Certains l’attendaient comme le jour de la délivrance, d’autres le craignaient comme le jour de l’apocalypse, le 23 octobre 2012 a, en fin de compte, était une journée des plus banale. Des manifestations partisanes et sans grande envergure dans la capitale et une situation toujours aussi tendue dans les régions.
Au-delà des fantasmes des uns et des autres, cette date doit surtout être celle du bilan. Le bilan d’une année d’un gouvernement qui se veut “le plus puissant de l’histoire de la Tunisie” et qui se retrouve en très grande difficulté à un mois de son premier anniversaire.
Mais aussi celle d’une assemblée constituante porteuse de tant d’espoir dans le passé et qui est aujourd’hui la cible de toutes les critiques. Des critiques plus que fondées au vu du lamentable niveau dont les constituants ont fait montre face aux Tunisiens, qui ont suivi avec stupéfaction cette parodie d’une assemblée issue d’un des épisodes les plus marquants de l’histoire contemporaine de la Tunisie.
Une année marquée par les polémiques, les couacs et les déclarations farfelues de la nouvelle classe dirigeante, qui semble plus à l’aise sur un plateau télé que devant les dossiers brûlants qui les attendent. Mais aussi par la violence dans toutes ses formes.
L’équipe de Nawaat a essayé de dresser un bilan d’une année de “légitimité” tant revendiquée par La Troika au pouvoir, en passant en revue les principaux dossiers de réformes attendues par les Tunisiens, en se focalisant sur les réformes institutionnelles et législatives indispensables à cette transition démocratique.
Bilan politique
Tunisie démocratique, an 1 : Retour sur une transition douloureuse
Difficile de faire la rétrospective de l’année politique en Tunisie tout en évitant deux écueils essentiels. L’un est formel : il s’agit de condenser le volume gigantesque d’infos qui ont bombardé le tunisien moyen au rythme de l’explosion d’une parole médiatique libérée. L’autre écueil consiste à verser dans la litanie alarmiste : face au bilan peu reluisant du 3ème gouvernement post révolution, la tentation est forte de céder au désenchantement, voire au déni du changement. Un réflexe proche de la nostalgie de l’ère pré-démocratique chez certains éditorialistes. Cette année dite de la seconde phase de transition restera quoi qu’il en soit marquée par un désamour croissant des Tunisiens vis-à-vis de leurs élites politiques. Un rappel de quelques faits marquants de l’année permet d’y voir plus clair dans les raisons d’une rupture consommée. Lire la suite
Bilan Justice
Bilan d’un an de “légitimité” : La Justice sous le gouvernement Jebali
Après la chute du dictateur Ben Ali le 14 janvier 2011, la Tunisie a connu un changement considérable sur tous les plans. Après les gouvernements provisoires de Ghannouchi et d’Essebsi, les élections du 23 octobre ont abouti à la mise en place de la deuxième Assemblée Constituante chargée principalement d’écrire une nouvelle Constitution pour la Tunisie. Le 22 décembre 2011, Le nouveau chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali nomme Nourredine Bhiri, ancien partisan du MTI (Mouvement de la tendance islamique) depuis 1977 et avocat à la Cour de Cassation, ministre de la Justice. Lire la suite
Bilan médias
Un an dans les médias : Une année difficile.
L’année avait été rude pour le secteur des médias : pas de cadre juridique, des violences continues, des nominations-parachutages, un syndicat empêtré dans un combat politique, des journalistes qui peinent à changer leur méthode de travail et des citoyens impatients. Voici un tour d’horizon à travers quelques grands axes, de l’année écoulée dans le secteur des médias en Tunisie. Lire la suite
Bilan économie
Bilan d’un an de “légitimité” : L’économie a ses raisons que la politique ne connait point
« Travail ! Liberté ! Dignité ! » On se rappelle tous que tout a commencé à cause des problèmes économiques de notre petit pays, un pays qui affichait un taux de croissance de 3,5% en pleine crise financière et mondiale, basé sur un tourisme bas de gamme, d’industries légères et d’un bon niveau de consommation intérieure, mais qui souffrait de déséquilibre régionaux avec plus de 25% de chômage dans le sud et le centre ouest, de la perte de pouvoir d’achat pour la classe moyenne, de corruption du milieu des affaires, d’une adéquation entre le marché du travail et ses milliers de diplômés mal formés qui s’entassaient dans les cafés… Lire la suite…
Bilan Droits des femmes
Bilan d’un an de “légitimité”. Droits des femmes : Un statu quo au goût de recul
L’année écoulée en Tunisie aura été rude pour les femmes : elle aura commencé avec une Souad Abderahim, députée du parti Ennahdha qui crachait sur les mères célibataires et elle aura fini avec deux policiers accusaient du viol d’une jeune fille. Entre ces deux événements la situation a été tendue toute l’année : beaucoup d’appréhension et des citoyens sur le qui-vive face à l’impression d’une tentative de retour d’un conservatisme imposé par le haut. Toute l’année il a fallu batailler pour qu’aucune législation régressive ne soit mise en place, rien n’a été fait d’un point de vue socio-économique et les violences faites aux femmes n’ont pas reculées.
Pourtant il y a un an 59 femmes étaient élus députées. Un bon début même si ce résultat n’est que le fait de la loi sur la parité. Reste que cette entrée sur la scène publique est un bon exemple : mettre des femmes en charge des affaires publiques, représentantes de la population, responsables devant tous, est un bon exemple pour les générations à venir. Si des femmes ont participé à la rédaction de la Constitution, loi suprême du pays, quel poste ou fonction peut alors leurs être refusé ? Lire la suite…
Bilan culture
Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »? Lire la suite…
حوصلة أداء وزارة الداخلية
حوصلة لآداء وزارة الداخلية في حكومة الترويكا + جدول زمني
بعد موعد 23 أكتوبر 2012 مرّت أكثر من السنة عن تولّي الترويكا مقاليد الحكم في تونس، و شهدت البلاد أحداثا سياسية و أمنيّة و إقتصادية و إجتماعية عديدة، كما حصلت تطوّرات على مختلف المستويات و في شتّى الإدارات و المؤسسات، من هذا المنطلق وجب تقييم آداء الحكومة و تحديد ما لها و ما عليها. بقية المقال هنا.
La plus importante transition politique que la Tunisie vient de vivre est celle qui a eu lieu, il y a une semaine, dans la nuit du 23 au 24 octobre 2012.
La Tunisie est passée d’un type de transition des Pouvoirs, en conformité à la loi et aux seules règles du Droit, vers un nouveau type de transition, appelé : « Coup d’État ».
Il n’y a pas que les armes et les actions spectaculaires qui sont propres aux coups d’État. Un coup d’État peut , aussi , se réaliser par la ruse . l’Histoire de la Tunisie est suffisamment riche de ce genre de transition . Le dernier en date a eu lieu en 1987 contre Bourguiba.
Même dans la nuit du 14 au 15 janvier 2011 , ce n’était pas un coup d’État car, la transition s’est faite conformément à l’article 57 de la Constitution de 1959 et elle est la seule qui est la seule en cours.
Article explicatif :
http://lemilieuautorise.com/2012/10/30/la-nouvelle-constitution-sera-caduque-avant-meme-sa-naissance/
ce gouvernement a divise les tunisiens,utilise la violence reprime la presse et les artistes et ruine le pays .il faut les juger pour appel a la haine,incitation a la violence,discrimination des femmes,nepotisme,abus de biens sociaux ,terrorisme,destruction d ambassades et hotels,utilisation de milices armees etccles accusations ne manqueront pas a un juge honnete