui vont en Tunisie se dorer au soleil et qui se croient innocents. En réalité, ils choisissent de soutenir le dictateur et tortionnaire Ben Ali, cet autocrate qui interdit toute liberté d’expression dans ce beau pays. La France est son complice.
L`Ambassadeur de lUNESCO a dimissionner certe mais c tout simplement un jeux politique pour montrer pattes propres La preuve il est toujours ministre des affaires etrangeres c`est un ami tres proche a Benali On essaye de nettoyer a l`interieur du pays et on oubli tous les policiers des cadres du RCD qui etaient nomme`AMBASSADEURS ET CONSULS et qui essayent par tout les moyens de mentir a nos compatriotes et que leurs seul objectif c`est s`enrichir de plusieurs facons et j`ai la preuve Un Consul qui trafique dans la vente des voitures et recoit Le pot d vin de tel ami pour ambaucher son fils etudiant a un poste fictif La liste est longue LE RCD ET Les POLICIERS de BENALI sont toujours au pouvoir un peu partout dans le monde
Vos propos contiennent des faits qui s’inscrivent très facilement dans la grille conceptuelle qui nous sert de boussole depuis 1993 et 1999.
Une grille néo-marxiste et post-marxiste.
Vous écrivez
Je dénonce actuellement le néo-néo-destourisme qui infeste la mentalité de ces jeunes diplômés qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter.
Alors que la science véritable indique que ce sont les innovations ancestrales qui sont la source véritable de la productivité.
La classe des diplômés a produit la social-démocratie, le Destourisme, le baasisme et le stalinisme.
Il faut en finir avec cette bourgeoisie des diplômes. Les déchirer et abolir les notes.
Il faut rendre le travail libre. 500 dinars par mois pour tous les Tunisiens de plus de 14 ans. Et demi-part avant.
Non, cher monsieur. Il faut ABOLIR toute sorte de bureaucratie.
Et pour cela il faut confier l’investissement au citoyen.
C’est en cela que nous sommes à la fois égalitaristes et libéraux.
Nous sommes anticapitalistes mais de vrais partisans du vrai libéralisme.
Nous voulons – demain – que 130 dinars par mois soient confiés à chaque Tunisien.
Pour que – sans retour matériel, sans dividende – il les investisse sur le projet de son choix.
Des projets présentés par tous les Innovants.
Nous pourrions être d’accord.
Car vous les voyez :
Précisement, notre grille post-marxiste donne les clés de tout cela. C’est en effet la lutte des strates qui prend le pas sur la lutte des classes.
Si la bourgeoisie des machines (des actions), la bourgeoisie des diplômes et cette infâme bourgeoisie des droits d’auteur qui souhaite fliquer toute la toile sont des résidus (analysés par le néo-marxisme) de la lutte des classes, ce sont, en réalité les conflits entre les strates qui sont les véritables moteurs de l’Histoire.
Lutte multi-millénaire entre la strate des Innovants, la strate des Répétants (qui ont travaillé à reproduire un monde constamment identique à lui-même) et la strate des Parasites (qui ont volé les innovations des premiers et le travail des seconds)
La strate des Innovants doit PRENDRE LE LEADERSHIP.
Mais dans la transparence.
Il faut un système politique basé sur des délégués révocables.
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=d%C3%A9l%C3%A9gation+g%C3%A9n%C3%A9rale+r%C3%A9vocable&aq=f&aqi=g1&aql=&oq=
La société libéral-égalitariste sera une société dans laquelle, pour un revenu consommable égal pour tous de 1000 euros par mois, chacun apprendra à se rendre utile et à maximiser sa PRODUCTIVITE HISTORIQUE.
Si de jeunes entrepreneurs adhéraient à ce projet en Tunisie, en Algérie ou en un quelconque des territoires libérés ou en voie de libération du joug du capitalisme, je suis prêt à donner des licences gratuites pour la totalité des aspects de mes projets pédagogiques.
Qu’ils soient informatiques comme prévus (et primés) en 1987 ou qu’ils soient – ainsi que le directeur de l’INPI me l’avait suggéré à l’époque en m’incitant à déposer très rapidement la marque BIZOUK – sous forme concrète de “peluches”, de “jeux de plateaux” etc…
Il existe des objets qui pourraient être produits à des milliards d’exemplaires en trouvant un marché.
La seule condition que je pose est la suivante : en cas de révolution, le revenu consommable ne peut pas dépasser le PIB du pays. (500 DINARS aujourd’hui en Tunisie. Et ne doit jamais dépasser les 1000 euros par mois.
TOUT le surplus est consacré à l’investissement démocratique (contrôle individuel de 130 dinars mensuels) et ensuite au recrutement de nouveaux “libres travailleurs égalitaristes”.
copie republiée sur Révolisation Actu sous le titre
lundi 24 janvier 2011
Tunisie : Des données conceptualisées et des axes programmatiques d’un projet libéral-égalitariste. Une réponse à Abdallah Rihani
Je réponds sur Nawaat à Abdallah Rihani
Je profite pour signaler à monsieur Abdallah Rihani que notre projet libéral égalitariste a reçu depuis décembre l’approbation d’un troisième propagateur – plus proche de lui – au Québec-Canada : André Franc Shi du Blog Union Révolte
lundi 17 janvier 2011
Tunisie : Il faut casser l’armée en deux, fraternisez avec les militaires patriotes! A Tunis, le peuple construit ses milices d’auto-défense contre les bandits socialo-fascistes du RCD.
Simplement bravo et courage.
Pourquoi croyez-vous que les états européens et américains ont soutenu Ben Ali et soutiennent des régimes dictarorials ? C’est parcequ’ils sont eux mêmes des dictactures, certes moins pire que celles qui soutiennent. Mais le pire ailleurs est entretenu pour faire peur aux moutons.
Parceque vous croyez qu’il y a une liberté d’expression au pays de Sarkozy, Merkel ou Obama.
Une expression de bistrot. Mais dès qu’il y a action contre les intérêts de ces pays, la censure journalistique, les lois répréssives et le zapping du commun sont là pour annihiler toute expression.
La révolution tunisienne, comme toute les révolutions (1789, 1968, 1989 (le mur de Berlin) et autres ne changeront pas le système : Celui de l’exploitation et de la corruption. Nous sommes exploités et exploitons, corrupteur et corrompus et formatés comme ça depuis l’enfance. Nous sommes nés pour être exploité et notre désir est corrompu aux intérêts de nos parents, nos professeurs, nos chefs, nos présidents etc sinon nous sommes mis à mort.
La révolution, c’est pour un petit espace momentané de liberté. C’est pas beaucoup mais c’est mieux que rien.
La révolution s’est le temps que met la terre dans le cosmos pour revenir au même point au bout d’un an. Certes un an est passé.
@Julien
Vous dites des choses justes et des choses absurdes.
Cela n’a pas de sens !
Même si le NPA, LO et tous les groupes faux trotskystes s’acharnent à faire passer pour des victimes les profs, les conducteurs de train et les … pilotes d’avion !…
Quels que soient leurs salaires … ils seraient tous EXLOITES ?
Absurdum, absurda,
Sont exploités, les Terriens qui consomment MOINS que la moyenne de ce que produit la Terre .
Le PIB mondial étant de 600 euros par mois, si l’on retire 150 euros pour les investissements… il reste, par Terrien 450 euros à consommer…
Et donc, à 150 euros, un Tunisien sous la dictature consommait UN TIERS de sa part.
Et donc 5 Tunisiens qui se faisaient voler 300 euros fois 5 = 1500 euros pouvaient nourrir un MANGEUR DE MIETTES COLONIALES qui recevait – de la bourgeoisie française – 450 + 1500 = 1950 euros par mois.
Tiens donc !
Les salariés à 2000 euros par mois et ceux qui exigent de les gagner sont les principaux appuis du NPA de Olivier Besancenot.
Pas étonnant que celui-ci n’ai RIEN fait pour la Révolution Tunisienne.
Cela fait 15 ans que je dénonce l’indifférence totale de la LCR pour l’Afrique, leur inhumanité pour ceux qui gagnent – Maghreb et Machrek – des 150 euros par mois.. et pire, leur indifférence pour ceux qui – Afrique du centre – ne gagnent des 50 euros par mois.
En 2008, 10 000 planteurs de Vincent Bolloré font grève au Cameroun, à Kienké !
Indifférence totale de TOUTE l’extrême-gauche française.
Si Olivier Besancenot est aoujourd’hui à Tunis c’est pour SABOTER LA REVOLUTION, pour EMPECHER LA DELEGATION GENERALE REVOCABLE, pour EMPECHER que les Tunisiens ne forment un GOUVERNEMENT DE DELEGUES REVOCABLES.
La bourgeoisie de la formation française CRAINT que la CONTAGION REVOLUTIONNAIRE n’amène les travailleurs d’AFRIQUE 0 RECLAMER de gagner AUTANT que les travailleurs de France !
C’est cela que le NPA tente d’empêcher !
Quand ces hypocrites ont réclamé un SMIC EUROPEEN à 1500 euros, nous les avons dénoncé en réclamant 1000 EUROS par mois pour TOUS les Terriens.
votre revolution a attire de la racaille qui gouvernent une plebe merdique et ignorante