À l’heure actuelle le second tour de l’élection présidentielle doit être saisi comme une occasion de montrer le courage politique et la détermination à coller aux préférences et aspirations des couches progressistes qui vont voter pour Moncef Marzouki comme elles l’ont fait au premier tour de ces élections. Il n’y a pas de place pour l’hésitation ou la neutralité. Dans le duel électoral du 21 décembre 2014 deux camps se font face l’un formé de la majorité qui a chassé le dictateur, l’autre regroupe les possédants et les biens nantis qui étaient heureux de vivre sous une dictature comme celle de Ben Ali.
L’instant historique tant attendu Le jour de la Révolution en Tunisie, le 14 janvier 2011, est un jour mémorable. Voilà… Lire la suite
Le soulévement populaire qui secoue l’ensemble de la Tunisie depuis près de trois semaines étonne et surprend le monde entier par sa nature spontanée, sa propagation rapide et la radicalité de ses revendications. C’est lentement et en scilence que le combustible de cette contestation a été accumulé et alimenté par le régime en place depuis 23 ans.